Craonne
Craonne | |||||
![]() L'hôtel de ville. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Laon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Chemin des Dames (siège) |
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Maire Mandat |
Geneviève Hermet 2020-2026 |
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Code postal | 02160 | ||||
Code commune | 02234 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
83 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 9,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 26′ 27″ nord, 3° 47′ 15″ est | ||||
Altitude | Min. 59 m Max. 192 m |
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Superficie | 8,62 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Reims (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Guignicourt | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Craonne est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
L'ancien village de Craonne a été complètement détruit au cours de la Première Guerre mondiale lors des différentes batailles du Chemin des Dames. Le nom de Craonne est rendu célèbre par la Chanson de Craonne, chanson contestataire entonnée par des soldats français durant la guerre en 1917 et, notamment, par des soldats qui se sont mutinés après l'offensive meurtrière du général Nivelle au Chemin des Dames en 1917.
Craonne se prononce /krɑn/, et non /Krɑon/ »[1]. La prononciation fautive /krɑon/ s'est développée avec la Chanson de Craonne, où deux syllabes sont nécessaires.
Ses habitants sont appelés les Craonnais (pron. : /kranais/)[2].
GéographieModifier
LocalisationModifier
Craonne est à mi-chemin entre Laon et Reims (à environ une trentaine de kilomètres par la route de chacune de ces villes). Le village avant 1914 avait une forme triangulaire correspondant aux trois rues principales et il s'étendait sur les pentes du plateau du Chemin des Dames, prenant à cet endroit le nom de « plateau de Craonne ». Le nouveau village a été installé dans la vallée, au sud-ouest de l'ancien village.
La commune se trouve à 18,5 km au sud-est de la ville préfecture, Laon[3], à 118,7 km au sud-est d’Amiens[4], à 26,8 km au nord-ouest de Reims[5], et à 122,9 km au nord-est de la capitale, Paris[6].
Communes limitrophesModifier
Relief et géologieModifier
HydrographieModifier
Voies de communications et transportsModifier
Voies routièresModifier
Craonne est accessible par la route par :
- l'autoroute A26, sortie no 14 (Guignicourt) située à 15 km à l'est de Craonne ;
- la route départementale D 1044 (ancienne route nationale 44), via Corbeny, située 4 km au nord-est ;
- la route départementale D 18 reliant Craonne à Craonnelle au sud-ouest ;
- la route départementale D 18CD (le « Chemin des Dames »), traversant le nord du territoire de Craonne d'ouest en est ;
- la route départementale D 19, traversant l'est du territoire de Craonne du nord au sud.
Transports en communModifier
La gare la plus proche est celle de Guignicourt située à 17 km à l'est de Craonne. Cette gare est desservie par les trains du réseau régional TER Picardie et permet d'accéder aux gares de Laon ou de Reims en 20 minutes environ[7].
UrbanismeModifier
TypologieModifier
Selon la terminologie définie par l'Insee et le zonage publié en 2020, Craonne est une commune rurale, car elle n'appartient à aucune unité urbaine[Note 1],[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Reims, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 295 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
ToponymieModifier
Craonne, selon le Dictionnaire historique, généalogique et géographique du département de l'Aisne[réf. nécessaire] de Maximilien Melleville, serait Craubenna au Xe siècle ; Craonna en 907 ; Cranna, Credona, Corona, Creona.
Le nom viendrait du celtique « Craon », pierre, caverne.
HistoireModifier
Foire de CraonneModifier
Établissement à Craonne d'une foire franche annuelle de trois jours en 1482, à commencer du 2 novembre[réf. nécessaire].
Vin de CraonneModifier
La culture du raisin et du vin est très ancienne à Craonne. Les habitants payaient au prieur de Saint-Marcoul la dime du vin qui était un vingtième de leur récolte[réf. nécessaire].
Craonne au XIXe siècleModifier
Le village de Craonne entre dans l'histoire nationale en 1814. C'est là que Napoléon Ier remporte une de ses dernières victoires : il parvient à repousser les troupes russes et prussiennes lors de la campagne de France. Cette bataille, lors de laquelle ont été engagées les Marie-Louise, fut particulièrement meurtrière : on compta 5 400 morts ou blessés.
Au XIXe siècle, le village situé sur les pentes du plateau du Chemin des Dames se consacre à l'agriculture et à la viticulture. Avec l'arrivée du train, les villageois délaissent la vigne pour se consacrer au maraîchage. Sur le haut plateau surplombant la colline se trouvait un saloon américain appelé la Californie créé par Henry Vasnier associé des champagnes Pommery. En sus d'un service d'hôtellerie, d'un zoo, et d'un jardin exotique de plantes amérindiennes, l'endroit était connu pour être une maison de plaisir fréquentée par la bourgeoisie rémoise. Par la suite, le plateau prendra le nom de plateau de Californie. Il est encore possible de découvrir des plantes exotiques ayant survécu à la Première Guerre mondiale.
Craonne lors de la Première Guerre mondialeModifier
Le , la 5e armée française installe son quartier général juste à côté de la commune de Craonne, au château d'Hédouville, à Pontavert. Le château de Craonne appartenait également à la famille de Hédouville, qui y installa un hôpital pour les blessés de guerre, avec des annexes dans certaines de ses autres propriétés de Craonne et de Corbeny.
Craonne acquiert une tragique notoriété lors de la Première Guerre mondiale. En 1914, après la première bataille de l'Aisne, le village, situé sur la ligne de front, est occupé et sa population est déplacée.
Avec l'offensive Nivelle, le village fut entièrement rasé au printemps 1917 par les bombardements massifs : cinq millions d'obus sont tombés sur le Chemin des Dames entre le et . Les combats y sont terribles lors de cette offensive : la 1re division d'infanterie qui monte à l'assaut se trouve bloquée au niveau des caves de Craonne. Puis le , une seconde offensive est lancée par la 36e division d'infanterie qui aboutit à la reprise de Craonne et à la progression sur le plateau de Californie[12]. Après l'échec de cette offensive et les pertes graves subies, des pertes de plus de 130 000 hommes en dix jours, l'armée française doit faire face à de nombreux actes d'insoumission concernant plus de 150 unités : on parle alors de mutineries. La Chanson de Craonne associe le village à ces insoumissions et au pacifisme.
Le , le village, totalement détruit, est libéré par le 320e régiment d'infanterie.
François Flameng, peintre officiel des armées françaises, a réalisé de nombreux croquis et dessins des événements sanglants qui s'y déroulèrent, et qui ont été publiés dans la revue L'Illustration.
La reconstructionModifier
Après la guerre, la reconstruction du nouveau village se fit en contrebas du plateau de Californie, dans la plaine, sur un espace plus propice à une agriculture moderne. L'ancien village était situé en zone rouge, le village devait donc disparaître. En 1931, il a été recouvert par l'arborétum offert par la Suède ainsi que par des jardins de la paix[13]. C'est la ténacité de quelques villageois revenus à Craonne qui oblige les responsables politiques à reconstruire un village.
Aujourd'hui, le village accueille colloques et manifestations autour de la Première Guerre mondiale. C'est là que se réunit en particulier le Collectif de recherche international et de débat sur la guerre de 1914-1918.
Politique et administrationModifier
Vie politique localeModifier
Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de sept[14].
La commune est rattachée administrativement à l'arrondissement de Laon et politiquement au canton de Guignicourt et à la première circonscription de l'Aisne représentée par le député René Dosière (PS).
Avant la disparition du canton de Craonne en mars 2015, Craonne a été le chef-lieu de canton le moins peuplé de France avec ses 76 habitants.
La commune est membre de la communauté de communes du Chemin des Dames, dont elle est le siège, qui regroupe trente communes[15].
Liste des mairesModifier
Services publicsModifier
Population et sociétéModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2018, la commune comptait 83 habitants[Note 3], en augmentation de 7,79 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
EnseignementModifier
CultesModifier
Le territoire de la commune de Craonne fait partie de la paroisse catholique « Saint-Rémi de l'Ailette » au sein du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin. Le lieu de culte est l'église Saint-Martin[26].
Culture locale et patrimoineModifier
CommémorationModifier
Chaque est commémorée l'offensive Nivelle par des animations tout au long de la journée.
Lieux et monumentsModifier
- L'Arboretum du vieux village de Craonne offert par la Suède en 1931, recouvre l'ancien village[13].
- L'église Saint-Martin, datant de 1931, a fait l'objet d'un dossier de l'Inventaire général du patrimoine culturel le [27],[28].
- L'hôtel de ville de Craonne, datant de 1926, a fait l'objet d'un dossier de l'Inventaire général du patrimoine culturel le [29]. La mairie a reçu le , un triptyque de Tardi.
- L'ancienne école de Craonne, actuel siège de la communauté de communes du Chemin des Dames, datant de 1926, a fait l'objet d'un dossier de l'Inventaire général du patrimoine culturel le [30].
- Sur le plateau de Californie, se dressait Ils n'ont pas choisi leur sépulture, une œuvre monumentale de 1,6 tonne et quatre mètres de hauteur du sculpteur Haïm Kern, érigée à l'occasion du quatre-vingtième anniversaire de l’armistice de 1918 et inaugurée le par Lionel Jospin, alors premier ministre. Le son vol est constaté[31], seul son socle restant sur le site. Re-créée elle est inaugurée par François Hollande à la Caverne du Dragon le 17 avril 2017.
- Entre le plateau de Californie et la Caverne du Dragon, sur le point le plus élevé du plateau, se trouvait un moulin, qui servit d'observatoire à Napoléon Ier, pour suivre et diriger les opérations de la bataille de Craonne le . La tour n'existe plus, tout comme le monument érigé en souvenir de la bataille, qui furent détruits pendant la Première Guerre mondiale. À sa place aujourd'hui une statue en pierre de l'Empereur, érigée par le comité de tourisme et l'union des St. de l'Aisne[Quoi ?] et inaugurée le par M. Michel Poniatowski, ministre d'État, ministre de l'Intérieur.
HéraldiqueModifier
Blason | D’or au pal d’azur chargé d’une grappe de raisin surmonté d’une couronne et soutenue d’une gerbe de blé, le tout du champ, le pal accosté de deux épées de gueules chargées chacune d’un écusson de sinople, portant à dextre la date 1814 d’or et à senestre la date de 1914 du même[32].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Personnalités liées à la communeModifier
Yves Gibeau, auteur d'Allons z'enfants, est enterré dans l'ancien cimetière de Craonne depuis 1994.
Dans son discours du à Craonne, le Premier ministre de l'époque Lionel Jospin a souhaité que les soldats « fusillés pour l’exemple », « épuisés par des attaques condamnées à l'avance, glissant dans une boue trempée de sang, plongés dans un désespoir sans fond », qui « refusèrent d’être des sacrifiés », victimes « d’une discipline dont la rigueur n’avait d’égale que la dureté des combats, réintègrent aujourd'hui, pleinement, notre mémoire collective nationale » [33]. Dans le contexte de cohabitation, cette initiative fut critiquée par le président de la République Jacques Chirac[réf. nécessaire].
Voir aussiModifier
BibliographieModifier
- Nicolas Offenstadt, Le Chemin des Dames de l'événement à la mémoire, Paris, Stock, 2004, (ISBN 978-2262037000).
- David Ramolet. Les Ombres de Craonne. Roman; In Octavo Editions, 2009, (ISBN 978-2848780986).
Articles connexesModifier
- Liste des communes de l'Aisne
- Chemin des Dames
- Bataille de Craonne (1814)
- Villages français détruits durant la Première Guerre mondiale
- Ancien Craonne
Liens externesModifier
- Emission France Inter "La-bas si j'y suis" sur Craonne et sa chanson
- Craonne sur le site de l'Institut géographique national
- Craonne sur le site de l'Insee
- Craonne et la bataille de l'Aisne sur le site du CRID
- Craonne sur le site de l'INSEE
- Le patrimoine de la commune sur le site de l'Inventaire général du patrimoine culturel de la Région Hauts-de-France
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Une commune rurale est une commune n'appartenant pas à une unité urbaine. Les autres communes sont dites urbaines.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
RéférencesModifier
InseeModifier
- Dossier relatif à la commune, [lire en ligne]
Autres référencesModifier
- Stéphane Audoin-Rouzeau, 2000 ans d'histoire, France Inter,
- David Malescourt, « Aisne > Craonne (02160) », sur le site habitants.fr d'une société commerciale (consulté le 23 novembre 2013).
- « Orthodromie entre Craonne et Laon », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le 23 novembre 2013).
- « Orthodromie entre Craonne et Amiens », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le 23 novembre 2013).
- « Orthodromie entre Craonne et Reims », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le 23 novembre 2013).
- « Orthodromie entre Craonne et Paris », sur le site lion1906.com de Lionel Delvarre (consulté le 23 novembre 2013).
- « Recherche d'itineraires », sur le site internet TER Picardie (consulté le 24 novembre 2013).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 4 novembre 2020)
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 4 novembre 2020)
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 4 novembre 2020)
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc, Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur https://www.insee.fr/, (consulté le 4 novembre 2020)
- La bataille de l'Aisne sur le site du CRID (Collectif de Recherche International et de Débat sur la Guerre de 1914-1918)
- Lucien Jedwab, « Des arboretums aux couleurs flamboyantes, à visiter (surtout) en automne », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le 24 octobre 2020)
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales
- « Présentation de la Communauté de communes du Chemin des Dames », sur le site de la Communauté de communes du Chemin des Dames (consulté le 16 novembre 2013).
- « Les maires de Craonne », sur http://www.francegenweb.org (consulté le 13 février 2017).
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1878, p241.
- Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p223.
- « Retour sur ces communes qui ont créé la surprise lors des municipales : Plusieurs figures du Laonnois ont été reléguées au rang de l’opposition. Dans ces communes, le verdict des urnes a créé la surprise. Entre déception et incompréhension », L'Union, (lire en ligne) « À Craonne, Noël Genteur n’a pas obtenu suffisamment de voix pour être élu. Maire sortant, il n’obtient que 43,42 % des suffrages exprimés ».
- Réélu en mars 2008 Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Aisne: le maire de Craonne, Thierry Melotte, est décédé », sur lunion.fr (consulté le 13 février 2017) « Âgé de 54 ans, il avait remporté à la surprise générale les élections municipales face à Noël Genteur, en 2014 ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Paroisse Saint Rémi de l'Ailette », sur le site du diocèse de Soissons, Laon et Saint-Quentin (consulté le 24 novembre 2013).
- Notice no IA02001845, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 24 novembre 2013.
- « Craonne, route de Pontavert, Eglise paroissiale Saint-Martin », sur le site de l'Inventaire du Patrimoine Culturel des Hauts-de-France (consulté le 25 mars 2018).
- Notice no IA02001850, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 24 novembre 2013.
- Notice no IA02001849, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 24 novembre 2013.
- Marie-Pierre Duval, « Vol de la sculpture de Kern : "un acte intolérable" », sur le site du quotidien régional L'Union (consulté le 13 août 2014).
- « 02234 Craonne (Aisne) », sur armorialdefrance.fr (consulté le 23 avril 2020).
- Le discours intégral du Premier Ministre en 1998