Gare de Marchienne-au-Pont

gare ferroviaire belge

Marchienne-au-Pont
Image illustrative de l’article Gare de Marchienne-au-Pont
Bâtiment voyageurs et entrée de la gare.
Localisation
Pays Belgique
Commune Charleroi
Section Marchienne-au-Pont
Adresse Place des combattants
6030 Marchienne-au-Pont
Coordonnées géographiques 50° 24′ 44″ nord, 4° 23′ 39″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCB
Exploitant SNCB
Code UIC 88711002
Services InterCity (IC)
(M)S19S62
Heure de pointe (P)
Caractéristiques
Ligne(s) 124, Bruxelles-Midi à Charleroi-Central
112, Marchienne-au-Pont à La Louvière-Centre
Voies 4 (+ voies de service)
Quais 3 (dont un central)
Altitude 101 m
Historique
Mise en service
Correspondances
Bus voir Intermodalité

Carte

La gare de Marchienne-au-Pont est une gare ferroviaire belge de la ligne 124, de Bruxelles-Midi à Charleroi-Central, située à Marchienne-au-Pont section de la ville de Charleroi dans la province de Hainaut en Région wallonne.

Elle est mise en service en 1843 par l'Administration des chemins de fer de l'État belge. C'est une gare de la Société nationale des chemins de fer belges (SNCB) desservie par des trains InterCity (IC), Suburbains (S) et d'Heure de pointe (P).

Situation ferroviaire modifier

Établie à 101 mètres d'altitude, la gare de Marchienne-au-Pont est située au point kilométrique[1] (PK) 51,831 de la ligne 124, de Bruxelles-Midi à Charleroi-Central, entre les gares ouvertes de Roux et de Charleroi-Central. Gare de bifurcation, elle est l'origine de la ligne 112, de Marchienne-au-Pont à La Louvière-Centre, avant la gare de Forchies.

Histoire modifier

La station de Marchienne-au-Pont est mise en service le par l'administration des Chemins de fer de l’État belge, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation l'embranchement de Braine-le-Comte à Namur[2]

Le , elle est reliée à La Louvière lors de l'ouverture de la ligne de la Haine-Saint-Pierre à Marchienne-au-Pont par la Société du chemin de fer du Centre[3].

À une date inconnue, un grand bâtiment de gare est édifié à Marchienne-au-Pont sur le modèle de la gare d'Enghien[4], construite en 1866 par la Compagnie du chemin de fer de Bruxelles à Calais[5] et elle ne diffère de la gare de Dison, construite en 1879 par les Chemins de fer des Plateaux de Herve que par la forme de ses arcs[6].

Construit dans un style néoclassique à briques apparentes[7], il consiste en un volume à deux niveaux de sept travées sous un toit en zinc à bâtière débordante. De chaque côté, un large pignon sans percement coiffe les trois travées centrales et le nom de la gare y est inscrit dans un losange de pierre à volutes[8] (désormais remplacé par un simple panneau bleu). Toutes les portes et fenêtres sont entourées de pierre bleue et ont un linteau droit. Les corniches reposent sur des modillons ouvragés[5], qui ont été éliminés lors d’une rénovation de la gare.

Par après, une extension servant d’entrée monumentale surmontée par une terrasse a remplacé les trois portes de la partie centrale côté rue[9]. Cette extension existait encore dans les années 1960[10] mais a depuis été éliminée.

Les voies, initialement établies au niveau du sol, ont été surélevées lors de l’électrification de la ligne, entamée vers 1938 mais finalisée en 1950 à cause de la guerre, ce qui a entraîné des modifications à la gare qui s’est vue dotée d’une annexe de style moderniste[10] abritant un escalier menant à la voie 1 et un autre escalier descendant vers un couloir sous voies permettant l’accès aux deux autres quais.

Service des voyageurs modifier

Accueil modifier

Gare SNCB, elle dispose d'un bâtiment voyageurs, avec guichets, ouvert tous les jours. Des aménagements, équipements et services sont à la disposition des personnes à la mobilité réduite[11].

Un souterrain permet la traversée des voies et le passage d'un quai à l'autre.

Desserte modifier

Marchienne-au-Pont est desservie par des trains InterCity (IC), Suburbains (S) et d'Heure de pointe (P) de la SNCB sur les lignes commerciales 112 et 124[12].

En semaine, cinq relations cadencées à l'heure desservent Marchienne-au-Pont :

Une série de trains se rajoutent en complément :

  • un unique train S1 entre Charleroi-Central et Anvers-Central tôt le matin, retour en fin de soirée et un autre S1 d'Anvers à Charleroi tôt le matin ;
  • deux trains P entre Châtelet et Schaerbeek le matin, retour l’après-midi ;
  • deux trains P entre Jemeppe-sur-Sambre et Schaerbeek le matin, retour l’après-midi ;
  • deux trains P reliant Luttre à Charleroi-Central le matin et deux autres en fin d’après-midi ;
  • deux trains P reliant Charleroi-Central à Luttre le matin et deux autres en fin d’après-midi.

Les week-ends et jours fériés, la desserte comprend des trains IC (un par heure) entre Charleroi-Central et Anvers-Central des trains IC entre Mouscron et Liers via La Louvière, des trains S62 (toutes les deux heures) entre Charleroi-Central et La Louvière-Centre et des trains L (toutes les deux heures) entre Charleroi-Central et La Louvière-Centre (via Luttre).

Intermodalité modifier

Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[11]. Elle est desservie par des bus[11].

Notes et références modifier

  1. « Carte technique du réseau », sur Infrabel, (consulté le ).
  2. Jeannine Bayer-Lothe, Documents relatifs au mouvement ouvrier dans la province de Namur au XIXe siècle, Volume 1, Éditions Nauwelaerts, 1967, p. 105 lire (consulté le 7 juin 2012).
  3. (nl) Paul Kevers, « Belgische spoorlijnen : Lijn 112 », sur Spoorwegpagina's van Paul Kevers (consulté le ).
  4. « Edingen ~ Enghien », sur www.spoorwegknooppuntfgra.be (consulté le )
  5. a et b Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 201.
  6. Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 209-211.
  7. Hugo De Bot, Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , p. 25.
  8. « Les gares belges d'autrefois. Marchienne au Pont. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le ).
  9. « Marchienne-au-Pont en cartes postales », sur charleroipaysnoir.blogspot.be (consulté le ).
  10. a et b « Marchienne La Gare (7137) », sur Pinterest (consulté le ).
  11. a b et c « Marchienne-au-Pont », sur SNCB (consulté le ).
  12. « Brochures SNCB », sur www.belgiantrain.be, (consulté le ).

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Origine Arrêt précédent Train   Arrêt suivant Destination
Anvers-Central
ou Essen
Luttre IC
(en semaine)
Charleroi-Central Charleroi-Central
Anvers-Central Luttre IC
(week-ends et fériés)
Charleroi-Central Charleroi-Central
Mons La Louvière-Sud IC
(en semaine)
Charleroi-Central Liège-Saint-Lambert
Mouscron La Louvière-Sud IC
(week-ends et fériés)
Charleroi-Central Liers
Blankenberge La Louvière-Sud ICT
(saisonnier : l'été)
Charleroi-Central Charleroi-Central
Brussels-Airport-Zaventem Roux   S19
(en semaine)
Charleroi-Central Charleroi-Central
Luttre Forchies   S62
(en semaine)
Charleroi-Central Charleroi-Central
Luttre Roux   S62
(week-ends et fériés)
Charleroi-Central Charleroi-Central
Luttre
ou La Louvière-Sud
Roux P
(en semaine)
Charleroi-Central Charleroi-Central
La Louvière-Sud Forchies P
(en semaine)
Charleroi-Central Charleroi-Central
Schaerbeek Luttre P
(en semaine)
Charleroi-Central Jemeppe-sur-Sambre
ou Châtelet
Anvers-Central Roux   S1
(en semaine)
Charleroi-Central Charleroi-Central