Frévillers

commune française du département du Pas-de-Calais

Frévillers
Frévillers
L'église Sainte-Anne.
Blason de Frévillers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC des Campagnes de l'Artois
Maire
Mandat
Guy Vasseur
2020-2026
Code postal 62127
Code commune 62362
Démographie
Gentilé Frévillerois
Population
municipale
240 hab. (2021 en diminution de 3,23 % par rapport à 2015)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 23′ 50″ nord, 2° 31′ 25″ est
Altitude Min. 141 m
Max. 187 m
Superficie 5,07 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-le-Comte
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Frévillers
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Frévillers

Frévillers est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Frévillerois.

La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 179 habitants en 2019.

Géographie modifier

Localisation modifier

Localisée dans le sud-est du département du Pas-de-Calais, Frévillers est une commune rurale située à 24 km au nord-ouest de la commune d'Arras (chef-lieu d'arrondissement).

 
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes :

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 5,07 km2 ; son altitude varie de 141 à 187 mètres[1].

Hydrographie modifier

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 857 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 18 km à vol d'oiseau[4], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : les pelouses et bois de la Comté et du mont d'Anzin. Cette ZNIEFF fait partie d’un ensemble de coteaux crayeux en grande partie boisés[8].

 
Carte de la ZNIEFF sur la commune.

Espèces faunistiques et floristiques modifier

Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense 131 espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont deux protégées[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Frévillers est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (88,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,6 %), zones urbanisées (6,1 %), forêts (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

La commune est desservie par les routes départementales D 72 et D 74[16].

Transport ferroviaire modifier

La commune se trouve à 7 km au nord de la gare de Tincques, située sur la ligne d'Arras à Saint-Pol-sur-Ternoise, desservie par des trains TER Hauts-de-France[17].

Toponymie modifier

Attestations anciennes modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Fresviler en 1104 ; Fresvilers au XIIe siècle ; Friviler en 1200 ; Froigeviler en 1265 ; Frievilers en 1273 ; Frieviler en 1278 ; Froitwillars au XIIIe siècle ; Fréviler en 1300 ; Frevillare en 1314 ; Frévillé en 1389 ; Fiefviller au XIVe siècle ; Fervillers en 1515 ; Frévillers en 1720[18]; Frevillers en 1793, Frevillers et Frévillers depuis 1801[1].

Étymologie modifier

De l'adjectif bas latin frigidus « froid » et villare[19].

Histoire modifier

En , par lettres données à Versailles, Charles-Hiérome (Jérôme) Durietz, chevalier, seigneur du Hamel, Hucher, Frevillers, Monts, Lassus, Zeauvis, Willerval, etc., capitaine de dragons, qui a servi plusieurs années dans différents emplois, aux sièges de Philisbourg, Frankendal, Namur, Furnes, dans les armées du Piémont, reçoit confirmation du titre de comte de la terre de Willerval. Il a hérité cette terre de son père Hiérosme Durietz, chevalier, seigneur desdits lieux, gouverneur de la ville de La Gorgue et du pays de Lallœu, et de Gertrude Le Bourgeois, sa mère, qui ont acheté la terre le et le [20].

La Révolution française ayant aboli les titres de noblesse, le dernier seigneur de Frévillers a été Charles-Louis-Philippe du Chambge de Liessart (1746-1801), chevalier, seigneur de Liessart, Frévillers, dit Monsieur de Frévillers, jusqu'à la mort du Président de Liessart son père. Fils de Charles-Eubert du Chambge de Liessart, chevalier, seigneur de Liessart, Douay en Roncq, conseiller du roi en ses conseils, premier président du bureau des finances et domaines de la généralité de Lille, dit le Président Liessart, et de Marie-Emmanuelle-Josèphe-Thérèse Turpin, il nait à Lille le . Il succède à son père le dans les charges de conseiller du roi en ses conseils et de premier président du bureau des finances de la généralité de Lille. En cette qualité, il assure les fonctions de grand bailli du Hainaut, puis est nommé par le roi commissaire le pour l'audition et l'arrêté des comptes des États de Lille, Douai, Orchies. Les bureaux des finances ayant été abolis en 1790, Charles-Louis-Philippe du Chambge de Liessart, face à la radicalisation progressive des révolutionnaires, quitte Lille en 1791. Il émigre avec sa famille et un parent le comte de Buisseret de Blarenghien, et habite le château de Dadizele, loué au comte de Croix. En 1792, il rejoint l'armée des émigrés et intègre le corps de la marine cantonné à Malmédy. Après la campagne de 1792, il gagne La Haye, puis l'Angleterre. Il meurt à Londres le . Il épouse à Lille le Isabelle-Ernestine-Joseph le Maistre d'Anstaing, dite Mademoiselle de Thérombecq, fille de Joseph-Michel le Maistre, écuyer, seigneur de Therombecq, Anstaing et d'Isabelle-Charlotte Jacops. Elle quitte Londres après la mort de son mari et revient à Lille en 1802, avec ses filles, mesdames de Bergerand et d'aubers. Elle décède au château de Vendin-le-Vieil en 1821[21].

Pendant la Première Guerre mondiale, la commune étant en arrière du front de l'Artois, des troupes relevées du front sont présentes, comme le 28 mai 1915[22] ou en février 1916[23].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune se trouve, depuis 1926, dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, auparavant, depuis 1801, elle se trouvait dans l'arrondissement de Saint-Pol[1].

Commune et intercommunalités modifier

La commune est membre de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois.

Circonscriptions administratives modifier

La commune est rattachée au canton d'Avesnes-le-Comte. Avant le redécoupage cantonal de 2014, elle était, depuis 1801, rattachée au canton d'Aubigny-en-Artois[1].

Circonscriptions électorales modifier

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Élections municipales et communautaires modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours
(au 8 mars 2022)
Guy Vasseur   Ancien cadre
Réélu pour le mandat 2020-2026[24],[25]

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

La commune est située dans l'académie de Lille et dépend, pour les vacances scolaires, de la zone B.

Elle administre une école élémentaire en regroupement pédagogique intercommunal (RPI 16)[26].

Justice, sécurité, secours et défense modifier

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai, du pôle nationalité du tribunal judiciaire d’Arras et du tribunal pour enfants d'Arras[27].

Démographie modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Frévillerois[28].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 240 habitants[Note 3], en diminution de 3,23 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
355268344401365369365397428
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
389361361358345333321320322
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
313299302264256242232239245
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
238235231226232253243242250
2017 2021 - - - - - - -
239240-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Monument historique modifier

  • L'église Sainte-Anne, datant du XVIIIe siècle, est restaurée en 2009 et 2010[32]. Ce bâtiment fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [33]. Il héberge deux éléments patrimoniaux, répertoriés dans la base Palissy, inscrits au titre d'objet des monuments historiques[34].

Autres lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à trois croissants d'or[36].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Frévillers et Fiefs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « ZNIEFF 310013686 - Pelouses et bois de la Comté et du Mont d'Anzin », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  10. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  17. « Distance entre la commune et la gare de Tincques », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  18. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 164.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations pré-celtiques, celtiques, romanes, Genève, Droz, , p. 369.
  20. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 64, lire en ligne
  21. Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 53-57.
  22. « Journaux des marches et opérations (JMO) 26 mai 1915-23 mai 1916 - Brigades d'infanterie, 11e brigade », sur Mémoire des hommes (consulté le ), p. 7.
  23. « Journaux des marches et opérations (JMO) 26 N 503/3 », sur Mémoire des hommes (consulté le )
  24. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  25. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur Le site du Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  26. « École de la commune », sur le site du ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse (consulté le ).
  27. « Tribunaux dont la commune dépend », sur justice.fr (consulté le ).
  28. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. « Lieu de culte de la commune », sur sur le site de l'Observatoire du patrimoine religieux (OPR) (consulté le ).
  33. « Église », notice no PA00108288, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  34. « Base Palissy - mobiliers inscrits et/ou classés », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  35. « Le monument aux morts », sur Mémoires de pierres (consulté le ).
  36. « 62362 Frévillers (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr armorialdefrance.fr (consulté le ).