Roumoules

commune française du département des Alpes-de-Haute-Provence

Roumoules
Roumoules
Champ de lavandes dans le paysage
Blason de Roumoules
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Forcalquier
Intercommunalité Durance-Luberon-Verdon Agglomération
Maire
Mandat
Gilles Megis
2020-2026
Code postal 04500
Code commune 04172
Démographie
Gentilé Roumoulins
Population
municipale
735 hab. (2021 en diminution de 1,47 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 49′ 35″ nord, 6° 07′ 50″ est
Altitude Min. 545 m
Max. 783 m
Superficie 26,04 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Riez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Roumoules
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Roumoules
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Roumoules
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Roumoules
Liens
Site web roumoules.fr

Roumoules (Roumoulo en occitan provençal selon la norme mistralienne et Romolas selon la norme classique) est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Roumoulins[1].

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Roumoules et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village est situé à 600 m d’altitude[2] dans la vallée que le Colostre, affluent du Verdon, a creusé dans le plateau de Valensole. Il se trouve à 15 km à l’ouest de Moustiers-Sainte-Marie et à 3 km à l’est de Riez sur la route départementale 952.

Sept kilomètres plus au nord se trouve Puimoisson, et à peu près à même distance, au sud, le lac et le village de Sainte-Croix-du-Verdon.

Les communes limitrophes de Roumoules sont Puimoisson, Moustiers-Sainte-Marie, Sainte-Croix-du-Verdon, Montagnac-Montpezat et Riez.

Géologie et relief modifier

Le plateau de Valensole[3].

Hydrographie modifier

  • Le Ravin de Peyrouvier. Une zone hydrographique traversée : Le Colostre de sa source au ruisseau de Mauroue inclus (X270)[4].
  • Le Colostre affluent du Verdon, dont la source est au col de Saint-Jurs, à Moustiers-Sainte-Marie[5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Alpes du sud »[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 788 mm, avec 6,2 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs à 10 km à vol d'oiseau[8], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 828,9 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,5 °C, atteinte le [Note 1],[9],[10].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[11]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Voies de communication et transports modifier

Voies routières modifier

Services autocars modifier

Lignes régionales, réseau Zou ! modifier
  • Roumoules est desservie par 1 ligne de PROXIMITÉ :
Ligne Tracé
450 CastellaneMoustiers-Sainte-Marie ↔ Roumoules ↔ Riez
Lignes intercommunales modifier

Le village est relié par 1 ligne intercommunale, réseau Trans'Agglo[13] :

Ligne Parcours
132 Roumoules / PuimoissonRiezGréoux-les-BainsManosque
135 Puimoisson ↔ Roumoules ↔ Riez (Transport à la demande)

Environnement modifier

La commune compte 289 ha de bois et forêts[1].

Risques naturels et technologiques modifier

Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Le canton de Riez auquel appartient Roumoules est en zone 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[14], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[15]. La commune de Roumoules est également exposée à trois autres risques naturels[15] :

  • feu de forêt,
  • inondation,
  • mouvement de terrain : des secteurs importants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[16].

La commune de Roumoules est de plus exposée à un risque d’origine technologique, celui de transport de matières dangereuses par route et canalisations[17]. La départementale RD 952 peut être empruntée par les transports routiers de marchandises dangereuses[18].

Le plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) de la commune a été approuvé en 1998 pour les risques d’inondation et de séisme[17] et le Dicrim existe depuis 2011[19].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Roumoules est une commune rurale[Note 2],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[21],[22]. La commune est en outre hors attraction des villes[23],[24].

La commune dispose actuellement d'un plan d'occupation des sols, en l'attente d'un plan local d'urbanisme[25].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,7 %), zones agricoles hétérogènes (19,7 %), forêts (12,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,8 %), zones urbanisées (1,4 %)[26].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois vers 1020 (in villa Romules), est interprété comme tiré d’un nom propre romain, Romulus[27],[28],[29].

Histoire modifier

Antiquité modifier

Roumoules tire son origine d’un établissement romain périphérique de Riez. La présence romaine sur la commune est attestée par trois découvertes : en 1957, une sépulture antique appartenant certainement à une nécropole a été découverte au Play, elle contenait probablement les restes d’un centurion et pourrait dater du Ier ou IIe siècle après Jésus-Christ[30]. En 1965, on a découvert à proximité un fer de pilum.

Un peu plus au nord, au lieu-dit "Verdillon", a été découverte en 1964 une sépulture à incinération constituée d’un vase en tôle de bronze et contenant des ossements humains incinérés[31].

Enfin, la troisième trace de la présence de Romains est une inscription antique connue depuis le XVIe siècle mais non visible du fait des transformations de l’église. Elle a peut-être été réemployée dans la construction de l’autel. Il s’agit d’une épitaphe datée du Ier siècle av. J.-C., de Marcus Annius Severus à son épouse Julia Tessallys.

Moyen Âge modifier

Au Moyen Âge, il existait deux communautés, à Roumoules, et à Saint-Martin-d’Alignosc. Ce dernier aurait pris le nom de Saint-Martin-de-Rimat après un incendie[32]. Fin XIIIe et début XIVe siècles, Jacques de Nati (?-v.1338) fut seigneur de Roumoules[33] ; il succéda à son père Georges décédait vers 1321[34]. En 1309, Guillaume de Roumoules est signalé comme seigneur de Roumoules, de Beaujeu, de Bédéjun, de Bras-d'Asse, d'Entrages, de Majastres, de Vergons et d'Estoublon[35]. En 1353, Rostang de Roumoules lui succéda comme seigneur du lieu.

La mort de la reine Jeanne Ire ouvre une crise de succession à la tête du comté de Provence, les villes de l’Union d'Aix (1382-1387) soutenant Charles de Duras contre Louis Ier d'Anjou. Puis, Aix se soumet en , ce qui précipite le ralliement des carlistes, dont le co-seigneur de Roumoules, Foulques du Puy. Il obtient un « chapitre de paix » de Marie de Châtillon le et prête hommage à Louis II d'Anjou, âgé de dix ans[36]. La communauté villageoise, qui avait soutenu Charles de Duras, se rallie également à la fin de la guerre[37].

La communauté de Saint-Martin-le-Rimat ou Saint-Martin-d’Alignosc, qui comptait 24 feux en 1315, est fortement dépeuplée par la crise du XIVe siècle (Peste noire et guerre de Cent Ans) et annexée par celle de Roumoules au XVe siècle[38]. Les deux communautés relevaient de la viguerie de Moustiers[32].

Temps modernes modifier

La Réforme connaît un certain succès à Roumoules[39], et une partie des habitants se convertissent. Malgré les guerres de religion, une communauté protestante se maintient au XVIIe siècle autour de son temple, grâce à l’édit de Nantes (1598). Mais l’abolition de l’édit de Nantes (1688) lui fut fatale, et elle disparut, ses membres émigrant ou étant convertis de force[40]. Le fief de Roumoules est érigé en marquisat en 1649[41] pour les Grimaldi en 1649[38],[42]. Elle passe ensuite aux Régusse puis, au XVIIIe siècle, à la famille de Clérissy qui est à l'origine de la réputation des faïences de Moustiers-Sainte-Marie.

Révolution française modifier

Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[43]. Saint-Martin-le-Rimat, qui forme une commune de manière éphémère au début de la Révolution, est rattaché à Roumoules avant 1794[44].

Époque contemporaine modifier

Le coup d'État du 2 décembre 1851 commis par Louis-Napoléon Bonaparte contre la Deuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : Roumoules, avec deux habitants traduits devant la commission mixte, est relativement peu touchée[45].

Comme de nombreuses communes du département, Roumoules se dote d’une école bien avant les lois Jules Ferry : en 1863, elle en possède déjà une qui dispense une instruction primaire aux garçons, au chef-lieu[46]. La même instruction est donnée aux filles, même si la loi Falloux (1851) n’impose l’ouverture d’une école de filles qu’aux communes de plus de 800 habitants[47].

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée à Roumoules. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient du vin, destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés régionaux. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[48].

Héraldique modifier

  Blason
D'azur à deux lions affrontés d'or soutenant de leurs pattes de devant une meule de moulin d'argent[49],[50].
Détails
  Armes parlantes. Roue de moulin.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Gaston Michel[51]    
1965 2003 Pierre Guillaumond   Maire
avant 2005 En cours
(au 21 octobre 2014)
Gilles Megis[52],[53] SE Professeur
Les données manquantes sont à compléter.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Roumoules était, en 2011, l'une des treize communes du département à n'être rattachée à aucun établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre. À la suite du schéma départemental de coopération intercommunale de 2011 établi par la préfecture, prévoyant « la couverture intégrale du territoire par des EPCI à fiscalité propre »[54], la commune fait partie, depuis le , de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Politique environnementale modifier

La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Durance Luberon Verdon.

Budget et fiscalité 2015 modifier

En 2015, le budget de la commune était constitué ainsi[55] :

  • total des produits de fonctionnement : 882 000 , soit 1 240  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 806 000 , soit 1 133  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 271 000 , soit 382  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 488 000 , soit 687  par habitant.
  • endettement : 346 000 , soit 487  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 2,93 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 8,99 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 33,05 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[57].

En 2021, la commune comptait 735 habitants[Note 3], en diminution de 1,47 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
710640609621534584607650587
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
571551525519507480439446410
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
384350352323266257233238216
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006
223163214249301469631716714
2010 2015 2020 2021 - - - - -
700746734735-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution démographique avant 1765
1315 1471
82 feux49 feux

Enseignement modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

Santé modifier

Sports modifier

Médias modifier

Cultes modifier

Paroisse de Roumoules-Digne-Riez-Sisteron. Doyenné : Pays de Manosque et du Plateau des Lavandes.

Économie modifier

Aperçu général modifier

En 2009, la population active s'élevait à 277 personnes, la commune ne proposant que 130 emplois (l’indicateur de concentration d'emploi est de 47 %). Parmi les emplois localisés dans la commune, l'emploi salarié domine d'une courte majorité (59 %)[59].

Dans la population active de la commune, la proportion de salariés est de 75 % ; et 71 % des actifs de la commune travaillent hors de la commune[60].

Agriculture modifier

Dix-neuf exploitations étaient installées dans la commune en 2010, un chiffre stable depuis 2000[61] (dont 12 professionnelles en 2000[62]). Dix pratiquent les grandes cultures, et quatre des cultures permanentes, le restant se partageant entre élevage ovin et polyculture. La surface agricole utilisée, 1267 ha, est elle en hausse (8, 75 %) : elle est surtout affectée aux grandes cultures (à 76 %)[61].

La culture de l’olivier est pratiquée dans la commune depuis des siècles, tout en étant limitée à certains versants. Le terroir de la commune se situe en effet à la limite altitudinale de l’arbre, qui ne peut que difficilement être exploité au-delà des 650 mètres : à Roumoules, il s’agit des versants bien exposés des vallons entaillant le plateau de Valensole. L’oliveraie de Roumoules occupait plus d’une dizaine d’hectares au début du XIXe siècle. Actuellement[Quand ?], elle a régressé mais reste relativement importante (entre 1000 et 3500 pieds exploités)[63].

Les cultures sont irriguées avec l'eau du canal EDF. Un agriculteur expérimente à grande échelle l'irrigation au goutte-à-goutte enterré, pour un champ de lavande[64].

Industrie-Construction modifier

En 2011, sur les 39 établissements de la commune, dix se trouvent dans le secteur de l'industrie ou de la construction[65]. Ce secteur employait 23 salariés en 2009[66].

Activités de service modifier

Sur les 39 établissements de la commune, 24 se trouvent dans le secteur des services commerciaux, et 5 dans celui de l'administration[65]. Ce secteur employait 32 salariés en 2009[66].

Le tourisme est peu développé : la commune ne compte aucune installation d'accueil, et les résidences secondaires ne représentent qu'un quart des logements de la commune[67].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Le château de Campagne est le principal monument de la commune[68]. Situé dans la vallée du Colostre entre Riez et Roumoules, la terre de Campagne est, selon l’inventaire de production du , l’un des plus anciens domaines seigneuriaux de Provence. On sait qu’en 1324 il appartenait à la famille de Podio, coseigneurs de Riez et de Roumoules. Le château actuel a été construit vers 1680-1690. Il a eu de nombreux propriétaires dont la famille Grimaldi en faveur de qui la seigneurie de Roumoules est érigée en baronnie. Il est finalement acheté en 1782 par Pierre Joseph Clérissy, célèbre faïencier de Moustiers-Sainte-Marie.
De plan rectangulaire, il est encadré par deux pavillons carrés, qui sont eux-mêmes encadrés de tours rondes. Sa toiture en faïences multicolores est classée monument historique[69],[70]. C’est le plus grand toit de tuiles émaillées de Provence, avec 42 000 tuiles de 25 cm sur 13, formant des motifs géométriques (losanges et chevrons)[71]. Son vestibule est dallé de carreaux émaillés vert ou jaune[72].

Personnalités liées à la commune modifier

  • L'abbé Charles Léon Spariat (1860-1936), né à Roumoules, prêtre et écrivain

Évènements modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Roger Brunet, « Canton de Riez », Le Trésor des régions, consultée le 8 juin 2013
  2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », 1989, Relié, 72 p. (non-paginé) (ISBN 2-7399-5004-7)
  3. Glaciations quaternaires dans les Alpes franco-suisses et leur piedmont, par G. Monjuvent et J. Winistorfer Plateau de Valensole, par M. Dubar, p.28
  4. Fiche cours d'eau : Ravin de Peyrouvier (X2701220)
  5. Fiche cours d'eau : Le Colostre (X27-0400)
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Roumoules et Saint-Jurs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  10. « Station Météo-France « St Jurs », sur la commune de Saint-Jurs - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  13. DLVA Transports intercommunaux
  14. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008, p. 39
  15. a et b Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 13 août 2012
  16. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, p. 37
  17. a et b Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 97
  18. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, DDRM, op. cit., p. 80
  19. [1], base Dicrim, consultée le 13 août 2012
  20. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  22. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  25. Les documents d'urbanisme applicables
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  27. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares, Laffite Reprints, Marseille, 1973 (1re édition 1950), p 376
  28. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 10521, p 635
  29. Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5), p. 55.
  30. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 21
  31. François Salviat, « Circonscriptions de Provence-Côte d'Azur-Corse (région nord) », Gallia, Tome 28, no 2, 1970. p. 451 et 453.
  32. a et b Daniel Thiery, « Roumoules », Aux origines des églises et chapelles rurales des Alpes-de-Haute-Provence, publié le 22 décembre 2011, mis à jour le 23 décembre 2011, consulté le 13 août 2012
  33. AD du 13, série B2f123v.
  34. AD du 13, série B2f123v
  35. Marie-Zéphirin Isnard, État documentaire et féodal de la Haute-Provence : nomenclature de toutes les seigneuries de cette région et de leurs possesseurs depuis le XIIe siècle jusqu'à l'abolition de la féodalité ; état sommaire des documents d'archive communales antérieures à 1790 ; bibliographie et armoiries, Digne, Vial, 1913, p. 446
  36. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 408 (note 33).
  37. Geneviève Xhayet, op. cit., cartes p. 417-418 et p. 419.
  38. a et b Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 193
  39. La mesure du fait religieux
  40. Édouard Baratier, « Les protestants en Provence », cartes 118 et 119 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  41. Édouard Baratier et Ernest Hildesheimer, « Les fiefs provençaux au XVIIIe siècle », carte 111 et commentaire in Baratier, Duby & Hildesheimer, op. cit.
  42. L'Église réformée de « Riez-Roumoules et annexes » (1550 1700)
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  47. Labadie, op. cit., p. 16.
  48. André de Réparaz, op. cit., p. 56 et 59
  49. Banque du Blason
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  63. Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles », Méditerranée, 109 | 2007, p. 58
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  65. a et b Insee, Dossier local, op. cit., p. 15
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  68. « Château de Campagne », notice no PA00080459, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  69. Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p., p 263-264
  70. Arrêté du 30 janvier 1992, Notice no PA00080459, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 7 décembre 2008
  71. Raymond Collier, op. cit., p 514
  72. Raymond Collier, op. cit., p 513
  73. Château de Saint-Martin
  74. Raymond Collier, op. cit., p 267
  75. Pierre-Joseph de Clérissy 3e baron de Roumoules seigneur de Campagne
  76. Raymond Collier, op. cit., p 176
  77. Raymond Collier, op. cit., p 488
  78. Raymond Collier, op. cit., p 231
  79. Raymond Collier, op. cit., p 532
  80. Monument aux morts
  81. Monument communal