Ernst Lubitsch

réalisateur, scénariste et producteur américain, d'origine allemande, XXe siècle
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Ernst Lubitsch est un réalisateur allemand naturalisé américain, également acteur au début de sa carrière, né le à Berlin, mort le à Bel Air (Los Angeles).

Ernst Lubitsch
Description de cette image, également commentée ci-après
Ernst Lubitsch en 1949.
Nom de naissance Ernst Lubitsch
Naissance
Berlin, Prusse
(Empire allemand)
Nationalité d'origine : Drapeau de l'Empire allemand Allemande
naturalisé : Drapeau des États-Unis Américain
Décès (à 55 ans)
Bel Air, Los Angeles,
Californie (États-Unis)
Profession Réalisateur
Films notables Haute Pègre
Sérénade à trois
Ninotchka
Rendez-vous
Jeux dangereux
Le ciel peut attendre
La Huitième Femme de Barbe-Bleue

Réalisateur prolifique, il commence sa carrière en Allemagne, émigre aux États-Unis en 1922, et tourne plus d'une cinquantaine de films en trente ans. Il a marqué l'histoire du cinéma par ses comédies, avec notamment Sérénade à trois, Ninotchka, Rendez-vous, Jeux dangereux (titre original : To Be or Not to Be), Le ciel peut attendre, ou encore La Huitième Femme de Barbe-Bleue.

Biographie

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Jeunesse

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Ernst Lubitsch[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8] naît en 1892 d'un tailleur berlinois, Simcha (Simon) Lubitsch — qui tenait à Berlin un magasin réputé de vêtements pour hommes —, et de Anna Lindenstaedt. Simon Lubitsch, qui venait de Grodno dans ce qui est aujourd'hui la Biélorussie, était issu d'une longue lignée de Hofjuden (« juifs de cour »). Sa mère est allemande, du Brandebourg. Tous deux étaient des juifs ashkénazes. Ernst, fils unique, reçoit une éducation soignée, qui comprend notamment les arts dramatiques. Las des études et fasciné par le théâtre, il quitte l'école à 16 ans. Simon n'admet guère la vocation de son fils et le prend au magasin. Six mois plus tard, il doit déchanter, tant le fils se montre incapable : « Mon fils est un Schlemihl[9]. Il est incapable d'accrocher un costume sans en faire tomber cinq autres[10],[11]. »

Il décide donc de le placer comme comptable, ce qui donne à Ernst l'occasion de mener une double vie : il travaille le jour et se consacre à sa passion théâtrale la nuit. Par l'intermédiaire de Victor Arnold, acteur fort connu de l'époque, Lubitsch obtient divers petits engagements dans des cabarets. Comme il s'en sort fort bien, Arnold décide de le présenter à Max Reinhardt, directeur du Deutsches Theater, qui l'intègre dans sa troupe, au sein de laquelle se trouve déjà Emil Jannings. Lubitsch obtient ainsi des seconds rôles dans des pièces classiques : il joue notamment le Famulus Wagner dans Faust.

En 1912, l'une des représentations du Mirakel (Miracle) de Karl Gustav Vollmoeller (1887-1948) est filmée. La même année, Lubitsch devient l'homme à tout faire du studio Bioscop de Berlin, pour arrondir ses fins de mois. Le cinéma est en effet en pleine expansion en Allemagne. En 1913, on l'engage comme acteur, ce que Lubitsch accepte non par intérêt pour le septième art naissant, mais en raison d'un salaire élevé : 20 marks par jour, à comparer aux 100 marks par mois qu'il gagnait avec Reinhardt. Il joue des rôles comiques dans Schuhpalast Pinkus, et surtout dans la série de films Meier[12], réalisée la plupart du temps par de quasi inconnus, mais produit par Paul Davidson, dirigeant de l'Union-Film, dans laquelle il crée le personnage de « Meier », archétype du comique juif allemand. « Avec ces films, il devint le comique le plus en vue du cinéma allemand, aussi populaire que Max Linder en France et Harold Lloyd sinon Chaplin en Amérique à la même époque[13]. »

En 1914, les scénaristes sont à court d'idée, mais Lubitsch n'en manque pas. Aussi prend-il désormais la triple casquette d'acteur-réalisateur-auteur. Cet arrangement qui diminue les effectifs satisfait Davidson, qui offre à Lubitsch une augmentation de salaire. Au cours des quatre années de guerre, Lubitsch monte de nombreux films, prompts à relever le moral de la population allemande, et délaisse de plus en plus les premiers rôles : il se contente des seconds.

Période allemande

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Ce succès lui permet de réaliser ses propres films à partir de 1916. Il abandonne alors sa carrière d'acteur.
En 1918, il réalise son premier film marquant : Les Yeux de la momie (Die Augen der Mumie Ma), un drame avec Pola Negri et Emil Jannings. Lubitsch sait s'entourer de collaborateurs de qualité, comme le scénariste Hans Kräly et le décorateur Kurt Richter. La même année, il réalise Carmen. En 1919, il triomphe avec La Princesse aux huîtres (Die Austernprinzessin), une étonnante satire dont les personnages sont dignes d'Erich von Stroheim (le roi des huitres, le millionnaire américain, le prince désargenté Nuki)[14]. Suivent des drames historiques (La Du Barry[15], Ann Boleyn) et des comédies, qui font de lui un réalisateur de stature internationale. On le surnomme même « le David Wark Griffith allemand », et en 1921, il est invité aux États-Unis pour la première fois.

Période hollywoodienne

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Après un premier séjour infructueux aux États-Unis en 1922, il quitte l'Allemagne en 1923, à l'âge de trente ans, pour rejoindre Hollywood sur l'invitation de Mary Pickford. Elle veut qu'il la dirige dans Dorothy Vernon of Haddon Hall. Il refuse le projet, mais la dirige dans Rosita en 1923, son premier film américain, à nouveau un succès. Il est sous contrat avec la Mary Pickford Company ; c'est un travailleur acharné et chaque film semble surpasser le précédent, en qualité et en succès (critique et commercial). On commence à parler de la Lubitsch touch : élégance et sophistication dans la satire, sens du rythme et de l'ellipse.

En 1926, il rejoint la Paramount et réalise son premier film parlant en 1929 : Parade d'amour (The Love Parade), avec Maurice Chevalier et Jeanette MacDonald, qui obtient six nominations aux Oscars dont celle de meilleur film. Avec l'apparition du son, de brillants dialogues viennent s'ajouter à la Lubitsch touch (même s'il n'est jamais crédité comme scénariste ou dialoguiste). En 1925, il obtient enfin une carte de séjour : il évitait jusqu'à présent le Service de l'Immigration grâce à la Warner[16].

En 1935, le régime nazi le déchoit de sa nationalité allemande. La même année, il devient directeur des productions de la Paramount, seul réalisateur hollywoodien à diriger un grand studio. Le 27 juillet 1935, il épouse Vivian Gaye, une actrice et agent artistique britannique, née Sanya Bezencenet en 1907 et décédée en 2010[17]. Ils ont une unique fille, Nicola Lubitsch, née le 27 octobre 1938. En 1936, la Paramount le relève de ses fonctions de directeur des productions, et il redevient réalisateur à plein temps. La même année, il est naturalisé citoyen américain.

Dans cette période, Lubitsch réalise ses films les plus connus, tous des comédies. Il travaille avec les meilleurs scénaristes, notamment Billy Wilder et Charles Brackett, et fait travailler toutes les grandes stars de l'époque : Claudette Colbert, Gary Cooper, Marlène Dietrich, James Stewart, Carole Lombard, Gene Tierney. C'est lui qui fait pour la première fois entendre le rire de Greta Garbo, dans Ninotchka. Les films, malgré leur caractère léger et brillant, abordent souvent des préoccupations très sérieuses et contemporaines : en 1939, Ninotchka est l'un des premiers films à critiquer le régime de Staline, en 1940, Rendez-vous (The Shop Around the Corner) aborde la question du chômage, et en 1942 Jeux dangereux (To Be or Not to Be) a pour thème principal le nazisme.

La fin soudaine

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En 1947, Ernst Lubitsch reçoit un Oscar d'honneur (il a été nommé trois fois et n'a jamais obtenu l'Oscar), mais il meurt peu après, le à Bel Air (Los Angeles) des suites d'une crise cardiaque, pendant le tournage de La Dame au manteau d'hermine qui est achevé par Otto Preminger.

Il repose au Forest Lawn Memorial Park Cemetery à Glendale[18] en Californie.

À son enterrement, Billy Wilder aurait sangloté « Plus de Lubitsch », se voyant répondre par William Wyler « Pire que ça : plus de films de Lubitsch ».

Le 8 février 1960, une étoile lui est dédiée sur le Walk of Fame au 7042 Hollywood Boulevard[19].

Lubitsch et la France

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Il existe de nombreuses affinités et liens d'amitié réciproque entre Ernst Lubitsch et la France. Déjà en 1936, lors du tournage de La Huitième Femme de Barbe-Bleue, Lubitsch avait été gratifié de la Légion d'honneur. Un peu moins de soixante ans plus tard, en 1992, lorsque la revue de cinéma Positif, tenta de statuer sur les vingt films les plus importants de l'histoire du cinéma, elle mit Jeux dangereux à la 17e place (ce qui en fait la seconde comédie, derrière Le Mécano de la « General » de Buster Keaton). Plus récemment encore (en 2007), Le Monde consacra une page entière à la resortie d'un film muet un peu oublié du réalisateur allemand[20].

Si la France aime Lubitsch, force est de constater qu'en retour, Lubitsch aime la France. De 1930 (Love Parade) à 1939 (Ninotchka) la quasi-totalité de ses films se déroulent en France[21] (les deux seules exceptions étant Le Lieutenant souriant et Si j'avais un million). Également on parle beaucoup français chez Lubitsch (dans Le ciel peut attendre, et dans Sérénade à trois, une scène entière se passe dans la langue de Molière). En outre, Lubitsch a beaucoup usé d'interprètes français (Maurice Chevalier, Claudette Colbert, Charles Boyer…) et d'auteurs français (l'argument d’Illusions perdues est tiré d'une pièce de Victorien Sardou, Divorçons).

L'esthétique lubitschienne

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La réalisation et la Lubitsch touch

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La Lubitsch Touch se caractérise par une retenue élégante des sentiments, rien n'explose, c'est ainsi que Lubitsch cultive l'ellipse, l'attente, la surprise, allant ainsi contre l’expressionnisme du cinéma allemand et de façon générale du cinéma muet[22],[1],[23],[24]. C'est également un art de vivre, une certaine manière de vivre les échanges, les relations aussi bien entre les personnages dans le film qu'entre le film et les spectateurs. C'est également une expression de l'humour juif, une façon de résister avec élégance aux agressions de la bêtise humaine.

Plusieurs définitions ont été proposées pour définir la Lubitsch Touch[25],[26],[27] :

  • "La Lubitsch Touch" est une brève description qui embrasse une longue liste de vertus : sophistication, style, subtilité, esprit, charme, élégance, suavité, nonchalance raffinée et nuance sexuelle audacieuse. "  (Richard Christiansen)
  • " La Lubitsch Touch se caractérise dans ses films par l'humour subtil et la virtuosité visuelle. Le style était caractérisé par une compression parcimonieuse d’idées et de situations en plans uniques ou en scènes brèves qui apportaient une touche ironique aux personnages et à la signification de tout le film. " (Ephraim Katz (en))
  • " Un mélange subtil et sexy d'humour et d'esprit de retenue. " (Roger Fristoe).
  • " Un contrepoint de tristesse poignante pendant les moments les plus gais d'un film. " (Andrew Sarris (en))
  • "C'était l'utilisation élégante de la super blague. Vous aviez une blague et vous vous sentiez satisfait, puis il y avait une autre grosse blague dessus. La blague à laquelle vous ne vous attendiez pas. C'était la Lubitsch Touch..." (Billy Wilder)
  • " ... un mélange de sexualité costumée de la Ruritanie et de la sexualité berlinoise adoucies pour les goûts américains. (Kevin Starr (en)).
  • "La phrase évoque quelque chose de léger, d'étrangement indéfinissable, mais néanmoins tangible, et de voir les films de Lubitsch - plus que dans presque n'importe quel travail de réalisateur - on peut ressentir cet esprit certain, non seulement dans le placement tactique et impeccablement approprié de la caméra, dans l'économie subtile de son intrigue, dans le dialogue oblique qui permettait de tout dire de façon allusive, mais aussi - et en particulier - dans la performance de chaque acteur, aussi petit que soit le rôle. " (Peter Bogdanovich)
  • "Un style gracieusement charmant et fluide, avec une ... ingénieuse capacité à suggérer plus que ce qu'il montre ..." (Leland A. Poague[28])
  • "... un style qui fait allusion au sexe, de manière ludique adulte dans ses thèmes, sans jamais franchir la ligne de démarcation invisible qui séparait le charbon du génie." (Saul Austerlitz)
  • " La Lubitsch touch se caractérise par d'une part une capacité propre à l'Europe de l'Est à représenter le raffinement cosmopolite des Européens continentaux auprès des Américains - et à double tranchant, comme il de la compréhension des faces cachées du gag américain et d'autre part par une affection critique pour les individus imparfaits qui fonctionnent selon deux poids deux mesures, enfin une manière élégante de gérer la musique en tant que partie intégrante de la construction d'un film. " (Jonathan Rosenbaum)
  • "La Lubitsch Touch" peut être considérée de manière concrète comme dérivant d'un dispositif narratif standard du film muet : interrompre l'échange dramatique en se concentrant sur des objets ou des petits détails qui font un commentaire spirituel ou une révélation surprenante sur l'action principale. " (Greg S. Faller)
  • "Dans son sens le plus large, cela signifiait aller du général au particulier, pour se condenser soudainement en un seul instant rapide et habile cristallisant une scène ou même le thème entier ... l'idée d'utiliser le pouvoir de la métaphore en condensant soudainement la quintessence de son sujet dans un commentaire ironique - un commentaire visuel, naturellement - qui disait tout." (Herman G. Weinberg)

Les scénarios

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Lubitsch n’a tourné qu’un film à partir d’un scénario original (Jeux dangereux), tous les autres étant essentiellement des adaptations, le plus souvent très libres, d’œuvres théâtrales. Lubitsch avait une nette préférence pour les auteurs dramatiques hongrois : Laszlo Aladar (Trouble in paradise), Melchior Lengyel (Ange, Ninotchka), Nikolaus László (Rendez-vous) et László But-Feketé (Le ciel peut attendre), un tel répertoire ayant l’avantage d’être, du fait de l’éloignement, modifiable à merci par le réalisateur, et Lubitsch ne s’en privera pas. Viennent ensuite les dramaturges allemands (Hans Müller pour Monte Carlo, Leopold Jacobson et Felix Dortmann d’après un roman du même Müller dans Le Lieutenant souriant, Lothar Schmidt dans Une heure près de toi et Victor Léon et Leo Stein dans la Veuve joyeuse), et français (Léon Xanrof et Jules Chancel dans Parade d’amour, Maurice Rostand dans L’homme que j’ai tué et Victorien Sardou dans Illusions perdues). Cluny Brown constitue une double exception, puisque son argument est tiré d’un roman anglais. Mais Sérénade à trois est tiré d'une pièce de Noël Coward.

La musique

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La musique joue un rôle fort important chez Lubitsch, en tant que suppléante de la parole, par essence surface conventionnelle. Le plus grand usage de cette fonction se trouve dans ‘’Ange’’. C’est en effet le thème mélodique improvisé par un violoniste tzigane, le soir où Lady Barker et Anthony Halton se rencontrent, qui va précipiter l’action : Lady Barker le joue sur son piano et le fait passer pour une composition personnelle auprès de son époux, mais celui-ci entend via le téléphone Anthony Halton l’interpréter également.

Il existe en fait plusieurs compositeurs attitrés de Lubitsch : le premier est Oscar Straus, un auteur d’opérettes contemporain de Franz Lehár (il mettra en scène La Veuve Joyeuse dans un film du même nom[29]). Lubitsch commence par faire une version cinématographique d’une de ses opérettes créée en 1907 (Le Lieutenant souriant), puis fera à nouveau appel à lui pour composer la musique originale d’Une heure près de toi. Le second est Friedrich Hollaender (ou Frederick Hollander), compositeur allemand puis britannique privilégié de Marlene Dietrich, qui rédigera la partition de Desire et, surtout, celle d’ Ange. Enfin, Werner R. Heymann, musicien plus obscur mais qui se prêtait fort bien au langage cinématographique, fut le compositeur le plus utilisé par Lubitsch avec quatre film à son actif: Ninotchka, The Shop Around the Corner, That Uncertain Feeling et To Be or Not to Be.

Postérité

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Ernst Lubitsch est considéré comme l'inventeur des codes de la comédie moderne[30],[31].

  • Un prix Ernst-Lubitsch (de) a été créé en Allemagne en 1957, le Ernst-Lubitsch-Preis, prix attribué à un film par la critique.
  • Le bâtiment des réalisateurs aux studios Paramount a été nommé Ernst Lubitsch en 1987.

Filmographie complète

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Ernst Lubitsch est d'abord acteur puis réalisateur.

Période allemande

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(À partir de là, E.L. est réalisateur de tous les films, sauf mention particulière)

Période américaine muette

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Films parlants

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Également producteur pour la Twentieth Century Fox en 1946 du Château du Dragon (Dragonwyck) de Joseph L. Mankiewicz. Il a tourné quelques scènes de Désir (Desire), en 1936, réalisé par Frank Borzage, avec Marlène Dietrich et Gary Cooper.

Projets avortés

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Voir aussi

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Bibliographie

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En français

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En anglais

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Autres langues

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  • (es) Ser O No Ser - Ernst Lubitsch, par Sonia Garcia, éd. Ediciones Paidos Iberica, 2005,
  • (pt) As Folhas da Cinemateca: Ernst Lubitsch, collectif (Frederico Lourenço, João Bénard da Costa, José Navarro de Andrade, Manuel Cintra Ferreira, M.S. Fonseca, Maria João Madeira, éd. Cinemateca Portuguesa, 2000,
  • (it) Ernst Lubitsch, par Guido Fink, éd. Il Castoro, 1997,
  • (es) Ernst Lubitsch, par Carlos García Brusco, éd. Ediciones JC, 1988

Articles et émissions

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Liens externes

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Notes et références

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  2. (en) « Ernst Lubitsch | American director », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  3. « Dictionnaire du cinéma anglo-saxon|Lubitsch Ernst », sur Dictionnaire du cinéma anglo-saxon (consulté le )
  4. (it) « Ernst Lubitsch », sur Enciclopedia Treccani
  5. « Ciné-club : Ernst Lubitsch », sur www.cineclubdecaen.com (consulté le )
  6. « Ernst LUBITSCH », sur encinematheque.fr (consulté le )
  7. « Ernst Lubitsch - Cinémathèque française », sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr (consulté le )
  8. (en) « Ernst Lubitsch », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  9. Schlemihl signifie en yiddish «un type qui n'a pas de chance mais qui s'en accommode »
  10. Hermann C. Weinberg, The Lubitsch Touch, Éditions Ramsay, 1994
  11. Cette histoire, déjà racontée par Curt Riess en 1956, serait peut-être un peu trop belle pour être vraie si l'on en croit la biographie de Hans Helmut Prinzler Prinzler publiée à l'occasion de la rétrospective Lubitsch du Festival de Berlin 1984
  12. Jean-Loup Bourget, Hollywood, un rêve européen, p.53, collection "Armand Colin Cinéma"
  13. Theodore Huff, An index to the films of Ernst Lubitsch, Britsh film institute, 1947, cité par Hermann C. Weinberg (ibid)
  14. Passek (dir.), Ciment, Cluny et Frouard, Dictionnaire du cinéma, Paris, Larousse, , 888 p. (ISBN 2035123038), Lubitsch
  15. (en) « Ernst Lubitsch: 10 essential films », sur British Film Institute (consulté le )
  16. Article Lubitsch darf in Amerika bleiben, Film-Kurier #306 (30/09/1925)
  17. Ernst Lubitsch, Laughter in Paradise
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