Craonne

commune française du département de l'Aisne

Craonne
Craonne
L'hôtel de ville.
Blason de Craonne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté de communes du Chemin des Dames
(siège)
Maire
Mandat
Geneviève Hermet
2020-2026
Code postal 02160
Code commune 02234
Démographie
Population
municipale
83 hab. (2021 en augmentation de 3,75 % par rapport à 2015)
Densité 9,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 26′ 27″ nord, 3° 47′ 15″ est
Altitude Min. 59 m
Max. 192 m
Superficie 8,62 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Reims
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Villeneuve-sur-Aisne
Législatives Première circonscription
Localisation
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Craonne
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Craonne
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Craonne

Craonne [kʁan] est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

L'ancien village de Craonne a été complètement détruit au cours de la Première Guerre mondiale lors des différentes batailles du Chemin des Dames. Le nom de Craonne est rendu célèbre par la Chanson de Craonne, chanson contestataire entonnée par des soldats français durant la guerre en 1917 et, notamment, par des soldats qui se sont mutinés après l'offensive meurtrière du général Nivelle au Chemin des Dames en 1917.

Craonne se prononce /krɑn/, et non /Krɑon/ »[1]. La prononciation fautive /krɑon/ s'est développée avec la Chanson de Craonne, où deux syllabes sont nécessaires.

Ses habitants sont appelés les Craonnais (pron. : /kranais/)[2].

Géographie modifier

Localisation modifier

Craonne est à mi-chemin entre Laon et Reims (à environ une trentaine de kilomètres par la route de chacune de ces villes). Le village avant 1914 avait une forme triangulaire correspondant aux trois rues principales et il s'étendait sur les pentes du plateau du Chemin des Dames, prenant à cet endroit le nom de « plateau de Craonne ». Le nouveau village a été installé dans la vallée, au sud-ouest de l'ancien village.

La commune se trouve à 18,5 km au sud-est de la ville préfecture, Laon[3], à 118,7 km au sud-est d’Amiens[4], à 26,8 km au nord-ouest de Reims[5], et à 122,9 km au nord-est de la capitale, Paris[6].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Craonne
Bouconville-Vauclair Bouconville-Vauclair, Corbeny Corbeny
Bouconville-Vauclair   Corbeny
Bouconville-Vauclair Craonnelle, Pontavert La Ville-aux-Bois-lès-Pontavert

Relief et géologie modifier

Hydrographie modifier

Voies de communications et transports modifier

Voies routières modifier

 
Entrée sud-ouest de Craonne (D 18).

Craonne est accessible par la route par :

Transports en commun modifier

La gare la plus proche est celle de Guignicourt située à 17 km à l'est de Craonne. Cette gare est desservie par les trains du réseau régional TER Hauts-de-France et permet d'accéder aux gares de Laon ou de Reims en 20 minutes environ[7].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Martigny-Courpierre à 10 km à vol d'oiseau[10], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Craonne est une commune rurale[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,4 %), terres arables (23,5 %), zones agricoles hétérogènes (14,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %)[19].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Grauhenna (IXe siècle) ; Croona (906) ; Crauna ; Craunna (911) ; Craubena (vers 991) ; Creunna (1090) ; Croana (1112) ; Chroonia (1145) ; Crauenna (1154) ; Villa de Craonna (1230) ; Craule-en-Laonnois (1359) ; Cranne (1651)[20].
Le nom serait issu du celtique Craon, « pierre », évoquant ainsi les carrières de calcaire du plateau.

Histoire modifier

Foire de Craonne modifier

Établissement à Craonne d'une foire franche annuelle de trois jours en 1482, à commencer du 2 novembre[réf. nécessaire].

Vin de Craonne modifier

La culture du raisin et du vin est très ancienne à Craonne. Les habitants payaient au prieur de Saint-Marcoul la dime du vin qui était un vingtième de leur récolte[réf. nécessaire].

Craonne au XIXe siècle modifier

Le village de Craonne entre dans l'histoire nationale en 1814. C'est là que Napoléon Ier remporte une de ses dernières victoires : il parvient à repousser les troupes russes et prussiennes lors de la campagne de France. Cette bataille, lors de laquelle ont été engagées les Marie-Louise, fut particulièrement meurtrière : on compta 5 400 morts ou blessés.

Au XIXe siècle, le village situé sur les pentes du plateau du Chemin des Dames se consacre à l'agriculture et à la viticulture. Avec l'arrivée du train, les villageois délaissent la vigne pour se consacrer au maraîchage. Sur le haut plateau surplombant la colline se trouvait un saloon américain appelé la Californie créé par Henry Vasnier associé des champagnes Pommery. En sus d'un service d'hôtellerie, d'un zoo, et d'un jardin exotique de plantes amérindiennes, l'endroit était connu pour être une maison de plaisir fréquentée par la bourgeoisie rémoise. Par la suite, le plateau prendra le nom de plateau de Californie[21]. Il est encore possible de découvrir des plantes exotiques ayant survécu à la Première Guerre mondiale.

Craonne lors de la Première Guerre mondiale modifier

 
Emplacement de l'ancien village de Craonne détruit pendant la Première Guerre mondiale.
 
L'ancien Craonne mars 1917, aquarelle d'un soldat allemand.

Le , la 5e armée française installe son quartier général juste à côté de la commune de Craonne, au château d'Hédouville, à Pontavert. Le château de Craonne appartenait également à la famille de Hédouville, qui y installa un hôpital pour les blessés de guerre, avec des annexes dans certaines de ses autres propriétés de Craonne et de Corbeny.

Craonne acquiert une tragique notoriété lors de la Première Guerre mondiale. En 1914, après la première bataille de l'Aisne, le village, situé sur la ligne de front, est occupé et sa population est déplacée.

Avec l'offensive Nivelle, le village fut entièrement rasé au printemps 1917 par les bombardements massifs : cinq millions d'obus sont tombés sur le Chemin des Dames entre le et . Les combats y sont terribles lors de cette offensive : la 1re division d'infanterie qui monte à l'assaut se trouve bloquée au niveau des caves de Craonne. Puis le , une seconde offensive est lancée par la 36e division d'infanterie qui aboutit à la reprise de Craonne et à la progression sur le plateau de Californie[22]. Après l'échec de cette offensive et les pertes graves subies, des pertes de plus de 130 000 hommes en dix jours, l'armée française doit faire face à de nombreux actes d'insoumission concernant plus de 150 unités : on parle alors de mutineries. La Chanson de Craonne associe le village à ces insoumissions et au pacifisme.

Le , le village, totalement détruit, est libéré par le 320e régiment d'infanterie.

François Flameng, peintre officiel des armées françaises, a réalisé de nombreux croquis et dessins des événements sanglants qui s'y déroulèrent, et qui ont été publiés dans la revue L'Illustration.

La reconstruction modifier

 
Vue du nouveau village.

Après la guerre, la reconstruction du nouveau village se fit en contrebas du plateau de Californie, dans la plaine, sur un espace plus propice à une agriculture moderne. L'ancien village était situé en zone rouge, le village devait donc disparaître. En 1931, il a été recouvert par l'arborétum offert par la Suède ainsi que par des jardins de la paix[23]. C'est la ténacité de quelques villageois revenus à Craonne qui oblige les responsables politiques à reconstruire un village.

Aujourd'hui, le village accueille colloques et manifestations autour de la Première Guerre mondiale. C'est là que se réunit en particulier le Collectif de recherche international et de débat sur la guerre de 1914-1918.

Politique et administration modifier

Vie politique locale modifier

 
Siège de la communauté de communes du Chemin des Dames à Craonne.

Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de sept[24].

La commune est rattachée administrativement à l'arrondissement de Laon et politiquement au canton de Villeneuve-sur-Aisne et à la première circonscription de l'Aisne représentée par le député René Dosière (PS).

Avant la disparition du canton de Craonne en mars 2015, Craonne a été le chef-lieu de canton le moins peuplé de France avec ses 76 habitants.

La commune est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, dont elle est le siège, qui regroupe trente communes[25].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1878 juin 1878 Abel Broulleaux[27]    
1879   M. Dollé[28]    
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2014[29] Noël Genteur[30],[31],[32] IDG Conseiller général du canton de Craonne (2004 → 2015)
Président de la CC du Chemin des Dames[Quand ?]
2014 février 2017[33] Thierry Melotte DVD Employé
Décédé en fonction
mars 2017 En cours
(au 28 juillet 2020)
Geneviève Hermet   Retraitée de l'enseignement
Réélue pour le mandat 2020-2026,[34],[35]

Services publics modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[37].

En 2021, la commune comptait 83 habitants[Note 3], en augmentation de 3,75 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8478619248641 0581 0561 003918913
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
855852826765708694692665675
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
65363060844143166136144150
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
15014096786867656576
2015 2020 2021 - - - - - -
808483------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Cultes modifier

Le territoire de la commune de Craonne fait partie de la paroisse catholique « Saint-Rémi de l'Ailette » au sein du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin. Le lieu de culte est l'église Saint-Martin[40].

Culture locale et patrimoine modifier

Commémoration modifier

 
La marche des brancardiers, lors de l'animation 2016.

Chaque est commémorée l'offensive Nivelle par des animations tout au long de la journée.

Lieux et monuments modifier

Héraldique modifier

  Blason
D’or au pal d’azur chargé d’une grappe de raisin surmonté d’une couronne et soutenue d’une gerbe de blé, le tout du champ, le pal accosté de deux épées de gueules chargées chacune d’un écusson de sinople, portant à dextre la date 1814 d’or et à senestre la date de 1914 du même[46].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Personnalités liées à la commune modifier

Yves Gibeau, auteur d'Allons z'enfants, est enterré dans l'ancien cimetière de Craonne depuis 1994.

Dans son discours du à Craonne, le Premier ministre de l'époque Lionel Jospin a souhaité que les soldats « fusillés pour l’exemple », « épuisés par des attaques condamnées à l'avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond », qui « refusèrent d’être des sacrifiés », victimes « d’une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd'hui, pleinement, notre mémoire collective nationale »[47]. Dans le contexte de cohabitation, cette initiative fut critiquée par le président de la République Jacques Chirac[réf. nécessaire].

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Insee modifier

Autres références modifier

  1. Stéphane Audoin-Rouzeau, 2000 ans d'histoire, France Inter,
  2. David Malescourt, « Aisne > Craonne (02160) », sur le site habitants.fr d'une société commerciale (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Craonne et Laon »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Craonne et Amiens »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Craonne et Reims »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Craonne et Paris »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le ).
  7. « Recherche d'itineraires », sur le site internet TER Picardie (consulté le ).
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Orthodromie entre Craonne et Martigny-Courpierre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Martigny-Courpierre » (commune de Martigny-Courpierre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Martigny-Courpierre » (commune de Martigny-Courpierre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  14. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  20. Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l’Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 85.
  21. Benoît Hopquin, « Un « tunnel de la mort », mystère de la guerre 14-18, livre ses premiers secrets », sur Le Monde, (consulté le ).
  22. La bataille de l'Aisne sur le site du CRID (Collectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918)
  23. a et b Lucien Jedwab, « Des arboretums aux couleurs flamboyantes, à visiter (surtout) en automne », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
  25. « Présentation de la Communauté de communes du Chemin des Dames »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site de la Communauté de communes du Chemin des Dames (consulté le ).
  26. « Les maires de Craonne », sur francegenweb.org (consulté le ).
  27. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1878, p241.
  28. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p223.
  29. « Retour sur ces communes qui ont créé la surprise lors des municipales : Plusieurs figures du Laonnois ont été reléguées au rang de l’opposition. Dans ces communes, le verdict des urnes a créé la surprise. Entre déception et incompréhension », L'Union,‎ (lire en ligne) « À Craonne, Noël Genteur n’a pas obtenu suffisamment de voix pour être élu. Maire sortant, il n’obtient que 43,42 % des suffrages exprimés ».
  30. http://www.genealogie-aisne.com/old_genealogie/newpersos/fiche_soldat.php?id=954
  31. « Portrait. À Craonne, Noël Genteur, veilleur de mémoire sur le Chemin des Dames : Maire de Craonne pendant plus de 12 ans, Noël Genteur a toujours milité pour la reconnaissance du chemin des Dames. Il était aux côtés de Lionel Jospin en 1998 lorsque le Premier ministre avait déclaré que les fusillés pour l'exemple -les mutins- "réintégraient pleinement notre mémoire nationale". », France 3 Hauts-de-France,‎ 13/4/2017 mis à jour le 12/6/2020 (lire en ligne, consulté le ).
  32. Réélu en mars 2008 : Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
  33. « Aisne: le maire de Craonne, Thierry Melotte, est décédé », sur lunion.fr (consulté le ) « Âgé de 54 ans, il avait remporté à la surprise générale les élections municipales face à Noël Genteur, en 2014 ».
  34. « Geneviève Hermet, maire de Craonne, incertaine de repartir pour un second mandat : Craonne Devenue maire en 2017, Geneviève Hermet n’a encore rien décidé quant à son avenir de première magistrate », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. « Craonne 02160 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
  36. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  37. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  38. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. « Paroisse Saint Rémi de l'Ailette »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin (consulté le ).
  41. Notice no IA02001845, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 24 novembre 2013.
  42. « Craonne, route de Pontavert, Eglise paroissiale Saint-Martin », sur le site de l'Inventaire du Patrimoine Culturel des Hauts-de-France (consulté le ).
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  44. Notice no IA02001849, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 24 novembre 2013.
  45. Marie-Pierre Duval, « Vol de la sculpture de Kern : "un acte intolérable" », sur le site du quotidien régional L'Union (consulté le ).
  46. « 02234 Craonne (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  47. Le discours intégral du Premier Ministre en 1998