Étrepigney

commune française du département du Jura

Étrepigney est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté. Les habitants d'Étrepigney sont nommés les Estrepignaciens.

Étrepigney
Étrepigney
Blason de Étrepigney
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Dole
Intercommunalité Communauté de communes Jura nord
Maire
Mandat
Laurent Chenu
2020-2026
Code postal 39700
Code commune 39218
Démographie
Gentilé Estrepignacien
Population
municipale
432 hab. (2021 en augmentation de 2,13 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 07′ 48″ nord, 5° 41′ 32″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 262 m
Superficie 15,6 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Besançon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mont-sous-Vaudrey
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Étrepigney
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Étrepigney
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Étrepigney
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Étrepigney

Géographie modifier

Localisation modifier

Étrepigney est un petit village situé à 20 km de Dole et 40 km de Besançon, délimité par la forêt de Chaux au sud et le Doubs au Nord.

Communes limitrophes modifier

Relief modifier

 
La vallée du Doubs
 
Crue du Doubs

Le village d'Étrepigney qui a été construit sur une terre gagnée sur la forêt se trouve à une altitude de 240 mètres alors que la plaine du Doubs se trouve à 210 mètres.

Hydrographie modifier

Deux ruisseaux traversent Étrepigney :

  • La Chirelle, alimentée par les eaux de la forêt et les eaux pluviales des riverains, le traverse direction Sud Nord. En partie canalisée et recouverte de dalles, elle se jette dans la Doulonne au lieu-dit "le Pontot"
  • La Doulonne, de direction Est Ouest, va grossir les eaux du Doubs au lieu-dit "La Morte" près d'Orchamps

Voies de communication et transport modifier

Étrepigney est traversée par la départementale 76 reliant Orchamps à Fraisans par la rive gauche du Doubs. Étant tracée dans la plaine du Doubs et bien que formant digue à certains endroits, celle-ci se trouve souvent fermée à la circulation lors des crues du Doubs.

La gare d'Orchamps ou de Ranchot est à 4 km avec plusieurs correspondances pour Dole ou Besançon par jour.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Jura, caractérisée par une forte pluviométrie en toutes saisons (1 000 à 1 500 mm/an), des hivers rigoureux et un ensoleillement médiocre[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 060 mm, avec 12,7 jours de précipitations en janvier et 9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Dole », sur la commune de Dole à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 023,0 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40 °C, atteinte le ; la température minimale est de −24 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Étrepigney est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (82,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,4 %), prairies (10,6 %), terres arables (4,9 %), zones urbanisées (1,6 %), eaux continentales[Note 4] (0,7 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie modifier

La forêt modifier

La forêt fournit du travail à 3 exploitants forestiers et à un négociant en bois. Elle produit aussi le bois de chauffage à moindre coût à des habitants par le biais de l'affouage.

Le tourisme modifier

  • La pêche dans le Doubs, la Doulonne ;
  • La chasse dans la forêt de chaux ;
  • Les promenades en forêt ;
  • La recherche de champignons, vénéneux ou comestibles ;
  • La vélo route (EV6) qui passe dans le village ;
  • Le musée Joseph Martin, ouvert en Juillet/Aout

Commerces modifier

  • Une poterie, en haut du village, rue de la poterie
  • Le gars qui brode, en bas du village, rue Joseph Martin

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous la forme Estrepigney au XIVe siècle[14].

Il représente le type toponymique gallo-roman *STERPINIACU, fondé sur le bas latin *sterpinium (non attesté) « terrain plein de souches »[14] ou *sterpina, idem (cf. wallon sterpine « défrichement, défriché »)[15] ou éventuellement sur l'anthroponyme gallo-roman *Sterpinius[14], dérivés tous deux du latin stirps qui signifie « origine, souche, racine, rejeton » (cf. français extirper, anciennement estreper, littéralement « retirer la souche » cf. italien sterpo, stirpe ; espagnol estirpe), et suivi dans les deux cas du suffixe gallo-roman, d'origine gauloise, -acum[14].

Remarque : il peut aussi s'agir directement du mot stirps, réduit à stirp- + la forme allongée du suffixe -acum : -INIACU, stirps étant effectivement attesté.

Il existe une homonymie étymologique avec les communes du Nord de la France du type Éterpigny (Hauts-de-France, Estrepignies 1269 - Somme, Sterpiniacum 977), Étrépagny (Normandie, Sterpiniacum 628 - 644, Stirpiniacus 661), ainsi qu'en Belgique Sterpenich (forme germanisée). Ce type toponymique ne se rencontrant apparemment qu'au nord du domaine d’oïl, il doit s'agir d'une formation caractéristique de l'oïl septentrional.

 
Le clocher

Histoire modifier

Antiquité modifier

Haut Moyen Âge modifier

De l'an 1000 à 1600 modifier

En 1120, le pape Calixte II, né à Quingey, confirme, par une bulle, au prieuré de saint Paul de Besancon la possession de l'église d'Étrepigney[16] (Sous le patronage de Saint Étienne). Étrepigney fait alors partie du comté de Bourgogne.

La seigneurie d'Étrepigney appartient tout d'abord à la famille de Rans, puis à la famille Salenove[17]. Quant au hameau de Cinq cens et sa motte féodale (y compris d'ailleurs Plumont), il était tenu en arrière-fief par la famille de Cinq cens.

À la fin du seizième siècle, la seigneurie d'Étrepigney tombe aux mains de la Chambre des comptes de Dole.

De 1634 à 1644, la guerre de dix ans décime la population d'Étrepigney à cause de la famine et d'une épidémie de peste. On estime que les 2/3 des Francs-Comtois sont morts pendant cette guerre. La démographie repart en 1652 et le village accueille des étrangers (on note 18 patronymes savoyards, dont la famille Besson de Lullin)[18].

De 1700 à 1850 modifier

Après l'annexion de la Franche-Comté par la France en 1678, celle-ci se trouve rattachée au domaine royal.
En 1698, Louis XIV vend la seigneurie d'Étrepigney à Claude François Matherot de Preigney, conseiller au parlement de Besançon.

  • Apparition de la poterie[19]

Dès 1630, les actes notariés font apparaître la poterie comme activité principale à Étrepigney. Les affaires sont florissantes, grâce à une qualité d'argile reconnue de tous .Cette qualité est tellement réputée qu'en 1729, les potiers d'Étrepigney sont obligés d'engager des gardes pour éviter les vols de terre.

En 1742,le potier Besson réalise plus de 3000 pièces pour la réalisation d'une conduite d'eau à Abbans Dessous De 1750 à 1850, Étrepigney connait son âge d'or (850 habitants dont le tiers travaille pour la poterie). D'ailleurs, la majorité des maisons de pierre date de cette époque.
La poterie se décline alors sous toutes ses formes.

  • Vaisselle réputée comme "la Canquelle" casserole à queue creuse, "la Milliassiére" plat à 2 oreilles, le pot à bouillon et les cafetières
  • Briques réfractaires
  • Moules de fonderie, etc.

À partir de 1850, la poterie connaitra son déclin. Il ne subsiste aujourd'hui qu'une seule poterie

La forêt de Chaux connait une période de réglementation sévère allant jusqu'à supprimer les droits d'usage

En 1694 Abolition des droits aux bois d'usage à bâtir et à réparer
En 1724 Abolition des droits d'usage de ramasser du bois mort

Or, le bois de chauffage revêt une importance considérable pour les potiers d'Étrepigney (Il y avait une vingtaine de potiers dans le village à cette époque). Pour couronner le tout, en 1765, les maitres de forges achètent toutes les coupes de bois en bloc sans rien laisser aux artisans et aux potiers. Le petit peuple se soulève: C'est la révolte des demoiselles. À la suite de ce soulèvement seront rétablies en 1766 les délivrances payantes à prix modiques (les affouages)

  • La révolution française

Le , Étrepigney participe à la révolution et constitue une milice nationale composée de trois compagnies « pour répondre aux intentions du meilleur des rois et de l'assemblée nationale ». Les cocardes rouges et blanches sont de mise, mais « les étrangers qui ne possèdent aucun bien » ne sont pas les bienvenus.

Deuxième guerre mondiale modifier

Par un décret du 6 avril 1940 signé par Albert Lebrun, les nomades sont assignés à résidence. Le régime de Vichy, préoccupé par les conséquences du vagabondage, va l’appliquer en créant une quarantaine de camps d'internement destinés à les accueillir. A Besançon, la Feldkommandantur ordonne, en mai 1941, aux préfets du Doubs et du territoire de Belfort de rassembler tous les nomades de leur secteur « dans un endroit qui est facile à surveiller par la gendarmerie française […] de manière à ce que les roulottes soient rangées à un endroit déterminé ».

A partir de juin 1941, environ 70 familles de gens du voyage en provenance d’Alsace, Lorraine, Haute-Saône et Côte-d’Or, arrivant sans leurs roulottes, sont regroupées à Étrepigney, dans une clairière de la forêt de Chaux, où se trouvent les maisons forestières du Châtelain et de la Châtelaine[22]. Les conditions de vie et de surveillance n'étant pas satisfaisantes, le camp est déplacé à la saline d'Arc-et-Senans en septembre de la même année[23]. Les nomages y resteront jusqu'en septembre 1943, puis une partie d'entre eux seront transférés vers le camp de Jargeau[22].

Années 1950 modifier

Étrepigney était cette année-là dirigée par Eugène Courtois et était peuplée de 275 habitants. La mairie se situait vers l'école.

La commune possédait alors une boucherie, une boulangerie, une épicerie, une fromagerie, une pharmacie, un café et un bureau de poste.

Fin XXe - début XXIe siècle modifier

La mairie a déménagé en 1988. L'école n'a pas changé de place mais une classe a été rapatriée de La Bretenière après sa sortie du groupe scolaire Étrepigney-Plumont en 2009 et la classe a été ouverte en 2010.

Tous les commerces ont fermé avant ou pendant les années 1980 mais La poste a fermé au début des années 2000. Un restaurant "La Doulonne" a ouvert fin des années 1970 et a fermé en 2009.

Héraldique modifier

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

D'azur au dextrochère habillé, posé en pal, la main bénissante, le tout d'argent, accompagné à dextre d'une feuille de chêne d'or et à senestre d'une cruche à anse du même.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

La commune fait partie de l'arrondissement de Dole du département du Jura, en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les élections législatives, elle dépend de la 3e circonscription du Jura, le député actuel est Jean-Marie Sermier.

Elle faisait partie du canton de Dampierre. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est rattachée au canton de Mont-sous-Vaudrey.

Intercommunalité modifier

Étrepigney fait partie de la communauté de communes Jura Nord, créée le 1er janvier 1995 et celle-ci regroupe 33 communes et environ 11 311 habitants.

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Jean Petetin et Jean-Baptiste Gigard    
1791 1792 Jean-Baptiste Jeanniaux    
1792 1794 Jean-Baptiste Gigard    
1794 1808 Jean-François Poux    
1808 1828 Baptiste Matherot de Preigney    
1828 1831 Jean-François Poux    
1831 1848 Claude-François Bernoux    
1848 1870 Claude-Ferdinand Poux    
1870 1878 Jean-François Besson    
1878 1881 Jean-Louis Cordonnier    
1881 1892 Jean-François Besson    
1892 1900 François Courtois    
1900 1939 Alfred Besson    
1939 1947 Georges Martin    
1947 1953 Eugène Courtois    
1953 1965 Delphin Plumet    
1965 1977 Maurice Bailly    
1977 2001 Bernard Boutonnet    
2001 2008 André Plumet    
2008 2014 Bernard Hugonnet    
2014 2017[24] Didier Perez    
2017 en cours Laurent Chenu    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[26].

En 2021, la commune comptait 432 habitants[Note 5], en augmentation de 2,13 % par rapport à 2015 (Jura : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
745804815834799877851798795
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
749732671612582571562540503
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
496443429385342350332275272
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
262279252297321357379420423
2021 - - - - - - - -
432--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 1851, selon Alphonse Rousset[16], il y avait 178 maisons représentant 229 ménages, à savoir : 10 dans la rue d'Orchamps, 15 dans la rue derrière l'Église, 10 dans la rue de la Chirelle, 27 dans la rue du Bois, 15 dans la rue Gardée, 31 dans la rue du Cuchot de la Ville, 9 dans la rue de Fontaine, 10 dans la Grande-Rue, 7 dans la rue du Presbytère, 13 dans la rue des Maréchaux, 1 au Moulin, 16 à Cinq-Cents, 1 à la Châtelaine et 7 aux Baraques.

Enseignement modifier

Étrepigney dispose d'une école primaire et maternelle composée de 3 classes avec 3 enseignantes.

Assistantes Maternelle modifier

La commune dispose de 6 assistantes maternelles.

Sport et culture modifier

Étrepigney dispose d'une salle des fêtes (La cécilienne) et a une vie associative dynamique :

  • Batterie fanfare d'Étrepigney-Ranchot
  • Comité des fêtes
  • Croqu'vacances
  • Association de défense et de soutien au regroupement scolaire Etrepigney-Plumont
  • ACCA
  • Les bouilleurs de crus et récoltants de fruit
  • L'amicale des jeunes
  • L'Association des villages de la foret de Chaux
  • Les riottes de Cinq-Cens
  • Proxi Miam
  • Etrep' en Scène
  • Atelier créatif
  • Si vous "osier" les plantes
  • Club de Football Vétérans

La fête d'Étrepigney a toujours lieu le 1er week-end d'août avec des jeux façon intervillages. Le , le comité des fêtes d'Étrepigney voit officiellement le jour. Il a pour but de regrouper les habitants du village voulant organiser et animer des manifestations récréatives pour tous et toujours dans un esprit de camaraderie et de solidarité.

Étrepigney dispose d'un terrain multisports et d'une aire de jeux depuis 2016.

Lieux et monuments modifier

  • L'église
 
Eglise

Déjà mentionnée en 1120, elle est reconstruite en 1769 et inaugurée en 1780 .Construite à la place d'une ancienne église dont le clocher a été conservé
Restauration de l'église par La construction lyonnaise, . Son intérieur a été restauré en 1958.

  • Croix de mission

Croix sise au centre du cimetière communal. Elle date de 1851.

  • La mairie

La mairie occupe l'ancien presbytère érigé en 1716 depuis 1988.

  • La salle des fêtes / La salle des associations

L'une au-dessus de l'autre, elles ont été construites en 1989.

La salle des fêtes se nomme "La Cécilienne"

  • Le domaine

Constitué par la famille Matherot, construit en 1687 comme le laisse supposer une plaque posée contre la cheminée, il fit l'objet d'un partage avec la Nation après la Révolution.Il comprenait pour l'essentiel deux vastes demeures situées chacune de part et d'autre de la rue d'Amont aujourd'hui rue de la Poterie.

 
Une des deux demeure de la famille Matherot
  • La Poterie
 
Poterie

La poterie de Joël Fumey, poterie qui existe depuis plus de 200 ans (il est à noter qu'il est le descendant de Joseph Martin et plus près de nous André Martin).

  • Le musée de la poterie

Le fut inauguré le musée de la poterie dans l’ancien lavoir. Baptisé du nom de Joseph Martin, il présente de la poterie culinaire et artistique du XVIIIe siècle, à travers la vie de ce potier talentueux.

  • Les fontaines et puits
  • La vierge
 
La vierge sous la neige

Étrepigney possède une vierge.

Le sentier du guêpier[29],[30] modifier

Le guêpier est un sentier de randonnée type forestière.

 
Sentier

Le guêpier est le nom du profane dans le langage des bons cousins charbonniers : « Je promets et engage ma parole d'honneur de ne jamais révéler à aucun guêpier [profane] les secrets des Bons Charbonniers, de ne jamais attenter à l'honneur de leurs femmes ni de leurs filles, de prêter à tout Bon Charbonnier tous les secours qui dépendront de moi. Dieu me soit en aide. »''.

  • Le baccu
 
Le baccu

Le baccu était la cabane de chantier des bucherons charbonniers Il était construit en bois pour une durée de un à 2 ans .Lorsque la coupe était finie, le bucheron démontait le baccu et le réimplantait plus loin[31] Le baccu ou bacul est l’habitat temporaire du charbonnier, le charbonnier comme son nom l'indique fabrique du charbon de bois (Le charbon de bois provient de la carbonisation du bois, brûlé sans air pendant un certain temps) , en forêt de Chaux le charbon était traditionnellement fabriqué avec le procédé dit de "la meule".

  • Le chêne à vierge
  • Le chêne à gui

La population des « chênes à Gui » est estimée pour la forêt de Chaux à 5 individus Le chêne opposerait une barrière chimique empêchant la pénétration du Gui dans le rameau. Il ne peut se développer que sur des chênes ayant une déficience génétique ce qui explique sa rareté Le chêne étant le symbole de la force et le gui celui de l'immortalité, l'association de ces 2 végétaux ne pouvait qu'être magique pour nos ancêtres les celtes qui par l'intermédiaire de leurs druides récoltaient le gui le sixième jour de la lune de novembre pour la fête de la Samain. Le végétal sacré rentrait dans la fabrication de potions magiques.

  • La Jourmaine

La fontaine de la Jourmaine.

 
La source de la Jourmaine
  • La motte féodale

Motte féodale ou plus précisément motte castrale.

 
La motte féodale
  • L'oratoire Saint Thibaud

En l'année 1057,Thibaud de Provins et son ami Gauthier en route sur les chemins de Compostelle et de Rome, prêchèrent parmi les charbonniers de la forêt de Chaux. Ainsi naquit la confrérie des bons cousins charbonniers. Une chapelle dédiée a Saint Thibaud fut érigée à La Bretenière et subsista jusqu'en 1790.

Le nouvel oratoire Saint Thibaud du Sentier, en forme de meule de charbon, fut érigé en 1994 par l'Association des villages de la foret de Chaux et réalisé par les Compagnons de Mouchard.

 
Saint Thibaud
  • Le four à pain

Four à pain

Personnalités liées à la commune modifier

Cinéma modifier

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sources modifier

Bibliographie modifier

  • Histoire d'Étrepigney, de la Bretenière et de Plumont de Jean Rousseau (Librairie Guy SARL 1977)
  • Le sentier du guêpier édité par l'Association des villages de la foret de Chaux en 2011 Textes M Bouvier et Alain Goy
  • Alphonse Rousset, Dictionnaire Géographique, Historique et statistique des communes de la Franche-Comté et des hameaux qui en dépendent en six volumes.1854. Tome III.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Étrepigney et Dole », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Dole », sur la commune de Dole - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  14. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 276a
  15. Albert Carnoy, « Le "défrichement" dans la toponymie belge », in Revue internationale d'onomastique, 1961, 13-2, p. 90 (lire en ligne sur Persée) [1]
  16. a et b Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes de la Franche-Comté de A. ROUSSET Tome III (1854)
  17. Jean Rousseau: Histoire d'Étrepigney, de La Bretenière et de Plumont Page 18-19
  18. Jean Rousseau: Histoire d'Étrepigney, de La Bretenière et de Plumont Page 45
  19. Bulletin Municipal 102
  20. Article de Georges Plaisance dans "Revue forestiere française numéro 6 de juin 1963"
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  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  30. Panneaux d'information sur le parcours)
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