Roussillon (province)
La province du Roussillon[N 1] ou simplement, en l'absence d'équivoque, le Roussillon[5] (respectivement província del Rosselló et Rosselló en catalan[6]) est une ancienne province du royaume de France, qui existe de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[7]. Ses habitants sont les Roussillonnais.
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Statut | |
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Capitale | Perpignan |
Langue(s) | français et catalan |
Religion | catholique |
Population () | 80 369 hab. (est[2].) |
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• Population | 102 647 hab. (est[2].) |
• Population | 143 698 hab. (est[2].) |
• Population | env. 188 000 hab. (est[2].) |
Gentilé | Roussillonnais |
Superficie | 3678 km² |
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traité des Pyrénées | |
traité de Llivia |
- | Louis XIV |
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- | Louis XVI |
- | Charles Macqueron |
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- | Louis de Saint-Sauveur |
Entités précédentes :
- Gouvernement des comtés du Roussillon et de Cerdagne (en partie)
Entités suivantes :
- Département des Pyrénées-Orientales (en partie)
La province recouvre les trois vigueries du Roussillon[8], du Conflent[9] et de Cerdagne[10], c'est-à-dire la partie du gouvernement des comtés du Roussillon et de Cerdagne (ca) (governació dels comtats de Rosselló i Cerdanya en catalan[11]) cédée à la France par le traité des Pyrénées.
Le Roussillon est un gouvernement[12] et une intendance[13]. Province frontière, il relève du secrétaire d'État de la Guerre[13].
Dépourvu d'états provinciaux, le Roussillon est un pays d'imposition[14]. Une assemblée provinciale, l'assemblée provinciale du Roussillon[15], n'est créée que le [16].
En matière de fiscalité indirecte, la gabelle, dont Pierre III d'Aragon avait exempté le Roussillon en [17], est rétablie dans la province par un édit du mois de [17]. Le Roussillon devient un pays de petites gabelles[18]. Cinq greniers à sel[19] sont créés à Perpignan, Collioure, Arles (auj. Arles-sur-Tech), Prades et Mont-Louis.
En matière douanière, le Roussillon est une province réputée étrangère[20],[21],[22] : des droits sont perçus sur les marchandises à leur entrée et à leur sortie du Languedoc ou du comté de Foix[23]. La province conserve ses nombreux leudes[20], sortes de péages internes[20].
En matière judiciaire, le Roussillon ne ressortit pas au Parlement de Toulouse mais d'un conseil souverain[13] : le conseil souverain du Roussillon, qui est la cour souveraine (supérieure) de la province.
Géographie
modifierLa plaine du Roussillon est irriguée par trois principaux fleuves, du sud vers le nord, le Tech, la Têt et l'Agly. Surplombée par le célèbre pic du Canigou, ses principales ressources proviennent de l'agriculture (vin, primeurs et fruits)[réf. nécessaire].
Territoire
modifierLa province de Roussillon correspondait à la partie du Gouvernement des comtés de Roussillon et Cerdagne (catalan : Governació dels comtats de Rosselló i Cerdanya), acquise par le royaume de France en vertu du traité de paix, dit traité des Pyrénées, signé le , sur l'île des Faisans, située au milieu du fleuve côtier Bidassoa.
La province de Roussillon comprenait le comté de Roussillon et une partie de l'ancien comté de Cerdagne.
La partition du comté de Cerdagne : « audit Seigneur Roy Catholique, demeureront tout le Principat de Catalogne, & tout le Comté & Viguerie de Cerdagne, en quel que part que soient situées les Villes, Places, Bourgs, Hameaux, & lieux qui composent ledit Principat de Catalogne, & ledit Comté de Cerdagne, à la réserve de la Vallée de Carol (dans laquelle se trouve le Chasteau de Carol, & la Tour Cerdane) & d'une continuation de Territoire, laquelle donne communication depuis ladite Vallée de Carol, jusques au Capcir de la Viguerie de Conflent, ensemble trente- trois Villages, lesquels demeureront à sa Majesté Très-Chrestienne, & doivent estre composés de ceux qui seront dans ladite Vallée de Carol, & de ceux qui se trouveront dans ladite communication, de Carol au Capsir ; & s'il n'y a pas tant de Villages en ladite Vallée, & en ladite communication, ledit nombre de tente-trois sera supplée par d'autres Villages dudit Comté de Cerdagne, qui se trouveront estre les plus contigus : Et afin qu'il ne puisse arriver de contestation sur la qualité desdits Villages, on est demeuré d'accord, que pour Villages, se doivent entendre ceux qui ont esté censez de là, par le passé, & avec Jurisdiction, en cas qu'ils se trouvassent présentement détruits, pourveu que chacun desdits Villages au quelques maisons qui soient habitées ; laquelle susdite Vallée de Carol, avec le Chasteau de Carol, & la Tour Cerdane, comme aussi lesdits Villages, jusques au nombre de trente-trois, en la manière cy-dessus dite, demeureront au Seigneur Roy Tres-Chrestien, & à la Couronne de France, pour y estre unis & incorporez à jamais ; aux mesmes, clauses & conditions de cession & renonciation de la part de sa Majesté Catholique, contenus dans l'Article quarante-troisième du Traité de Paix : comme si elles estoient icy particulièrement, spécifiées, & énoncées mot à mot ».
La liste des trente-trois villages de Cerdagne fut fixée par le traité signé à Llivia, le . Il s'agit de :
- Angoustrine (catalan : Angostrina), ancienne commune réunie à Villeneuve-des-Escaldes en 1973 pour former l'actuelle commune d'Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes ;
- Bajande (catalan : Bajanda) : ancienne commune, incorporée à Estavar en 1822[C 1] ;
- Bolquère (catalan : Bolquera) : actuelle commune[C 2] ;
- Caldégas (catalan : Càldegues) et Onzès (catalan : Oncès), comptés pour un village ;
- Carol, « comprenant toute sa vallée avec tous les lieux qu'elle renferme », comptée pour deux villages : ancienne commune correspondant aux actuelles communes de Latour-de-Carol[C 3], de Porta, créée en 1837[C 4], et de Porté-Puymorens, créée en 1860[C 5] ;
- Dorres (catalan : Dorres) : actuelle commune[C 6] ;
- Égat (catalan : Èguet) : actuelle commune[C 7] ;
- Enveitg (catalan : Enveig), « comprenant tous ses coteaux et toutes ses montagnes, et toute l'étendue de sa juridiction avec tous les lieux qui en dépendent », comptés pour deux villages : actuelle commune d'Enveitg[C 8] ;
- Estavar (catalan : Estavar) : actuelle commune d'Estavar, à l'exception de l'ancienne commune de Bajande ;
- Eyne (catalan : Eina) : actuelle commune d'Eyne[C 9] ;
- Hix (catalan : Ix) : actuelle commune de Bourg-Madame (catalan : La Guingueta d'Ix)[C 10] ;
- La Perche (catalan : La Perxa) : ancien village incorporé à La Cabanasse (catalan : La Cabanassa) entre 1795 et 1800[C 11] ;
- Llo (catalan : Llo) : actuelle commune de Llo, à l'exception de l'ancienne commune de Rohet, incorporée entre 1790 et 1794[C 12] ;
- Nahuja (catalan : Naüja) : actuelle commune de Nahuja[C 13] ;
- Odeillo (catalan : Odelló) : ancienne commune associée à Via en 1822 et ayant pris le nom Font-Romeu-Odeillo-Via depuis 1957[C 14] ;
- Osséja (catalan : Oceja) : actuelles communes d'Osséja[C 15] et de Valcebollère (catalan : Vallcebollera), créée en 1832, incorporée en 1972 et rétablie en 1974[C 16] ;
- Palau (catalan : Palau) : commune de Palau-de-Cerdagne, depuis 1936[C 17] ;
- Palmanil (catalan : Palmanill) : un lieu-dit de l'actuelle commune de Targasonne ;
- Planès (catalan : Planès), compté pour deux villages : actuelle commune de Planès[C 18] ;
- Ro (catalan : Ro) : ancienne commune incorporée à Saillagouse en 1822[C 19] ;
- Rohet (catalan : Roet) : ancienne commune, incorporée à Llo entre 1790 et 1794 ;
- Saillagouse (catalan : Sallagosa) : actuelle commune de Saillagouse, à l'exception des anciennes communes de Ro et Védrigans, incorporées en 1822[C 20] ;
- Sainte-Léocadie (catalan : Santa Llocaia) et Llus (catalan : Llus), comptés pour un village : actuelle commune de Sainte-Léocadie ;
- Saint-Pierre-des-Forçats (catalan : Sant Pere dels Forcats) : actuelle commune de Saint-Pierre-des-Forçats ;
- Targasonne (catalan : Targasona) : pour Targasonne et Vilalta, actuelle commune de Targasonne[C 21] ;
- Ur (catalan : Ur) et Flori (catalan : Florí), comptés pour un village : actuelle commune d'Ur[C 22] ;
- Vedrinyans (catalan : Vedrinyans) : ancienne commune, incorporée à Saillagouse en 1822[C 23] ;
- Via (catalan : Vià) : ancienne commune ;
- Vilar d'Ovansa (catalan : Vilar d'Ovança) : actuelle commune de Mont-Louis[C 24] ;
- Villeneuve (catalan : Vilanova) et Les Escaldes (catalan : Les Escaldes), comptés pour un village : ancienne commune de Villeneuve-des-Escaldes, associée à Angoustrine en 1973 pour former la commune d'Angoustrine-Villeuneuve-des-Escaldes[C 25].
Le territoire de la province de Roussillon recouvrait celui de l'actuel département des Pyrénées-Orientales, à l'exception des vingt-huit actuelles communes suivantes : Ansignan (occitan : Ancinhan), Bélesta (occitan : Belhestar), Campoussy (occitan : Camporsin), Caramany (occitan : Caramanh), Cassagnes (occitan : Cassanhes), Caudiès-de-Fenouillèdes (occitan : Caudièrs de Fenolhet), Felluns (occitan : Felhunhs), Fenouillet (occitan : Fenolhet), Fosse (occitan : Fòssa), Lansac (occitan : Lançac), Latour-de-France (occitan : La Tor de Trinhac ou La Tor de França), Lesquerde (occitan : L'Esquerda), Maury (occitan : Maurin), Montalba-le-Château (occitan : Montalban del Castelh), Pézilla-de-Conflent (occitan : Pesilhan de Conflent), Planèzes (occitan : Planesas), Prats-de-Sournia (occitan : Prats de Sornhan), Prugnanes (occitan : Prunhanas), Rabouillet (occitan : Rebolhet), Rasiguères (occitan : Rasiguèras), Saint-Arnac (occitan : Çantarnac), Saint-Martin-de-Fenouillet (occitan : Sant Martin de Fenolhet), Saint-Paul-de-Fenouillet (occitan : Sant Paul de Fenolhet), Sournia (occitan : Sornhan), Trévillach (occitan : Trevilhac), Trilla (occitan : Trilhan), Vira (occitan : Viran) et Le Vivier (occitan : Le Vivièr).
Subdivisions
modifierLa partie de la province de Roussillon correspondant à l'ancien comté de Roussillon était divisée en deux vigueries, savoir :
- La viguerie de Roussillon (catalan : vegueria de Rosselló), dont le chef-lieu était Perpignan (catalan : Perpinyà) ;
- La viguerie de Conflent (catalan : vegueria de Conflent), dont le chef-lieu était Villefranche-de-Conflent (catalan : Vilafranca de Conflent).
La viguerie de Roussillon comprenait une sous-viguerie, savoir :
- La sous-viguerie de Vallespir (catalan : sots-vegueria de Vallespir).
La viguerie de Conflent comprenait une sous-viguerie, savoir :
- La sous-viguerie de Capcir (catalan : sots-vegueria de Capcir), dont le chef-lieu était Puyvalador (catalan : Puigbalador).
La partie de l'ancien comté de Cerdagne relevant de la province de Roussillon formait une viguerie, savoir :
- La viguerie de Cerdagne (catalan : vegueria de Cerdanya), dont le chef-lieu était Saillagouse (catalan : Sallagosa)
Divisions ecclésiastiques
modifierLes paroisses du Roussillon — à l'exception de Vingrau et de Tautavel — et du Vallespir relevaient du diocèse d'Elne, dont le siège avait été transféré à Perpignan en 1601.
Les paroisses de Vingrau et Tautavel dépendaient de l'archevêché de Narbonne.
Les paroisses de Cerdagne de la haute vallée du Sègre (catalan : Segre) relevaient du diocèse d'Urgell et, ainsi, de l'archidiocèse de Tarragone. L'évêque d'Urgell avait besoin d'une permission du roi de France pour y faire ses visites.
Les autres paroisses de Cerdagne — à savoir : Saint-Pierre-des-Forçats, Planès, La Perche et La Cabanasse — relevaient du diocèse d'Elne.
Les paroisses du Capcir — c'est-à-dire de la haute vallée de l'Aude — relevaient du diocèse d'Alet, créé par le pape Jean XXII, par démembrement du diocèse de Narbonne, le .
Le clergé du Roussillon se divisait en clergé exempt et clergé non exempt.
Le clergé non exempt comprenait l'évêque, des chapitres, communautés ecclésiastiques, bénéficiers simples, curés et marguilliers. Il y avait, en Roussillon et Conflent, treize archiprêtrés.
Le clergé exempt comprenait les abbayes bénédictines de Saint-Michel de Cuxa, Sainte-Marie d'Arles, Saint-Martin du Canigou — qui appartenaient à la congrégation de Tarragone) et Saint-Génis des Fontaines — dépendance de l'abbaye Sainte-Marie de Montserrat — ainsi que le prieuré et chapitre de Corneilla-de-Conflent et autres, qu'on appelait détachés, les couvents et communautés religieuses, etc.
Par lettres patentes du , le clergé exempt et le clergé non exempt furent réunis en un bureau diocésain composé de commissaires pris dans les deux corps pour la formation des rôles et la répartition des impositions.
Histoire
modifierAutrefois intégré au royaume de Majorque et à la couronne d'Aragon (comme partie de la principauté de Catalogne), ce territoire a été rattaché à la couronne de France lors du traité des Pyrénées signé le . Avant ce traité, la frontière entre les royaumes de France et d'Aragon suivait, plus au nord, la ligne des citadelles du vertige (voir châteaux forts et traité de Corbeil), comme la Forteresse de Salses.
La réunion à la France met à mal les acquis traditionnels, ce qui provoque toute une série de révoltes[24].
En décembre 1661, Louis XIV rétablit la gabelle, abolie depuis 1292. Les habitants de Prats-de-Mollo se révoltent, entraînant bientôt tout le Haut Vallespir. De nombreux agents du fisc et gabelous sont massacrés. Deux bataillons sont dépêchés pour rétablir l'ordre. Ils sont mis en déroute, car ils sont confrontés aux difficultés du terrain et à la proximité de la frontière, qui offre une solution de repli aux insurgés. La révolte dure de 1667 à 1675. Lorsqu'elle est enfin étouffée, la répression est terrible. On a appelé par la suite cet événement la révolte des Angelets[25].
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Paysanne du Roussillon
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Coiffe traditionnelle du Roussillon
Liste des intendants du Roussillon
modifier- 1660 - 20 novembre 1669 : Charles Macqueron
- 16 juin 1670 - 18 janvier 1676 : Etienne Carlier, vicomte d'Olly et Pargnan en Vermandois.
- 17 février 1676 - 24 mai 1681 : Germain-Michel Camus de Beaulieu qui fut nommé en 1681 commissaire général de l'artillerie de France.
- 1er juin 1681 - 5 avril 1698 : Raymond de Trobat y Vinyes, catalan d'origine, ancien conseiller et avocat général au Conseil souverain de Roussillon.
- 1698 - 1709 : Etienne de Ponte, comte d'Albaret.
- 13 février- 10 décembre 1710 : Antoine de Barrillon d'Amoncour, marquis de Branges, vicomte de Binson, nommé intendant de Béarn et Navarre.
- 26 avril 1711 - 14 novembre 1715 : Charles Deschiens de Laneuville, seigneur de La Longue et Vialer, ancien intendant de Béarn et Navarre.
- octobre 1716 - 6 mars 1624 : Jean-Baptiste-Louis Picon, seigneur d'Andrezel, La Mothe-Saint-Méry, Montgimont. Intendant en Roussillon, Cerdagne et Pays de Foix, ainsi qu'intendant de l'armée d'Espagne (nommé le 19 mai 1719), puis est nommé ambassadeur à Constantinople.
- 17 juin 1724 - mai 1726 : François Legras, seigneur de Luart.
- 26 juillet 1727 - septembre 1729 : Philibert Orry, comte de Vignory. Nommé contrôleur général des finances en 1731.
- 10 juin 1730 - 1739 : Prosper-André Baüyn de Jallais.
- 1740 - 13 décembre 1750 : Antoine-Marie de Ponte, comte d'Albaret et de Lotoul, seigneur d'Armissan, Combelongne et Le Quatourze.
- 19 avril 1750 - 1753 : Henry-Léonard-Jean-Baptiste de Bertin, nommé contrôleur des finances de Louis XV.
- 17 avril 1754 - 28 juin 1773 : Louis-Guillaume de Bon, marquis de Saint-Hilaire, baron de Fourques, seigneur de Celleneuve et Saint-Quentin.
- 21 octobre 1773 - 23 mars 1774 : Pierre-Philippe Peironel du Tressan.
- Juillet 1774 - juillet 1775 : Jean-Etienne-Bernard de Clugny, baron de Nuys-sur-Armençon, nommé par la suite contrôleur général des finances.
- 20 août 1775 - 1778 : Jean-Baptiste-François Moulins de La Porte, seigneur de Sarzay, Belle-Fonds et sainte-Marie.
- 1778 - août 1789 : Louis-Hyacinthe Raymond de Saint-Sauveur, seigneur de la Grande-du-Milieu.
Histoire de la Catalogne Nord
modifier- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Catalogne nord » (voir la liste des auteurs).
Jean Villanove a écrit l'histoire populaire des catalans de la Catalogne Nord en 3 tomes[26] :
- T 1 : des origines au XVe siècle,
- T 2 : du XVIe siècle à 1714,
- T 3 : de 1714 à nos jours (édition en 1981).
Notes et références
modifierNotes
modifierRéférences
modifier- Nouveau Petit Larousse, 1952.
- Georges Frêche, « La population de la région toulousaine sous l'Ancien Régime : généralités du Haut-Languedoc, de Montauban, d'Auch et du Roussillon (-) », Annales de démographie historique, nos 1973/1 « Hommage à Marcel Reinhard : sur la population française au XVIIIe et au XIXe siècles », , p. 251-269 (DOI 10.3406/adh.1973.1142, lire en ligne [PDF], consulté le ), I (« Les enquêtes par généralités »), 3 (« L'intendance d'Auch, le pays de Foix et le Roussillon »), p. 262.
- Roussillon, Province du (France ; 1659-1790) (BNF 15325887).
- R. 1789.
- Roussillon (Pyrénées-Orientales) (BNF 11940604).
- (ca) Entrée « província del Rosselló » [« province du Roussillon »] [XML], sur enciclopedia.cat, Gran Enciclopèdia Catalana en ligne (consulté le ).
- Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
- France. Viguerie du Roussillon (BNF 12494240).
- France. Viguerie de Conflent et Capcir (BNF 12494275).
- France. Viguerie de Cerdagne (BNF 12494237).
- (ca) Entrée « comtats de Rosselló i Cerdanya » [« comtés du Roussillon et de Cerdagne »] [XML], sur enciclopedia.cat, Gran Enciclopèdia Catalana en ligne (consulté le ).
- France. Gouvernement de Roussillon (BNF 11685874).
- Entrée « Roussillon » dans Lucien Bély (dir.), Dictionnaire Louis XIV (monographie, dictionnaire), Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », () 1re éd., 1405 p., 13,2 × 19,8 cm (ISBN 978-2-221-12482-6 et 2-221-12482-0, OCLC 921859645, BNF 44408175, présentation en ligne) [lire en ligne (page consultée le 28 février 2016)].
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- France. Assemblée provinciale du Roussillon (BNF 12499947).
- Règlement fait par le Roi [en Conseil] sur la formation et la composition des assemblées qui auront lieu dans la province de Roussillon (Versailles, ), Paris, Imprimerie royale, , 12 p., in-4o (BNF 33848917).
- Monique Dollin du Fresnel (cartes de Patrick Mérienne), Pierre-Paul Riquet (1609-1680) : l'incroyable aventure du canal des Deux-Mers (monographie, biographie), Bordeaux, Sud Ouest, coll. « Référence », , 463-XVI p., 15,5 × 24 cm (ISBN 978-2-8177-0200-1 et 2-8177-0200-X, OCLC 798406704, BNF 42690349, présentation en ligne), « De Trèbes à la Méditerranée », La révolte des Miquelets [lire en ligne (page consultée le 6 mars 2016)].
- Jean-Christian Petitfils, Louis XVI (monographie, biographie), Paris, Perrin, () 1re éd., 1113-[16], 24 cm (ISBN 2-262-01484-1 et 978-2-262-01484-1, OCLC 319878976, BNF 39952908, présentation en ligne), chap. 4 (« L'état de la France »), § [7] (« Les méandres de la fiscalité indirecte ») [lire en ligne (page consultée le 28 février 2016)].
- Jean-Pierre Pélissier (publié par le Laboratoire de démographie de l'École des hautes études en sciences sociales), Pyrénées-Orientales (monographie, répertoire géographique), Paris, Centre national de la recherche scientifique, coll. « Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique » (no 66), , 378 p., 24 cm (ISBN 2-222-03821-9 et 978-2-222-03821-4, OCLC 465494359, BNF 36619869), p. 20 [aperçu (page consultée le 6 mars 2016)].
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- Peter Sahlins (préf. de Bernard Lepetit, trad. de l'américain par Geoffroy de Laforcade), Frontières et identités nationales : la France et l'Espagne dans les Pyrénées depuis le XVIIe siècle [« Boundaries: the making of France and Spain in the Pyrenees »] (monographie), Paris, Belin, coll. « Histoire et société / Temps présents », () 1re éd., 415 p., 13,5 × 21,5 cm (ISBN 2-7011-1601-5 et 978-2-7011-1601-3, OCLC 35860567, BNF 37497562, présentation en ligne), p. 75 [aperçu (page consultée le 28 février 2016)].
- Jean Sagnes (dir., avec la participation de Michel Cadé, Aymat Catafau, Sylvie Caucanas, Françoise Claustre, Monique Clavel-Lévêque, André Debénath, Gilbert Larguier, Alícia [Alice] Marcet, Michel Martzluf et Laure Verdon), Nouvelle histoire du Roussillon (monographie), Canet-en-Roussillon, Llibres del Trabucaire, coll. « Histoire / Història », () 1re éd., 380 p., 24 cm (ISBN 2-912966-15-9 et 978-2-912966-15-5, OCLC 468414147, BNF 37177864, présentation en ligne), p. 236 [aperçu (page consultée le 28 février 2016)].
- Christian Bourret (préf. d'Emmanuel Le Roy Ladurie), Les Pyrénées centrales du IXe au XIXe siècle : la formation progressive d'une frontière, Aspet, Pyrégraph, 1re éd., 461 p., 16 × 22 cm (ISBN 2-908723-15-8 et 978-2-908723-15-1, OCLC 34886535, présentation en ligne), p. 293 [aperçu (page consultée le 26 février 2016)].
- « Histoire du Roussillon : chronologie des évènements historiques », sur histoireduroussillon.free.fr.
- « La révolte des Angelêts : le Vallespir entre en rébellion contre Louis XIV », sur histoireduroussillon.free.fr.
- Jean Villanove, Histoire populaire des Catalans : et plus particulièrement du Roussillon, du Vallespir, du Conflent et de la Cerdagne, t. 3 tomes, Perpignan, Sofreix, , 339, 326 et 478
Références à Cassini
modifier- Notice communale no 2460
- Notice communale no 4767
- Notice communale no 6970
- Notice communale no 27650
- Notice communale no 27660
- Notice communale no 12093
- Notice communale no 12520
- Notice communale no 12681
- Notice communale no 13373
- Notice communale no 17176
- Notice communale no 61924
- Notice communale no 19765
- Notice communale no 24501
- Notice communale no 25444
- Notice communale no 25848
- Notice communale no 38619
- Notice communale no 26069
- Notice communale no 27031
- Notice communale no 29287
- Notice communale no 35119
- Notice communale no 37093
- Notice communale no 38438
- Notice communale no 39185
- Notice communale no 23647
- Notice communale no 40016
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Index : communes par ordre alphabétique », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- E. Frenay, Le Roussillon à la Belle Époque, Bruxelles, Sodim, , 123 p.Textes s'appuyant sur de vieilles cartes postales et photographies en noir et blanc
- Jean Sagnes (dir.), Nouvelle histoire du Roussillon, Canet-en-Roussillon, Llibres del Trabucaïre, , 382 p. (ISBN 978-2-912966-15-5).
- Gilbert Larguier, Découvrir l'histoire du Roussillon : XIIe – XXe siècle : parcours historien, Perpignan, Presses Universitaires de Perpignan, coll. « Etudes », , 478 p. (ISBN 978-2-35412-076-4, lire en ligne).
- [Chevalier 2008] Caroline Chevalier, « L'intendant de police, justice et finances en Languedoc et en Roussillon à l'époque moderne : un même titre pour une même fonction ? », dans Gilbert Larguier (dir.), Les communautés et l'argent : fiscalité et finances municipales en Languedoc, Roussillon et Andorre, XVe – XVIIIe siècle (acte des 2es Journées d'histoire et histoire du droit et des institutions, tenues à de l'université de Perpignan – Via Domitia en ), Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Études », , 1re éd., 1 vol., 214, ill., cartes, graph. et fac-sim., 16 × 24 cm (ISBN 978-2-35412-005-4, EAN 9782354120054, OCLC 470908012, BNF 41239437, DOI 10.4000/books.pupvd.4902, SUDOC 123436958, présentation en ligne, lire en ligne), chap. 9, p. 181-202 (DOI 10.4000/books.pupvd.4968, lire en ligne).
- [R. 1789] Règlement fait par le roi pour l'exécution de ses lettres de convocation aux États généraux dans sa province de Roussillon, du , dans Jérôme Mavidal et Émile Laurent (dir.), Archives parlementaires de à : recueil complet des débats législatifs et politiques des Chambres françaises, 1re sér. : -, t. Ier : États généraux. – Cahiers des sénéchaussées et bailliages, Paris, P. Dupont, , 2e éd. (1re éd. 1867), 1 vol., II-795, gr. in-8o (27 cm) (OCLC 494726692, BNF 34057623, SUDOC 123809355, lire en ligne), p. 670-671.
Articles connexes
modifier- Pyrénées-Orientales
- Catalogne Nord
- Pays catalans
- Vignoble du Roussillon
- Roussillon : expression géographique
- Plaine du Roussillon
- Catalogne
Liens externes
modifier- • Répertoire d’autorité matière encyclopédique et alphabétique unifié
- (ca) « Roussillon (province) », Gran Enciclopèdia Catalana, sur enciclopedia.cat, Barcelone, Edicions 62..