Saint-Romain-de-Jalionas

commune française du département de l'Isère

Saint-Romain-de-Jalionas
Saint-Romain-de-Jalionas
La mairie, du 4e quart du XIXe siècle et monument aux morts.
Blason de Saint-Romain-de-Jalionas
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Balcons du Dauphiné
Maire
Mandat
Jérôme Grausi
2020-2026
Code postal 38460
Code commune 38451
Démographie
Gentilé Jalioromains et Jalioromaines
Population
municipale
3 393 hab. (2021 en augmentation de 5,5 % par rapport à 2015)
Densité 249 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 27″ nord, 5° 13′ 09″ est
Altitude Min. 194 m
Max. 222 m
Superficie 13,65 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Romain-de-Jalionas
(ville isolée)
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Charvieu-Chavagneux
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Romain-de-Jalionas
Liens
Site web www.mairiesaintromaindejalionas.fr/

Saint-Romain-de-Jalionas [sɛ̃ ʁɔmɛ̃ də ʒaljɔnas] est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Autrefois rattachée à la province royale du Dauphiné, la commune est rattachée à la communauté de communes des Balcons du Dauphiné, dont le siège est fixé à Saint-Chef.

Les habitants de la commune sont dénommés les Jalioromains[1].

Géographie modifier

Situation et description modifier

Saint-Romain-de-Jalionas est située au nord du département de l'Isère en bordure du Rhône, qui marque la limite avec le département de l'Ain. Son site archéologique du Vernai à proximité de l'église témoigne d'une occupation humaine préhistorique. Des fouilles actuellement en cours ont mis au jour une villa gallo-romaine remarquable.

La superficie est de 1 365 ha, l'altitude moyenne de 200 mètres et environ 3 000 habitants peuplent la commune, qui a su conserver un caractère rural tout en offrant aux Jalioromains un centre commercial et un tissu associatif très diversifié (30 % de la population ayant moins de 20 ans). Des groupes scolaires primaire et maternelle accueillent 300 enfants qui bénéficient d'un restaurant scolaire.

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Saint-Romain-de-Jalionas
Chavanoz Loyettes Vernas
Tignieu-Jameyzieu   Leyrieu
Villemoirieu Crémieu

Géologie modifier

Le territoire communal se situe au contact d'une zone de collines et de plateaux de hauteur modeste, dénommée L'Isle Crémieu et parsemé de blocs erratiques issus de la fonte des glaciers, à l'est et de terrains plus plats de la vallée du Rhône qui coule 5 km au nord.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 063 mm, avec 10,4 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu à 9 km à vol d'oiseau[4], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Hydrographie modifier

Saint-Romain-de-Jalionas est bordé dans sa partie nord par le Rhône. Son territoire est également traversé par deux affluents de ce fleuve, la Girine et le Girondan.

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

En 2020, plusieurs voies départementales permettent une liaison avec les échangeurs autoroutiers de l'A43, de l'A42 et de l'A432 ainsi qu'un accès rapide aux grandes villes de la région : Lyon à 30 km à l'ouest, Bourg-en-Bresse à 50 km au nord, Chambéry à 85 km à l'est, Bourgoin-Jallieu à 25 km au sud, et l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry à 15 km à l'ouest.

Transports modifier

Saint-Romain-de-Jalionas est desservie directement par trois lignes du réseau Cars Région Isère :

   
Le chemin de fer à Barens.

Saint-Romain-de-Jalionas était autrefois desservie par le train, mais le chemin de fer de l'Est de Lyon qui reliait Lyon à Aoste via Crémieu, Saint-Hilaire-de-Brens, Soleymieu et Montalieu-Vercieu a été fermé au trafic voyageur le . L'ancienne gare de la commune, aujourd'hui domicile privé, est située à 500 mètres du hameau de Barens.

Bien que la ligne 3 du tramway de Lyon ait été prolongée jusqu'à Meyzieu, la réutilisation de l'ancienne ligne entre Meyzieu, Pusignan, Pont-de-Chéruy et Crémieu est mal partie bien que cela soit souhaité par les collectivités concernées.[réf. nécessaire]

En effet, la ligne Rhônexpress qui relie la gare de Lyon-Part-Dieu à l'aéroport Lyon-Saint-Exupéry en une demi-heure, s'est détournée de celle-ci afin d'éviter Pusignan pour des raisons économiques et pour ne pas mettre plus de temps que la ligne de bus qu'elle remplace, le Satobus.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Romain-de-Jalionas est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Romain-de-Jalionas, une unité urbaine monocommunale[11] de 3 288 habitants en 2017, constituant une ville isolée[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,4 %), zones agricoles hétérogènes (29,6 %), zones urbanisées (14,8 %), forêts (11,1 %), eaux continentales[Note 3] (3,2 %), mines, décharges et chantiers (3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Hameaux, lieux-dits et écarts modifier

Le territoire de la commune abrite le hameau de Barens, situé sur une petite hauteur à 2 kilomètres au sud du centre bourg, entouré de terres agricoles.

Risques naturels et technologiques majeurs modifier

Risques sismiques modifier

L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Romain-de-Jalionas est situé en zone de sismicité n°3, comme la plupart des communes de son secteur géographique[17].

Terminologie des zones sismiques[18]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3 Sismicité modérée accélération = 1,1 m/s2

Autres risques modifier

Toponymie modifier

Histoire modifier

Préhistoire et Protohistoire modifier

Depuis toujours des populations se sont implantées en ces lieux pour en tirer profit ou en défendre l'accès.

La présence de l'homme est attestée dès le Néolithique grâce à la découverte de matériel au bord de la rivière le Girondan (haches polies, céramique non tournée, ossements d'animaux). Les fouilles ont mis au jour des haches et des pointes de flèches du Néolithique.

Robert Royer a également découvert des foyers de l'âge du bronze et des éléments de la vie quotidienne des Gaulois, attestant l'existence d'une ferme. L'occupation gauloise du site se situe autour de l'actuelle église.

Antiquité et Moyen Âge modifier

Pendant la longue période d'occupation romaine qui suit (jusqu'aux Ve et VIe siècles) se développe une villa gallo-romaine aux dimensions très importantes, qui constitue la pièce majeure du site archéologique du Vernay. Le site évolue progressivement, avec la transformation partielle de la villa en résidence mérovingienne incorporant une chapelle, qui servira de base à la construction de l'église actuelle, maintes fois remaniée. Malgré sa localisation en bordure de marécage, à l'écart de tout habitat, elle demeure le principal lieu de culte de la commune.

Époques contemporaine modifier

Vers le 5 nivôse an II de la République Française, soit le , la commune s'est momentanément appelée « Romain libre » avant de redevenir « Saint Romain » vers le 5 fructidor an III de la République Française () [19].
Le hameau de Barens abrite une curiosité historique, témoignage de la période napoléonienne. Dans un petit bâtiment est insérée une pierre d'angle saillante constituée d'une sculpture monumentale de tête humaine. Elle représente dans une facture grossière la tête d'un homme aux cheveux ondulés portant un béret, avec ces inscriptions : GROS JEAN CLODE 19 A (gauche) / 1870 (face) / MAMBRE DE LA LEGION DE SAINT ELAINE. Il est possible que cette inscription fasse référence à la médaille de Sainte-Hélène créée en 1857 sous le Second Empire pour distinguer les soldats ayant participé aux guerres napoléoniennes (1792-1815).

Politique et administration modifier

 
Mairie de Saint-Romain-de-Jalionas

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[20].

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
16 décembre 1792 avril 1799 (Floréal an VII) Benoît Cochet Croix[21], devenu par la suite adjoint, décédé le 21/10/1809 dans la commune[22]    
avril 1799 (Floréal an VII) entre janvier 1807 et mars 1808 Laurent Plantier[23]    
mars 1808 décembre 1831 François Clément De Drujon De Beaulieu[24]    
décembre 1831 1832 Joseph Candy[25], décédé le 04/10/1832 dans la commune[26]    
octobre 1832 octobre 1844 Joseph Roux[27]    
octobre 1844 avril 1848 François Clément De Drujon De Beaulieu[28], décédé dans la commune le 03/09/1848[29]    
avril 1848 octobre 1848 Gaspard Candy CADET[30]    
octobre 1848 août 1852 Jean Pierre Morellet[31]    
août 1852 mai 1867 Antide Philibert Grindon[32]    
mai 1867 septembre 1870 Joseph Parent[33]    
septembre 1870 février 1875 Sylvain Guichard[34]    
février 1875 octobre 1876 Joseph Guillaudon[35]    
octobre 1876 août 1884 François Parent[36]    
août 1884 août 1888 Claude Allabert[37]    
août 1888 août 1892 Louis Giroud[38]    
août 1892 minimum 1902 Benoît-André Bernaix[39]    
         
? mars 1977 M. de Moncuit    
mars 1977 mars 1989 Georges Blériot[40] DVD  
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 mars 2014 Georges Blériot[40] DVD  
mars 2014 mars 2020 Thierry Bekhit DVD  
mars 2020 En cours Jérôme Grausi SE Chef de projet régional pour Pôle emploi
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[42].

En 2021, la commune comptait 3 393 habitants[Note 4], en augmentation de 5,5 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
383395383511501510528592630
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
683668600578603587590574556
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
516539552560563543423506533
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6016591 1791 8162 4612 7492 9933 0673 172
2018 2021 - - - - - - -
3 3243 393-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

La commune est rattachée à l'académie de Grenoble. Deux écoles publiques sont gérées par la commune; une école maternelle et une école primaire.

Le collège le plus proche est le collège Lamartine de Crémieu. Les lycées publics les plus proches sont les lycées La Pléiade (Lycée général et technologique) et l'Odyssée (lycée professionnel) situés à Pont-de-Chéruy. Le lycée privé le plus proche est le lycée agricole Paul-Claudel à Crémieu.

Manifestations culturelles et festivités modifier

Le Brandon

Cette fête est célébrée chaque année, à l'occasion du 3e samedi du mois de mars.

Pour fêter l'arrivée du printemps, les enfants de l'école primaire se réunissent le mercredi avant le brandon, déguisés (un peu comme pour Halloween) et vont à la rencontre des habitants pour leur demander des œufs, du sucre, de la farine...

Avec ces produits sont réalisées gaufres, crêpes... Tout est vendu lors du brandon au profit du sou des écoles de la commune. Les enfants font également brûler monsieur Carnaval (grande poupée piquée sur une grande croix en bois).

La kermesse

La Kermesse est organisée par « le sou des écoles », avec de nombreuses activités : tir à la carabine, la boule à bill, le kart, château gonflable, poney, le casse-boîtes...

Les écoles font des spectacles, les élèves de la maternelle font le matin et les élèves de primaire font l'après-midi. Tout l'argent collecté pendant la journée est reversé au « sou des écoles » pour ensuite organiser des voyages scolaires pour les maternelles et primaires. Par exemple, les élèves de CM2 partent une journée au ski.

Les Jalionades

Se faisant en été (souvent vers fin juin), les Jalionades sont un rassemblement de personnes, allant de la primaire à la retraite, pour des épreuves sportives, pendant une journée. Elles sont organisées sous la forme de jeux olympiques où plusieurs équipes représentent des pays. Elles sont organisées par le comité d'animation de Saint-Romain-de-Jalionas.

Santé modifier

Saint-Romain-de-Jalionas possède un médecin généraliste ainsi qu'un cabinet dentaire au centre commercial le Girondan. Une pharmacie est également à disposition des habitants.

Les hôpitaux les plus proches sont ceux de Bourgoin-Jallieu, Décines-Charpieu et Ambérieu.

La commune se trouve à l'intérieur du périmètre concerné par le Plan Particulier d’Intervention (PPI) de la centrale nucléaire de Bugey. En , l'asociation SDN Bugey demande aux élus qu’un panneau avec le message « Zone à évacuer d’urgence en cas d’accident nucléaire majeur » soit installé définitivement dans cette commune[45].

Médias modifier

Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

Culte modifier

La communauté catholique et l'église de Saint-Romain-de-Jalionas (propriété de la commune) sont rattachées à la paroisse catholique Saint-Martin de l'Isle Crémieu qui elle-même est rattachée au diocèse de Grenoble-Vienne[46].

Économie modifier

Une zone artisanale de 10 ha se développe progressivement et offre des emplois sur la commune. Saint-Romain-de-Jalionas fait partie de la communauté de communes Les Balcons du Dauphiné, mais bénéficie néanmoins de toutes les infrastructures des villes de Tignieu-Jameyzieu et de Pont-de-Chéruy situées à 2 km.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux, monuments et traditions modifier

L'église Saint-Romain et l'ancien presbytère modifier

L'église paroissiale Saint Romain est la seule église du village depuis l'époque médiévale, et pleinement intégrée au site archéologique du Vernai. Elle a probablement été construite au IXe ou Xe siècle, puis au XIIIe siècle, un château appartenant au dauphin est accolé au mur nord. Le château est détruit lors des guerres entre le Dauphiné et la Savoie à une date encore inconnue.

En 1849, les parties hautes du clocher sont reconstruites par Hugues Quenin, tandis qu'une nouvelle nef orientée nord-sud est construite en 1875, réutilisant l'ancienne nef en transept.

L'église est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du [47].

L'ancien presbytère, situé dans le prolongement du transept de l'église, résulte de l'agrandissement en 1836 de l'ancienne cure, datée du XVIe siècle. Il est lui-même inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [48]. Il est également propriété de la commune, et sert de local permanent pour les fouilles archéologiques.

Site archéologique du Vernay modifier

Le site archéologique du Vernay, fouillé sporadiquement entre 1967 et 1985, puis régulièrement à partir de 1995, est le principal témoignage archéologique de la commune. La villa gallo-romaine, de dimensions extraordinaires, en fait un site exceptionnel pour la région.

Moulin du Peillard modifier

 
Le moulin à eau

Le Moulin du Peillard existait déjà au Moyen Âge et on le retrouve sur la carte de Cassini au XVIIIe siècle. Il est possible de le visiter quatre fois par an lors de la Fête du Pain, la Fête des Moulins, les Journées du Patrimoine et la Fête du Goût organisées par les Amis du Moulin du Peillard.

Il est alimenté par le Girondan, affluent du Rhône, qu'on appelle également le Girondin sur les cartes de l'ONEMA. On peut voir sur la place du village, au niveau du pont, le barrage mobile qui permet d'alimenter en eau le moulin. Un système ingénieux qui ne prend que la hauteur de 70 cm d'eau sur la rivière et laisse passer le surplus par-dessus : on parle de déversoir. Le principal avantage est de ne pas avoir à le relever en cas de crue, car l'eau passera par-dessus. Si on le lève quand même, alors on amplifie la crue... En réalité le barrage est relevé simplement pour le nettoyage.

En dehors des 4 visites, le hameau du Moulin du Peillard est un lieu de promenade agréable les dimanches ensoleillés.

Situé rue des Moulins, à côté de l'étang, on y accède à partir de la place du Village (en suivant le panneau « Le Moulin du Peillard »).

Héraldique, logotype et devise modifier

  Blason
D’azur à la barre rocheuse d’or en fasce mouvant des flancs, sur une terrasse de sable, à la tour crénelée de quatre pièces d’argent, ajourée de sable, à dextre, et au clocher aussi d’argent, essoré de gueules, ajouré et croiseté aussi de sable, à senestre, les soubassements des deux édifices sommés d’une double corniche ouverte du même, à la filière de gueules brochant sur ces soubassements, à l’amphore romaine du même, sa base mouvant de la pointe de l’écu et brochant entre les deux monuments sur la filière, chargée en chef sous le col de l’inscription « VILLA LVCINIVS » en lettres capitales de sable ordonnées sur deux lignes en arc soutenues d’un dauphin aussi d’or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Jean-Paul Guillaumet, Les Tumulus de Saint-Romain-de-Jalionas. Premières observations, article dans Les princes celtes et la Méditerranée, actes du Colloque de l'école du Louvre, Paris, 1988, p. 220-230.
  • Jean-Paul Guillaumet, Les Tumulus de la fin de l’Âge du Bronze de Saint-Romain-de-Jalionas (Isère), à paraître dans les suppléments à la Revue archéologique de l’Est (actes du XXXe colloque international de l’AFEAF, Saint-Romain-en-Gal/Vienne, 2006)
  • Isère Magazine, , n°101, p. 36
  • François Favory (dir.) et Anne Vignot (dir), Colloque international AGER V, tenu à l'université de Franche-Comté, 19 et 20 sept. 2000
  • Nikola Piperkov et Jérôme Spitz, "Le Moulin du Peillard. 500 ans d'Histoire, Amis du Moulin du Peillard : Saint Romain de Jalionas, .

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Site habitants.fr, page sur Saint-Romain-de-Jalionas, consulté le 9 septembre 2020.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Saint-Romain-de-Jalionas et Colombier-Saugnieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Lyon-Saint-Exupery », sur la commune de Colombier-Saugnieu - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 de Saint-Romain-de-Jalionas », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  17. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
  18. [1]
  19. Site des archives de l'Isère, 9NUM/5E452/1 Saint-Romain-de-Jalionas. naissances,mariages,décès. Coll. départementale (1793-1812), consulté le 13 septembre 2020. A la page 12/295 la municipalité s'appelle "Romain libre" et à la page 28/295 la commune redevient "Saint Romain"
  20. Art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  21. Archives départementales de l'Isère, cote 9NUM/5E452/1 Saint-Romain-de-Jalionas. naissances,mariages,décès. Coll. départementale (1793-1812), consulté le 13 septembre 2020. A la page 4/295 : « Aujourd'hui vingtième jour du mois de janvier 1793 [..] Benoît Cochet Croix membre du conseil général de la commune de Saint Romain, élu le 16 décembre dernier »
  22. Archives départementales de l'Isère, cote 9NUM/5E452/1 Saint-Romain-de-Jalionas. naissances,mariages,décès. Coll. départementale (1793-1812), consulté le 13 septembre 2020. A la page 284/295
  23. Archives départementales de l'Isère, cote 9NUM/5E452/1 Saint-Romain-de-Jalionas. naissances,mariages,décès. Coll. départementale (1793-1812), consulté le 13 septembre 2020. Page 57/295.
  24. Archives départementales de l'Isère, cote 9NUM2/5E452/2 Saint-Romain-de-Jalionas. naissances. Coll. départementale (1813-1842) Document 9NUM2/5E452/2, consulté le 13 septembre 2020. Page 87/134.
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  36. Archives départementales de l'Isère, cote 9NUM/5E452/5 Saint-Romain-de-Jalionas. naissances,mariages,décès. Coll. départementale (1863-1872), consulté le 13 septembre 2020, page 16/105.
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