Pierre Raboceau

chancelier de Bretagne

Pierre Raboceau, né vers 1395 au duché de Bretagne, secrétaire des ducs Pierre II et François II de Bretagne, de 1459 à 1476 Chancelier de Bretagne.

Pierre Raboceau
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Biographie
Naissance
Décès
XVe siècle
Duché de Bretagne
Nationalité

Biographie

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Fils de Pierre Raboceau, il avait un jeune frère Jacques Raboceau qui suivit la même carrière auprès des ducs de Bretagne, et qui donna également le prénom de Pierre à son fils. Pierre Raboceau avait également un neveu prénommé Jacques[1].

Sous Pierre II de Bretagne de 1450 à 1457

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Gilles de Bretagne (?-1450) qui a pris le parti des Anglais, est emprisonné puis le , ses geôliers l'étrangle et fuient en France. Ses bourreaux sont rattrapés et enlevés sur les terres françaises ce qui va compliquer les relations entre les deux souverains. Olivier de Méel et ses complices sont alors tour tués à Vannes, le , et les frères du dernier duc vont tout mettre en œuvre pour punir les assassins de leur frère ainsi que leurs complices.

Jean Loaisel, occupe depuis le début de 1451 le poste de Président du Parlement de Bretagne, le président et juge universel de Bretagne est apres le chancelier le chef de l'ordre judiciaire

Guillaume de La Loherie, président de Bretagne, il n'était pas chevalier. Sénéchal de Guérande, et conseiller de Jean V de Bretagne, que Pierre II ramena au rang de conseiller.

Les transferts d'évêché en 1450

Lors du Conseil ducal[2] de 1451-1452, l'évêque de Vannes, était Vice-chancelier de Bretagne de 1451 à 1457, Yves de Pontsal, évêque de Vannes de 1444 à 1476. Il obtient la canonisation de Vincent Ferrier (1350-1419). Jean du Cellier (1433-?), fut sénéchal de Nantes en 1454-1455, puis de Rennes de 1458 à 1463.

Jean L'Espervier (?-1486), est (du 15 juillet 1450 à 1486), évêque de Saint-Malo, et précédemment de Saint-Brieuc (du 25 avril 1450 au 15 juillet 1450), président des comptes. Au Conseil, l'assemblée est composée de 5 conseillers, non autrement qualifiés, auxquels il convient d'ajouter 3 chevaliers et chambellan dont le plus grand titre, celui de Grand maître d'Hôtel de Bretagne, Henri de Villeblanche (14..-1483), seigneur de La Marche, maire de Rennes de 1450 à 1459[3] qu'Arthur III au contraire poursuivit comme complice du meurtre de Gilles de Rais[4].

Selon les comptes des années 1454-1455, le Conseil comporte 4 évêques, le chancelier de 1450 à 1456 est : Jean de la Rivière (?-28 février 1461)[5],[6] : Guillaume Brillet (?-1447). Il portait : « De gueules au chevron d'hermine ». 13 conseillers dont le président et 2 sénéchaux, sans oublier l'aumônier du duc, ainsi que 5 maîtres des requêtes.

Guillaume Chauvin (v.1422-Nantes 5 avril 1484) est président de la chambre des comptes, chancelier du duc de 1460 à 1481. Il possède le manoir de l'Éperonniére en la paroisse de Saint-Donatien[7]. Il représente François II au traité d'Ancenis, et sera renversé par son rival Pierre Landais qui fut trésorier et receveur de Bretagne de 1460 à sa mort le

Sous Arthur III de octobre 1457 à décembre 1458

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Sous le court règne du duc Arthur III de Bretagne (1393-1458), qui ne fut duc de Bretagne et comte de Montfort du au , il semble qu'aucun membre de la famille Raboceau n'ai occupé de fonction sous le règne de ce prince. Il n'existe qu'une seule liste pour la réunion du Conseil qui commence le , ils seront 14 personnes à siéger. Jean de la Rivière est ramené par le nouveau duc au rang de simple conseiller[8]

Le , Jean du Cellier (1433-?), fut institué comme sénéchal de Nantes à la place de Jean de la Rivière. Il était présent en 1458 comme chancelier à l'hommage du duc Arthur III de Bretagne au roi Charles VII, mais comme Guillaume Chauvin ayant été nommé la même année à ce poste, Jean du Cellier fut promu président de la Chambre des comptes de Bretagne de 1459 à 1461[9].

Sous François II de Bretagne de 1458 à 1488

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Pierre de Raboceau figure sur la liste des procureurs de Guérande dont le rôle est de défendre les droits et les intérêts du seigneur, et seconder l'action du receveur dans les cours de justice. Il perçoit 12 livres de gages[10]

François II de Bretagne, ne gouverne pas avec des favoris ; mais avec des gens expérimentés dans le droit et la finance, ayant déjà exercé des charges importantes au sein du duché. Il agit dans un souci d'apaisement, rappelant au pouvoir des personnalités disgraciées précédemment[11].

à

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  • Sur le paiement d'un collier d'or acheté par le duc de Bretagne

Dans la réunion du Conseil du la délibération tourne autour de l'affaire du collier qu'il faut rendre, puisque le duc n'est pas en mesure financièrement d'en assurer le règlement. Au Château de Nantes, le , le duc entre après le début de la séance et repart après la fin. Les questions à l'ordre du jour l'intéressent pourtant puisqu'il s'agit d'un arrangement avec Geoffroy Le Ferron trésorier de Bretagne[12] et sa prestation de serment en qualité de conseiller; de l'ordonnance sur l'Université de Nantes, sans oublier la délibération sur le traité avec les Portugais[13].

Déjà évoqué dans le Conseil du tenu au château de l'Hermine à Vannes. Dans le procès-verbal du Pierre Raboceau s'exprime ainsi : « Délibéré que le duc doit avoir pour son conseil maître Bizien Mériadec, et qu'il doit résider et que le duc doit lui donner ordonnance »[14]. Aux séances, les nouveaux venus prêtent serment entre mains du chancelier. Certaines personnes ne venaient au Conseil que lorsque les questions leur apparaissaient comme intéressantes. Les évêques lorsqu'ils étaient en conflits avec la juridiction ducale.

Dans Les séances de et du On voit apparaître l'amiral de Bretagne lors de discussions sur l'organisation de nouveaux convois maritimes. Un petit groupe de mariniers de Saint-Malo; Saint-Brieuc ; Tréguier ; Léon ; Quimper; Ciz-Castel (Léon) pour donner leur avis sur la paix avec le Portugal et sur le convoi de mer ou bien celle de 78 bourgeois, manants et habitants de la ville de Nantes. Il est aussi question de fixer la dotation allouée à la nouvelle Université de Nantes. Tous ces participants ne sont que des visiteurs exceptionnels, invites en raison de leur compétence dans le domaine du sujet traité en séance, les autres ne sont pas considérés comme conseillers.

Dans les comptes de 1459-1460, il atteste que Jean Rouville (?-ap.02/1476) avait suivi le duc à Tours près du roi, tandis que le chancelier, le président et les autres gens du Conseil étaient restés en Bretagne.

Le Conseil fut sollicité par un sergent royal pour accorder l'exequatur à un mandement et à une commission l'ajournement devant le Parlement de France, les conseillers présents observèrent que la cause touchait le fait de la principauté de Bretagne et du Duc dès le précédent, le procès-verbal porte qu'il faut parler au plus grand nombre du Conseil[15].

Les trésoriers s'occupent qu'une petite place au Conseil, le trésorier et le receveur général fut d'abord Jean du Bois qui devint en 1460 président des comptes de Bretagne

À propos d'un procès pendant au Parlement de Paris entre le duc et le chevalier de Jean de Hingant, propriétaire du château de Hac (Le Quiou) à qui fut imputée une part de responsabilite dans le meurtre de Gilles de Rais, il convient dit le Conseil : «  que le duc écrive à son procureur et a son conseil à Paris que la cause soit pourvue nonobstant quelconques lettres que le duc par importunes requêtes sans délibérations de son conseil écrive » le ou on parle des erreurs du duc, expression qui revient à plusieurs reprises dans les séances des , , .

Le maître des requêtes apprend au cours de la séance du que le duc avait reçu à Razilly où il était chez le roi, une requête dudit évêque " fut déplaisant de ce qui lui avait été fait tout autre devint le sentiment du roi que révèle le procès-verbal du  : «  Le Conseil étant d'avis de superviser jusqu'à la Toussaint et entre cy et là en parler au duc et d'apaiser qui pourra  », Un différend s'élève entre le duc et sa sœur noté dans la réunion du au sujet d'une requête des fermiers de l'impôt du comté nantais, et le Conseil décide : « qu'il en sera parlé au duc pour ordonner ».

à

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Dans sa séance du , le Conseil, après avoir désigné 5 commissaires dans un procès criminel, a ajouté « Saura l'on du duc si lesdits commis lui sont agréables, sinon il les ordonner et nommera tels que bon lui semblera » séance du .

Le , au cours d'un procès criminel intenté à un conseiller, le Conseil opine que le duc doit pardonner. Le Vice-chancelier ira à Ancenis vers le duc et lui dira : «  le 20 août deux conseillers trouvent le duc du Chastel Tanneguy IV du Chastel (?-1477), avec Jeanne de Raguenel de Malestroit et de Combourg, la fille du "Maréchal de Malestroit", dit Jean IV de Raguenel », le duc dira à son intention. Le duc le fait à la fin de 1461 Grand Maître d'Hôtel[16]

Tenue à La Cohue des États de Bretagne à Vannes en 1462[17]

C'est à partir de la nomination d'Amaury d'Acigné au siège épiscopal de Nantes le et d'Arthur de Montauban à l'abbaye de Redon le . Le Grand Conseil qui s'est tenu le avait pour but de traiter de la question de la rébellion du nouvel évêque de Nantes, auquel le duc est obligé de saisir le temporel. Ce qui provoque la réaction du prélat qui jette l'interdit sur le duché.

Mais surtout après la saisie des papiers du nonce Cesarini (1398-1444), qui exacerba les relations entre le duc de Bretagne et le roi de France en [18]. L'évêque a répondu à la saisine de son temporel par l'interdit sur le fief du duc.

Dans la réunion du Conseil du , le duc François II, nomme son écuyer Yvon de Kerouzéré conseiller et chambellan au Conseil, dit avoir reçu son serment, mais son nom ne figure pas[19]

Le dimanche , séance devant le duc au château de l'Hermine à Vannes, Grand Conseil ou l'on traite de l'épineuse question de la rébellion du nouvel évêque de Nantes Amaury d'Acigné, évêque de au qui a refusé le serment au duc, ce qui va déclencher la Ligue du Bien public.

Le , le procès-verbal mentionne que le chancelier est hors du pays après le de la Chancellerie de la même année cesse définitivement de paraître au Conseil. Le Vice-président, Jean de Rouville (?-ap.02/1476)[20],[21] le remplace.

Ils ont rendu le sceau qu'ils détenaient depuis le départ du duc le [22]

Puis dans la foulée arriva en juin 1463, alors qu'il est garde du sceau des actes du conseil ou contre-sceau de la Chancellerie[23]. Dans les comptes de 1459-1460, au début du règne de François II, le Conseil ducal comprend le chancelier, l'évêque de Saint-Malo, le président, le vice-président, le vice-chancelier, 8 conseillers, ainsi que 4 maîtres des requêtes. Ils siégeaient alors entre 10 et 20 personnes au conseil.

Sur 306 séances au cours des années de son règne François II n'assista qu'à 3 séances.

Jean de Rouville préside encore les séances du et le , le registre se terminant le .

L'affaire des sauf-conduits

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Dans d'autres lieux les pratiques frauduleuses et parmi celles-ci l'affaire de la filière du Croisic qui éclata à la suite de l'arraisonnement au large de Guérande d'une flottille de cinq navires anglais par deux navires battant pavillon français et armés en guerre : " La Grant Caravelle", de Saint-Gilles-sur-Vie[24].

Le duc alors procureur général dans cette affaire, intenta le un procès à son secrétaire Pierre Raboceau, ainsi qu'à son frère Jacques et au chancelier, pour trafic de "'blancs scellés"[25]

Les blancs seings furent remis par Jacques Raboceau à Gilles de Cresolles le sur lesquels Pierre Raboceau son oncle, procureur ducal à fait figurer le sceau des actes en blanc[26].

Les relations entre le duc, et le roi de France, Louis XI n'étant pas en 1463 au beau fixe, le duc et son conseil tenaient à garder secrètes les réflexions et décisions prises lors des réunions du conseil, ce qui explique les raisons pour lesquelles les livres des rapports sont incomplets ou même inexistant. Le premier comporte 240 feuillets non remplit.

à

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Pierre de Raboceau signé entre 1459 et 1469 829 actes. Tous les réacteurs d'actes sont plus ou moins spécialisé. Pierre Raboceau se partage entre le juridique et l'ecclésiastique. Jacques Raboceau et Guillaume de Forest (1473-1510) se consacrent aux dossiers juridiques.

Dans un des registres conservés, dit : " papiers des délibérations ", on peut voir que l'écriture est rapide, avec une certaine négligence d'allure, des ratures, lacunes, marges sans régularité, écrit au cours de la séance avec sa signature en pleine page[27]

Le , Louis XI conclut avec le duc le Traité de Caen (1465) rétrocédant à celui-ci : une partie des impôts royaux la régale, et les Aides et lui restitue les fiefs de Montfort et Étampes. Au budget de 1481, le Conseil comprend seulement 6 personnes que Pierre Raboceau à spécialement affecté, mais d'autres conseillers peuvent figurer à d'autres chapitres[28]

Par son mariage le avec le roi Charles VIII, la duchesse Anne mettait ainsi fin à quatre années de guerres.

Famille

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Époux de de Guillemette Moreau (fille de Thomas Moreau, seigneur de la Barocière, du Verger, de la Haye et de La Gierie) avec laquelle ils eurent trois enfants. A la mort de Pierre, son frère Jacques devient à son tour secrétaire du duc. Ils avaient tous les deux une signature très ressemblante[29]

Alliances

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Les Raboceau ont tissés des liens de parenté avec les grandes familles qui étaient attachées au service des ducs de Bretagne de la chancellerie, de la cour des comptes, Parlement de Bretagne, comme les : Le Lou; SS; du Breil ; Jallier; Rogon; Poulain; Hux; Boux; Bidé ; Marraine; Dessefort.

Armoiries

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  • « D'argent au rencontre de cerf de gueules surmonté de deux oiseaux de sable »
  • «  En arc hante c' garbenn- Karv en gwad, leinet gant saoul evn en sabel »

Domaines

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Il tenait ses fiefs en Franc-alleu, et n'avait donc pas d'hommage à rendre à un seigneur ni à payer de redevance seigneuriale comme le cens, ni les lods à chaque mutation pour lui et ses descendants d'où l'expression "terres allodiales"

  • Manoir de Boisjourdan à Bouvron, programmé à la destruction par la municipalité qui en est propriétaire et souhaite faire une construction moderne avec commerces et logements[30]
  • Franchie en 1453, de son fief de la Baronnière paroisse d'Orvault[31]
  • La Botinière, terre sur la paroisse de Saint-Donatien, anoblies pour Pierre Raboceau, secrétaire du duc en 1495[32]
  • Petit Blottereau et Grand Blottereau. En 1401 le domaine possède une " maison d'hébergement", sorte de manoir avec nous, terres, vignes, pastures, sauzaie, pulaille, à rente en 1433. Le fief est affranchi et devient franc-fief à un roturier Pierre Raboceau qui en devient propriétaire avant d'être anobli.

Notes et références

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  1. Pocquet du Haut-Jussé op. cit.
  2. Le Conseil élargi s'appelle Grand Conseil, et la différence avec les conseils D'État, est qu'il n'est pas public, mais que les villes ne peuvent y manquer. Si certes il est plus restreint le duc le convoque pour recueillir un avis, mais non pour juger
  3. En 1451 il commandait à 30 lances fournies pour la garnison de Cinq, chevalier du Porc-Épic
  4. Jean Labbé, chevalier fut d'abord écuyer de Jean V et en cette qualité procéda à l'arrestation de Gilles de Rais. En avril et juillet 1460, les procès-verbaux du Conseil, nous apprennent qu'il plaidait contre le duc, mais il s'agit d'un procès civil qui n'entravait pas son activité au Conseil. Il y parut pour la dernière fois le . Guillaume de Villeblanche, connétable de Rennes était son neveu.
  5. Chevalier, mort le 28 février 1461, sa femme est Jeanne Brillet et non (Breillet), était la tante de l'évêque de Saint-Brieuc (1424-1427), puis de Rennes de (1427 à 1447)
  6. ADLA B2 fol.95 voir aussi fol 32V°60V°
  7. Infobretagne proppropriété de Jean Chauvin 1461 et 1468; Jean Chauvin 1480, chancelier de Bretagne, guillaume de Chauvin 1516. Claude de Tourneulx sire de Belair, auditeur des Comptes à la suite de la vente de François Guischardy sire de Martigné, conseiller au Parlement de Bretagne, en 1662 Le Mebeust 1775, Louis Robert de Grandville en 1829, la Congrégation du Sacré-Coeur en 1857. Demeure ou le duc François II de Bretagne daigna séjourner de à autre
  8. Dom Morice op. cit., t.II,c.1604, 1605, 1643, 16i6,1688 et 1725.
  9. Infobretagne Il possédait le manoir de l'Escuray et était en 1464 employé avec un jusarnier à la garde de La Guerche
  10. Le montant des gages fut fixé en 1433
  11. Pocquet du Haut-Jussé op. cit. p.148."Le conseil des ducs"
  12. son frère Guillaume Le Ferron (v.1404-Rome.1472), évêque de Saint-Pol de 1439 à 1472, familier depuis 1435 cubiculaire au pape Eugène IV (1383-1447), son frère Geoffroy Le Ferron trésorier de Bretagne avait été l'agent de Jean V de Bretagne dans l'acquisition des biens de Gilles de Rais, mais il s'était brouillé avec le duc dont la nomination l'agace Guillaume Le Ferron reste alors en curie et Guillaume retourne sur son siège épiscopal
  13. l'amiral s'étant opposé à la conclusion de la paix comme préjudiciable au duché on séjourna l'affaire jusqu'au prochains États
  14. C'est-à-dire que l'on distinguait les conseillers résidants de ceux qui ne résidaient pas, et que seuls les premiers recevaient des gages substantiels. Cette distinction est confirmée par le béguin de Francois II, énumérant les personnes qui lors de son décès furent gratifiés de vêtements de deuil. On y lit sous la rubrique Conseil 13 noms faisant suite à celui du chancelier après lesquels viennent 23 noms sous la rubrique "Extraordinaire" dont trois d'entre eux sont en mission au loin et deux autres des sénéchaux (Ploërmel et Lamballe
  15. ADLA B2. fol.17-19
  16. Vicomte de la Belliére, Il fut introduit par son oncle Tanneguy III du Chastel à la cour de Charles VII. En 1459 pendant le Congrès il est envoyé à Mantoue, par Pie II en vue d'une croisade avec Jean II de Chambes, à Venise. À la mort du roi, il fait partie de ceux qui organisent ses funérailles et en 1461 il est écarté du pouvoir par Louis XI. Il rentre en Bretagne et avec son épouse Jeanne de Raguenel de Malestroit et Combourg en 1462 et devient vicomte de Belliére en 1471. Il reste fidèle à son roi et lors de la guerre du Bien public et passe au service du roi en 1468
  17. Cette halle, accueille les États de Bretagne à 10 reprises de 1431 à 1703. Acheté par la ville, en 1813 le bâtiment devint un musée en 1982
  18. Pocquet du Haut-Jussé, Les papes et les ducs de Bretagne, 1828, t.II, p.810, 814, 828.
  19. Ce qui confirme Dom Morice.t.IIIc.20 concernant les invitations discrètes
  20. Docteur en décret, vice chancelier de Bretagne, négociant de Bretagne auprès du duc de Bourgogne, pendant la Ligue du Bien public. Ambassadeur en Angleterre, à la cour de France, à Venise, au comté de Foix en 1470 au mariage du duc de Bretagne avec Marguerite de Foix
  21. KGB Famille de Rouville
  22. ADLA B.2 fol.17-19
  23. ADLA.B2.fol 52-85
  24. Pocquet du Haut-Jussé, François II...et d'Angleterre ,1929.
  25. Pocquet du Haut-Jussé, François II duc de Bretagne et d'Angleterre , 1929, p.66.
  26. 21. AD2 A E 198/23-28, dans Dom Hyacinthe Morice Memoires pour servir de preuves
  27. ADLA, dans le trésor des Chartes côté E.1312
  28. La Borderie, Revue de Bretagne, t.VIII. Tous les conseillers ne pouvaient comparaître en même temps faute de place, car il aurait fallu loger une centaine de personnes
  29. BnF, m.s. fr.11-531, p.262-263, ADM.60 H 19, ADIV16246.
  30. Ouest-France du 4 avril 2023; La Tribune de l'art, Didier Ruiner, 7 février 2023. Ouest-France septembre 2023
  31. Pol Potier de Courcy/R op. cit.
  32. Propriétaires successifs : Jean du Mé 1554; Jeanbe de Malignac 1669; Michel Barberé 1746; de Barberé nunc Libault.

Annexes

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Bibliographie

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  • Jean-Pierre Leguay, Un cas de force majeur au Moyen Âge sur le viol de Margot Simmonet, Mentalités. no 3, violences sexuelles, Paris Image, 1989, p. 13-33.
  • Anne Lejeune, Les conseillers du duc de Bretagne, le milieu des hommes de pouvoir en Bretagne au début du principat de François II (1459-1463), dans : Mémoires de la Société d'histoire et Archéologique de Bretagne, vol.68., 1991., p. 87.128.
  • Louis Pierre d'Hozier, Armorial Général des registres de la Noblesse de France, Paris, 2.vol.1764. 206-707.
  • Jean Le Bouchard, Le commerce Breton à la fin du Moyen Âge , Paris, Les Belles Lettres, 1967.
  • Pol Potier de Courcy,Nobiliaire et Armorial de Bretagne /T, J.Plihon et L. Hervé, 1890 (3 P. 15-92)
  • Amédée Barthélemy Pocquet du Haut-Jussé, Le Conseil du duc de Bretagne d'après ses procès-verbaux 1459-1463, dans Bibliothèque de l'École des Chartes, 1958/116/P.136-169.
  • Pocquet Du Haut-Jussé, François II, duc de Bretagne et d'Angleterre, 1929, p.66.
  • Dom Morice, Preuves.. , t.II.c.,1745, t.III c, 118,145,226,229,296, dans François II.. et d'Angleterre., p. 62-67.
  • Arthur de La Borderie, Le complot breton de 1492, Archives de Bretagne, 1884,(p.85). Nantes, 211.p.,réédition Hachette,2012.
  • Juchault de la Moriciére, Histoire généalogique, Theodore Courteaux, Paris, 1896.
  • Laurent Guitton, Viol dans le pays de Dinan à la fin du Moyen Âge, violence masculine et domination sociale,

Articles connexes

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Liens externes

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