Saint-Césaire (Charente-Maritime)

commune française du département de la Charente-Maritime

Saint-Césaire
Saint-Césaire (Charente-Maritime)
L'église romane de Saint-Césaire
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente-Maritime
Arrondissement Saintes
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Saintes
Maire
Mandat
Vacant
2023-2026
Code postal 17770
Code commune 17314
Démographie
Gentilé Acériens
Population
municipale
895 hab. (2021 en augmentation de 1,59 % par rapport à 2015)
Densité 86 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 11″ nord, 0° 30′ 22″ ouest
Altitude Min. 22 m
Max. 89 m
Superficie 10,41 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saintes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaniers
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Césaire
Liens
Site web saint-cesaire17.fr

Saint-Césaire est une commune située dans le département de la Charente-Maritime, dans la région Nouvelle-Aquitaine. Elle fait partie de l'aire urbaine de Saintes.

Ses habitants sont appelés les Acériens[1].

Géographie modifier

Localisation et accès modifier

La commune de Saint-Césaire se situe dans la partie orientale de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.

Elle appartient au canton de Chaniers et est limitrophe du département de la Charente à l'est.

Saint-Césaire est située à 8 km de Burie, 10 km de Saintes, 15 km de Cognac, 45 km de Royan et Rochefort et à 80 km de La Rochelle.

Située à l'écart des grands axes routiers, la commune est traversée par deux petites routes départementales :

Saint-Césaire est une des étapes d'un sentier de grande randonnée balisé, le GR 360.

Communes limitrophes modifier

Malgré son petit finage, la commune est limitrophe de neuf communes, de trois cantons (canton de Saintes-Nord, canton de Saintes-Est et canton de Saint-Hilaire-de-Villefranche), de l'arrondissement de Saint-Jean-d'Angély et du département de la Charente.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Césaire est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (58,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,4 %), forêts (37,7 %), cultures permanentes (14,4 %), zones urbanisées (3,1 %), terres arables (2,4 %), prairies (0,2 %)[8]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Césaire est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Coran. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2001, 2008 et 2010[11],[9].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Césaire.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[12]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 89,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 486 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 331 sont en aléa moyen ou fort, soit 68 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[14],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[13].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].

Toponymie modifier

Le toponyme provient de Césaire d'Arles, saint auquel la paroisse du bourg avait été dédiée[16].

En saintongeais, la commune se nomme Sent Assaire[17].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

La Roche à Pierrot est un site préhistorique qui a livré en 1979 un squelette néandertalien[18] nommé « Pierrette ».

C'est l'un des quatre sites connus où le Moustérien à denticulés est immédiatement sous-jacent au Châtelperronien (les trois autres sites sont la grotte du Renne (Arcy-sur-Cure, Yonne), Roc de Combe (Payrignac, Lot) et la grotte Morin (Cantabrie, Espagne))[19].

La Roche à Pierrot est avec la grotte du Renne à Arcy-sur-Cure l'un des deux sites sur lesquels repose l'attribution du Châtelperronien aux Néandertaliens. Mais en 2018 une étude taphonomique, spatiale et typo-technologique du niveau qui a livré les vestiges humains en cause, n'y a trouvé aucune preuve incontestable de cette association Néandertal-Châtelperronien[20].

Une autre étude récente (Galland et al. 2017) du matériel lithique de la couche châtelperronienne, notamment l'état des surfaces de ce matériel, avec un microscope bifocal, montre que d'une part les altérations de ces surfaces sont très variables, et d'autre part l'environnement local a similairement affecté les silex géologiques et le niveau châtelperronien ; ce qui indique des remaniements de la couche assez importants pour laisser leur empreinte. Ceci amène à « douter fortement de [l']intégrité archéostratigraphique et par conséquent chronoculturelle » de cette couche châtelperronienne[21]. Le débat sur la question reste ouvert.

Époque moderne modifier

Sous la Révolution, la commune portait le nom de Cézaire, amie des lois.

Administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? ? René Boucher PCF Instituteur, résistant
Conseiller général de Burie (1967 → 1985)
avant 1981 ? Jean Aigle-Boucher PCF  
1995 2001 Claude Fort PCF app.  
2001 2020 Michel Chantereau DVG Fonctionnaire
2020 2023[22]
(démission)
Mireille André   Piscicultrice

Région modifier

À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.

Canton modifier

La commune a fait partie du canton de Dompierre, relevant de l'ancien district de Saintes de 1790 à 1800, puis du canton de Burie créé en 1800 lors de la refonte de la carte administrative voulue par Napoléon Bonaparte pendant le Consulat, jusqu'au mois de . Elle est désormais partie intégrante du canton de Chaniers.

Intercommunalité modifier

Jusqu'à la fin de l'année 2012, la commune de Saint-Césaire faisait partie de la communauté de communes Vignobles et Vals boisés du Pays Buriaud qui comprenait dix communes ; cette dernière a fusionné avec la communauté d'agglomération de Saintes le .

Depuis , Saint-Césaire fait donc partie de la communauté d'agglomération de Saintes dont le siège administratif est situé à Saintes.

La commune appartient également au Pays de Saintonge romane dont Saintes est le siège administratif.

Fiscalité modifier

La fiscalité est d'un taux de 7,80 % pour la taxe d'habitation, 14 % sur le foncier bâti, 41 % sur le non bâti et 10,80 % de taxe professionnelle, et comme la communauté de communes prélève sur l'ensemble des quatre taxes, respectivement 1,67 %, 3,25 %, 8,06 % et 3,07 % cela donne au total et avant que s'y ajoutent le département et la région, 9,47 % pour la taxe d'habitation, 17,25 % sur le foncier bâti, 49,06 % sur le non bâti et 13,87 % de taxe professionnelle(chiffres 2007).

Démographie modifier


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

En 2021, la commune comptait 895 habitants[Note 3], en augmentation de 1,59 % par rapport à 2015 (Charente-Maritime : +3,35 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8979038009871 0221 006945904919
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
848836820814812709666630582
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
590576538473505465465422429
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
543619717830858888906925924
2015 2020 2021 - - - - - -
881903895------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

2010 : 924 habitants

Lieux et monuments modifier

  • Église romane Saint-Césaire classée aux Monuments Historiques par arrêté du .
  • Lavoirs
  • Rond-point

Patrimoine environnemental modifier

Le GR 4 qui va de Royan à Grasse traverse la commune.

Musées modifier

La commune a le privilège de posséder deux musées sur son territoire dont le Site d'interprétation de la préhistoire, le Paléosite de Saint-Césaire, inauguré en et entièrement financé par le Conseil général de la Charente-Maritime.

Avant cette création majeure qui a apporté un supplément d'attraction au village, existait de longue date un musée local qui perpétue les traditions et les arts populaires en milieu rural et viticole, la Maison de La Mérine, regroupée aujourd'hui dans le pittoresque musée des Bujoliers, avec notamment une reconstitution fidèle de l'intérieur d'une maison charentaise à la fin du XIXe siècle.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Pierrette néandertalienne découverte à la Roche à Pierrot et désormais première dame de la commune.
  • Athanase Jean, plus connu sous le nom de Docteur Jean, est originaire du village de Saint-Césaire.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références modifier

  1. Les gentilés de Charente-Maritime
  2. Louis Papy, Le midi atlantique, atlas et géographie de la France moderne, Flammarion, Paris, 1984
  3. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  9. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Saint-Césaire », sur Géorisques (consulté le )
  10. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le )
  11. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  12. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  13. a et b « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Saint-Césaire », sur http://www.georisques.gouv.fr/ (consulté le )
  14. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le )
  15. « Dossier départemental des risques majeurs de la Charente-Maritime », sur www.charente-maritime.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  16. « Patrimoine – Site officiel de la Mairie de Saint-Césaire, en Charente Maritime… » (consulté le )
  17. Jacques Duguet, Les Noms de lieux dans la région Poitou-Charentes : Leur signification et leur histoire, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-03355-8, lire en ligne)
  18. [Trinkaus et al. 1998] Erik Trinkaus, Christopher B. Ruff, Steven E. Churchill et Bernard Vandermeersch, « Locomotion and body proportions of the Saint-Césaire 1 Châtelperronian Neandertal », PNAS, vol. 95, no 10,‎ , p. 5836-5840 (lire en ligne [sur pnas.org], consulté en ).
  19. Thiébaut, Meignen & Lévêque 2009, p. 710.
  20. [Gravina et al. 2018] (en) Brad Gravina, François Bachellerie, Solène Caux, Emmanuel Discamps, Jean-Philippe Faivre, Aline Galland, Alexandre Michel, Nicolas Teyssandier et Jean-Guillaume Bordes, « No Reliable Evidence for a Neanderthal-Châtelperronian Association at La Roche-à-Pierrot, Saint-Césaire », Scientific Reports, vol. 8, no 15134,‎ (lire en ligne [sur nature.com], consulté en ), voir « Abstract ».
  21. [Galland et al. 2017] Aline Galland, Solène Caux, Alain Queffelec et Jean-Guillaume Bordes, « Utilisation du microscope confocal pour la caractérisation des états de surface lithiques : Application au niveau châtelperronien de la Roche à Pierrot (Saint-Césaire, Charente-Maritime) », XXIe colloque du GMPCA, Rennes, avril 2017,‎ (lire en ligne [sur hal.archives-ouvertes.fr], consulté en ), voir « Conclusion ».
  22. « Charente-Maritime : la maire de Saint-Césaire a fini par démissionner », Sud Ouest,‎ (lire en ligne).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

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