Coivrel

commune française du département de l'Oise

Coivrel
Coivrel
Église Saint-Martin
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Oise
Arrondissement Clermont
Intercommunalité CC du Plateau Picard
Maire
Mandat
Aline Larue
2020-2026
Code postal 60420
Code commune 60158
Démographie
Gentilé Coivrillons, Coivrillonnes
Population
municipale
242 hab. (2021 en diminution de 6,2 % par rapport à 2015)
Densité 40 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 33′ 12″ nord, 2° 33′ 28″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 150 m
Superficie 6,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Estrées-Saint-Denis
Législatives 1re circonscription de l'Oise
Localisation
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Coivrel
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Coivrel
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Coivrel
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Coivrel

Coivrel est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Coivrillons et les Coivrillonnes.

Géographie modifier

Description modifier

Coivrel est une commune rurale du Plateau picard dans le nord de l'Oise, limitrophe de Maignelay-Montigny située à 11 km au sud de Montdidier, 62 km au sud-ouest de Saint-Quentin, 25 km au nord-ouest de Compiègne et à 36 km au nord-est de Beauvais.

Au début du XIXe siècle, Louis Graves indiquait que le « territoire de Coivrel comprend, une plaine à périmètre presque ovale, et une butte centrale, du, plateau de laquelle le chef--lieu domine tout le pays. Il n'y a point d'eau courante dans son étendue, mais les pentes du coteau donnent naissance à quelques sources[1] »

Géologie et relief modifier

La "butte de Coivrel est une masse de sable traversée par quelques lits d'argile plastique à lignite pyriteux : la colline présente sur ses bords les découpures arrondies des coteaux tertiaires. Le sable est, en général, de couleur vert jaunâtre ou jaune mêlé de grains verts : il contient des blocs isolés de grès blanc lustré, coquiller brun à écorce rougeâtre ; quelques fragments sont très ferrugineux. Le lignite est apparent sur la pente orientale de la butte, où on l'exploite : il consiste en plusieurs lits terreux alternant avec des argiles jaunâtres et grises et recouverts d'un banc de coquilles lacustres ou littorales[2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 690 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Godenvillers à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 701,9 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records GODENVILLERS (60) - alt : 92m, lat : 49°35'10"N, lon : 2°33'15"E
Records établis sur la période du 01-11-1937 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 1 2,6 4,3 7,7 10,6 12,5 12,4 9,8 7,3 4 1,7 6,3
Température moyenne (°C) 3,9 4,5 7,4 10,2 13,7 16,8 19 18,9 15,6 11,7 7,3 4,4 11,1
Température maximale moyenne (°C) 6,6 8 12,2 16,2 19,8 22,9 25,4 25,5 21,5 16,1 10,5 7 16
Record de froid (°C)
date du record
−21,5
17.01.1985
−13,1
18.02.1969
−11
08.03.1971
−4,5
07.04.13
−2
03.05.1967
−0,5
01.06.1975
3,3
05.07.1964
2
28.08.1974
−2
25.09.1972
−5
29.10.03
−9,5
23.11.1998
−15
31.12.1970
−21,5
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
15,1
09.01.15
19,9
27.02.19
26,5
31.03.21
29
20.04.18
32
28.05.17
37,6
27.06.11
43
25.07.19
40,4
06.08.03
36,5
15.09.20
30
01.10.11
21,4
01.11.14
16,5
17.12.15
43
2019
Précipitations (mm) 59 49,5 49,3 45,9 61,3 59,9 60,5 64 50,2 63,2 60,4 78,7 701,9
Source : « Fiche 60276001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Coivrel est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), zones urbanisées (5,4 %), forêts (1,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 119, alors qu'il était de 115 en 2013 et de 113 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 88,2 % étaient des résidences principales, 5,9 % des résidences secondaires et 5,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,8 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Coivrel en 2018 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (5,9 %) supérieure à celle du département (2,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,8 % en 2013), contre 61,4 % pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Coivrel en 2018.
Typologie Coivrel[I 1] Oise[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 88,2 90,4 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 5,9 2,5 9,7
Logements vacants (en %) 5,9 7,1 8,2

Voies de communication et transports modifier

L'ancienne route nationale 38 (actuelle RD 938) reliant Beauvais à Noyon, passe au nord du village. La station de chemin de fer la plus proche est la gare de Tricot, desservie par des trains TER Hauts-de-France qui effectuent des missions entre les gares Amiens et de Compiègne.

La commune est desservie, en 2023, par les lignes 6309 et 6328 du réseau interurbain de l'Oise[15].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Cuiebria (1123) ; Coivre (1123) ; Everaudi de cuivre (1147) ; Petrus de Cuioverel (1190) ; eccl. de Coevrello (1190) ; Cuevre (1219) ; apud cuiverel in castellania montis desiderii (vers 1210) ; Coivreel (1234) ; Couvreel (1237) ; Cuiovreel (XIIIe) ; Robertus de cuiovrel (XIIIe) ; apud Cuivreel (XIIIe) ; Coyvrel (XIIIe) ; Coivrel (1500) ; Coevrel[1] (vers 1560) ; Coyvre (1667) ; Coÿvrel (XVIIIe)[16].

Peut-être du gaulois *cob-o-briga « château-fort de la victoire », qui avait dû donner *Cœuvre, auquel a été adjoint le suffixe diminutif -el[17].

Histoire modifier

Au XVIe siècle, Coivrel dépend du duché-pairie d'Halluin[1].

Un manoir seigneurial, fortifié, dont il ne subsiste aucune trace, se trouvait au nord du village[1].

Sous l'Ancien Régime, Coivrel relevait de la généralité d'Amiens, de l'élection ou subdélégation de Montdidier. La paroisse faisait partie du bailliage de Vermandois, puis, au démembrement de ce dernier, vers 1516, du bailliage de Montdidier. Les justiciables y étaient jugés suivant la coutume de Péronne qui différait de celles de Beauvais, de Senlis,ou d'Amiens, différences qui compliquaient les procès déjà si longs à l'époque. Les habitants relevaient du gouvernement de Picardie et, depuis 1420, du gouvernement particulier de Péronne, Roye et Montdidier[2].

Pendant la Révolution française, 17 parcelles ayant appartenu à la paroisse sont vendues comme biens nationaux, ainsi que quelques terres ayant appartenu au duc de la Rochefoucault-Liancourt après son émigration[2].

En 1839, la commune était propriétaire du presbytère et d'une promenade plantée sur la grande place. On y trouvait une cendrière, une briqueterie et un moulin à vent. De nombreuses femmes vivaient de la couture des gants de peau, activité introduite dans le canton en 1828, et une partie de la population travaillaient dans les bois voisins[1]. La cendrière permettait l'exploitation de cendres pyriteuses utilisées comme engrais et avait été concédée en 1808 à M/ Lancry puis, en 1824, à M/ Marty. L'exploitation s'étendait alors sur 5 hectares, employait 35 hommes, 7 femmes et 4 enfants qui produisaient 14 000 hectolitres d'engrais utilisés dans les communes avoisinantes. Cette activité, après avoir cessé, est reprise en 1892, exploitant une veine de 2,5 m d’épaisseur située vers 7 à 8 m de profondeur L'entreprise produisait également du sable et de l'argile à poterie. Deux autres sablières étaient également exploitées en 1909[2].

L'activité de Coivrel était facilitée par deux gares situées à 3 km du village : celle de Maignelay-Montigny, sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai et la Gare de Tricot sur celle d'Ormoy-Villers à Boves. 37 personnes avaient des ruches qui produisaient de la cire et du miel vendus à des marchands habitant hors de la commune[2].,

En 1909, l'activité agricole était effectuée par 18 cultivateurs, dont l'un cultivait 150 hectares, quatre de 20 à 40 hectares et les autres moins de 20 hectares. La plupart détenaient au moins une partie de leurs terres dans le cadre d'un bail rural. Les cultures, principalement exploitées en assolement triennal comprenaient blé, avoine et prairies artificielles ou betteraves. La production de pommes et de poiriers complétait l'activité agricole et permettait la fabrication de cidre et de poiré. En 1899, on comptait au village 78 chevaux, 9 annes et 200 vaches, et, en 1900, environ 500 moutons ainsi qu'environ 70 porcs[2],

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Compiègne du département de l'Oise.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Maignelay-Montigny[18]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Estrées-Saint-Denis

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription de l'Oise.

Intercommunalité modifier

Coivrel est membre de la communauté de communes du Plateau Picard, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[19]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
9 novembre 1834   Jules Masson   cultivateur
20 août 1848   Charles Balligny   propriétaire
1870   Louis Cappon   cultivateur
14 mai 1871   Maxime Boucher   propriétaire,
démissionnaire
4 février 1873   Xavier Masson   cultivateur,
démissionnaire
17 janvier 1880   Alphonse Balny   cultivateur,
maire par intérim
30 janvier 1881   Louis Cappon   rentier
18 mars 1884   François Lemaire   démissionnaire
13 août 1884   Xavier Masson   cultivateur,
maire par intérim
5 juillet 1885   François Lemaire    
14 octobre 1888   Xavier Masson   cultivateur
15 mai 1892   François Lemaire   rentier,
démissionnaire
12 novembre 1896   Alphonse Balny   cultivateur
17 mai 1896   Xavier Masson   cultivateur
16 mai 1912   Louis Hubler    
11 décembre 1919   Charles Trioux    
13 février 1928   Henri Oger    
16 mai 1929   Henri Lefebvre    
11 octobre 1930   Emile Hannesse    
9 mai 1938   Ferdinand Balny    
1945   Albert Lherminier    
1947   Ferdinand Balny    
1953   Jacques Sant    
1963   Cyrille Delormel    
1971   Marcel Lherminier    
1983   Paul Boulland   agriculteur
1989 En cours
(au 2 décembre 2021)
Aline Larue UMP[20] agricultrice
Réélue pour le mandat 2020-2026[21],[22]

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 242 habitants[Note 2], en diminution de 6,2 % par rapport à 2015 (Oise : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
210395428388417429399415427
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
393378352326348341345342312
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
290268254265240237207223176
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
206193166168223232251256253
2018 2021 - - - - - - -
248242-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 118 hommes pour 130 femmes, soit un taux de 52,42 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,11 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,5 
90 ou +
2,3 
5,1 
75-89 ans
8,5 
10,2 
60-74 ans
15,4 
31,4 
45-59 ans
20,8 
16,9 
30-44 ans
16,9 
17,8 
15-29 ans
17,7 
16,1 
0-14 ans
18,5 
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2020 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,4 
75-89 ans
7,5 
15,4 
60-74 ans
16 
20,8 
45-59 ans
20 
19,4 
30-44 ans
19,4 
17,8 
15-29 ans
16,4 
20,7 
0-14 ans
19,3 

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Église Saint-Martin - Cloche de l’église sonnant la demie :
  • Église Saint-Martin (XVIe siècle) : elle est consacrée le par l'évêque de Riom.
    La nef est rectangulaire, de deux bas-côtés, est longue de quatre travées. Le chœur polygonal et sans transept. La façade occidentale est percée d'un portail mouluré dans le tympan duquel se trouve une sculpture en pierre du XVIe siècle représentant saint Martin partageant son manteau. Le portail est surmonté d'une rose polylobée. Le clocher carré en bois recouvert d'ardoise est ajouté au XVIIe siècle.
    On y trouve un bâton de procession ancien XVIIe siècle) et un bas-relief de saint Martin de 1671 en bois ainsi qu'un ensemble de 52 bancs classés monument historique (XVIIe et XIXe siècles)[28].
  • Le Castelet : il s'agit des vestiges d'un fortin gallo-romain dont il ne reste qu'une butte de terre de 100 sur 90 mètres, située au nord du village.

Personnalités liées à la commune modifier

Sous l'Ancien Régime, la Seigneurie de Coivrel a été possédée par[1] :

  • Guy de Rouvroy, dont le fils, Mathieu le Borgne qui s'allie vers 1332 à la maison de Saint-Simon et possédait les terres du Plessier-sur-Saint-Just et de Coudun ;
  • Mathieu II, petit-fils du précédent et surnommé le Borgne comme son père et son aïeul, est tué en 1415 à la Bataille d'Azincourt. Il avait vendu Coivrel et Le Plessier-sur-Saint-Just à Arnaud de Corbien chancelier de France.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • E. Cabois, « Monographie agricole et historique de la commune de Coivrel », Bulletin de la Société d'études historiques & scientifiques de l'Oise, t. III, no 1,‎ , p. 239-251 (lire en ligne, consulté le ), sur Gallica..

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Coivrel » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Coivrel - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Coivrel - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Oise » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a b c d e et f Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Maignelay, arrondissement de Clermont (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 122 p. (lire en ligne), p. 33-34.
  2. a b c d e et f E. Cabois, Monographie agricole et historique de la commune de Coivrel, article cité en Bibliographie.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Coivrel et Godenvillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Godenvillers » (commune de Godenvillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. « Transports en commun à Coivrel », sur oise-mobilite.fr, (consulté le ).
  16. Émile LAMBERT, Dictionnaire topographique de l’Oise, Amiens, (lire en ligne), p. 147.
  17. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 168.
  18. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  19. « Les maires de Coivrel », sur francegenweb.org (consulté le ).
  20. Annuaire des Mairies de l'Oise (60), EIP (ISBN 978-2-35258-160-4, lire en ligne).
  21. Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Plateau picard : voici le visage de vos nouveaux élus », Le Bonhomme picard, édition de Clermont, no 3283,‎ , p. 21.
  22. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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