Échallat

commune française du département de la Charente

Échallat
Échallat
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté de communes du Rouillacais
Maire
Mandat
Alain Marie-Pierre Briand
2020-2026
Code postal 16170
Code commune 16123
Démographie
Gentilé Échallatois
Population
municipale
477 hab. (2021 en diminution de 4,41 % par rapport à 2015)
Densité 32 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 43′ 26″ nord, 0° 02′ 21″ ouest
Altitude Min. 50 m
Max. 149 m
Superficie 15,14 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Angoulême
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Val de Nouère
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Échallat
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Échallat
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Échallat

Échallat est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Géographie modifier

Localisation et accès modifier

Échallat est une commune située à 18 km au nord-ouest d'Angoulême à mi-chemin entre Hiersac, chef-lieu de son canton, et Rouillac.

Elle est à 6 km au sud de Rouillac, 7 km au nord d'Hiersac, 11 km de Jarnac, 14 km de Châteauneuf, 15 km de Montignac et 22 km de Cognac[1].

La commune est traversée par la D 14, route d'Hiersac à Rouillac, qui passe au bourg. La N 141, route Centre-Europe Atlantique entre Angoulême, Cognac et Saintes, passe à 5 km au sud. La D 18 mène du bourg à l'échangeur en direction de Jarnac. La D 63 va vers le sud en direction de Châteauneuf. La D 119 va du nord-ouest au sud-est de Vaux-Rouillac à Douzat[2].

Hameaux et lieux-dits modifier

La commune compte quelques hameaux : l'Habit est au sud-est du bourg. Les autres hameaux ont la particularité d'être en limite de commune : Fontenelle au nord-est, Sainte-Catherine et Puybolier au nord, les Rigauds et le Puy Saint-Jean à l'ouest, Villars au sud[2].

Communes limitrophes modifier

Géologie et relief modifier

La commune occupe un plateau calcaire qui appartient au Portlandien (Jurassique supérieur). Une petite zone de grèzes est située au nord-ouest du bourg[3],[4],[5].

Le relief de la commune est celui d'un bas plateau légèrement incliné vers le sud. Le point culminant est à une altitude de 149 m, situé en limite nord à Sainte-Catherine (château d'eau). Le point le plus bas est à 50 m, situé en limite sud, à Villars. Le bourg, niché dans une vallée sèche, est à 95 m d'altitude[2].

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Réseaux hydrographique et routier d'Échallat.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune[7],[Carte 1].

Climat modifier

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Échallat est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (42,9 %), terres arables (29 %), zones agricoles hétérogènes (16,5 %), forêts (9,5 %), zones urbanisées (2,1 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Échallat est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée)[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par ruissellement et coulée de boue, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999[16],[14].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Échallat.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 4,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 239 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 13 sont en aléa moyen ou fort, soit 5 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[14].

Toponymie modifier

Les formes anciennes sont Eschalato en 1290, Eychalato, Eycalato en 1330, Eschalaco en 1340[19].

L'origine du nom d'Échallat remonterait au mot bas latin scalatus qui désigne une clôture de branches d'arbres disposées en forme d'échelle[20],[21].

Histoire modifier

Au Moyen Âge, le territoire communal était en grande partie occupé par la forêt de Marange. Cette forêt appartenant aux comtes d'Angoulême séparait les anciens diocèses d'Angoulême et de Saintes, et fut partagée en petits fiefs lors de son défrichement pour la mise en valeur des terres, en vignes et céréales. Pour la justice, ces fiefs étaient du ressort de la prévôté de Châteauneuf.

Les registres de l'état civil remontent à 1544.

Au sud de la commune, Villars-Marange (à cheval sur la commune de Mérignac), était un rendez-vous de chasse. Avant la Révolution, les habitants avaient le droit de couper du bois dans la forêt pour subvenir à leurs besoins.

Au début du XXe siècle, une carrière de pierre de taille était exploitée à l'ouest du bourg[22].

Route de la poste modifier

Avant le XVIIIe siècle, Échallat était situé sur l'ancienne route de la poste entre Paris et Bordeaux, directe entre Chaunay et Barbezieux par Villefagnan, Aigre, Moulidars et Châteauneuf, avant que celle-ci ne soit déviée pour desservir Angoulême par Turgot, intendant de la généralité de Limoges[23],[24],[25],[2].

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
depuis 1995 janvier 2009 James Sallet UMP Cadre Industrie pharmaceutique retraité
Mars 2009 mars 2020 Alain Laidet SE Viticulteur
Mars 2020 En cours Alain Briand SE Ingénieur retraité au Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives

Fiscalité modifier

La fiscalité est d'un taux de 19,05 % sur le bâti, 42,20 % sur le non bâti, et 8,37 % pour la taxe d'habitation (chiffres 2007).

La communauté de communes de Rouillac prélève 10,80 % de taxe professionnelle.

Politique environnementale modifier

Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué une fleur à la commune[26].

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].

En 2021, la commune comptait 477 habitants[Note 3], en diminution de 4,41 % par rapport à 2015 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 0361 0461 0431 059816843899855850
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
865895872822768679637611600
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
575567535520516499502517454
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
402400407426423431439491499
2020 2021 - - - - - - -
483477-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 33,5 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 243 hommes pour 249 femmes, soit un taux de 50,61 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[31]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,3 
90 ou +
2,5 
7,9 
75-89 ans
12,7 
22,2 
60-74 ans
20,5 
23,8 
45-59 ans
20,9 
16,3 
30-44 ans
17,2 
12,1 
15-29 ans
13,5 
16,3 
0-14 ans
12,7 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2020 en pourcentage[32]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,6 
75-89 ans
11,8 
20,3 
60-74 ans
20,9 
20,9 
45-59 ans
20,5 
16,8 
30-44 ans
16,1 
15,6 
15-29 ans
13,6 
16,4 
0-14 ans
14,5 

Économie modifier

Agriculture modifier

La viticulture occupe une partie importante de l'activité agricole. La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[33].

Équipements, services et vie locale modifier

Enseignement modifier

L'école est un RPI entre Vaux-Rouillac, Douzat et Échallat. Vaux-Rouillac et Douzat accueillent l'école élémentaire et Échallat l'école primaire. Le secteur du collège est Rouillac[34].

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

L'église paroissiale Saint-Maurice date de la fin du XIIe siècle. Elle a été remaniée et fortifiée au XVe siècle et son clocher a été construit au XVIIe siècle. C'était primitivement le prieuré Saint-Maurice donné par Pierre Laumond, évêque d'Angoulême de 1159 à 1182 à l'abbaye de La Couronne, de l'ordre augustinien.

La nef est composée de cinq travées étroites avec coupole sur pendentifs ovale et abside à chevet plat qui a été voutée d'ogives au XVe siècle, époque où elle a été fortifiée[35].

Elle a été inscrite monument historique en 1986[36].

L'église jouxte au sud-est l'ancien logis prieural datant principalement des XVe et XVIIe siècles[37].

Patrimoine civil modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique d'Échallat » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  2. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  3. Carte du BRGM sous Géoportail
  4. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  5. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Matha », sur Infoterre, (consulté le ).
  6. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale d'Échallat », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Échallat », sur Géorisques (consulté le ).
  15. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  16. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente », sur charente.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Échallat », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  19. Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 98,128-130
  20. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  21. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 257.
  22. Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 154
  23. Atlas de Trudaine - 1745 ; généralité de La Rochelle - vol. II, Notice no IVR54_81160595P, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture
  24. Georges Reverdy, Histoire des routes de France du Moyen Âge à la Révolution, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, , 271 p. (ISBN 285978280X, lire en ligne), p. 231
  25. Société archéologique et historique de la Charente, Documents historiques sur l'Angoumois, Aubry, (lire en ligne), p. 236-237
  26. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le .
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Échallat (16123) », (consulté le ).
  32. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Charente (16) », (consulté le ).
  33. « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le ).
  34. Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le ).
  35. Abbayes, prieurés et commanderies de l'ancienne France, Poitou, Charentes, Vendée, François Semur, 1984, pas d'ISBN
  36. « L'église Saint-Maurice », notice no PA00104357, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  37. Jean-Paul Gaillard, Châteaux, logis et demeures anciennes de la Charente, Paris, librairie Bruno Sepulchre, (réimpr. 2005), 893 p. (OCLC 908251975, présentation en ligne), p. 319

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

  • Catillus Carol, « Échallat », (consulté le )