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Introduction au livre: modifier

Les Contes des sages persans sont un livre de Leili Anvar édité en 2019 par Seuil. Ce livre rassemble les récits d’un autre temps, ces récits souvent contés par des poètes, des mystiques ou des sages sont une ouverture sur la culture perse.

Ainsi Leili Anvar ayant fait un travail de traductrice s’est appuyée sur plusieurs écrits comme ceux d’Ostad Elahi un penseur, magistrat et musicien iranien, ou encore ceux du poète du XIIIème siècle Djalâl ad-Dîn Rûmî.

L’œuvre Contes des sages persans permet une vulgarisation des écrits persans, et ouvre à l’imaginaire de cette région du monde. Cette littérature regorgeant de morales, d’exemples et de contre-exemples est un moyen d’accéder à une certaine sagesse. Les contes mettent en avant les erreurs des humains ainsi qu’une possibilité de changer. La faiblesse de l’être est dépassable. Les contes en utilisant le comique ou le tragique jouent leur rôle cathartique et aident le lecteur ou l’auditeur à prendre conscience de ses méfaits ou des méfaits d’autrui.

L'auteur, Leili Anvar: modifier

 
Auteur des Contes des sages persans.

"Née à Téhéran, Leili Anvar est une iranologue, journaliste et traductrice française. Elle est maître de conférences en langue et littérature persane à l’INALCO. Elle a animé sur France Culture l’émission Les Racines du ciel qu'elle a co-produite avec Frédéric Lenoir, puis Les discussions du soir. Elle est aussi chroniqueuse pour Le Monde des religions, où elle s'occupe de la rubrique « Regard spirituel ». Elle présente par ailleurs l’émission « Islam » sur France 2. Chevalier des Arts et des Lettres, elle est l’auteur d’un grand nombre de publications (notamment Rûmî , la religion de l’amour, Points sagesse, 2011 ; direction de l’anthologie Orient – Mille ans de poésie et de peinture, Diane de Selliers, 2009 ; traduction du Cantique des oiseaux, Diane de Selliers, 2014, etc)."[1]

Qu'est-ce qu'un conte en quelques lignes: modifier

Le conte est un récit court en prose ou en vers. C’est un récit de faits qui pose un regard sur la réalité par le biais du merveilleux ou du fantastique. Le conte est généralement destiné à distraire, à instruire en amusant.

Dans le conte il n’y a ni unité de temps, ni unité de lieu, ni unité d’action. Il permet le développement de l’imagination.

Les contes persans rassemblent divers points de divers types de contes, dans certains cas il s’appuie sur l’irréel des contes de fées avec des personnages peu nombreux et identifiables en « gentils » et en « méchants » (« Zahhak le roi dragon ») ; d’autres fois ils se rapprochent des contes philosophique en présentant des situations parallèle au réel (« Ânes »), et dans d’autres cas ils reprennent des faits de l’histoire pour en écrire la légende (« Gengis Khan »).

L'adjectif persan: modifier

L’adjectif persan rattache les contes à une période précise, en effet l’adjectif et nom persan renvoient à la Perse médiévale ou moderne (du VIIème siècle jusqu’en 1935, année où la Perse a repris son ancien nom d’Iran). [2]

Cet adjectif / ce nom est à dissocié de celui de Perse, qui renvoie à la Perse ancienne jusqu’au VIIème après J-C.

La localisation des contes persans: modifier

Globalement, les contes se déroulent dans une zone allant de l’Egypte, passant par l’Arabie, l’Iran (actuel) jusqu’au nord de l’Inde. Plusieurs endroits sont nommés comme l’Arabie Saoudite avec la ville de La Mecque, Téhéran avec le palais du Golestân, l’Empire Moghols avec les références au Trône du Paon, l’Afghanistan actuelle avec la ville de Balkh ou celle de Kaboul, ainsi de l’Azerbaïdjan et le golfe persique.

Les lieux abordés dans les contes: modifier

Dans le livre Contes des sages persans, les lieux réels et les lieux imaginaires se confondent afin de créer un lien entre notre monde et le monde moral.

Les lieux réels: modifier

 
Photo du "Palais du Golestan".
Le palais du Golestan:

Connu comme étant le "palais du jardin des fleurs" c'est l’ancien palais royal de la dynastie Qadjar, il se situe à Téhéran.

Il est le témoin de la richesse et du patrimoine de la Perse.

 
Illustration d'un "Trône du Paon".
Le Trône du Paon:

Trône d’origine moghol possédé par le roi de Perse. Il fût détruit dans le chaos qui suivit l’assassinat de Nader Chah, le fondateur de la dynastie des Afcharides (XVIIIème siècle).

Dans le conte il ne s’agit pas du vrai trône du Paon mais plutôt d’une chaise, qui ne ressemble pas à une plateforme comme c’était le cas pour le trône du Paon. Il s’agit du trône Naderi construit pour le roi Perse Fath Ali Shâh le Qajar.

Balkh:

Ville du Nord de l’Afghanistan elle est classée au patrimoine de l'UNESCO du fait de ses nombreuses richesses.

 
Nishapur
Nichapour:

Nichapour est la principale ville de la région du Khorassan au Nord-Est de l’Iran. C'est dans cette partie de de l'Iran que ce passe de nombreux contes.

La Grande Mosquée:
 
La Grande Mosquée.

Dans le conte "Le Prince Ebrahim Adham" la grande mosquée à laquelle il est fait référence doit être Rawze-i-Sharif puisqu’elle se trouve dans la province de Balkh, où se déroule l’histoire. C’est une mosquée bleue, avec une architecture mauresque, des dômes azurs et des céramiques polychromes jaunes et bleues.

La Mecque:

Ville d'Arabie Saoudite où se déroule les pèlerinages de la religion musulmane. Elle est qualifiée de ville sacrée.

Dans le conte "Le Prince Ebrahim Adham", il s'agit bien d'intégrer à ce conte le versant religieux et pieux du pèlerinage.

Khorassan:

Région du Nord-Est de l’Iran. Le nom vient du persan et signifie « d’où vient le soleil ». Il est aussi considéré comme le nom médiéval de l’Afghanistan actuel du sud du Turkménistan, de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan.

Ghazneh:

Ville située au sud-est de Kaboul. Elle est la capitale de la province de Ghazni.

Fârs:

Province du sud-ouest de l’Iran dont la capitale est Chiraz. C’est la terre d’origine des Persans.

Azerbaïdjan:

Pays au nord de l’Iran. C’est une ancienne république soviétique.

Golfe Persique:
 
Golfe persique, au nord-est de l'Arabie.

Surface maritime qui s’étend sur 251 000 Km² il sépare l’ancienne Perse (Iran) de la péninsule arabique.

Kurdistan:

Signifie littéralement le pays des Kurdes. C’est une région géographique et culturelle d’Asie occidentale. Cette région s’étend du sud-est de la Turquie, dans le nord-est de l’Irak et dans le nord ouest de l’Iran en passant par le nord de la Syrie.

Ardabil:

Province d’Iran sur la côte de la mer Caspienne, elle connut son apogée pendant la période safavide, du XVIème au XVIIIème siècle.

Ispahan:

Ville d’Iran, capitale de l’Empire perse sous la dynastie des safavides. Il est dit de cette ville dans le conte qu’elle vaut à elle-seule la moitié du monde.

 
Mont Damavand.
Mont Damavand:

Le Mont Damavand est le sommet volcanique semi-actif le plus élevé de l’Iran.

Il fait parti de la chaîne de montagne d’Alborz ou Elbourz.

Dans la mythologie :

Le tyran Zahhâk y est enfermé pour contenir le mal.

Dans une légende antérieur (mythologie zoroastrienne, le dragon à trois têtes  Azi Dahâka était enchaîné au mont, et condamné à y rester jusqu’à la fin du monde.

Les lieux imaginaires: modifier

Perdivar:

Lieu inventé dont on ne trouve que des traces dans Le Livre du trésor de Perivar, livre contenant vingt-six poèmes mythologiques qui se rattache au Yârsanisme.

 
Villes des climats.
Les Sept Climats:

Régions contrôlées par Ahurâ Mazdâ, que Zahhâk domina après sa prise de pouvoir. Les sept climats peuvent correspondre aux sept climats grecs d’Hipparque[3] : (Méroë/Syène/Basse Egypte/Rhodes/Hellespont/ Mi-Pont-Euxin/ Bouches Borysthène).

 
Le langage des oiseaux, Mantiqu't-Tayr
Les Sept Vallées[4]:

Lieux d’acheminement de l’âme vers l’absolu.

Baha'u'llah décrit dans le Mantiqu't-Tayr, ou Le Langage des Oiseaux les sept étapes du progrès de l'âme vers l'objet de son être.


 
Sîmorgh,divinité omniprésente, pouvant être assimilée à Dieu.
Le Mont Qal:

Montagne inventée qui permet l’accès au royaume de Sîmorgh.


Les personnages rencontrés dans les contes: modifier

Les personnages ayant vraiment existé: modifier

 
Portrait
Fath Ali Shah Le Qajar

Les Qâjâr – nom voulant dire en turc « qui marche rapidement » – sont une tribu d'éleveurs nomades turcophones anciennement installés au nord de la Perse, dans la région d'Astarâbâd. Ils acquirent au service des Safavides (1501-1722) une importance militaire notable. Après la chute de cette dynastie, lors des guerres intérieures qui déchirèrent la Perse au XVIIIe siècle, les Qâjâr furent des alliés importants pour les princes qui cherchaient à établir leur domination sur le nord du pays.[5]

 
Mahmoud de Ghazneh
Mahmoud de Ghazneh:

Dirigeant de l’Empire ghaznévide (qui s’étant du Korassan, en passant par la région de Ghaznî et du Panjâb) du Xème siècle jusqu’à sa mort.

Mas’oud:

Fils de Mahmoud de Ghazneh, troisième sultan de l’Empire ghaznévide.

Soltân Sahak:
 
Shah Ismail Ier

Homme spirituel kurde qui à fondé la voie nommé « Ahl-é Haqq ».

Shah Esmâ’il:

Roi de Perse pendant vingt-trois ans. Il fait partie de la dynastie des séfévides ou safavides. Il fut aussi poète et signait ses oeuvres sous le nom de Khatai. En plus d'être un roi et un poète, il fut mécène et protégea les miniaturistes.

 
Safieddin Ardabili
Safieddin Ardabili:

Fondateur turque de la confrérie safavide.

 
Gengis Khan
Gengis Khan:

Gengis Khan est le fondateur d’un empire de la steppe. Empire qui fut éphémère mais plus vaste qu’aucun autre empire ayant jamais existé (1206-1279).[6]

 
Mahomet
Le prophète Mohammad

Chef religieux, politique et militaire arabe, fondateur de l’islam.

 
Salomon Roi d'israël
Salomon:

Roi d’Israël, prophète. Il construisit le Temple de Jérusalem.

Les personnages imaginaires: modifier

Khezr:

Personnage énigmatique du Coran.[7]

Abû Saîd :

D’après le livre Contes des sages persans est le grand mystique de Meyhana. Il organisait des banquets pour les pauvres. Il était un faiseur de miracles et d’extases (état dans lequel une personne se trouve comme transportée hors de soi et du monde sensible).

Le maître soufi Rokneddin:

D'après le livre Contes des sages persans, c'est un maître vénéré qui donna à Sheykh Safi l'érudition dans la maîtrise des arcanes de la voie. Il lui accorda aussi la main de sa fille. Son descendant devient alors selon ce conte le fondateur de la dynastie des safavides.

 
Représentation d'Ahura Mazda.
Ahura Mazda:

Divinité centrale de la religion maedéenne, il est le « Seigneur de la Sagesse » le « Créateur de toutes créatures et Dieu-Lumière ».

Djamchid:

Selon la mythologie perse il était le quatrième roi du monde. On dit de Djamchid qu'il possédait une coupe à sept anneaux magiques lui permettant d'observer l'univers.

Avec le temps, il se détourna de Dieu. Une guerre éclata entre Djamchid et Zahhâk, ce dernier le tua et l'âge sombre commença alors.

 
Zahhâk avec les deux têtes de serpent sur ses épaules.
Zahhâk

Il personnifie le serpent qui est le mal incarné. Il est représenté comme un homme avec deux têtes de serpent lui poussant sur les épaules. Ce qui est reprit dans le conte.

L’inhumanité de ce personnage se caractérise par les offrandes humaines faites à ses serpents Il sera défait par le prince Fereydoun et enfermé dans le mont Damavand.

Ahriman:

Il est l’esprit démoniaque opposé à Ahura Mazda le Dieu de la Sagesse.Il est considéré comme le responsable de la création matérielle, de l’illusion, de l’erreur, du mensonge comme l’esprit des ténèbres, du mal et de la mort.

 
Djinn
Djinn:

Génie bon ou mauvais dans le Coran et dans les légendes musulmanes.

Les djinns sont capables d’influencer l’humain. Ils peuvent aussi prendre le contrôle de leur corps. Souvent représentés avec des forces élémentales ils seront repris par la mythologie Japonaise et seront utilisés dans les jeux vidéo (exemple : Tales of Symphonia, Sheena manipulant les djinns).

 
La défaite de Zahhâk par Fereydoun.


Fereydoun:

Roi iranien mythique, fils d’Atbin. Il fut elevé par un berger dans les montagnes loin de Zahhâk (le mal incarné). Il causa la perte du tyran et devint un roi juste et généreux pour le royaume des Sept Climats.

Kaveh:

Forgeron menant la révolte avec Fereydoun dans le royaume des Sept Climats.

Soroush:

Soroush est l’ange de l’inspiration dans la mythologie perse. On le retrouve dans le conte comme personnage soufflant le destin de Zahhâk à l’oreille de Fereydoun le tombeur de tyran à la masse à tête de taureau.

 
Le vol du Simorgh, 1590, Sadruddin Aga Khan collection.
Sîmorgh:

Oiseau fabuleux de la mythologie perse.

Le Sîmorgh serait un oiseau protecteur qui aurait vu trois fois la destruction de la terre. Son envol aurait permis l’accès à toutes les graines que nous connaissons en ce monde. Il aurait apaisé plusieurs fois les maux de la terre.

Il serait comparable à un Dieu et aurait l’apparence du phœnix. Dans ce conte il est question de la version du poète soufi iranien Attar qui a écrit l’histoire de trente oiseaux pèlerins découvrant leur moi profond. Il y a un jeu de mot ainsi sur le mot Simurgh qui signifie trente oiseaux.


Lexique: modifier

Au fils de la lecture des Contes des sages persans le vocabulaire utilisé peut se révéler étranger à un lecteur étranger de la culture perse. Ainsi il était important de créer un lexique des mots, des expressions ou des titres que nous ne connaissions pas.

Derviche Religieux musulman appartenant à une confrérie mystique.[8]
Un vizir Traduction moderne du Premier ministre (tjati en égyptien) du pharaon.[9]
Un dais (de soie) Ensemble d'ornements, généralement constitués de tissus, suspendus au-dessus d'un trône, d'un autel, d'un lit.[10]
Le sheykh ou cheikh Chez les musulmans, terme de respect qui s'applique aux savants, aux religieux et à toutes les personnes respectables.[11]
Samâ Mot arabe qui revoie à la notion d’audition spirituelle.
Désigne aussi une danse giratoire sacrée des derviches tourneurs.
Dhikr « Le dhikr désigne en arabe la remémoration, puis la mention arabe du souvenir, spécialement la prière rituelle ou litanie que récitent les mystiques musulmans.»[12]
Sultan Souverain de l'Empire ottoman, ou de certains pays musulmans.[13]
Langue persane C’est une langue indo-européenne. Elle est la langue majoritaire en Iran.
Madrasas Établissement islamique d'enseignement sunnite (orthodoxe, traditionaliste).

[14]

Allah Nom arabe désignant le dieu unique.[15]
Lexicographie Recensement et étude des mots d’une langue en vue de l’élaboration de recueils.
dérafch-é Kâvyani Dans le conte Zahhak le roi draggon, et l’étendard qui symbolise l’union du peuple, de l’armée, de Fereydoun et de Kâveh pour faire tomber le tyran Zahhâk.

Il est fait de cuir et de joyaux.

Le berceau de la civilisation La Mésopotamie ou le berceau de la civilisation est le lieu de naissance des premières civilisations humaines.

Ici, le berceau de la civilisation comprend :

Le « croissant fertile », la Mésopotamie, l’Egypte.

Aréopage (de vieillards) Assemblée de juges, de savants, d'hommes de lettres très compétents.

Renvoi au conseil de l’Aréopage.[16]

Califat Dignité, pouvoir, règne d'un calife ; territoire soumis à l'autorité d'un calife.[17]
Chimère[18] Monstre imaginaire (à tête de lion et queue de dragon) qui crache des flammes.
Idée sans rapport avec la réalité/ rêve.
Un chambellan Gentilhomme de la cour chargé du service de la chambre du souverain.[19]
Les Pléiades Filles du Titan Atlas et de l’Océanide Pléioné.
Amas d’étoiles qui s’observe depuis les deux hémisphères. Leur nom fait référence aux filles du titan.

Sources / références: modifier

  1. « Leili Anvar, Biographie Leili Anvar, Li... », sur www.seuil.com (consulté le )
  2. Éditions Larousse, « Définitions : persan - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
  3. « Climat (Antiquité) », dans Wikipédia, (lire en ligne)
  4. « Médiathèque baha'ie: Les sept vallées », sur www.bahai-biblio.org (consulté le )
  5. « Yann Richard, L'Iran sous les Qâjar (1779-1925) - Clio - Voyage Culturel », sur www.clio.fr (consulté le )
  6. « Gengis Khan (1155 - 1227) - Le plus vaste empire qui ait jamais existé - Herodote.net », sur www.herodote.net (consulté le )
  7. « Khezr : du prophète au guide personnel vers la "Source de la vie" - La Revue de Téhéran | Iran », sur www.teheran.ir (consulté le )
  8. Éditions Larousse, « Définitions : derviche - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
  9. Éditions Larousse, « Définitions : vizir - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
  10. https://www.cordial.fr/dictionnaire/definition/dais.php
  11. Éditions Larousse, « Définitions : cheikh - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
  12. Encyclopædia Universalis‎, « DHIKR », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  13. Encyclopædia Universalis‎, « SULTAN », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  14. Éditions Larousse, « Définitions : madrasa - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
  15. Éditions Larousse, « Allah - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  16. Éditions Larousse, « Définitions : aréopage - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
  17. Éditions Larousse, « califat - LAROUSSE », sur www.larousse.fr (consulté le )
  18. Éditions Larousse, « Définitions : chimère - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )
  19. Éditions Larousse, « Définitions : chambellan - Dictionnaire de français Larousse », sur www.larousse.fr (consulté le )