Serques
Serques est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Serques | |||||
Vue de Serques. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Saint-Omer | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer | ||||
Maire Mandat |
Étienne Cazin 2022-2026 |
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Code postal | 62910 | ||||
Code commune | 62792 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Serquois | ||||
Population municipale |
1 147 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 110 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 47′ 39″ nord, 2° 12′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 72 m |
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Superficie | 10,43 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Saint-Omer (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Omer (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Omer | ||||
Législatives | 8e circonscription du Pas-de-Calais | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | www.serques.fr | ||||
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La commune fait partie de la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer qui regroupe 53 communes et compte 104 937 habitants en 2021.
Géographie
modifierLocalisation
modifierSerques est une commune de l'Audomarois jouxtant par le nord Saint-Omer et situé à vol d'oiseau à 43 km à l'est de Boulogne-sur-Mer, 30 km au sud-est de Calais et du littoral de la Manche, 30 km au sud-ouest de Dunkerque, 20 km à l'ouest de Cassel et à 30 km de la frontière franco-belge.
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale.
Le sentier de grande randonnée de pays GRP de l'Audomarois passe dans la commune.
La commune se trouve dans l'aire d'attraction de Saint-Omer, ainsi que son Unité urbaine, sa zone d'emploi et son bassin de vie[I 1].
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes, dont deux dans le département du Nord :
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 10,43 km2 ; son altitude varie de 0 à 72 mètres[1].
Hydrographie
modifierLe territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].
Le territoire communal est limité à l'est par le fleuve côtier l'Aa canalisé, d'une longueur de 36,75 km, qui prend sa source dans la commune d'Arques et se jette dans la mer du Nord entre les communes de Grand-Fort-Philippe et de Gravelines[3].
La Liette et la Bienque (ou Muissens et le Grand Large), ainsi que de nombreux canaux et watergangs, drainent la commune, qui comprend une partie du marais audomarois[4].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 4 km à vol d'oiseau[7], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2 | 3,5 | 5,1 | 8,3 | 11,2 | 13,4 | 13,4 | 10,8 | 8,1 | 5 | 2,6 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 4,8 | 5,3 | 7,6 | 10,3 | 13,5 | 16,3 | 18,5 | 18,6 | 15,7 | 12,1 | 8,1 | 5,2 | 11,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,6 | 8,5 | 11,7 | 15,5 | 18,6 | 21,3 | 23,7 | 23,8 | 20,7 | 16,1 | 11,1 | 7,9 | 15,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−19,3 14.01.1982 |
−14,6 11.02.12 |
−11 07.03.1971 |
−4,6 02.04.1996 |
−1,4 03.05.1981 |
1,1 02.06.1991 |
4,5 01.07.1984 |
4,7 28.08.1978 |
1,3 22.09.1997 |
−6,8 29.10.1997 |
−9,6 30.11.1978 |
−13,8 29.12.1996 |
−19,3 1982 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,1 01.01.22 |
20 24.02.21 |
25,9 31.03.21 |
28,9 19.04.18 |
32,8 27.05.05 |
35,8 21.06.17 |
41,9 25.07.19 |
37 10.08.03 |
33,6 05.09.13 |
29,9 01.10.11 |
20,3 07.11.15 |
16,4 19.12.15 |
41,9 2019 |
Précipitations (mm) | 69,5 | 57,8 | 50 | 43,9 | 56,4 | 58,8 | 67 | 72,9 | 71,9 | 83,9 | 97,3 | 93,4 | 822,8 |
Paysages
modifierUne part importante du territoire communal (42 % de sa surface, soit 442 ha) est occupée par le marais audomarois, utilisé localement plus pour l'élevage que pour le maraîchage[4],
Milieux naturels et biodiversité
modifierEspaces protégés et gérés
modifierLa protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[11].
Dans ce cadre, la commune fait partie de plusieurs espaces protégés :
- le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d'une superficie de 132 499 hectares réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des caps et marais d'Opale[12].
- le marais audomarois avec :
- le marais audomarois, d'une superficie de 227,069 hectares, un terrain acquis et géré par le Conservatoire du littoral[13],
- la réserve de biosphère, zone tampon, d'une superficie de 3 082 hectares[14],
- la réserve de biosphère, zone de transition, d'une superficie de 18 303 hectares[15],
- la zone humide protégée par la convention de Ramsar, d'une superficie de 3 737 hectares[16].
Site Natura 2000
modifierLe réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des directives « habitats » et « oiseaux ». Ce réseau est constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
Sur la commune, un site Natura 2000 de type B est défini en site d'importance communautaire (SIC) : les prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants, d'une superficie de 563 ha[18].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 1] : le marais de Serques à Saint-Martin-au-Laërt, d’une superficie de 555 hectares et d'une altitude variant de 2 à 6 mètres. Cette ZNIEFF, site touristique, située à l'ouest du marais audomarois, présente des terres entourées d'un important réseau de watergangs[19].
Et une ZNIEFF de type 2[Note 2] : le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants, d'une superficie de 12 177 hectares. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l’Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l’Ouest par la retombée crayeuse de l’Artois et à l’Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[20].
-
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Serques est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[22],[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,4 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), prairies (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones humides intérieures (5 %), zones urbanisées (4,1 %), forêts (0,6 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 616, alors qu'il était de 583 en 2016 et de 559 en 2011[I 3].
Parmi ces logements, 77,5 % étaient des résidences principales, 16,4 % des résidences secondaires et 6,1 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Serques en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (16,4 %) supérieure à celle du département (6,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %).
Typologie | Serques[I 4] | Pas-de-Calais[I 5] | France entière[I 6] |
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Résidences principales (en %) | 77,5 | 86,1 | 82,2 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 16,4 | 6,5 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,1 | 7,3 | 8,1 |
Voies de communication et transports
modifierSerrques est desservie par l'ancienne route nationale 43 (France) (actuelle RD 943) et la RD 300.
La commune est traversée par la ligne de Lille aux Fontinettes, mais la station de chemin de fer la plus proche est la gare de Saint-Omer, desservie par des trains du réseau TER Hauts-de-France, qui effectuent les liaisons suivantes :
- Lille-Flandres – Hazebrouck – Saint-Omer / Calais-Ville (K71) ;
- Arras – Hazebrouck – Saint-Omer – Calais-Ville (P54) ;
- Hazebrouck – Saint-Omer – Calais-Ville (P71).
Risques naturels et technologiques
modifierRisque inondation
modifierÀ la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[26].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Segeka en 1129 ; Sereke en 1139 ; Segerka en 1144 ; Sigirke en 1145 ; Suercles en 1158 ; Zigherka en 1159-1167 ; Segerkes en 1170 ; Serkæ en 1184 ; Serka en 1184 ; Segherke en 1187 ; Segreche en 1208 ; Serkes en 1226 ; Suerkes en 1261 ; Zerke en 1379 ; Zercle en 1395 ; Zekerke vers 1420 ; Cerques en 1446 ; Sercques en 1739[27] ; Sergue en 1793 ; Sergues en 1801[1].
Ernest Nègre avance un toponyme composé de l'anthroponyme germanique Sigericus, suivi du suffixe -a[28].
Histoire
modifierMoyen Âge
modifierArnould, seigneur de Serques se fait religieux au monastère de Licques et donne à cette abbaye la moitié du village de Serques laissant le reste à ses deux enfants qui acceptent ce partage par les lettres passées en 1170 qui se trouvent dans les titres dudit monastère[30].
Temps modernes
modifierEn 1705 et années suivantes, Guillaume Marcotte, négociant, échevin à Saint-Omer, devient seigneur de Roquetoire, Sercques et autres fiefs dont l'ammanie (l'amman représente le châtelain) de Saint-Georges-sur l'Aa dans la châtellenie de Bourbourg[31].
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierRattachements administratifs
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Saint-Omer du département du Pas-de-Calais[I 2]
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Saint-Omer-Nord[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
modifierPour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Omer[I 2]
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la huitième circonscription du Pas-de-Calais.
Intercommunalité
modifierSerques était membre de la communauté d'agglomération de Saint-Omer (CASO), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté d'agglomération du Pays de Saint-Omer (CAPSO), dont est désormais membre la commune[I 2]
Élections municipales et communautaires
modifierListe des maires
modifierÉquipements et services publics
modifierPostes et télécommunications
modifierLa commune, avec trois autres communes voisines que sont Saint-Omer, Salperwick et Tilques, a la particularité, unique en France, d'avoir le courrier distribué par un facteur en barque pour une partie des habitants demeurant dans le marais[37].
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].
En 2021, la commune comptait 1 147 habitants[Note 6], en évolution de +0,09 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,8 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 587 hommes pour 562 femmes, soit un taux de 51,09 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Omer[4].
- Le moulin Davion, moulin à vent à tour tronconique, de section octogonale jusqu'au premier niveau, daté de 1775 et qui a cessé de fonctionner en 1951, dont il ne reste que la tour, sans toiture[43],[4].
- Le monument aux morts.
- Le sentier de randonnée du Lansbergue[4].
Personnalités liées à la commune
modifier- Pierre-Marie Carré (1947-), évêque catholique français, archevêque de Montpellier de à , y est né.
Héraldique
modifierBlason | D'argent à l'écusson d'azur chargé d'un moulin à vent d'or[44]. |
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Détails | S'inspire des armes de l'abbaye de Licques, seigneur en partie des lieux dès 1170, où le moulin rappelle le moulin Davion, aujourd'hui en ruines. Adopté par la municipalité en 1996. |
Pour approfondir
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier- « Dossier complet : Commune de Serques (62792) », Recensement général de la population de 2021, INSEE, (consulté le ).
- « Serques » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Omer comprend trois villes-centres (Arques, Longuenesse et Saint-Omer) et 20 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- « Commune de Serques », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Serques ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Serques - Section LOG T1 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 à Serques - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans le Pas-de-Calais - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2021 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Aa canalisé (E4--001-) » (consulté le )
- « Visiter le village de Serques dans le marais audomarois », sur lesfaiseursdebateaux.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Serques et Watten », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Watten » (commune de Watten) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Les espaces protégés. », sur le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR8000007 - Caps et Marais d'Opale », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR1100774 - Marais Audomarois - Conservatoire du Littoral », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR6400012 - Marais Audomarois - zone tampon », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR6500012 - Marais Audomarois - zone de transition », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « espace protégé FR7200030 - Marais Audomarois - zone humide », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- (en) « The Natura 2000 protected areas network », sur European Environment Agency (consulté le ).
- « Natura 2000 FR3100495 - Prairies, marais tourbeux, forêts et bois de la cuvette audomaroise et de ses versants », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013356 - Marais de Serques à Saint-Martin-au-Laërt », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF 310013353 - Le complexe écologique du Marais Audomarois et de ses versants », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Omer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Omer », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- République Française, « Inondations et coulées de boue », Journal officiel de la République française, no 264, , p. 16 (lire en ligne, consulté le ).
- « Serques – Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, présentation en ligne), p. 875.
- « Villes et villages – Centre de Recherche Généalogique Flandre-Artois », sur crgfa.org (consulté le ).
- Deneuville, Mémoires Volume 1, t. 1er, Société des antiquaires de la Morinie, (lire en ligne), page 120.
- Georges Dupas, Seigneuries et seigneurs dans la châtellenie de Bourbourg, Coudekerque-Branche, Galaad Graal, , p. 115-116.
- « Serques: Philippe Denis candidat à la succession de Marie Lefebvre, maire sortante », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le ) « Le bruit courrait depuis quelque temps dans la commune. C’est officiel. Philippe Denis, adjoint de Marie Lefebvre, maire, ménera la liste aux prochaines élections municipales ; la maire actuelle ayant décidé de ne pas se représenter ».
- « Serques : Marie Lefebvre réélue maire pour un quatrième mandat : Le changement de mode de scrutin dans les communes de mille habitants a ouvert la porte à des candidats d’opposition au conseil municipal serquois. Avec 25 % des suffrages exprimés, la liste de Mickaël Degremont obtient deux sièges. Marie Lefebvre avec son score confortable de 75 % remporte les treize autres », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Écoute, aide et service: le quotidien de Marie Lefebvre, maire de Serques depuis 1995 : Les 450 hectares de marais de la commune sont une aubaine pour Marie Lefebvre, passionnée de nature – et pour les visiteurs. Le maire a des projets plein ses dossiers pour rendre cet univers toujours plus attractif », La Voix du Nord, .
- « Maire de Serques depuis 2020, Philippe Denis est décédé », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le ) « Maire de Serques depuis 2020, Philippe Denis est décédé ce vendredi 25 février à l’âge de 61 ans, des suites d’une longue maladie. Il avait également été adjoint de Marie Lefebvre, maire de 1995 jusqu’à son élection ».
- « Sans surprise, Étienne Cazin élu maire de Serques », La Voix du Nord, (lire en ligne , consulté le ) « Après les élections municipales de dimanche dernier, Étienne Cazin a été installé dans ses nouvelles fonctions de maire vendredi soir. Premier adjoint depuis 27 ans, il succède à Philippe Denis, décédé en février dernier ».
- Jennifer-Laure Djian, « En barque avec le facteur du marais, entre Saint-Omer et Salperwick », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Serques (62792) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « Moulin Davion », notice no IA62000797, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Blason de Serques », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).