Rallye de Nouvelle-Zélande 1980

Rallye de Nouvelle-Zélande 1980
8e manche du championnat du monde des rallyes 1980
Généralités
Édition 11e édition du Rallye de Nouvelle-Zélande
Pays hôte Nouvelle-Zélande
Lieu Île du Sud
Date du 13 au 17 septembre 1980
Spéciales 41 (1034 km)
Surface majoritairement terre
Équipes 85 au départ, 43 à l'arrivée
Podiums
Classement pilotes
1. Timo Salonen
2. Walter Röhrl 3. Hannu Mikkola
Classement équipes
1. Datsun
2. Fiat 3. Mercedes-Benz
Rallye de Nouvelle-Zélande

Le Rallye de Nouvelle-Zélande 1980 (11th Motorgard Rally of New Zealand), disputé du 13 au [1], est la quatre-vingt-troisième manche du championnat du monde des rallyes (WRC) courue depuis 1973, et la huitième manche du championnat du monde des rallyes 1980.

Contexte avant la course modifier

Le championnat du monde modifier

 
La Fiat 131 Abarth de Walter Röhrl domine le championnat 1980.

Ayant succédé en 1973 au championnat international des marques (en vigueur de 1970 à 1972), le championnat du monde des rallyes se dispute sur une douzaine de manches, dont les plus célèbres épreuves routières internationales, telles le Rallye Monte-Carlo, le Safari ou le RAC Rally. Parallèlement au championnat des constructeurs, la Commission Sportive Internationale (CSI) a depuis 1979 créé un véritable championnat des pilotes qui fait suite à la controversée Coupe des conducteurs instaurée en 1977, dont le calendrier incluait des épreuves de second plan. Pour la saison 1980, la CSI a exclu les manches suédoise et finlandaise du championnat constructeurs, ces deux épreuves comptant uniquement pour le classement des pilotes. Huit des douze manches du calendrier se disputent en Europe, deux en Afrique, une en Amérique du Sud et une en Océanie. Elles sont réservées aux voitures des catégories suivantes :

  • Groupe 1 : voitures de tourisme de série
  • Groupe 2 : voitures de tourisme spéciales
  • Groupe 3 : voitures de grand tourisme de série
  • Groupe 4 : voitures de grand tourisme spéciales

Après le retrait officiel de Ford, la lutte pour le titre des constructeurs se joue cette saison entre Fiat et Datsun, avec toutefois un net avantage pour Fiat dont les 131 Abarth se sont imposées au Rallye Monte-Carlo, au Portugal et en Argentine avec Walter Röhrl, alors que la marque japonaise, dont l’évolution groupe 4 de sa berline 160J a été retardée, ne compte qu’une seule victoire, au Safari, avec Shekhar Mehta. Côté pilotes, ses trois victoires ont propulsé Röhrl en tête du championnat, avec une avance confortable sur son coéquipier Markku Alén, récent vainqueur du Rallye des 1000 lacs.

L'épreuve modifier

Le rallye de Nouvelle-Zélande fut disputé pour la première fois en 1969, se déroulant intégralement sur l'Ile du Nord, qui servit de cadre à neuf des dix éditions disputées jusqu'en 1979. Pour 1980, les organisateurs ont déplacé son parcours sur l'Ile du Sud, qui avait déjà servi de cadre à cette épreuve sur terre en 1970. Malgré la méconnaissance du tracé pour la plupart des équipages, la possibilité de reconnaissance les semaines précédant la course leur a été refusée, le parcours n'étant cette année révélé qu'au moment du départ[2].

Le parcours modifier

 
Nelson, ville de départ du rallye.
  • départ : de Nelson
  • arrivée : à Christchurch
  • inspection technique des véhicules les mieux classés : à Christchurch
  • distance : 2181 km, dont 1034 km sur 41 épreuves spéciales
  • surface : terre (98%) et asphalte (2%)
  • Parcours divisé en quatre étapes[3]

Première étape modifier

  • Nelson - Nelson, le
  • distance : 166 km, dont 127 km sur 7 épreuves spéciales (terre)

Deuxième étape modifier

  • Nelson - Nelson, le
  • distance : 384 km, dont 237 km sur 9 épreuves spéciales (terre)

Troisième étape modifier

  • Nelson - Murchison - Greymouth, le
  • distance : 756 km, dont 359 km sur 12 épreuves spéciales (terre)

Quatrième étape modifier

  • Greymouth - Christchurch, du 16 au
  • distance : 875 km, dont 311 km sur 13 épreuves spéciales (2 sur asphalte, 1 mixte asphalte/terre, 10 sur terre)

Les forces en présence modifier

  • Fiat

La manche néo-zélandaise du championnat ne figurait pas au programme initial de Fiat, mais après les trois victoires de Walter Röhrl le constructeur turinois vise désormais le titre et a finalement engagé la 131 Abarth groupe 4 victorieuse en Argentine pour le pilote allemand. En configuration terre, la voiture pèse un peu plus d'une tonne ; elle est équipée d'un moteur deux litres seize soupapes à injection Kugelfischer développe 225 chevaux à 7500 tr/min. Fiat utilise des pneus Pirelli[4].

  • Datsun
 
La Datsun 160J groupe 2 (vue ici en 1979 aux mains de Salonen).

La Nouvelle-Zélande représente un marché important pour la marque japonaise, qui a préparé deux berlines 160J groupe 2 pour son pilote attitré Timo Salonen, épaulé pour la circonstance par le pilote australien George Fury, un habitué de l'épreuve. Ces voitures d'environ une tonne disposent d'un moteur quatre cylindres de deux litres de cylindrée à simple arbre à cames, développant 190 chevaux à 7400 tr/min. Elles sont chaussées de pneus Dunlop[4]

  • Mercedes-Benz

Comme en Argentine, le constructeur allemand a engagé trois coupés 500 SLC groupe 2 (1350 kg moteur V8 de cinq litres, 340 chevaux à 6500 tr/min, boîte automatique) et un coupé 280 CE (1300 kg, six cylindres, 2800 cm3, 220 chevaux), tous équipés de pneus Dunlop[4]. Les voitures les plus puissantes sont confiées à Björn Waldegård, Hannu Mikkola et Andrew Cowan, la 280 à Ingvar Carlsson. L'écurie a une nouvelle fois d'énormes moyens à sa disposition, l'équipe d'assistance comprenant plus de quarante personnes et un hélicoptère d'intervention.

  • Ford
 
Une Escort RS1800 groupe 4 semblable à celle d'Airikkala, lors d'une manifestation historique.

Importateur local de Ford, Masport engage deux Escort RS1800 groupe 4 pour Pentti Airikkala et Jim Donald. Ces voitures pèsent environ une tonne et disposent d'un moteur deux litres à double arbre à cames en tête délivrant 265 chevaux à 8500 tr/min. Elles sont chaussées de pneus Dunlop[4]. Ford est également bien représenté en groupe 2, de nombreux pilotes privés s'alignant sur des Escort RS1600.

  • Vauxhall

La marque britannique de GM est présente à l’initiative de son agent néo-zélandais, qui a préparé quatre Chevette HSR groupe 4 (1020 kg, moteur quatre cylindres de 2300 cm3 à double arbre à cames en tête développant 240 chevaux à 7200 tr/min). Elles sont aux mains de pilotes locaux, les plus en vue étant Paul Adams et Shane Murland. Tous utilisent des pneus Dunlop[4].

Déroulement de la course modifier

Première étape modifier

 
Malgré les énormes moyens déployés par Mercedes, les lourds coupés 500 SLC manquent de compétitivité sur les étroites pistes néo-zélandaises.

Les 85 équipages s’élancent de Nelson le samedi. Les pistes, étroites et boueuses, sont très glissantes et Timo Salonen se montre de loin le plus rapide sur les premières épreuves spéciales, sa Datsun devançant régulièrement Walter Röhrl, le pilote allemand ne pouvant tirer le maximum de sa Fiat faute de pneus adaptés au terrain. Les coupés Mercedes manquent de maniabilité et sont vite distancés, d'autant qu'Hannu Mikkola a été d'emblée retardé par une fuite d'essence et a achevé le premier secteur en vingt-huitième position. Pentti Airikkala a également perdu du temps à cause d'une crevaison peu après le départ, mais fait ensuite jeu égal avec Röhrl et Salonen et parvient bientôt à replacer sa Ford Escort aux avant-postes. À mi-parcours, Röhrl peut enfin disposer de pneus spécifiques et peut dès-lors exploiter pleinement le potentiel de sa 131 Abarth, sans toutefois parvenir à menacer Salonen qui va achever cette première étape avec près d'une minute d'avance sur son principal rival. Meilleur pilote local, Jim Donald pointe à la troisième place au volant de son Escort, juste devant son coéquipier Airikkala, bien remonté. Sur la seconde Datsun officielle, Fury, un moment troisième, pointe désormais au cinquième rang, alors qu'Andrew Cowan, sixième, est le mieux placé des pilotes Mercedes car Björn Waldegård a perdu plusieurs minutes dans l'avant-dernier secteur à la suite d'une crevaison.

classement à l'issue de la première étape[4]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Timo Salonen   Seppo Harjanne Datsun 160J PA10 2 1 h 54 min 54 s
2   Walter Röhrl   Christian Geistdörfer Fiat 131 Abarth 4 1 h 55 min 45 s + 51 s
3   Jim Donald   Kevin Lancaster Ford Escort RS1800 4 1 h 57 min 02 s + 2 min 08 s
4   Pentti Airikkala   Chris Porter Ford Escort RS1800 4 1 h 57 min 46 s + 2 min 52 s
5   George Fury   Monty Suffern Datsun 160J PA10 2 1 h 58 min 33 s + 3 min 39 s
6   Andrew Cowan   Klaus Kaiser Mercedes-Benz 500 SLC 2 2 h 02 min 44 s + 7 min 50 s
7   Hannu Mikkola   Arne Hertz Mercedes-Benz 500 SLC 2 2 h 03 min 08 s + 8 min 14 s
8   Shane Murland   Jocelyn Murland Vauxhall Chevette 2300 HSR 4 2 h 03 min 30 s + 8 min 36 s
9   Ingvar Carlsson   Claes Billstam Mercedes 280 CE 2 2 h 03 min 40 s + 8 min 46 s
10   Paul Adams   Jim Scott Vauxhall Chevette 2300 HSR 4 2 h 04 min 00 s + 9 min 06 s
14   Björn Waldegård   Hans Thorszelius Mercedes-Benz 500 SLC 2 2 h 07 min 03 s + 12 min 09 s

Deuxième étape modifier

La journée du dimanche se déroule de nouveau autour de Nelson. Les pluies ont cessé et les pistes sont beaucoup plus roulantes que la veille, permettant à Röhrl et Airikkala de reprendre du terrain à Salonen, dont la voiture est moins puissante. Airikkala dépasse rapidement son coéquipier Donald, et après trois spéciales Röhrl est revenu à dix secondes de la Datsun de tête. Dans le long secteur de Stanley Brook (52 kilomètres), Röhrl s’impose encore et pour onze secondes s'empare du commandement, alors que Donald abandonne sur sortie de route et qu'Airikkaka, retardé par une crevaison, perd la troisième place au profit de Fury. S'ensuit une épreuve de près de 60 kilomètres, au cours de laquelle Salonen et Röhrl font pratiquement jeu égal, tandis qu'Airikkala revient à quatre secondes de la Datsun de Fury. La piste est rocailleuse dans le secteur suivant, et beaucoup subissent des crevaisons. Röhrl n'est pas épargné, et malgré un minimum de temps concédé le pilote allemand retombe à la seconde place, dix secondes derrière Salonen dont les pneus Dunlop ont bien résisté dans cette section. Disposant de la même monte, Airikkala en profite pour récupérer la troisième place. Salonen et Airikkala sont encore les plus rapides dans les derniers secteurs, le pilote Datsun regagnant Nelson avec une avance sur Röhrl portée à plus d'une minute. Quatrième, Fury a perdu pas mal de temps sur Airikkala et se voit directement menacé par Mikkola, bien remonté, alors que son coéquipier Cowan a plongé à la trentième place du classement à cause d'une panne de différentiel.

classement à l'issue de la deuxième étape[4]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Timo Salonen   Seppo Harjanne Datsun 160J PA10 2 4 h 36 min 31 s
2   Walter Röhrl   Christian Geistdörfer Fiat 131 Abarth 4 4 h 37 min 36 s + 1 min 05 s
3   Pentti Airikkala   Chris Porter Ford Escort RS1800 4 4 h 42 min 10 s + 5 min 39 s
4   George Fury   Monty Suffern Datsun 160J PA10 2 4 h 46 min 18 s + 9 min 47 s
5   Hannu Mikkola   Arne Hertz Mercedes-Benz 500 SLC 2 4 h 48 min 01 s + 11 min 30 s
6   Paul Adams   Jim Scott Vauxhall Chevette 2300 HSR 4 4 h 48 min 17 s + 11 min 46 s
7   Ingvar Carlsson   Claes Billstam Mercedes 280 CE 2 4 h 50 min 59 s + 14 min 28 s
8   Björn Waldegård   Hans Thorszelius Mercedes-Benz 500 SLC 2 4 h 54 min 17 s + 17 min 46 s
9   Shane Murland   Jocelyn Murland Vauxhall Chevette 2300 HSR 4 5 h 00 min 40 s + 24 min 09 s
10   Glenn McIntyre   Dennis Roderick Ford Escort RS1600 2 5 h 05 min 20 s + 28 min 49 s
30   Andrew Cowan   Klaus Kaiser Mercedes-Benz 500 SLC 2 5 h 25 min 09 s + 48 min 38 s

Troisième étape modifier

Nelson - Murchison modifier

Les équipages rescapés quittent la région de Nelson le lundi, en direction de la 'West Coast'. Les pistes sont pratiquement sèches et Salonen continue à attaquer, portant bientôt son avance sur Röhrl à près de deux minutes, mais dans le secteur de Glen Hope il perd le contrôle de sa Datsun aux abords d'un petit pont et sort de la route. Il perd un peu plus d'une minute avant de pouvoir repartir, conservant tout de même la première place. Il lève alors un peu le pied, permettant à Röhrl et Airikkala de se rapprocher. La pluie refait son apparition, rendant les pistes extrêmement glissantes. Dans ces conditions, les Mercedes sont difficiles à maîtriser ; Waldegård et Cowan vont tous deux sortir de la route, le premier, tombé dans un fossé et coincé par une clôture, ne parvenant à repartir qu'après l'intervention héliportée de son assistance et l'aide d'un groupe de spectateurs[1]. À la halte de Murchison, Salonen reste en tête, mais l'écart entre les deux premiers n'est plus que de trente-sept secondes, Airikkala ayant quant à lui réduit son retard à moins de quatre minutes. Retardé par de nombreuses crevaisons, Fury a rétrogradé à la sixième place, derrière la Mercedes de Mikkola et la Vauxhall Chevette de Paul Adams.

classement à la halte de Murchison[3]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Timo Salonen   Seppo Harjanne Datsun 160J PA10 2 7 h 00 min 21 s
2   Walter Röhrl   Christian Geistdörfer Fiat 131 Abarth 4 7 h 00 min 58 s + 37 s
3   Pentti Airikkala   Chris Porter Ford Escort RS1800 4 7 h 04 min 08 s + 3 min 47 s
4   Hannu Mikkola   Arne Hertz Mercedes-Benz 500 SLC 2 7 h 13 min 46 s + 13 min 25 s
5   Paul Adams   Jim Scott Vauxhall Chevette 2300 HSR 4 7 h 16 min 03 s + 15 min 42 s
6   George Fury   Monty Suffern Datsun 160J PA10 2 7 h 16 min 12 s + 15 min 51 s

Murchison - Greymouth modifier

Salonen réalise un excellent temps dans la forêt d'Hochstetter, où il devance ses principaux adversaires de plus d'une minute. Il va dès lors parfaitement contrôler la course, ralliant Greymouth avec plus d'une minute et demie d'avance sur Röhrl et plus de cinq sur Airikkala. Toujours quatrième, Mikkola compte désormais plus d'un quart d'heure de retard. Victime de nombreux problèmes sur sa Chevette, Adams est retombé au septième rang, derrière Fury et Waldegård.

 
Greymouth, terme de la troisième étape.
classement à l'issue de la troisième étape[4]
Pos. Pilote Copilote Voiture Groupe Temps Écart
1   Timo Salonen   Seppo Harjanne Datsun 160J PA10 2 8 h 42 min 13 s
2   Walter Röhrl   Christian Geistdörfer Fiat 131 Abarth 4 8 h 43 min 50 s + 1 min 37 s
3   Pentti Airikkala   Chris Porter Ford Escort RS1800 4 8 h 47 min 22 s + 5 min 09 s
4   Hannu Mikkola   Arne Hertz Mercedes-Benz 500 SLC 2 8 h 58 min 20 s + 16 min 07 s
5   George Fury   Monty Suffern Datsun 160J PA10 2 9 h 01 min 43 s + 19 min 30 s
6   Björn Waldegård   Hans Thorszelius Mercedes-Benz 500 SLC 2 9 h 11 min 08 s + 28 min 55 s
7   Paul Adams   Jim Scott Vauxhall Chevette 2300 HSR 4 9 h 13 min 21 s + 31 min 08 s

Quatrième étape modifier

Avec près de neuf-cents kilomètres, la dernière étape est la plus longue. Elle va être d'autant plus difficile qu'une partie se dispute de nuit et que la pluie est toujours présente. Airikkala est de loin le plus rapide dans les trois premiers secteurs chronométrés, devenant menaçant pour Röhrl à qui il a repris plus d'une minute en seulement cinquante-cinq kilomètres chronométrés ! Malheureusement pour l'équipage de la Ford, il en perd le contrôle aussitôt après avoir remporté sa troisième épreuve spéciale et l'Escort chute cent mètres en contrebas de la piste ; Airikkala est sérieusement touché au bras, son copilote Chris Porter à l'épaule. Un peu plus tôt, Cowan était également sorti de la route et avait abandonné.

Les positions sont désormais acquises, Salonen contrôlant facilement l'écart avec Röhrl. Il termine l'épreuve avec près de trois minutes d'avance sur son rival, remportant sa seconde victoire en championnat, trois ans après son succès au Critérium du Québec. Très régulier après ses déboires initiaux, Mikkola obtient une méritoire troisième place, devant la Datsun de Fury. Les difficultés de la course ont entraîné l'abandon de la moitié des équipages engagés.

Classements intermédiaires modifier

Classements intermédiaires des pilotes après chaque épreuve spéciale[4]

Classement général modifier

Pos No  Pilote Copilote Voiture Temps Écart Groupe
1 5   Timo Salonen   Seppo Harjanne Datsun 160J PA10 12 h 06 min 57 s 2
2 2   Walter Röhrl   Christian Geistdörfer Fiat 131 Abarth 12 h 09 min 38 s + 2 min 41 s 4
3 3   Hannu Mikkola   Arne Hertz Mercedes-Benz 500 SLC 12 h 29 min 22 s + 22 min 25 s 2
4 8   George Fury   Monty Suffern Datsun 160J PA10 12 h 34 min 10 s + 27 min 13 s 2
5 1   Björn Waldegård   Hans Thorszelius Mercedes-Benz 500 SLC 12 h 42 min 38 s + 35 min 41 s 2
6 9   Paul Adams   Jim Scott Vauxhall Chevette 2300 HSR 12 h 49 min 20 s + 42 min 23 s 4
7 20   Paddy Davidson   Paul Greaves Ford Escort RS1600 13 h 19 min 26 s + 1 h 12 min 29 s 2
8 25   David Parkes   Stuart Green Ford Escort RS1600 13 h 19 min 53 s + 1 h 12 min 56 s 2
9 27   Glenn McIntyre   Dennis Roderick Ford Escort RS1600 13 h 22 min 05 s + 1 h 15 min 08 s 2
10 32   Morrie Chandler   Don Campbell Mitsubishi Lancer 13 h 30 min 50 s + 1 h 23 min 53 s 2

Hommes de tête modifier

Vainqueurs d'épreuves spéciales modifier

Résultats des principaux engagés modifier

No  Pilote Copilote Voiture Groupe Classement général Class. groupe
1   Björn Waldegård   Hans Thorszelius Mercedes-Benz 500 SLC 2 5e à 35 min 41 s 4e
2   Walter Röhrl   Christian Geistdörfer Fiat 131 Abarth 4 2e à 2 min 41 s 1er
3   Hannu Mikkola   Arne Hertz Mercedes-Benz 500 SLC 2 3e à 22 min 25 s 2e
4   Pentti Airikkala   Chris Porter Ford Escort RS1800 4 ab. après la 31e spéciale (accident) -
5   Timo Salonen   Seppo Harjanne Datsun 160J PA10 2 1er 1er
6   Andrew Cowan   Klaus Kaiser Mercedes-Benz 500 SLC 2 ab. dans la 29e spéciale (sortie de route) -
7   Jim Donald   Kevin Lancaster Ford Escort RS1800 4 ab. dans la 11e spéciale (accident) -
8   George Fury   Monty Suffern Datsun 160J PA10 2 4e à 27 min 13 s 3e
9   Paul Adams   Jim Scott Vauxhall Chevette 2300 HSR 4 4e à 42 min 23 s 2e
11   Tony Teesdale   Gary Smith Ford Escort RS1800 4 ab. avant la 1re spéciale (moteur) -
12   Shane Murland   Jocelyn Murland Vauxhall Chevette 2300 HSR 4 ab. dans la 28e spéciale (sortie de route) -
16   Ingvar Carlsson   Claes Billstam Mercedes 280 CE 2 ab. dans la 19e spéciale (sortie de route) -
20   Paddy Davidson   Paul Greaves Ford Escort RS1600 2 7e à 1 h 12 min 29 s 5e
25   David Parkes   Stuart Green Ford Escort RS1600 2 8e à 1 h 12 min 56 s 6e
27   Glenn McIntyre   Dennis Roderick Ford Escort RS1600 2 9e à 1 h 15 min 08 s 7e
28   Malcolm Stewart   Peter Barnie Ford Escort Mexico 2 13e à 1 h 43 min 55 s 10e
32   Morrie Chandler   Don Campbell Mitsubishi Lancer 2 10e à 1 h 23 min 53 s 8e
61   Graham Crawford   Alister Greave Mazda RX-3 1 14e à 1 h 53 min 44 s 1er

Classements des championnats à l'issue de la course modifier

Constructeurs modifier

  • attribution des points : 10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 respectivement aux dix premières marques de chaque épreuve, additionnés de 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1 respectivement aux huit premières de chaque groupe (seule la voiture la mieux classée de chaque constructeur marque des points). Les points de groupe ne sont attribués qu'aux concurrents ayant terminé dans les dix premiers au classement général.
  • seuls les sept meilleurs résultats (sur dix épreuves) sont retenus pour le décompte final des points.
Classement des marques
Pos. Marque Points  
M-C
 
POR
 
SAF
 
ACR
 
ARG
 
NZL
 
SAN
 
COR
 
RAC
 
BAN
1 Fiat 86 10+8 10+8 - 8+7 10+8 9+8
2 Datsun 67 - - 10+8 9+8 7+7 10+8
3 Mercedes-Benz 61 - 7+6 8+8 - 9+8 8+7
4 Ford 57 2+6 4+8 - 10+8 5+6 4+4
5 Opel 38 7+5 - 6+7 7+6 - -
6 Lancia 20 9+7 - - 2+2 - -
7 Toyota 18 - 5+4 - 5+4 - -
8 Talbot 16 - 8+8 - - - -
9 Volkswagen 14 6+8 - - - - -
9= Peugeot 14 - - - 1+1 6+6 -
11 Vauxhall 12 - - - - - 5+7
12 Porsche 10 2+8 - - - - -
13 Mitsubishi 7 - - - - - 1+6
14 FSO 2 - 1+1 - - - -

Pilotes modifier

  • attribution des points : 20, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 3, 2, 1 respectivement aux dix premiers de chaque épreuve.
  • seuls les sept meilleurs résultats (sur douze épreuves) sont retenus pour le décompte final des points.
Classement des pilotes
Pos. Pilote Marque Points  
M-C
 
SUE
 
POR
 
SAF
 
ACR
 
ARG
 
FIN
 
NZL
 
SAN
 
COR
 
RAC
 
BAN
1   Walter Röhrl Fiat 83 20 - 20 - 8 20 - 15
2   Markku Alén Fiat 47 - - 15 - 12 - 20 -
3   Timo Salonen Datsun 45 - 4 - - 15 - 6 20
4   Björn Waldegård Fiat, Mercedes-Benz¹ 43 12 12 10¹ - - -
5   Anders Kulläng Opel 40 10 20 - - 10 - - -
6   Hannu Mikkola Ford, Mercedes-Benz¹ 37 - 10 - - - 15¹ - 12¹
7   Ari Vatanen Ford 35 - - - - 20 - 15 -
8   Shekhar Mehta Datsun 30 - - - 20 - 10 - -
9   Per Eklund Volkswagen, Datsun¹, Triumph² 23 8 - - - - 12² -
10   Björn Johansson Opel 18 - 8 - - - - 10 -
11   Bernard Darniche Lancia 15 15 - - - - - - -
11=   Stig Blomqvist Saab 15 - 15 - - - - - -
11=   Rauno Aaltonen Datsun 15 - - - 15 - - - -
14   Guy Fréquelin Talbot 12 - - 12 - - - - -
14=   Vic Preston Jr Mercedes-Benz 12 - - - 12 - - - -
14=   Carlos Reutemann Fiat 12 - - - - - 12 - -
14=   Ove Andersson Toyota 12 - - 6 - 6 - - -
18   Mike Kirkland Datsun 10 - - - 10 - - - -
18=   George Fury Datsun 10 - - - - - - - 10
20   Ingvar Carlsson BMW, Mercedes-Benz¹ 9 - 1 - - - - -
20=   Attilio Bettega Fiat 9 6 - - - 3 - - -

Notes et références modifier

  1. a et b Reinhard Klein, Rally, Könemann, , 392 p. (ISBN 3-8290-0908-9)
  2. L'année automobile no 28 1980-1981, Lausanne, Edita S.A.,
  3. a et b Revue Auto hebdo no 234 - 25 septembre 1980
  4. a b c d e f g h et i Jean-Paul Renvoizé, Le championnat du monde des rallyes 80/81, S.I.P.E., , 162 p.