Chrystia Freeland
Chrystia Freeland | |
![]() Chrystia Freeland en 2018. | |
Fonctions | |
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Vice-première ministre du Canada | |
En fonction depuis le (1 an et 2 mois) |
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Monarque | Élisabeth II |
Premier ministre | Justin Trudeau |
Gouvernement | 29e conseil des ministres |
Prédécesseur | Anne McLellan (indirectement) |
Ministre fédérale des Finances | |
En fonction depuis le (5 mois et 2 jours) |
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Premier ministre | Justin Trudeau |
Gouvernement | 29e conseil des ministres |
Prédécesseur | Bill Morneau |
Ministre fédérale des Affaires intergouvernementales | |
– (8 mois et 29 jours) |
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Premier ministre | Justin Trudeau |
Gouvernement | 29e conseil des ministres |
Prédécesseur | Dominic LeBlanc |
Successeur | Dominic LeBlanc |
Ministre fédérale des Affaires étrangères | |
– (2 ans, 10 mois et 10 jours) |
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Premier ministre | Justin Trudeau |
Gouvernement | 29e conseil des ministres |
Prédécesseur | Stéphane Dion |
Successeur | François-Philippe Champagne |
Ministre fédérale du Commerce international | |
– (1 an, 2 mois et 6 jours) |
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Premier ministre | Justin Trudeau |
Gouvernement | 29e conseil des ministres |
Prédécesseur | Ed Fast |
Successeur | François-Philippe Champagne |
Députée à la Chambre des communes | |
En fonction depuis le (7 ans, 1 mois et 26 jours) |
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Élection | |
Réélection | 19 octobre 2015 21 octobre 2019 |
Circonscription | Toronto-Centre (2013-2015) University—Rosedale (depuis 2015) |
Législature | 41e, 42e et 43e |
Prédécesseur | Bob Rae (Toronto-Centre) Circonscription créée (University—Rosedale) |
Successeur | Bill Morneau |
Biographie | |
Nom de naissance | Christina Alexandra Freeland |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Rivière-la-Paix (Alberta, Canada) |
Nationalité | Canadienne |
Parti politique | Parti libéral du Canada |
Diplômée de | Université Harvard United World College of the Adriatic |
Profession | Femme politique Journaliste Écrivaine |
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Christina Alexandra Freeland, dite Chrystia Freeland (prononcé en anglais : [ˈkɹɪstjə ˈfɹiːlənd])[1], née le à Rivière-la-Paix (Alberta), est une journaliste et femme politique canadienne. Membre du Parti libéral du Canada, elle est ministre des Affaires étrangères entre 2017 et 2019 dans le cabinet de Justin Trudeau puis ministre des Affaires intergouvernementales entre 2019 et 2020. Elle est vice-première ministre du Canada depuis le et ministre des Finances depuis le 18 août 2020.
BiographieModifier
Carrière privéeModifier
Diplômée en études slaves de l'Université Harvard, de l'Université d'Oxford, grâce à une bourse Rhodes, et du United World College of the Adriatic, Chrystia Freeland séjourne en Ukraine, d'où vient la famille de sa mère, et en Russie. Elle agit comme correspondante pour des publications occidentales[2].
Elle revient ensuite au Canada et travaille pour plusieurs médias, Financial Times, The Globe and Mail et Thomson Reuters, avant d'être élue à la Chambre des communes du Canada dans la circonscription ontarienne de Toronto-Centre lors d'une élection partielle le 25 novembre 2013.
En 2012, elle fait paraître Plutocrats : The Rise of the New Global Super Rich and the Fall of Everyone Else[3] dans lequel elle dénonce les inégalités de revenus.
En 2014, elle est interdite d'accès sur le territoire russe en raison de ses positions critiques envers le régime.
Chambre des communes du CanadaModifier
Lors des élections fédérales de 2015, elle est réélue, cette fois dans la circonscription de University—Rosedale, nouvellement créée. Bill Morneau lui succède à Toronto-Centre[4].
Ministre du Commerce internationalModifier
Lors de la formation du 29e conseil des ministres présidé par Justin Trudeau, elle est nommée ministre du Commerce international. Elle est impliquée dans les négociations menant à la signature de l'Accord économique et commercial global (AECG ou CETA). En octobre 2016, elle décide de quitter la réunion et, au bord des larmes devant les caméras, déclare l'échec des négociations. Elle assure quelques mois plus tard qu'il s'agit alors d'un calcul afin de culpabiliser les Américains[5]. L'AECG est finalement signé quelques jours plus tard.
Ministre des Affaires étrangèresModifier
Le , elle est nommée ministre des Affaires étrangères[6], succédant à Stéphane Dion, qui devient ambassadeur du Canada en Allemagne, nomination prenant effet au 1er mai suivant.
Le 2 août 2018, elle appelle à la libération de Samar Badawi et Raif Badawi, deux activistes des droits de l'homme détenus en Arabie saoudite, prise de position qui amène à l'expulsion de l'ambassadeur du Canada en Arabie saoudite. Le 18 avril 2019, Freeland est classée au 37e rang des plus grands leaders mondiaux, dans le palmarès annuel du magazine Forbes, en raison de ses « solides compétences en matière de négociation » qui permettent de conclure un accord commercial entre le Canada et l'Union européenne ainsi que l'Accord Canada–États-Unis–Mexique[7].
En 2019, elle devient vice-première ministre et ministre des Affaires intergouvernementales du Canada.
Ministre des FinancesModifier
Le , elle devient la première femme nommée à la tête du ministère des Finances du gouvernement du Canada[8]. Elle remplace alors le démissionnaire Bill Morneau.
Résultats électorauxModifier
Nom | Parti politique | Voix | % | Majorité | |
---|---|---|---|---|---|
Chrystia Freeland (sortant) | Libéral | 29 652 | 51,67 % | 17 079 | |
Melissa Jean-Baptiste Vajda | NPD | 12 573 | 21,91 % | ||
Helen-Claire Tingling | Conservateur | 9 342 | 16,28 % | ||
Tim Grant | Vert | 4 861 | 8,47 % | ||
Aran Lockwood | Parti populaire | 510 | 0,89 % | ||
Liz White (activiste) (en) | Protection des animaux | 159 | 0,28 % | ||
Drew Garvie | Parti communiste | 143 | 0,25 % | ||
Kain Brothers | Arrêtons le changement climatique | 124 | 0,22 % | ||
Steve Rutchinski | Marxiste-léniniste | 27 | 0,05 % | ||
Total des votes valides | 57 391 | 99,51 % | |||
Total des votes rejetés | 281 | 0,49 % | |||
Total des votes exprimés | 57 672 | 71,58 % | |||
Électeurs inscrits | 80 567 |
Notes et référencesModifier
- Prononciation en anglais canadien retranscrite selon la norme API.
- « Trudeau joue son va-tout », sur La Presse+, (consulté le 19 août 2020)
- Aux éditions Penguin, New York, 2012.
- « Chrystia Freeland — Fiche de parlementaire », Parlement du Canada
- (en-CA) « Freeland talks tough on trade with Trump team », The Globe and Mail, (lire en ligne, consulté le 9 février 2017)
- Anne Pélouas, « Le Canada change de ministre des affaires étrangères avant l’investiture de Trump », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le 11 janvier 2017)
- « Chrystia Freeland parmi les 50 leaders les plus influents, selon Forbes », sur Radio-Canada
- « Chrystia Freeland devient la première femme ministre des Finances », La Presse,
- Élections Canada, « Résultats Élection fédérale canadienne de 2019 », sur https://enr.elections.ca/ElectoralDistricts.aspx?lang=f (consulté le 4 novembre 2019)
Voir aussiModifier
Liens externesModifier
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