Opération A-Gō

importante opération militaire aéronavale japonaise, Îles Mariannes (1943), Guerre du Pacifique
Opération A-Gō
Description de l'image Battle Philippine sea map-fr.svg.
Informations générales
Date juin 1944
Lieu Océan Pacifique
Issue Victoire américaine
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis Empire du Japon
Commandants
Marc Mitscher Jisaburō Ozawa
Forces en présence
7 porte-avions
8 porte-avions légers
7 cuirassés
8 croiseurs lourds
4 croiseurs légers anti-aériens
6 croiseurs légers
58 destroyers
6 porte-avions
3 porte-avions légers
3 cuirassés
2 croiseurs de bataille
11 croiseurs lourds
2 croiseurs légers
21 destroyers

Campagnes du Pacifique, durant la Seconde Guerre mondiale

Batailles

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L'opération A-Gō est un plan japonais consistant à détruire la Flotte américaine pendant le débarquement sur Saipan dans les îles Mariannes pendant la bataille de la mer des Philippines.

Le plan d'action modifier

L'amiral Toyada est persuadé que les Américains vont débarquer dans les îles Carolines ou aux Philippines. La Flotte combinée est chargée avec la 1re flotte aérienne japonaise de l'amiral Kakuta de prendre la flotte américaine en tenaille. Les avions basés à terre doivent d'abord affaiblir la flotte américaine. L'aviation embarquée de la flotte doit ensuite achever la destruction ennemie avec éventuellement un combat rapproché.

La flotte japonaise modifier

La flotte japonaise est répartie en quatre groupes. Cette flotte est très inférieure à la Task Force 58 de l'amiral Mitscher.

Groupe A modifier

 
Le porte-avions Zuikaku et quatre Akizuki (Akizuki, Hatsuzuki, Wakatsuki et Shimotsuki) pendant la bataille de la mer des Philippines le 20 juin 1944

Il est commandé par l'amiral Ozawa. Il comprend :

Ce groupe embarque 80 chasseurs A6M5 Zero, 11 chasseurs bombardiers A6M2 Zero, 44 bombardiers torpilleurs B6N2 Tezan, 70 bombardiers en piqué D4Y Suisei et 9 bombardiers en piqué D3A2 Val.

Groupe B modifier

 
Le porte-avions Jun'yō, ici à Sasebo en , a été le navire amiral du contre-amiral Jōjima, à la tête de la 2e Division de Porte-avions, à la bataille de la mer des Philippines, en juin 1944

Il est commandé par l'amiral Jōjima. Il comprend :

Ce groupe embarque 53 chasseurs A6M5 Zero, 27 chasseurs bombardiers A6M2 Zero, 16 bombardiers torpilleurs B6N2 Tenzan, 11 bombardiers en piqué D4Y Suisei et 29 bombardiers en piqué D3A2 Val.

Groupe C modifier

Il est commandé par l'amiral Kurita. Il comprend :

Ce groupe embarque 17 chasseurs A6M5 Zero, 46 chasseurs bombardiers A6M2 Zero, 9 bombardiers torpilleurs B6N2 Tenzan, 11 bombardiers en piqué D4Y Suisei et 29 bombardiers en piqué B5N2 Kate.

Le groupe de ravitaillement modifier

Ce groupe chargé de ravitailler la flotte est divisé en deux sous-groupes :

  • Groupe no 1 : Le pétrolier/porte-hydravions Hayausui, les pétroliers Nichiei Maru, Kokuyo Maru, Koykuyo Maru, Seiyo Maru et 4 destroyers (Hibiki, Hatsushimo, Yunagi, Shiratsuyu).
  • Groupe no 2 : les pétroliers Genyo Maru, Azusa Maru et 2 destroyers (Yukikaze, Uzuki).

Conséquences modifier

Les avions de la première flotte aérienne échouent à infliger des pertes. La plupart de l'aviation japonaise est détruite. La bataille est tellement déséquilibrée que les pilotes américains surnomment cette bataille « The Great Marianas Turkey Shoot » (le grand tir aux dindons des Mariannes). Le plan échoue et la plupart de la flotte doit se replier sur le Japon. Les Américains peuvent à partir des bases des îles Carolines lancer une campagne de bombardement sur le Japon.

Pertes japonaises modifier

Les Japonais perdent :

  • Le destroyer Shiratsuyu par collision le
  • Le porte-avions Taihō à la suite de l'explosion de vapeur de mazout due à une torpille lancée par USS Albacore le .
  • Le porte-avions Shōkaku à la suite de l'explosion de vapeur de mazout due à 3 torpilles lancées par USS Cavalla le .
  • Le porte-avions Hiyō à la suite de l'explosion de vapeur de mazout due à deux torpilles lancées par des Avenger.

Le soir du , les deux tiers de l'aviation embarquée ont disparu.

Le repli modifier

Seuls les porte-avions Chitose et Zuihō sont intacts mais ils disposent à peine d'une dizaine d'avions à eux deux.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Navires et histoire, no 75, édition Lela Presse

Articles connexes modifier