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Cinque structures subsidiaires situées aux alentours du château de Versailles comptent dans l’histoire et dan l’évolution du château. Les cinq constructions sont : La Ménagerie, le Trianon de Porcelaine, le Grand Trianon – dit également Trianon de Marbre, le Petit Trianon et le Pavillon de la Lanterne.

La Ménagerie modifier

 
Ménagerie de Versailles, 1662-64 ; 1698-1700

En réponse d’une augmentation de l’intérêt à zoologie – et surtout à l’égard à la téléologie aristotélicienne qui connut une renaissance au XVIIème siècle à cause des œuvres de Claude PARRAULT – aussi bien que la passion pour l’exotique qui captiva la France, Louis XIV fit construire la Ménagerie en 1662. Achevée en 1664, La Ménagerie se situa au bout de la croisée sud du Grand Canal. Consistant en un complexe de bâtiments qui présenta un pavillon central en forme d’octogone, la Ménagerie fut une destination recherchée pour Louis XIV et sa cour.

Au rez-de-chaussée du pavillon octogone fut le salon frais, qui fut décoré avec des murs lambrissés en coquillage et des jets d’eau dissimulés qui aspergeaient les invités qui ne se doute de rien avec de l’eau glacée.

En 1697, Marie-Adélaïde de Savoie, âgée de douze ans, se maria avec le petit-fils de Louis XIV, le duc de Bourgogne. La vivacité et la précocité de la jeune duchesse gagna le cœur du roi vieillissant, et le roi présenta la duchesse avec la Ménagerie comme cadeau. Entre 1698 et 1700, les intérieurs furent réaménagés. Dans un écart par rapport aux traditions et aux règles stylistiques de la quatrième campagne de construction du château de Versailles – une campagne caractérisé par une austérité courtoise – le nouveau décor de la Ménagerie, avec une exubérance de jeunesse, anticipa le style Louis XV.

Malheureusement, en 1801, la Ménagerie, qui eus été vendue lors des ventes de terre se produisirent après la Révolution, fut détruite. Aujourd’hui, le Pavillon de la Lanterne – le seul vestige de la Ménagerie – nous donne un aperçu du décor cynégétique de ce chef-d’œuvre versaillais[1]

Le Trianon de Porcelaine modifier

 
Plan of the Trianon de Porcelaine

Situé au bout de la croisée nord du Grand Canal, formant un homologue avec la Ménagerie, se trouva le Trianon de Porcelaine. Chef-d’œuvre de Louis LE VAU et de François d’ORBAY et construit entre 1669 et 1670, le Trianon de Porcelaine fut consacré en tant que pavillon de plaisir pour Louis XIV et la marquise de Montespan. Le pavillon central et ses quatre constructions auxiliaires, furent couverts avec des carreaux en faïence. Malheureusement, le Trianon de Porcelaine fut d’une durée relativement courte en raison de l’influence faiblissant de la marquise de Montespan et l’entretien des carreaux. En 1687 le Trianon de Porcelaine fut détruite ; pourtant comme l’endroit fut préféré par Louis XIV, le roi fit ériger sur l’emplacement le Grand Trianon.[2]

Le Grand Trianon modifier

 
Le Grand Trianon, vue de la cour d’entrée (1678), Jules HARDOUIN-MANSART, architecte

On dit que Louis XIV vit construire Versailles pour sa cour, Marly pour ses amis et Trianon pour sa famille – et le grand Trianon bien servit la famille du Roi Soleil. Erigé part Jules HARDOUIN - MANSART, le Grand Trianon est un chef-d’œuvre sans réserve. Construit en marbre de Languedoc entre 1687-1689 dans un style italien, cette construction à deux étages réussit – architecturalement et stylistiquement – où Versailles n’y arrive point.

 
Le Grand Trianon par by Jean-Baptiste MARTIN vers 1700

HARDOUIN-MANSART dessina le bâtiment en deux parties distinctes. Une cour d’entrée sépare les deux ailes principales. ; au sud, l’aile hébergea primitivement les services et l’appartement particulier de Louis XIV ; au nord, l’aile fut composa de deux appartements en enfilade – un donnant sur le parterre haut et l’autre donnant sur le jardin du roi. Primitivement, situé dans l’aile nord et donnant sur la cour d’entrée fut un petit théâtre. Les deux ailes se communiquent par un péristyle qui set également en tant qu’un élément de transition entre la cour et le parterre-haut.

Située perpendiculairement à l’aile nord, se trouve la galerie. À peu près de 30 mètres de longue et éclaires par cinq fenêtres au nord et onze au sud, la galerie et la plus grande pièce de Grand Trianon. En plus, elle sert comme une barrière de protection septentrionale pour le parterre-haut.[3]

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Colonnade du Grand Trianon (1678), Jules HARDOUIN-MANSART, architecte

Située à l’ouest de la galerie et se prolongeant au nord est l’aile de Trianon-sous-bois. SE fut dans cette partie de la maison que Louis XIV fit loger membre de sa famille. À l’est de Trianon-sous-bois il y eut une région marécageuse que HARDOUIN-MANSART convertie en jardin des sources qui fut plantée des arbres séparer des petits canaux.

Comme avec le château de Versailles, le Grand Trianon subit maints réaménagements lors du règne de Louis XIV, surtout le déménagement de Louis XIV depuis l’aile sud jusqu’à l’aile du nord. Pourtant, en ce qui concerna le décor le Grand Trianon se différencia du château de Versailles d’une manière tout à fait significative. Alors que le décor de Versailles loue les exploits héroïques de Louis XIV en guise des actions des grands de l’Antiquité tel qu'August, Alexandre, Cyrus et Apollon, cet élément didactique ne se trouva point au décor du Grand Trianon. Le style du décor du Grand Trianon refléta une ambiance et un style de vie plus détendu qui furent détachés des limitations de l’étiquette et du protocole trouvés à Versailles.

Pendant le règne de Louis XV, le Grand Trianon subit des modifications mineures : le théâtre fut supprimé et l’appartement donnant sur le jardin du roi fut réaménagé pour la marquise de Pompadour. Louis XVI effectivement abandonna le Grand Trianon et lors de la Révolution, les meubles furent vendus – comme à Versailles. Pourtant, contrairement à Versailles, Le Grand Trianon ne posséda pas un avenir incertain.

Napoléon Ier fit amoureux du Grand Trianon et fit réaménager le bâtiment pour son utilisation et celle de sa famille. Pendant le règne de Louis-Philippe, le Grand Trianon fut la résidence versaillaise préférée du roi et sa famille. Le Grand Trianon conserve aujourd’hui un grand nombre de réaménagement effectués sous Napoléon Ier et sous Louis-Philippe.

La France républicaine restaura et rétablit le Grand Trianon à une position importante. Lors du mandat de Charles de GAULLE, le Grand Trianon fut complètement réaménagé et modernisé afin de satisfaire les besoins des ses festins pharamineux. En conséquence, Trianon-sous-bois fut réaménagé afin de moderniser les logements et la cave fut rénovée pour équiper des cuisines modernes.

Le Grand Trianon sert aujourd’hui comme résidence officielle du chef d’état.

En tant que résidence officielle du chef d’état, Le Grand Trianon sert souvent comme résidence pour des chefs d’état en visite officielle. Lors du mandat de Jacques CHIRAC et sous les initiatives de Mme Bernadette CHIRAC, Trianon-sous-bois se put visite par le public.[4]

Petit Trianon modifier

 
Cour de l’entrée du Petit Trianon par Jacques-Anges GABRIEL

Situé près du Grand Trianon, le Petit Trianon fut construit entre 1762 et 1768 par Jacques-Anges GABRIEL pour Louis XV. Les environs de l’actuel Petit Trianon vit le jour lorsque Louis XV fit établir ses jardins botaniques dan la région du Hameau de la Reine. Le Petit Trianon fut destiné à être utilisé quand le roi s’occupait avec ses loisirs botaniques. Cependant, il serait sous Louis XVI et Marie-Antoinette que le Petit Trianon serait immortalisé.

Peu après son avènement, Louis XVI présenta le Petit Trianon à Marie-Antoinette. Directement par la suite, la reine chargea Richard MIQUE, son architecte préféré, avec des réaménagements du Petit Trianon et les jardins. Le réaménagement du Petit Trianon exigea l’enlèvement du monte-plats que Louis XV fit installer dan la salle à manger. À cette époque, les jardins botaniques furent supprimés et les spécimens furent transférés à Paris. Le Hameau de la Reine fut érigé sur l’emplacement des jardins botaniques de Louis XV.

 
La maison de la reine (au centre) et la Tour de Malborough (à gauche) Hameau de la reine, 1783.

Regardé par des détracteurs comme une folie de Marie-Antoinette, le Hameau de la Reine fut un modèle d’un village et d’une ferme bucoliques où des avances d’agricoles et d’élevage d’animaux furent appliquées. En raison de l’opinion des excès de Marie-Antoinette, tel que le théâtre où la reine et ses proches se présentèrent sur la scène, le Petit Trianon et le Hameau furent pillés lors de la Révolutions. Napoléon Ier présenta le Petit Trianon à sa mère Letizia BOUNAPARTE – un geste purement symbolique car elle ne quitta jamais la Corse. Louis-Philippe, à son tour, présenta le Petit Trianon à sa femme, Marie-Amélie, qui remit à neuf les jards et réaménagea la maison. Récemment, le Petit Trianon et le Hameau avaient étés subir à un programme de restauration qui cherche à les restaurer à l’état où Marie-Antoinette les abandonna en octobre 1789.[5]

Pavillon de la Lanterne modifier

La Lanterne est le nom d’un pavillon de chasse situé à Versailles près de l’ancien emplacement de la Ménagerie. Comme une maison en retrait consacrés pour les premiers ministres de la Vème République, la Lanterne forme un homologue avec le Grand Trianon, une des résidences officielles du Président de la République. Depuis 2007, la Lanterne sert également comme maison de retraite du chef d’état en raison de sécurité.

Bâtiment

Le domaine est contigüe du parc de Versailles et se situé sur la route Versailles-Saint-Cyr-l’École. La maison, une construction à deux étages avec un corps de logis de cinq chambres flanqué de deux ailes, qui sont postérieurs au pavillon central, encadrant une cour. Une petit route relie la cour avec la route Versailles-Saint-Cyr-l’École. Le domaine comprend également une piscine et un court de tennis.

Historique

Le Pavillon de la Lanterne fut construit en 1787 pour Philippe-Louis-Marc-Antoine de NOAILLES, le prince de Poix, à l’époque capitaine de la chasse et gouverneur de Versailles qui fit bâtir la maison sur la terre présentée au comte de Noailles, son père, par Louis XV. La façade comporta six fenêtres et une porte centrale surmontée par un fronton. En raison d’un manque de renseignements, l’architecte reste inconnu.

Entre 1785 et 1786, les trente-six termes qui formèrent la grille y compris les deux avec les têtes de cerfs furent restaurés. Comme des autres bâtiments à Versailles, le Pavillon de la Lanterne fut abandonné lors de la Révolution et finalement vendu. En 1818, Louis XVIII racheta le domaine ; et les termes et la grille furent restaurés de nouveau en 1942-1943. Le Pavillon subit une restauration totale en 1994.

Résidence d’état

En 1959, Charles de GAULLE désigna le Pavillon de la Lanterne comme résidence officielle du premier ministre. Pourtant, André MALRAUX, à l’époque ministre de la culture y logea entre 1962 et 1969 après la tentative d’assassinat par l’Organisation de l’Armée Secrète, qui détruit son appartement à Boulogne-Billancourt. Le décor du Pavillon remonte à l’époque de MALRAUX où Louise Lévêque de VILMORIN – ancienne fiancée d’Antoine de SAINT-EXUPÉRY et compagne d’André MALRAUX – décida un nouveau décor. Michel ROCARD, premier ministre, 1988 à 1991, fit rénover le Pavillon et commanda la construction de la piscine et du court de tennis.

En 2007, peu après son élection, Nicolas SARKOZY passa son premier week-end au Pavillon de la Lanterne (12-13 mai) en tant que président-élu, par conséquent créant le Pavillon en tant que résidence du président de la République.[6]

Notes et références modifier

  1. KIMBALL, 1936 ; KIMBALL, 1943 107-109 ; MABILLE, 1974 ; MARQUET DE VASSELOT, 1899 ; VERLET, 1985 55-56 ; 194-195.
  2. DANIS, 1927 ; MONTIER, 1902 ; NOLHAC, 1901 ; VERLET, 1985 101-104.
  3. À l’époque de Louis XIV, le parterre-haut eut pu être converti en serre pendant l’hiver.
  4. CONSTROM, 1927 ; JESTAZ, 1969 ; JOSEPHESON, 1927 ; KIMBALL, 1938 ; LEDOUX-LEBARD, 1975 ; LENOSTRE, 1927 ; LIGHTHART, 1997 ; MAGNIEN, 1908 ; NOLHAC, 1927 ; SCHANPPER, 1967 ; VERLET, 1985, 195-202 ; 489-497.
  5. BANDIERA, 1985 ; CARROTT, 1988 ; NOLHAC, 1927 ; VERLET 499-505
  6. ARTZ, 2007 ; BACQUÉM, 2008 ; DULAC, 2007.

Sources et références supplémentaires modifier

* Artz, Richard, « Villepin veut s'éloigner », RTL2007,‎ 13 may 2007. (lire en ligne) * Bacquém Raphaëlle, « Les fêtes de Malraux, le tennis de Jospin », Le Monde,‎ 14 janvier 2008. * Bandiera, John D., Le recueil des plans du Petit Trianon de Richard Mique, Colloque de Versailles, 1985. * Carrott, Richard G., « The Hameau de Trianon: Mique, Rousseau and Marie-Antoinette », Gazette des Beaux-Arts, vol. 131 (pér. 6),‎ , p. 19-28. * Constrom, Daniel, « Quelques détails sur le grand Trianon en 1693 », Revue de l'Histoire de Versailles,‎ , p. 23-24. * Danis, Robert, La première maison royale de Trianon, 1670-1687, Paris: Editions Albert Morancé, 1927. * Dulac, Clémence, « Résidence d'Etat : éclairage sur La Lanterne », Le Figaro,‎ 14 octobre 2007. (lire en ligne) * Jestaz, Bertrand, « Le Trianon de Marbre ou Louis XIV Architecte », Gazette des Beaux-Arts, vol. 74 (pér. 6),‎ , p. 259-286. * Josephson, Ragnar, « Le grand Trianon sous Louis XIV, d'après des documents inédits », Revue de l'Histoire de Versailles,‎ , p. 5-20. * Kimball, Fiske, « Le décor du château de la Ménagerie à Versailles », Gazette des Beaux-Arts, vol. 16 (pér. 6),‎ , p. 245-256. * Kimball, Fiske, « La transformation des appartements de Trianon sous Louis XIV », Gazette des Beaux-Arts, vol. 19 (pér. 6),‎ , p. 87-110. * Kimball, Fiske, The Creation of the Rococo, Philadelphia, 1943. * Ledoux-Lebard, Denise, Le Grand Trianon: meubles et objets d'art, Paris: Editions des musées nationaux, 1975. * LeNostre, André, « Description du Grand Trianon en 1694 », Revue de l'Histoire de Versailles,‎ , p. 20-24. * Lighthart, Edward, Archétype et symbole dans le style Louis XIV versaillais: réflexions sur l’imago rex et l’imago patriae au début de l’époque moderne, Thèse doctorale, 1997. * Mabile, Gérard, « La Ménagerie de Versailles », Gazette des Beaux-Arts, vol. 83 (pér. 6),‎ , p. 5-34. * Magnien, Maurice, « Le Trianon de Marbre pendant le règne de Louis XIV », Revue de l'Histoire de Versailles,‎ , p. 1-30. * Marquet de Vasselot, Jean J., « La Ménagerie du château de Versailles: la grotte et les pavillons », Revue de l'histoire de Versailles,‎ , p. 81-96. * Marie, Alfred, Naissance de Versailles, Paris, 1968. * Marie, Alfred et Jeanne, Mansart à Versailles, Paris, 1972. * Marie, Alfred et Jeanne, Versailles au temps de Louis XIV, Paris, 1976. * Marie, Alfred et Jeanne, Versailles au temps de Louis XV, Paris, 1984. * Meyer, Daniel, « Les antichambres et les salons au Petit Trianon », Revue du Louvre, vol. 3,‎ , p. 208-212. * Montier, A., « La poterie normande au Trianon de Porcelaine », Revue de l'Histoire de Versailles,‎ , p. 183-195. * Nolhac, Pierre de, « Trianon de Porcelaine », Revue de l'Histoire de Versailles,‎ , p. 1-16. * Nolhac, Pierre de, La création de Versailles, Versailles, 1901. * Nolhac, Pierre de, Versailles, Résidence de Louis XIV, Paris, 1925. * Nolhac, Pierre de, Trianon, Paris: Louis Conard, 1927. * Schnapper, Antoine, Tableaux pour le Trianon de Marbre: 1688-1714, Paris, 1967. * Verlet, Pierre, Versailles, Paris, 1985.

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