Villenave-d'Ornon

commune française du département de la Gironde

Villenave-d'Ornon
Villenave-d'Ornon
La mairie annexe du vieux-bourg.
Blason de Villenave-d'Ornon
Blason
Villenave-d'Ornon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Gironde
Arrondissement Bordeaux
Intercommunalité Bordeaux Métropole
Maire
Mandat
Michel Poignonec
2023-2026
Code postal 33140
Code commune 33550
Démographie
Gentilé Villenavais
Population
municipale
40 500 hab. (2021 en augmentation de 28,08 % par rapport à 2015)
Densité 1 905 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 46′ 50″ nord, 0° 33′ 57″ ouest
Altitude Min. 3 m
Max. 41 m
Superficie 21,26 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Bordeaux
(banlieue)
Aire d'attraction Bordeaux
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Villenave-d'Ornon
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Villenave-d'Ornon
Liens
Site web www.villenavedornon.fr

Villenave-d'Ornon est une commune de la banlieue sud de Bordeaux, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Villenave-d'Ornon au sein de la Bordeaux Métropole.

Commune de la métropole de Bordeaux et plus précisément dans son unité urbaine au sud de Bordeaux, sur la rive gauche (ouest) de la Garonne.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes en sont, sur la rive gauche de la Garonne, Bègles au nord, Cadaujac au sud, Léognan au sud-ouest, Gradignan à l'ouest et Talence au nord-ouest et, sur la rive droite, Latresne à l'est et Camblanes-et-Meynac au sud-est sur environ 500 mètres.

Communes limitrophes de Villenave-d'Ornon[1]
Talence Bègles
Gradignan   Latresne
Léognan Cadaujac Camblanes-et-Meynac

Hydrographie modifier

Eau Bourde modifier

 
Eau Bourde (Haut-Madère, Villenave-d'Ornon)

L'Eau Bourde prend ses principales sources à Cestas. Elles sont ferrugineuses. Elle traverse ensuite des lacs cestadais et canejanais. Elle chemine à travers les différents parcs de Gradignan en formant des multitudes d'îles, de « becs » et de mares. Elle y est alors régulée par des écluses. À Villenave-d'Ornon a lieu sa première division formant ainsi l'Estey de la Maye. Le « Val de l'Eau Bourde » commence alors. À Bègles, l'Eau Bourde se divise en un delta donnant alors naissance à l'Estey de Franc (ou Estey Franck), à l'Estey Sainte-Croix, à l'Estey de Lugan, etc. Ces « berles » se jettent respectivement dans la Garonne aux lieux-dits Port-Garonne (Bègles), Paludate (Bordeaux-Sud), et Geneste-la Plantation (Villenave-d'Ornon).

Ruisseau du Brucat modifier

Le Ruisseau du Brucat (également appelé Ruisseau du Rouillet) prend sa source au lieu-dit Camparian. Il se jette dans l'Eau Bourde dans la ville de Gradignan

Estey de Franc modifier

L'Estey de Franc (ou Estey Franck) est un bras de l'Eau Bourde se séparant du reste du cours d'eau au lieu-dit Bardanac. Il se jette dans la Garonne à proximité du château de Francs (Bègles), d'où il tire son nom.

Estey Sainte-Croix modifier

L'Estey Sainte-Croix est tout comme l'Estey de Franc, un bras de l'Eau Bourde se séparant du reste du cours d'eau au lieu-dit Bardanac. Il se jette dans la Garonne à Bordeaux à proximité de l'abbatiale Sainte-Croix de Bordeaux, d'où il tire nom.

Eau Blanche modifier

L'Eau Blanche est une rivière traversant la commune de Léognan avant de longer la frontière Cadaujaco-Villenavaise. Elle se jette dans la Garonne au lieu-dit Guiteronde en formant une embouchure entourant « L'île des Juifs ».

Plans d'eau modifier

Les lacs, gravières et étangs sont nombreux sur le territoire villenavais : lac de Versein, lac Nory, lac Wangermez, étangs de la Roubine, gravières de Formalaise…

Lac Versein modifier

 
Le Lac Versein.

Le Lac Versein est un plan d'eau artificiel d'une aire de 2,5 hectares[2].

Étangs de la Roubine modifier

Les étangs de Coutant la Roubine sont des plans d’eau situés dans le quartier de Geneste. Il est possible de pêcher sur ces plans d’eau d’une totalité de 10 hectares avec un permis de pêche. De nombreuses espèces de poissons sont bien représentées sur ces lacs situés en bords de Garonne. On trouve ainsi des carpes, des brochets, des black bass, des perches et des gardons[3].

Plans d'eau de Formalaise modifier

Les anciennes gravières de Formalaise, près du Bourg forment à présent trois plans d'eau. Cette zone lacustre recèle ainsi certaines espèces animales rares voire spectaculaires, comme la libellule à œil rouge ou la cistude (une petite tortue autochtone)[4].

Lac Raymond Carsac (ou Lac Charles Wangermez) modifier

Lac situé au lieu-dit Sallegourde.

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

  • Moyenne annuelle de température : 13 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,4 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 7,4 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 968 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,1 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1924 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records VILLENAVE D'ORNON-INRA (33) - alt : 25 m 44° 47′ 24″ N, 0° 34′ 36″ O
Records établis sur la période du 01-01-1924 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,2 3,5 5,5 7,5 11,3 14,2 16 15,9 13 10,3 6,1 3,9 9,2
Température moyenne (°C) 6,7 7,6 10,4 12,5 16,5 19,5 21,7 21,6 18,6 14,9 9,9 7,2 14
Température maximale moyenne (°C) 10,2 11,8 15,2 17,6 21,6 24,9 27,3 27,3 24,2 19,5 13,7 10,5 18,7
Record de froid (°C)
date du record
−15
12.01.1945
−16,8
23.02.1956
−8
06.03.1971
−3
04.04.1935
−0,6
02.05.1945
3,7
02.06.1936
6,2
08.07.1954
5
27.08.1985
0,6
24.09.1928
−3,9
08.10.1936
−9,1
27.11.1942
−11,8
22.12.1946
−16,8
1956
Record de chaleur (°C)
date du record
20,1
13.01.1993
25,7
27.02.19
27,4
25.03.1981
31,4
15.04.1949
35,4
30.05.01
39,7
22.06.03
41,7
23.07.19
40,3
04.08.03
36,8
03.09.1930
31,2
13.10.19
26,1
08.11.15
22,7
16.12.1989
41,7
2019
Précipitations (mm) 86,5 72,2 66,8 81,1 73,6 60,5 48,4 59,6 77,3 89 106,2 102,7 923,9
Source : « Fiche 33550001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Villenave-d'Ornon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14].

Elle appartient à l'unité urbaine de Bordeaux, une agglomération intra-départementale regroupant 73 communes[15] et 1 008 509 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Bordeaux est la sixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française) et Toulouse[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].

Occupation des sols modifier

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (72,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), cultures permanentes (6,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,1 %), forêts (4,8 %), eaux continentales[Note 6] (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,5 %), prairies (1,7 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %), terres arables (0,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Quartiers et lieux-dits modifier

 
Plan des quartiers de la commune Villenave-d'Ornon (33140, France)

La ville de Villenave-d'Ornon s'est développée autour de trois centres : le Pont de la Maye, Le Vieux Bourg ainsi que Chambéry. Lesquels sont eux-mêmes constitués de lieux-dits, plus petits, s’emboîtant entre eux.

Vieux-Bourg modifier

Le Bourg est le cœur historique de la commune dans lequel s'est développée durant l'Ancien Régime la paroisse de Saint-Martin de Villenave-d'Ornon. Certains des lieux-dits alentour (Formalaise, Guitteronde, Gassie...) sont encore très proches de la campagne (particulièrement au Sud). En revanche, la courbe démographique de ce quartier évolue en augmentant (plus que nulle part sur la commune), en effet la plupart des zones (Leyran, Le Bocage, Courréjean...) ont tendance à perdre de leur ruralité.

Liste des lieux-dits du Vieux-Bourg[21] :

  • Beunon
  • Hourcade
  • Galgon
  • La Manufacture
  • Domaine de la Plantation (ou La Plantation)
  • Geneste
  • Lartigue
  • Gassie
  • Guiteronde (ou Guitteronde)
  • Courréjean (ou Courrejean)
  • Patissey
  • Bocage
  • Rouquette
  • Formalaise
  • Le Junca[22] (ou La Junca)
  • Le Bourg (ou Vieux Bourg, voire Vieux-Bourg)
  • Carle
  • Sallegourde
  • Leyran
  • Barreyre
  • Le Servantin
  • Rebequet
  • La Hontan (ou Lahontan)
  • Pont-de-Langon

Pont-de-la-Maye modifier

Le Pont de la Maye s'est développé grâce à l’extension des populations bordelaises autour de la commune centre. Son centre-ville est en fait une véritable "Porte de la ville" (notamment grâce à l'arrivée du tramway ici). La plupart des lieux-dits de cet endroit (Saint-Bris, Pont-de-la-Maye...) sont relativement peuplés, la courbe démographique tend à augmenter légèrement.

Liste des lieux-dits du Pont de la Maye[21] :

  • Le Béquet
  • Le Cros
  • Saint-Bris
  • La Ferrade (ou La Grande Ferrade)
  • Haut-Madère
  • Madère
  • Bardenac (ou Bardanac)
  • Pont de la Maye (ou Pont-de-la-Maye)
  • Sarcignan
  • Baugé
  • Camparian
  • Le Brucat (ou Le Bruca)
  • Baret
  • Triomphet
  • Lassansaa
  • Pontac
  • Versin

Chambéry modifier

Chambéry est un quartier où se sont construits au cours du XXe siècle le plus de lotissements de la commune. C'est donc - tout comme son homologue, le Pont-de-la-Maye - une zone composée d'espaces densément peuplés (hormis au Sud du quartier où les espaces (Méchives, La Basilique, Carbonieux...) possèdent des caractéristiques de milieu rural, tel au Sud du Vieux-Bourg.).

Liste des lieux-dits de Chambéry[21] :

  • Versin
  • Le Brucat (ou Le Bruca)
  • Lahet[22] (ou La Hé, voire Lahé)
  • Chambéry
  • Brignon
  • La Taille
  • Terrefort
  • Trigan
  • Le Frezat
  • Gamarde
  • La Basilique
  • La Gravette
  • Le Désert
  • Carbonnieux
  • Gouande
  • Veyre
  • Méchives
  • Peyrehaut
  • Couhins
  • Paguenaux
  • Rigalhou
  • La Monnaie

Voies de communication et transports modifier

Réseau ferroviaire modifier

 
Gare de Villenave-d'Ornon.

Par le train : gare de Villenave-d'Ornon (TER) et gare de triage d'Hourcade (fret) sur la ligne ligne Bordeaux-Saint-Jean - Sète-Ville.

Réseau routier modifier

    - (rocade)

  •   17 Thouars
  •   18 Pont de la Maye

  (ancienne RN651) vers Léognan, Hostens, Mont-de-Marsan.
  (ancienne RN113) vers La Brède, Langon et l'autouroute   .
  vers Cadaujac et Bègles.

Réseau TBM actuel modifier

Villenave-d'Ornon est actuellement desservie par les lignes TBM suivantes :

  •     (arrêt Lycée Vaclav Havel, prolongement au terminus Pyrénées depuis février 2019)
  •   5 [[|11]] 15 20 34 [[|36]] 87 89

Réseau TBM à compter du 4 septembre 2023[23] modifier

Villenave-d'Ornon sera desservie par les lignes TBM suivantes :

  •     (de Lycée Vaclav Havel à Pyrénées)
  •   5 - 15 - 23 - 35 - 39 - 85 - 87 - 89 - 90

Réseau TransGironde modifier

Les lignes 502, 503 et 506 partent de la station de tram Peixotto à destination respectivement de La Brède, Saint-Symphorien et Cabanac-bourg en desservant la commune.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Villenave-d'Ornon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Bordeaux, regroupant les 28 communes concernées par un risque de submersion marine ou de débordement de la Garonne, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[26]. Les crues significatives qui se sont produites au XXe siècle, avec plus de 6,70 m mesurés au marégraphe de Bordeaux sont celles du (7,05 m, débit de la Garonne de 700 m3/s), du (6,85 m, 1500 à 2 000 m3/s), du (6,84 m, 4 000 m3/s), du (6,77 m, 1 000 m3/s) et du (6,73 m, 2 700 m3/s). Au XXIe siècle, ce sont celles liées à la tempête Xynthia du (6,92 m, 816 m3/s) et du (6,9 m, 2500 à 3 000 m3/s). Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[27]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1986, 1990, 1992, 1993, 1999 et 2008[28],[24].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[29].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villenave-d'Ornon.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 9 679 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 9 679 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1990, 1997, 2002, 2005 et 2010 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Toponymie modifier

Origine et étymologie modifier

L’origine du nom de Villenave-d’Ornon provient de l'époque du Haut Moyen-Age. Villenave provient du Gascon « vila nava » qui signifie en français « Villeneuve », c’est-à-dire ville nouvelle. Puisque la commune fût créée par le comte d’Ornon qui avait le siège de son château au lieu-dit « Ornon » sur la paroisse de Gradignan[31], on[Qui ?] a ajouté ce mot derrière Villenave. Ornon provient également du latin Ornus, qui signifie orne ou frêne à fleurs[32].

Villenave-d'Ornon étant dans le domaine nord-gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple le Junca, la Hontan, Pastissey, le Bruca, le Mata, Paguemaou, le Pasten, Couhins (qui signifie "Confins")[33]...

Traductions dans les autres langues modifier

En Occitan le nom de la commune est Vilanava d'Ornon.

Histoire modifier

Préhistoire et antiquité modifier

Les vestiges de la nécropole mégalithique de Peyrehaut témoignent d'une présence humaine sur le territoire communal, il y a 5 000 ans.

Un aqueduc gallo-romain, datant du Ier siècle partait du lieu-dit Carbonnieux à Villenave-d'Ornon. Il passait ensuite au lieu-dit Sarcignan[34] où des vestiges de l’édifice ont été découverts en 1973. L'édifice était prolongé vers le lieu-dit Madère, pour venir alimenter en eau la cité romaine de Burdigala (aujourd’hui Bordeaux).

Du Moyen Âge à la guerre de Cent ans modifier

En 960, une chapelle en bois, baptisée « Notre-Dame-des-Bois » est édifiée par une mission évangélique, dans un site composé d'une forêt dense de pins, de landes et de marais, avec des clairières et quelques habitants disséminés. C'est au XIe siècle que la ville voit le jour et une église est bâtie en pierre, peut-être sur l'emplacement de la chapelle initiale en bois[35]. La paroisse Saint-Martin se développe alors autour de cette église. Elle est située sur les anciennes terres du comte d'Ornon, seigneur fidèle au roi d'Angleterre, alors duc d'Aquitaine et qui avait sa forteresse à Gradignan. L'origine du nom de Villenave-d'Ornon provient de cette époque. Elle fut créée par le comte d'Ornon dont la forteresse fut bâtie au lieu-dit Ornon, sur la paroisse de Gradignan, dont quelques ruines sont encore visibles de nos jours.

En 1274, un nommé Guillaume Bernard est fait chevalier par Édouard Ier, roi d'Angleterre. Il s'engage à protéger de ses armes le sud du Bordelais. Le comté d'Ornon englobait alors les paroisses de Talence, Gradignan, Léognan, Canéjan, Cestas, Villenave, une partie de Bègles et de Martillac. Cette famille jouissait d'une grande influence puisqu'elle possédait des terres et seigneuries d'Audenge à Blaye. La dernière dame d'Ornon, Marie, dut céder ses terres et droits au roi d'Angleterre entre 1390 et 1399. À cette date, Henri IV d'Angleterre fit don du comté à Jean de Beaufort, marquis de Corset, qui le vendit alors à Henry Bowet, évêque de Bath, puis archevêque d'York. La guerre de Cent Ans fait des ravages, quand en 1405, le comté et sa forteresse sont dévastés par les troupes du comte d'Armagnac, lieutenant du roi de France. Ce coup est fatal à la relative indépendance du comté qui est vendu en 1409 aux maires et jurats de Bordeaux.

Époque contemporaine modifier

À la Révolution, la paroisse Saint-Martin de Villenave-d'Ornon forme la commune de Villenave-d'Ornon. Une partie de la commune de Camblanes-et-Meynac est réunie à la commune de Villenave-d'Ornon[36].

Dans la deuxième moitié du XIXe siècle, plusieurs quartiers s'agrandissent : Pont-de-la-Maye, Pont-de-Langon, Hourcade et Sarcignan. L'omnibus relie Villenave à Bordeaux et le chemin de fer passe en 1848 pour rejoindre Langon. Une politique de construction de bâtiments publics urbanise : l'école du bourg (1885), la mairie (inaugurée en 1877), l'école du Pont-de-la-Maye (1882) et la poste du Bourg (1885).

Deux visites présidentielles honorent la commune : en 1888, le président Sadi Carnot arrive par bateau et, en 1910, le président Armand Fallières visite la colonie Saint-Louis (orphelins, actuel Prado). En 1890, la commune est partagée en trois quartiers : Pont-de-la-Maye, le bourg et Courréjan. En 1902, le tramway remplace l'omnibus et, en 1911, la commune est électrifiée. D'autres quartiers se forment dans les années 1920 : Chambéry, la Générale, Rouquette, Madère…
La population a quadruplé entre 1794 et 1936, passant de 1 604 à 6 000 habitants.

La ville fut libérée le . Cet évènement est commémoré chaque année sur les monuments aux morts de la ville.

 
Gravure du Château Canteloup, par Eugène Vergez (1846-1925), parue en 1908 dans le Guide Féret.

En 1949, vingt-cinq jeunes artilleurs du 33e Régiment d’Artillerie de Châtellerault et 57 civils sont happés par le feu ; on nomme désormais l'événement « l'incendie du siècle » dans la région. Parmi les jeunes appelés qui périssent dans les flammes, onze ne peuvent être individuellement identifiés et reposent dans un caveau commun au cimetière Saint-Bris. Parmi les victimes, cinq Villenavais meurent en essayant d’empêcher la progression des flammes :

  • Jean-Louis Lovat, âgé de vingt ans, appelé au 3e RPIMA de Poitiers ;
  • Paul André Noubel, âgé de vingt ans, appelé au 33e RA ;
  • Edgar-Jean Glady, manœuvre de vingt ans ;
  • Jean-Louis Dubergier, manœuvre de vingt-trois ans ;
  • René Voisin, boulanger âgé de cinquante ans.

En leur mémoire, cinq rues de Villenave-d’Ornon portent leur nom.

En 1954, la commune compte 10 000 habitants, 21 500 en 1968 et près de 30 000 aujourd'hui (40 500 exactement). Dans les années 1960, des usines et des entreprises s'installent dans les quartiers d'Hourcade, Courréjan, Chanteloiseau. Chambéry s'étoffe en zone résidentielle avec des petits commerces. En 1959[37] la mairie déménage du vieux-bourg au Pont-de-la-Maye (actuelle C.P.A.M.), puis installe l'hôtel de ville en 1964 dans le Château Canteloup datant de 1777[31].

En 2013, à la suite d'un diagnostic archéologique fut découverte dans l'estey de Lugan une épave mérovingienne. Après une première phase de fouilles réalisées en 2019, l'épave fut datée par radiocarbone entre 680 et 720 de notre ère, témoignage rare de l'architecture navale du haut Moyen Âge[38].

Un projet de construction d'un terrain de golf voit le jour sur les 90 hectares du domaine de Geneste, après que le POS modifié, eut transformé le terrain de «non constructible» en «constructible». Le terrain est rétrocédé à Eric Bez, fils de l'ex-président du club de football des Girondins de Bordeaux[39]. Le projet est inclus dans une zone humide classée Natura 2000. En 2016, des militants écologistes s'opposent au projet et s'implantent dans ce qu'ils appellent la ZAD de Gironde[40]. Malgré cela le golf ouvre en [41].

Une station du réseau de satellites Starlink a été implanté sur un terrain privé de la commune, il comporte huit antennes en formes de sphères[42].

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
août 1944 1945 Henri Boisselier    
1945 1945 Pierre Auriac   Médecin
1945 1947 Fernand Coin    
1947 1949 Roger Senturenne    
1950 1951 Marcel Hervé    
1951 mai 1953 Jean Xambily    
mai 1953 1957 Fernand Coin   Démissionnaire
1957 1964 Jacques Pillet   Révoqué (tutelle préfectorale en 1964)
1964 1966 Fernand Coin   Décédé en fonction
1966 1966 André Lafon   Intérim
1966 mars 1977 Victor Mazars Centre gauche[45]
puis PSD[46]
 
mars 1977 janvier 1994 Claude Barande PS Gérant de société
Député de la Gironde (3e circ.) (1989 → 1993)
Conseiller général de Villenave-d'Ornon (1973 → 1989)
Vice-président du conseil général
Député suppléant de Catherine Lalumière (1988 → 1989)
Démissionnaire[39]
janvier 1994 juin 1995 Patrick Bouillot PS Fonctionnaire de catégorie A
juin 1995 28 mars 2023[47] Patrick Pujol UDF puis DVD Retraité de l’aéronautique
Démissionnaire
8 avril 2023[48],[49] En cours Michel Poignonec   Cadre de la fonction publique territoriale, ancien 1er adjoint

Conseil municipaux modifier

Un conseil municipal des jeunes (C.M.J.) et un conseil municipal des adolescents (C.M.A.) ont été créés pour chercher des projets pour améliorer leur ville en pleine croissance.

Politique environnementale modifier

En 2010, la commune de Villenave-d'Ornon a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[50].

Jumelages modifier

Au , la commune entretient des accords de coopération[51] avec :

Villes jumelées avec Villenave-d'Ornon
Ville Pays Période
  Seeheim-Jugenheim   Allemagne depuis 1982
  Torres Vedras   Portugal depuis 1993
  Bridgend   Pays de Galles depuis 1994

Population et société modifier

Les habitants sont appelés les Villenavais et les Villenavaises[52].

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[53],[Note 7].

En 2021, la commune comptait 40 500 habitants[Note 8], en augmentation de 28,08 % par rapport à 2015 (Gironde : +6,88 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4001 2311 2951 3241 3771 3181 5351 6221 779
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9912 1612 2762 2002 4082 7333 0753 1433 316
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 3353 6354 0204 5075 4166 2156 7648 7669 989
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
13 40121 26322 97521 07325 60927 50029 95828 98432 750
2021 - - - - - - - -
40 500--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[54] puis Insee à partir de 2006[55].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[56] 1975[56] 1982[56] 1990[56] 1999[56] 2006[57] 2009[58] 2013[59]
Rang de la commune dans le département 8 7 9 5 5 5 5 5
Nombre de communes du département 548 543 543 542 542 542 542 542

Enseignement modifier

 
L'Institut des Sciences de la Vigne et du Vin.
  • La commune dispose de neuf écoles maternelles, huit écoles primaires, deux collèges (collège Pont de la Maye et Collège Chambéry) et un lycée agricole[60].
  • Institut des sciences de la vigne et du vin (ISVV)[61],[62] : ouvert en 2008, il regroupe des équipes de recherche, de formation et de valorisation de l'université de Bordeaux et de l'INRA, spécialisés dans la filière viticole. Les enseignements des 80 professeurs et maitres de conférences sont suivis par plus de 300 étudiants. 16 diplômes sanctionnent les différentes formations. L'institut s'étend sur 11 000 m2 dont 8 000 sont consacrés à la recherche. Il s'inscrit dans le projet de pôle de compétitivité « Inno'vin » de la région bordelaise.

Santé modifier

La commune accueille l'Hôpital d'instruction des armées (HIA) Robert-Picqué.

Culture modifier

La commune abrite un cinéma multiplexe, le Méga CGR (quinze salles) et une salle culturelle, le Cube, de 518 m2 et d'une capacité de plus de 1 500 personnes.

Sports modifier

 
Logo du club de football "Jeunesse villenavaise".

Villenave-d'Ornon dispose de plusieurs clubs de football dont la Jeunesse villenavaise, évoluant en R1 au stade Alain-Roche et le RC Chambéry, évoluant au stade Pierre Brossolette.

L'Association Saint-Delphin est le club de basket-ball de la ville. L'équipe féminine du club évolue actuellement en Nationale 1 du championnat de France de basket-ball. Depuis 2015, les équipes jouent dans le complexe Élisabeth-Riffiod, complexe comprenant deux salles indépendantes dont une dotée de plus de 1 000 places assises. Il accueille en le final four du championnat de France handibasket de Nationale A.

Équipements Sportifs modifier

  • Domaine de la Junca (Skatepark, etc.)
  • Piscine olympique
  • Complexe sportif Espace d'Ornon
  • Complexe Pierre Brossolette (Rue Sadi Carnot)
  • Complexe Nelson Paillou (Domaine Saint Georges)
  • Complexe Sportif Elisabeth Riffiod (132 chemin de Leysotte)
  • City Stade de Sarcignan
  • Gymnase College Chambery (138 Route de Léognan)
  • Stade Trigan (Chemin de Couhins)
  • Stade Wangermez (Avenue Maréchal de Lattre de Tassigny)
  • Salle des Sports du Bourg (Avenue du Maréchal Foch)
  • Climb Up : Salle d'Escalade (privée, ex Roc Altitude)
  • Golf 18 trous
  • Trinquet Maïtena

Culture locale et patrimoine modifier

Zonage archéologique modifier

L'arrêté du préfet de la région Aquitaine en date du liste les zones suivantes[63] :

  • 1. Aqueduc antique (branche de Vayre)
  • 2. Aqueduc antique (branche du Brucat)
  • 3. Camparian, Sarcignan - Vestiges multiples - Gallo-Romain et Moyen Âge
  • 4. Courréjean - Chateau et Moulin - Moyen Âge
  • 5. La Manufacture, Geneste - Villa - Gallo-Romain
  • 6. Moulin de Cazot - Moulin - Époque Moderne
  • 7. Moulin de Madère - Moulin - Époque Moderne
  • 8. Peyre Haut . Dolmens et tumulus . Néolithique
  • 9. Saint-Martin · Église - Moyen Âge
  • 10. Sallegourde - Motte probable et château - Moyen Âge

Lieux et monuments modifier

Parcs et jardins modifier

  • Parc Sourreil. Situation : Chemin de Leysotte
  • Parc de Sallegourde. Situation : allée Etienne Sabatié

Châteaux viticoles modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes de Villenave-d'Ornon se blasonnent ainsi :

D'or à la tour de sable, au chef de gueules chargé d'un léopard d'or, à la champagne d'azur chargée d'un croissant d'argent.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • François Magnant (avec le Comité historique de la ville), Villenave d'Ornon, 5000 ans d'histoire, Villenave-d'Ornon, éd. ville de Villeneuve-d'Ornon, , 203 p. (ISBN 2-9515209-0-5)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Villenave-d'Ornon sur Géoportail, consulté le 14 septembre 2015.
  2. F. Girard, « Etang de Versein (pêche, balade, hébergement, tourisme) - Coins de pêche (lacs, rivières, eau douce et eau salée) - Achigan.net », sur achigan.net (consulté le ).
  3. « Lacs de Coutant la Roubine à Villenave d’Ornon », sur Pêche 33 (consulté le ).
  4. « Villenave d’Ornon : A la reconquête de l’Eau blanche », sur MNE Bordeaux Aquitaine, (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
  6. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  8. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  9. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  10. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  11. « Fiche du Poste 33550001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Bordeaux », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a b et c Plan de la ville de Villenave-d'Ornon datant de 2017 en provenance de la mairie villenavaise
  22. a et b « M.A.S. le Junca - Gasconha.com », sur gasconha.com (consulté le ).
  23. Le réseau TBM à compter du 4 septembre 2023
  24. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Villenave-d'Ornon », sur Géorisques (consulté le ).
  25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  26. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  27. « Cartographie des risques d'inondations du TRI de Bordeaux », sur nouvelle-aquitaine.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  28. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  29. « Dossier départemental des risques majeurs de la Gironde », sur gironde.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  30. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  31. a et b Association de recherche historique de L'Ornon (ARHO), « Villenave d'Ornon, 5 000 ans d’histoire », (pdf illustré de 6 p. disponible en téléchargement), sur arhovo.jimdofree.com (consulté le ).
  32. « Ornus »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur dicolatin.com (consulté le ).
  33. « Lòcs / Lieux-dits gascons de Villenave-d’Ornon / Vilanava d’Ornon / Bilenabe - Gasconha.com »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur gasconha.com (consulté le ).
  34. Séances générales tenues en 1842 par la Société française pour la conservation des monuments historiques sur Google Livres.
  35. (Magnant 2000, p. 17).
  36. Historique des communes, p. 68, sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 12 avril 2013.
  37. « Villenave-d'Ornon en 1939-1945 », sur ajpn.org, (consulté le ).
  38. Anne Lopez et Anthony Robin, « Actualité archéologique », Moyen Âge, no 131,‎ novembre-décembre 2022, janvier 2023, p. 90-91 (ISSN 1276-4159).
  39. a et b Yves Harté, « Villenave-d'Ornon : une somme gironde », L'Express,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. « « Golf de Villenave d'Ornon : la première Zad de Gironde est née au domaine de la Plantation », article du journal Sud-Ouest du 22 juin 2016. ».
  41. « Le golf de Villenave-d’Ornon a ouvert ses portes », sur sudouest.fr, (consulté le ).
  42. Enquête sur Elon Musk, l' homme qui défie la science, Éd Alisio, 2022 p. 82
  43. Fiche généalogique Elie Gustave GOUNOUILHOU, sur geneanet.org
  44. H. P., « Ces Villenavais entrés dans l'histoire : Découverte de personnages qui ont marqué leur temps avec l'Association historique de Villenave. », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  45. [1]
  46. [2]
  47. Daniel Bozec, « Villenave-d’Ornon : maire depuis 1995, Patrick Pujol démissionne à mi-mandat », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  48. Daniel Bozec, « Michel Poignonec élu nouveau maire de Villenave-d'Ornon », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  51. « Jumelage(s) de Villenave-d'Ornon », sur l'atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures du Ministère des Affaires étrangères (consulté le ).
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  54. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  55. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  56. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
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  58. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  59. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  60. [PDF]Les établissements scolaires de la commune, sur le site officiel.
  61. Site de l'ISVV
  62. « L'ISVV Bordeaux-Aquitaine est né », L'Aquitaine, no 33,‎ , p. 24 (ISSN 1634-2917, lire en ligne).
  63. DRAC Aquitaine, « Villenave d'Ornon (Gironde): zonage archéologique », (consulté le ).
  64. a et b « Notice MH de l'église Saint-Martin », notice no PA00083863, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  65. Église Saint-Martin sur le site « Visites en Aquitaine - Région Aquitaine » (CC-BY-SA), consulté le 14 septembre 2015.
  66. « Inscription MH du château de Sallegourde », notice no PA33000064, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. Description et photos de la nécropole mégalithique de Peyrehaut
  68. NON à la démolition du château de Sarcignan (prévue le 10 août 2015).
  69. Sud-Ouest : Un château condamné.
  70. Un château néogothique bientôt détruit par la commune de Villenave-d’Ornon.
  71. Sud-Ouest : Le château de Sarcignan est sauvé.
  72. Église Saint-Delphin CAUE de Gironde