Saint-Estève

commune française du département des Pyrénées-Orientales

Saint-Estève [sɛ̃.t‿ɛstɛv] Écouter est une commune française située dans le nord-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Saint-Estève
Saint-Estève
Mairie de Saint-Estève.
Blason de Saint-Estève
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Robert Vila
2020-2026
Code postal 66240
Code commune 66172
Démographie
Gentilé Stéphanois
Population
municipale
11 550 hab. (2021 en évolution de −1,27 % par rapport à 2015)
Densité 990 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 42′ 51″ nord, 2° 50′ 34″ est
Altitude Min. 30 m
Max. 91 m
Superficie 11,67 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Perpignan
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton du Ribéral
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Saint-Estève
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Saint-Estève
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Voir sur la carte topographique des Pyrénées-Orientales
Saint-Estève
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Voir sur la carte administrative d'Occitanie (région administrative)
Saint-Estève
Liens
Site web http://www.st-esteve.com/

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Têt, le ruisseau de la Boule et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « friches humides de Torremilla ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Estève est une commune urbaine qui compte 11 550 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'agglomération de Perpignan et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Stéphanois ou Stéphanoises.

Géographie

modifier

Localisation

modifier
 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Estève se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 5 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton du Ribéral dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune fait en outre partie du bassin de vie de Perpignan[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Baho (2,2 km), Villeneuve-la-Rivière (3,8 km), Peyrestortes (4,6 km), Perpignan (4,6 km), Toulouges (4,8 km), Baixas (4,9 km), Le Soler (5,3 km), Pézilla-la-Rivière (6,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Saint-Estève fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[4] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[5].

Communes limitrophes de Saint-Estève[6]
Baixas Peyrestortes
Baho   Perpignan
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.


Géologie et relief

modifier
 
Terrasse du Pléistocène moyen de la Têt dans la partie nord de la commune de Saint-Estève, avec des matériaux rubéfiés et profondément altérés, y compris des galets de quartz de différentes tailles.

La partie sud de la commune repose sur des dépôts de plaine d'inondation du Pléistocène tardif et de l'Holocène. La majeure partie de la partie nord répose sur des dépôts de terrasse fluviale du Pléistocène moyen. Tous ces dépôts ont été déposés par la Têt [7], [8], [9]. Ils sont relativement minces (5 à 10 m) et recouvrent les dépôts continentaux plus épais du Pliocène du bassin du Roussillon[10], [11].

La superficie de la commune est de 1 167 hectares. L'altitude varie entre 33 et 91 mètres[12].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[13].

Hydrographie

modifier
 
Le còrrèc de la Corregada prend sa source dans l'étang de Saint-Estève. À droit : le théâtre de l'Étang.

Cours d'eau :

  • La Têt marque la limite sud de la commune ;
  • Le còrrèc de la Bola marque une partie de la limite ouest avec la commune de Baho avant de traverser Saint-Estève et de confluer dans la Têt ;
  • Le còrrèc de la Corregada traverse la moitié nord de la commune avant de poursuivre son parcours sur la commune de Perpignan.
  • Le rec de Vernet i de Pia, canal venant de Baho et traversant le centre-ville, poursuivant son parcours dans le quartier du Vernet, à Perpignan.

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 584 mm, avec 5,7 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Perpignan à 5 km à vol d'oiseau[16], est de 16,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 578,3 mm[17],[18]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[19].

Milieux naturels et biodiversité

modifier

Réseau Natura 2000

modifier
 
Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : les « friches humides de Torremilla »[21], d'une superficie de 28,5 ha, renferment quatre mares temporaires méditerranéennes à Isoète et des stations éparses de Marsilea strigosa parmi les plus occidentales de la région[22].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[23] : la « plaine de Torremilla » (28 ha), couvrant 2 communes du département[24] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[23] : la « plaine de St-Estève » (259 ha), couvrant 3 communes du département[25].

Toponymie

modifier

En catalan, le nom de la commune est Sant Esteve del Monestir[26]. Car auparavant dans le Moyen Âge Saint-Estève était un lieu de culte et de recueillement dans son monastère.

Urbanisme

modifier

Typologie

modifier

Au , Saint-Estève est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle appartient à l'unité urbaine de Perpignan[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[I 3],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (32 %), zones urbanisées (25,1 %), cultures permanentes (24,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,8 %), prairies (7,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,1 %)[27]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

modifier

Logement

modifier

Saint-Estève comprend en 2012 5 382 logements, parmi lesquels 94,1 % sont des résidences principales, 1,1 % sont des résidences secondaires et 4,8 % sont vacants. 67,1 % des ménages sont propriétaires de leur logement[I 6].

Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec 94 réalisés sur les 106 requis (soit un taux de réalisation de 89 %), la commune se voit sanctionnée par la préfecture en 2015 d'une pénalité de 64 000 euros[28].

Voies de communication et transports

modifier

La ligne 14 du réseau urbain Sankéo assure des liaisons quotidiennes vers le centre-ville de Perpignan.

Risques majeurs

modifier

Le territoire de la commune de Saint-Estève est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[29],[30].

Risques naturels

modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin de la Têt. La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Perpignan-Saint-Cyprien, regroupant 43 communes du bassin de vie de l'agglomération perpignanaise, un des 31 TRI qui ont été arrêtés le sur le bassin Rhône-Méditerranée. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[31],[32].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[34].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de surfaces submersibles valant plan de prévention des risques[35].

Risques technologiques

modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[36].

Dans le département des Pyrénées-Orientales, on dénombre sept grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 66 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages, les barrages de Vinça ou des Bouillouses sur la Têt[37].

Histoire

modifier

Politique et administration

modifier

Administration municipale

modifier

Tendances politiques et résultats

modifier

Liste des maires

modifier
Liste des maires successifs[38]
Période Identité Étiquette Qualité
1904 1944 Adrien Cantié[39] SFIO Cultivateur
1944 1945 Jean Gau    
1945 1959 Blaise Saut    
mars 1959 juin 1995 Michel Ey UDF-PR Conseiller général du canton de Saint-Estève (1985 → 1992)
juin 1995 mars 2001 Yves Rousselot RPR Conseiller général du canton de Saint-Estève (1992 → 2001)
mars 2001 octobre 2010
(démission)
Élie Puigmal PS Retraité de la fonction publique
Conseiller général du canton de Saint-Estève (2001 → 2015)
octobre 2010 En cours Robert Vila[40],[41] UMP-LR Agriculteur
Conseiller départemental du canton du Ribéral (2015 → )

Politique environnementale

modifier

Population et société

modifier

Démographie ancienne

modifier

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1365 1378 1515 1553 1643 1709 1720 1730 1755
21 f18 f6 f5 f27 f55 f48 f53 f85 f
1767 1774 1789 1790 - - - - -
287 H53 f60 f324 H-----
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Notes :

  • 1774 : pour Saint-Estève et Saint-Mamert ;
  • 1789 : pour Saint-Estève del Monestir et Saint-Mamert.

Démographie contemporaine

modifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 8]. En 2021, la commune comptait 11 550 habitants[Note 9], en évolution de −1,27 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
274409458486649704846868913
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0009801 0451 1151 2161 3571 3501 4011 409
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3901 3381 3321 3001 3521 4281 3651 3701 390
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 5452 5895 3708 4929 8569 81010 95610 90511 841
2021 - - - - - - - -
11 550--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[45] 1975[45] 1982[45] 1990[45] 1999[45] 2006[46] 2009[47] 2013[48]
Rang de la commune dans le département 18 9 2 2 3 3 3 3
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement

modifier
  • Plusieurs écoles primaires : Pau Casals, Victor Hugo (fermé) et Louis Torcatis ;
  • Collège le Riberal ;
  • Une école bilingue privée, La Bressola.

Manifestations culturelles et festivités

modifier

Une maison sociale de proximité du département est installée à Saint-Estève.

 
La maison sociale à Saint-Estève.
  • Saint-Estève XIII catalan : club de rugby à XIII, anciennement connu sous le nom d' A.S. Saint-Estève puis d'Union Treiziste Catalane qui dispute ses rencontres au Stade municipal.
  • Le FC Stephanois : club de Football crée en 1977, évolue depuis la saison 2013-2014 en championnat régional (DHR 7e division Française). 4 saisons plus tard, lors de la saison 2016-2017, le club est promu en Régional 1 (6e division Française), dans lequel il évolue toujours depuis 2 ans.

Économie

modifier

Revenus

modifier

En 2018, la commune compte 5 087 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 10 945 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 770 [I 7] (19 350  dans le département[I 8]). 48 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,1 % dans le département).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 7,2 % 10,6 % 11 %
Département[I 10] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 6 574 personnes, parmi lesquelles on compte 72,9 % d'actifs (62 % ayant un emploi et 11 % de chômeurs) et 27,1 % d'inactifs[Note 12],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie du pôle principal de l'aire d'attraction de Perpignan[Carte 2],[I 12]. Elle compte 3 526 emplois en 2018, contre 3 631 en 2013 et 3 208 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 4 144, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 49,3 %[I 13].

Sur ces 4 144 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 181 travaillent dans la commune, soit 29 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 86,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 6,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités

modifier

Revenus de la population et fiscalité

modifier
Revenus de la population

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 528 [I 16].

En 2012, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 18 755  et 62,0 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvreté est de 13,0%[I 6].

Fiscalité

Entreprises et commerces

modifier

Culture locale et patrimoine

modifier

Monuments et lieux touristiques

modifier

Personnalités liées à la commune

modifier

Héraldique

modifier
  Blason
De gueules au monastère du lieu d’argent surmonté de deux cailloux du même et soutenu d’une rose tigée et feuillée au naturel.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

modifier

Articles connexes

modifier

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier

Notes et cartes

modifier
  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  6. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Perpignan comprend une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
  7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références

modifier

Site de l'Insee

modifier
  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Estève ».
  2. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  3. « Unité urbaine 2020 de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  6. a et b Fiche Insee 2012
  7. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Estève » (consulté le ).
  8. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  9. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Estève » (consulté le ).
  10. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans les Pyrénées-Orientales » (consulté le ).
  11. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  13. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Estève » (consulté le ).
  14. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  15. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  16. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 » (consulté le ).

Autres sources

modifier
  1. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Estève et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Saint-Estève et Saint-Estève », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Saint-Estève », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 222-225.
  6. Carte IGN sous Géoportail
  7. Genna A. (2009) Carte géologique harmonisée du département des Pyrénées-Orientales. Notice technique, Rapport final, BRGM/RP-57032-FR, en particulier pages 417-8.
  8. « Carte - géologie et relief » sur Géoportail.
  9. Notice explicative de la feuille Rivesaltes (1090) à 1/50 000, BRGM Éditions, Orléans, 1993; ficheinfoterre.brgm.fr. Pages 48-51.
  10. Calvet, Marc; Delmas, Magali; Gunnell, Yanni; Laumonier, Bernard; Geology and Landscapes of the Eastern Pyrenees, 2022; 6.1 Baixas Plateau, Springer International Publishing, Édition du Kindle.
  11. Delmas, Magali et autres, 2018, Terrestrial 10Be and electron spin resonance dating of fluvial terraces quantifies quaternary tectonic uplift gradients in the eastern Pyrenees, Quaternary Science Reviews, Vol. 193, pages 188-211. En ligne sur sciencedirect.com.
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Estève », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  13. « Plan séisme » (consulté le ).
  14. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  15. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  16. « Orthodromie entre Saint-Estève et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Perpignan » (commune de Perpignan) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Perpignan » (commune de Perpignan) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  20. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  21. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Saint-Estève », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  22. « site Natura 2000 FR9102001 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  23. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Estève », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  24. « ZNIEFF la « plaine de Torremilla » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  25. « ZNIEFF la « plaine de St-Estève » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  26. (ca + fr) Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
  27. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  28. Frédérique Michalak, « Logement social : 7 communes des P.-O. sanctionnées », L'Indépendant,‎ .
  29. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), chapitre 1 - Liste des risques par commune.
  30. « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Estève », sur Géorisques (consulté le ).
  31. « cartographie des risques d'inondations du tri de perpignan/saint-cyprien », sur le site du service public d’information sur l’eau et les milieux aquatiques dans le bassin Rhône-Méditerranée, (consulté le ).
  32. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  33. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  34. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  35. « Plans de Préventions des Risques naturels - Base de données actualisée à septembre 2020 », sur georisques.gouv.fr/ (consulté le ).
  36. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  37. « Dossier départemental des risques majeurs (DDRM) des Pyrénées-Orientales », sur le site de la préfecture, édition 2017 (consulté le ), partie 3 - chapitre Risque rupture de barrage.
  38. Liste des maires de Saint-Estève sur le site MairesGenWeb
  39. https://maitron.fr/spip.php?article78573, notice CANTIÉ Adrien [CANTIÉ Étienne, François Adrien] par André Balent, version mise en ligne le 30 mars 2010, dernière modification le 14 mai 2017.
  40. L'UMP Robert Vila remporte la mairie de Saint-Estève
  41. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur la-clau.net.
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  46. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  47. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  48. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  49. a et b Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
  50. a b c et d Site de la mairie, section Manifestations traditionnelles
  51. Perpignan Méditerranée
  52. a et b Guide du Roussillon et de l'Andorre : touristique, historique, social, économique, Perpignan, Sud Roussillon, , 286 p..

Sur les autres projets Wikimedia :