Saint-Martin-du-Mont (Ain)

commune française du département de l'Ain

Saint-Martin-du-Mont
Saint-Martin-du-Mont (Ain)
Mairie.
Image illustrative de l’article Saint-Martin-du-Mont (Ain)
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Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse
Maire
Mandat
Brigitte Donguy
2020-2026
Code postal 01160
Code commune 01374
Démographie
Gentilé Saint-Martinois
Population
municipale
1 899 hab. (2021 en augmentation de 6,45 % par rapport à 2015)
Densité 68 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 06′ 08″ nord, 5° 19′ 45″ est
Altitude Min. 246 m
Max. 556 m
Superficie 28,09 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Bourg-en-Bresse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ceyzériat
Législatives Première circonscription
Localisation
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Saint-Martin-du-Mont
Liens
Site web saintmartindumont.fr

Saint-Martin-du-Mont est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les habitants de Saint-Martin-du-Mont sont les Saint-Martinois[1]. En 2016, le site de la commune indique que les habitants de la commune sont les San-Martinois[2].

Géographie modifier

Saint-Martin-du-Mont se situe dans le Revermont. Elle fait partie de l'aire urbaine de Bourg-en-Bresse. Le territoire communal est traversé par le Suran, les biefs affluents de la Reyssouze et de la Leschère.

D'après des calculs de l'IGN publiés en 2016, le centre géographique du département de l'Ain est situé dans la commune, aux coordonnées 46° 05′ 58″ N, 5° 20′ 56″ E[3], à proximité du hameau de Soblay.

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Saint-Martin-du-Mont
Tossiat, Journans Bohas-Meyriat-Rignat
Certines
La Tranclière
  Neuville-sur-Ain
Druillat

Hameaux modifier

Liste des hameaux de la plaine, côté ouest :

  • Salles ;
  • le Pied de la Côte ;
  • le Farget ;
  • le Mollard ;
  • Chiloup ;
  • le Multy ;
  • la Chapelle ;
  • la Vavre ;
  • le Rion ;
  • la Roche ;
  • le Colombier ;

Liste des hameaux de moyenne-montagne :

  • Gravelles (ancienne commune de l'Ain) ;
  • le Village ;
  • Soblay ;
  • Confranchette le bas ;
  • Confranchette le haut ;
  • Châteauvieux.

Transports modifier

 
Vue de la halte ferroviaire.

Le , a lieu la mise en service de la première section, entre Lyon et Bourg, du chemin de fer de Mâcon et de Lyon à Genève, par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Lors de l'ouverture de cette ligne qui traverse la commune en passant près du hameau du Molard, il n'y a pas de station, la gare de Saint-Martin-du-Mont est créée plus tard[4].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montagnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 322 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ceyzériat_sapc », sur la commune de Ceyzériat à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,6 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Martin-du-Mont est une commune rurale[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourg-en-Bresse, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35 %), forêts (32 %), prairies (18,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,6 %), zones urbanisées (5,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire modifier

Seconde Guerre mondiale modifier

 
Plaque des quatre maquisards du Molard (6 juillet 1944).

Le , les Allemands entrent dans Saint-Martin-du-Mont, pillent plusieurs maisons, incendient la salle des fêtes des « Enfants du Revermont » et exécutent quelques habitants[17]. Au hameau du Molard, le , quatre maquisards (Ferdinand Badet, Pierre Curbillon, Jean Perret et Léon Perret) sont exécutés[18] ; le , le hameau de Molard est incendié[18].

Le village est libéré le par les Américains[19].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Saint-Martin-du-Mont est membre de la communauté d'agglomération du Bassin de Bourg-en-Bresse, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Bourg-en-Bresse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[20].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[21]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Ceyzériat pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[21], et de la première circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[22].

Administration municipale modifier

 
Plaque évoquant Julien Mortier.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 novembre 1791 Claude François Blatrix[23]   Premier maire élu de Saint-Martin-du-Mont[23]
Né vers 1732, il est le fils d’André Blatrix et de Marie Antoinette Rosset[23].
Habitant du Farget[23].
novembre 1791 novembre 1793 Joseph Lacombe[23]   Marchand[23].
Né à Saint-Martin-du-Mont le 28 février 1756, il est le fils de Benoit Lacombe et de Jeanne Marie Page[23].
Il est secrétaire-greffier de la municipalité de Saint-Martin-du-Mont en 1790[23].
Le 5 novembre 1795, il est élu contre l’hébertiste Piffady, alors adjoint[23]. Ce dernier, en colère, le terrorise et le pousse à la démission[23]. Il sera remplacé par Pierre Denis Armand[23].
Il est élu en l’an VII en tant qu’agent municipal (maire) mais est remplacé la même année[23].
Il est encore élu adjoint au maire le 27 mai 1800[23].
Il décède à Saint-Martin-du-Mont le 26 décembre 1812[23].
novembre 1793 An IV Pierre Geoffray[23]   Élu maire en novembre 1793[23], il est nommé le 22 germinal an II (11 avril 1794) et installé le 8 floréal (27 avril)[23].
Il est reconduit par arrêté le 10 brumaire an III (31 octobre 1794)[23] et installé le 6 frimaire (26 novembre)[23].
Sous son mandant, la commune change de nom et s’appelle Mont Bel Air[23], aussi orthographié Mont Belair[23], et la commune de Gravelles est fusionnée avec Saint-Martin-du-Mont le 10 brumaire an III[23]. Cette dernière ne sera plus jamais séparée.
An IV (5 novembre 1795) An IV (novembre 1795) Joseph Lacombe[23]   Marchand[23].
Né à Saint-Martin-du-Mont le 28 février 1756, il est le fils de Benoit Lacombe et de Jeanne Marie Page[23].
Il est secrétaire-greffier de la municipalité de Saint-Martin-du-Mont en 1790[23].
Le 5 novembre 1795, il est élu contre l’hébertiste Piffady, alors adjoint[23]. Ce dernier, en colère, le terrorise et le pousse à la démission[23]. Il sera remplacé par Pierre Denis Armand[23].
Il est élu en l’an VII en tant qu’agent municipal (maire) mais est remplacé la même année[23].
Il est encore élu adjoint au maire le 27 mai 1800[23].
Il décède à Saint-Martin-du-Mont le 26 décembre 1812[23].
An IV (novembre 1795) An VII Pierre Denis Armand[23]   Notaire à Saint-Martin-du-Mont. Il est élu en l’an IV, novembre 1795, jusqu’à l’an VII[23].
Il devient ensuite trésorier payeur général à Bourg-en-Bresse[23].
Le 2 mai 1817, il est nommé par le préfet Dumartroy Maire de Jasseron[23]. Il y siègera jusqu’au 6 Août 1821, malgré son remplacement le 25 juillet 1821[23].
An VII An VII Joseph Lacombe[23]   Marchand[23].
Né à Saint-Martin-du-Mont le 28 février 1756, il est le fils de Benoit Lacombe et de Jeanne Marie Page[23].
Il est secrétaire-greffier de la municipalité de Saint-Martin-du-Mont en 1790[23].
Le 5 novembre 1795, il est élu contre l’hébertiste Piffady, alors adjoint[23]. Ce dernier, en colère, le terrorise et le pousse à la démission[23]. Il sera remplacé par Pierre Denis Armand[23].
Il est élu en l’an VII en tant qu’agent municipal mais est remplacé la même année[23].
Il est encore élu adjoint au maire le 27 mai 1800[23].
Il décède à Saint-Martin-du-Mont le 26 décembre 1812[23].
An VII 22 floréal An VIII (12 mai 1800) Jean Claude Julliard[23]   Il est élu en l’an VII et sera remplacé l’année d’après[23].
22 floréal an VII (12 mai 1800) 17 vendémiaire an XIII (9 octobre 1804) Claude François Piffady[23] Hébertiste Impliqué administrativement au sein de commune depuis 1793 en tant que procureur communal puis agent national en 1794, il dispose de l’appui de l’hébertiste Rollet-Marat[23].
Le 5 novembre 1795, il n’est pas élu mais nommé adjoint au maire de Joseph Lacombe[23]. Il terrorise ce dernier qui démissionne le même mois[23].
Il est nommé maire par le préfet Ozun le 22 floréal An VIII (12 mai 1800) mais est démissionnaire et est remplacé le 17 vendémiaire an XIII (9 octobre 1804)[23].
17 vendémiaire an XIII (9 octobre 1804) 11 décembre 1806 Jean Claude dit Eugène d’Ivoley[23]   Né à Saint-Martin-du-Mont le 9 juillet 1767, il décède à Bourg-en-Bresse le 24 janvier 1830[23].
Il est le fils de Hugues Victor d’Ivoley et de Marie-Catherine Negroni, seigneurs du Château de La Roche[23].
Il est lieutenant d’artillerie et vérificateur des poids et mesure[23].
Il est nommé maire le 17 vendémiaire an XIII (9 octobre 1804), fini démissionnaire et est remplacé par arrêté le 11 décembre 1806[23].
11 décembre 1806 14 mars 1816 Jean-Jacques Durand de Chiloup[24] Royaliste-légitimiste Militaire et politicien né à Bourg-en-Bresse le 6 septembre 1768[23], il est le fils de François Marie Durand et de Marie Françoise de Saint-André[23].
Il sert dans l’armée de 1788 à 1796, où il se retire de son service et s’installe dans son domaine du Château de Chiloup[23]. Il y introduira le mouton mérinos, une première pour l’Ain[23].
D’abord nommé par le préfet, le 11 décembre 1806, maire de Saint-Martin-du-Mont, il sera réélu à ce titre durant les Cent-Jours le 15 mai 1815[23].
Il sera ensuite élu maire de Bourg-en-Bresse le 8 février 1816 et sera remplacé à Saint-Martin-du-Mont par son adjoint O’Brien, nommé par le préfet le 14 mars 1816[23].
Il continuera le reste de sa vie dans une carrière politique locale jusqu’en 1848. Il décèdera à Saint-Martin-du-Mont le 17 octobre 1852[23].
1816 1827 Charles Louis O’Brien[23]   Né à Bourg-en-Bresse le 21 novembre 1772, il est le fils de Claude Marie O’Brien et de Marie Agathe Chambre[23].
Il est capitaine au régiment de Bouillon puis commandeur de la citadelle de Metz[23].
Il est conseiller municipale de Saint-Martin-du-Mont à partir du 2 mars 1808 puis est nommé par le préfet maire de la commune suite au départ du précédent pour la mairie de Bourg-en-Bresse[23].
Il est renommé plusieurs fois au même poste le 10 juin 1816 et le 25 juillet 1821 jusqu’à sa mort a Bourg-en-Bresse le 19 janvier 1827[23].
Il est inhumé à Saint-Martin-du-Mont[23].
1827 1831 Charles Eugène O’Brien[23]   Né à Givors le 14 fructidor an VIII (1er septembre 1800), il est le fils de Charles Louis O’brien et d’Anne Rebichon[23].
Il est propriétaire à Saint-Martin-du-Mont[23] et épouse en 1833 Marie Suzanne Pélagie Uchard des Garossons (1805-1866)[23].
Il est nommé maire de Saint-Martin-du-Mont en 1827 suite au décès de son père[23] et ce jusqu’en 1831 où il est remplacé[23].
Il est de nouveau nommé maire sans discontinuité en 1846 et puis élu en 1848, nommé par arrêté le 17 juillet 1852 et reconduit le 10 juin 1855 jusqu’en 1860 où il est remplacé[23].
Enfin, il est une troisième fois maire de Saint-Martin-du-Mont, nommé par arrêté le 1e septembre 1862, reconduit le 26 août 1865 et enfin démissionnaire et remplacé par arrêté le 26 mai 1866[23].
Son nom est inscrit sur une cloche de l’Église Saint-Laurent, fondue en 1856[23]. Il meurt à Saint-Martin-du-Mont le 15 octobre 1872[23].
1831 1833 André Jules César Bottex[23]   Né à Neuville-sur-Ain le 28 novembre 1786, il est le fils d’Étienne Bottex (homme politique local) et de Jeanne Éléonore Riboud (sœur d’un homme politique local)[23].
Il est notaire à Saint-Martin-du-Mont à partir de 1814 puis à Neuville-sur-Ain de 1834 à 1852[23]. Ses minutes recouvrent les 1814 à 1852 et sont conservées au Archives de l’Ain[23].
Il est nommé maire de Saint-Martin-du-Mont de 1831 à 1833[23].
Il décède à Neuville-sur-Ain le 30 mars 1844[23].
1833 1846 Camille Durand de Chiloup[23]   Né à Bourg-en-Bresse le 19 novembre 1796[23], il est le fils de Jean-Jacques Durand de Chiloup et de Marie Sophie Catherine Guillot[23].
Colonel de gendarmerie à Lyon, retraité vers 1858[23].
Il est nommé maire de Saint-Martin-du-Mont de 1833 à 1846[23].
Il est élu conseiller général élu du canton de Pont-d’Ain le 13 février 1853 en remplacement de son père et restera à ce poste jusqu’en 1870[23].
Il meurt à Mâcon le 29 mars 1879[23].
1846 1860 Charles Eugène O’Brien[23]   Né à Givors le 14 fructidor an VIII (1er septembre 1800), il est le fils de Charles Louis O’brien et d’Anne Rebichon[23].
Il est propriétaire à Saint-Martin-du-Mont[23] et épouse en 1833 Marie Suzanne Pélagie Uchard des Garossons (1805-1866)[23].
Il est nommé maire de Saint-Martin-du-Mont en 1827 suite au décès de son père[23] et ce jusqu’en 1831 où il est remplacé[23].
Il est de nouveau nommé maire sans discontinuité en 1846 et puis élu en 1848, nommé par arrêté le 17 juillet 1852 et reconduit le 10 juin 1855 jusqu’en 1860 où il est remplacé[23].
Enfin, il est une troisième fois maire de Saint-Martin-du-Mont, nommé par arrêté le 1e septembre 1862, reconduit le 26 août 1865 et enfin démissionnaire et remplacé par arrêté le 26 mai 1866[23].
Son nom est inscrit sur une cloche de l’Église Saint-Laurent, fondue en 1856[23]. Il meurt à Saint-Martin-du-Mont le 15 octobre 1872[23].
1860 1862 Sylvain de La Forest de Divonne[23]
(Il signe « Silvain de Laforest »[23])
  Né à Tillenay, dans la Côte-d’Or, le 7 novembre 1812, il est le fils de Cyrille de la Forest de Divonne (1770-1845) et d’Élisabeth de Fontette (1787-1859)[23].
Il est nommé maire de Saint-Martin-du-Mont en 1860, mais est démissionnaire et remplacé le 1er septembre 1862[23].
Il décède à Saint-Martin-du-Mont le 9 octobre 1892[23].
septembre 1862 26 mai 1866 Charles Eugène O’Brien[23]   Né à Givors le 14 fructidor an VIII (1er septembre 1800), il est le fils de Charles Louis O’brien et d’Anne Rebichon[23].
Il est propriétaire à Saint-Martin-du-Mont[23] et épouse en 1833 Marie Suzanne Pélagie Uchard des Garossons (1805-1866)[23].
Il est nommé maire de Saint-Martin-du-Mont en 1827 suite au décès de son père[23] et ce jusqu’en 1831 où il est remplacé[23].
Il est de nouveau nommé maire sans discontinuité en 1846 et puis élu en 1848, nommé par arrêté le 17 juillet 1852 et reconduit le 10 juin 1855 jusqu’en 1860 où il est remplacé[23].
Enfin, il est une troisième fois maire de Saint-Martin-du-Mont, nommé par arrêté le 1e septembre 1862, reconduit le 26 août 1865 et enfin démissionnaire et remplacé par arrêté le 26 mai 1866[23].
Son nom est inscrit sur une cloche de l’Église Saint-Laurent, fondue en 1856[23]. Il meurt à Saint-Martin-du-Mont le 15 octobre 1872[23].
26 mai 1866 juillet 1871 Louis Étienne Patrice O’Brien[23]   Né à Bourg-en-Bresse le 8 janvier 1834, il est le fils de Charles Eugène O’Brien et de Marie Suzanne Pélagie Uchard des Garossons[23].
Il est officier de cavalerie[23].
Il est nommé maire, le 26 mai 1866, à la suite de son père, démissionnaire[23]. Il est reconduit en août 1870, puis élu en octobre, réélu en mai 1871, mais est remplacé finalement en juillet 1871[23].
Il est également conseiller de l’arrondissement de Bourg-en-Bresse élu au canton-de Pont-d’Ain[23].
Il meurt à Paris le 16 juillet 1898[23].
juillet 1871 1900 Claude Joseph Bollet[23]   Né à Saint-Martin-du-Mont le 7 février 1837, il est le fils de Pierre Bollet, cultivateur à Gravelles, et de Marie Bollet[23].
Il est propriétaire également dans le village et est cité en 1883 lors de sa nomination en tant que lieutenant de louveterie[23].
Il est élu maire en 1871 et est nommé ou élu sans discontinuité jusqu’en 1900, à sa mort[23].
Il est également conseiller dans l’arrondissement de Bourg-en-Bresse élu au canton de Pont-d’Ain depuis le 13 juin 1875 jusqu’en 1895[23].
Il décède à Saint-Martin-du-Mont le 22 novembre 1900[23].
1900 1919 Claude François Marie Mortier[23]   Né à Saint-Martin-du-Mont le 4 avril 1856, il est le fils de Claude François Mortier (propriétaire à Salles) et de Marie Reine Guichard[23].
Il est maire à partir de 1900, puis est élu et réélu jusqu’en 1919[23].
1919 1925 Claude François Janton[23]    
1925 1935 Louis Blatrix[23] SFIO puis Radical-socialiste Entrepreneur[23]
Né à Saint-Martin-du-Mont le 2 juillet 1869[23], il est le fils de Charles Marie Blatrix, maçon, et de Claudine Guillon[23].
Adjoint au Maire de Saint-Martin-du-Mont élu en 1919.
Conseiller de l’arrondissement de Bourg, élu au canton de Pont-d’Ain le 6 février 1927 sous l’étiquette Radical-Socialiste en remplacement de Claude Troccon, décédé, il est réélu en 1928 contre Nicollet et en 1934 contre Fructus jusqu’à son décès[23].
Il meurt à Saint-Martin-du-Mont le 22 juin 1937[23].
1935 1944 Jules Rougemont[23]    
1944 26 septembre 1944 François Malfart[23]    
26 septembre 1944 1953 François Bollet[23] Radical-socialiste Conseiller municipal de Saint-Martin-du-Mont, il est délégué au fonction d’adjoint au maire par arrêté le 25 mai 1944[23].
Il est ensuite président du comité local de libération nommé le 26 septembre 1944, ce qui l’amène à être désigné maire[23]. Il est ensuite élu maire en mai 1945, puis réélu en octobre 1947 jusqu’en 1953[23].
juin 1953 1977 Julien Mortier[23] RGR (en 1953 et 1959)
Centre-gauche (en 1965)
DVG (en 1971)
Il est conseiller municipale de Saint-Martin-du-Mont en 1947[23].
Il est élu 4 fois d’affilé en tant que maire de 1953 à 1977 où il ne se représente pas[23].
juin 1977 1995 Fernand Carlet[23]    
juin 1995 mars 2001 Claudius Humbert[23]    
mars 2001 réélu mars 2008 Laurent Paucod[23]   Maire
mars 2020 En cours Brigitte Donguy   Maire

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2021, la commune comptait 1 899 habitants[Note 3], en augmentation de 6,45 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 6731 6751 7531 7061 6861 6841 7261 7451 764
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7111 6901 7681 7181 7281 6971 6421 5171 497
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5211 5091 5101 3511 2731 2181 1121 0641 038
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 0191 0079091 0781 1791 3021 5051 5651 717
2018 2021 - - - - - - -
1 8441 899-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Jumelages modifier

 
Panneau du jumelage à Saint-Martin-du-Mont.

La commune a développé une association de jumelage avec Ungureni en Roumanie.

Sports modifier

  • Le village est doté d'un club de football : l'Entente Sportive Revermontoise (ESR)[29].
  • La 7e étape du Tour de France 2007 est passée par la commune.
  • La 2e étape du Tour de l'Ain 2010 passait par la commune où un Grand-prix de la montagne était organisé (quatrième catégorie).
  • Étape de Course de caisse à savon 2017.
  • Étape de Course de caisse à savon 2020.
  • La 18e étape du Tour de France 2023 est passée par la commune.

Économie modifier

Le village est situé dans l'aire de production du comté ainsi que dans celle de la roussette du Bugey.

Culture locale et patrimoine modifier

 
L'église Saint-Laurent.
 
Vue de la chapelle Notre-Dame-de-l'Orme.
 
Monument aux morts.

Lieux et monuments modifier

Les châteaux modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Saint-Martin-du-Mont et le cinéma modifier

Bibliographie modifier

  • Abbé Naillod (d), Saint-Martin-du-Mont avant la Révolution, 1933, 131 p.
  • Abbé Naillod (d), Saint-Martin-du-Mont pendant la Révolution et l'Empire, 1935.
  • Abbé Naillod (d), Histoire de Saint-Martin-du-Mont, imprimerie Gatheron, Pont-de-Veyle, 1984, 213 p. (réédition des deux ouvrages précédents dans un seul ouvrage)
  • Raymond Mortier, Saint Martin du Mont Petite histoire : de la nouvelle église paroissiale à sa construction à nos jours... (édité à l'occasion du 160e anniversaire de sa consécration), éditions de la Tour Gile, Péronnas, 2013, (ISBN 9782878024661)
  • Christine Vivier, Paroles de San Martinois Mémoire d'un siècle : la vie de Saint-Martin-du-Mont de 1900 à nos jours, , (ISBN 2-914900-03-1), 209 p.
  • Ouvrage collectif, Richesses touristiques et archéologiques du canton de Pont-d'Ain : Pont-d'Ain, Certines, Dompierre-sur-Veyle, Druillat, Journans, La Tranclière, Neuville-sur-Ain, Priay, Saint-Martin-du-Mont, Tossiat, Varambon, association des maires du canton de Pont-d'Ain, , 280 p. (ISBN 9782907656177)  
  • Louis Gallet (préf. Pierre Touton), Les contes de mon village : en patois bressan avec traduction française, 16 p.

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Richesses touristiques et archéologiques du canton de Pont-d'Ain 1989, p. 189.
  2. « Où se trouve Saint Martin du Mont ? »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur saintmartindumont.fr (consulté le ) : « Les habitants sont appelés les San-Martinois et les San-Martinoises. ».
  3. Jean-François Hangouët, « Quels sont les centres des 96 départements métropolitains ? », IGN Magazine no 82, avril-mai-juin 2016, p. 15.
  4. Adolphe Laurent Joanne, itinéraire descriptif et historique de la Suisse, Hachette et cie, 1857, [lire en ligne (page consultée le 17 novembre 2011)].
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
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  24. [PDF] Conseil municipal de 1789 à 1947, archives municipales de Bourg-en-Bresse.
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  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  29. « Coupe de France de football : l’équipe fanion passe le premier tour », sur leprogres.fr,  : « L'Entente sportive revermontoise sort Genas aux tirs au but, 8 à 7 ».
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  33. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 19 (cf. Chiloup).
  34. Notice no PM01000609, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  35. « Julien Gonin : le fils spirituel de Michel Robert », Le Progrès,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Silence, ça tourne à Saint-Martin-du-Mont ! », Le Progrès, (consulté le ).

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier