Noé (film)

film américain de 2014
Noé
Description de l'image Noe-logo-1.png.
Titre original Noah
Réalisation Darren Aronofsky
Scénario Darren Aronofsky
John Logan
Acteurs principaux
Sociétés de production Disruption Entertainment
New Regency Pictures
Protozoa Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film d'aventure
Durée 128 minutes
Sortie 2014

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Noé (Noah) est un film américain coproduit, coécrit et réalisé par Darren Aronofsky et sorti en 2014.

Le film est librement inspiré de la célèbre histoire de l'arche de Noé, mais il s'en démarque à de nombreux égards.

Synopsis modifier

Présentation générale modifier

Sur une Terre minée par la violence généralisée (meurtres, débauches et vols), où Dieu annonce qu'il va détruire le monde, Noé est chargé par inspiration prophétique d'accomplir une mission cruciale : ériger une arche pour sauver sa famille et les animaux du cataclysme. Mais dégouté devant le spectacle de la déchéance humaine qu'il croit inévitable pour les générations suivantes, Noé refuse d'être le nouvel Adam de l'humanité.

Synopsis détaillé modifier

Tout jeune, Noé assiste au meurtre, par Tubal-Caïn, de son père Lamech, un roi qu'il voulait empêcher d'exploiter la nature pour le profit de son peuple. Des années plus tard, Noé vit avec sa femme, Naameh, et ses trois fils, Sem, Cham et Japhet, à l'écart du monde, tentant comme il peut de protéger les derniers animaux de la cupidité des hommes. Troublé par d'étranges visions, il décide de partir à la recherche de son grand-père, Mathusalem. En chemin, la famille sauve une orpheline, Ila, qu'elle adopte. En cherchant à échapper à une attaque de pillards, Noé et les siens pénètrent sur le territoire des Veilleurs, des anges déchus pour avoir voulu aider les hommes, puis trahis par eux. Ceux-ci les capturent et, refusant de leur faire confiance, les abandonnent dans une fosse. Mais l'un des Veilleurs reconnaît la bonté en Noé et l'aide à retrouver Mathusalem. Grâce aux connaissances chamaniques du vieil homme, Noé comprend que Dieu va détruire le monde par un déluge et qu'il lui demande de sauver les innocents - ce que Noé comprend par les animaux. Il parvient à convaincre les Veilleurs de l'aider.

Dix ans s'écoulent. L'arche est presque terminée et un couple de chaque espèce vient se présenter. Pour leur survie, les humains les mettent en hibernation. Sem et Ila sont amoureux. Ila, que la blessure qu'elle a reçu enfant a rendu stérile, pense ne pas avoir sa place sur l'arche. Naameh implore l'aide de Mathusalem qui la guérit, sans en parler à Noé. Entretemps, le roi Tubal-Caïn a découvert l'arche et le déluge prochain et veut l'utiliser pour son propre compte. Les Veilleurs l'en empêchent et il promet de revenir avec une armée. Noé se rend incognito au camp des hommes pour trouver des épouses à ses fils, mais c'est un bien triste spectacle qui s'offre à lui : Tubal-Caïn a ordonné de ne nourrir que les « bouches utiles », ce qui contraint les autres aux pires extrémités pour survivre. Dégoûté, le patriarche décide que ses enfants ne se marieront pas et que la race humaine s'éteindra avec le dernier d'entre eux. Son fils Cham se révolte et s'enfuit. Au camp des hommes, il fait la connaissance de Na'el, une orpheline qui a tout perdu. Il la ramène vers l'arche, mais, dans leur fuite, la jeune fille se prend dans un piège. Noé arrive finalement, sauve Cham et abandonne Na'el à son triste sort.

Finalement, le déluge commence. Tubal-Caïn et son armée attaquent l'arche. Les Veilleurs sacrifient leur vie pour les retarder, ce qui leur vaut d'être rachetés aux yeux de l'Éternel. Seul le roi, grièvement blessé, parvient à se hisser sur le vaisseau. Il est trouvé par Cham qui, par rancœur envers son père, le cache et le soigne. Tous les autres humains périssent noyés. Les jours passent et Ila se découvre enceinte. Noé, furieux, décrète que si l'enfant est un garçon, il le laissera vivre, mais que si c'est une fille - qui pourrait devenir une nouvelle mère pour l'humanité - il la tuera à sa naissance. Ila et Sem, le père de l'enfant, tentent de fuir en construisant un radeau que Noé détruit. Tubal-Caïn décide de profiter de l'hostilité que tous affichent envers Noé pour passer à l'action. Il égorge une bête pour l'attirer et l'affronte. Le combat dure, sous les yeux indécis de Cham, partagé entre sa haine et son attachement à son père. Il finit par comprendre que Tubal-Caïn est mauvais et le poignarde à mort. Dans le même temps, Ila accouche de jumelles. Noé, fidèle à sa parole, veut les tuer mais y renonce au dernier moment, alors que l'arche s'échoue sur une terre.

Quelques mois plus tard, alors que la Terre a séché, Noé, persuadé d'avoir échoué dans sa mission, vit à l'écart de sa famille dans une grotte où il noie ses remords dans le vin. Cham quitte les siens pour suivre sa propre voie. Ila rend visite à Noé et le convainc, plutôt que de haïr l'humanité, de la guider pour qu'elle ne recommence pas les mêmes erreurs.

Fiche technique modifier

Distribution modifier

Sources et légende : Version française (V. F.) sur RS Doublage[1] et AlloDoublage[2]. Version québécoise (V. Q.) sur Doublage Québec[3]

Production modifier

Développement modifier

 
Darren Aronofsky à Odessa, 2015

Darren Aronofsky évoque le projet pour la première fois dans une interview accordée au journal The Guardian en , dans laquelle il raconte que le personnage de Noé le fascine depuis qu'il a 13 ans[4].

Ari Handel, collaborateur du réalisateur sur The Fountain, The Wrestler et Black Swan, l'aide alors à écrire un script. En attendant le financement du film, ils collaborent avec le dessinateur canadien Niko Henrichon pour en faire un roman graphique[5]. Le 1er volume de Noé : Pour la cruauté des hommes (Noah: For the Cruelty of Men) est publié sous forme de BD en français en par l'éditeur Le Lombard[6],[7].

Par la suite, Darren Aronofsky signe un accord avec la Paramount et New Regency pour produire le film ; il dispose pour ce faire d'un budget de 130 millions de dollars[8],[9]. Le scénariste John Logan est ensuite engagé pour réécrire le script avec Aronofsky[10].

Le réalisateur Darren Aronofsky déclare que lui et le scénariste Ari Handel ont travaillé dans « la tradition du Midrash juif » afin de créer « une histoire qui essaie d'expliquer la relation de Noé avec Dieu et la relation de Dieu avec le monde tel qu'il est devenu »[11]. Aronofsky souligne toutefois que ne voulant pas situer l'« histoire dans ce que les gens imaginent être "les temps bibliques" »[12], « c'est en fait un film athée  »[13] qui défend sa conception unissant les croyants et les non-croyants[7].

Attribution des rôles modifier

Avant que Russell Crowe soit choisi pour le rôle-titre, Christian Bale et Michael Fassbender avaient été envisagés[5]. Dakota Fanning avait été engagée pour le rôle d'Ila, mais elle a dû se désister en raison d'un conflit d'emploi du temps[14]. Julianne Moore était quant à elle considérée pour le rôle de Naameh[14], qui revient finalement à Jennifer Connelly que le réalisateur retrouve après Requiem for a Dream (2000)[5] et qui, elle-même, retrouve Russell Crowe pour jouer son épouse après Un homme d'exception (2001).

Liam Neeson, Liev Schreiber et Val Kilmer étaient envisagés pour incarner Tubal-Caïn, mais Aronofsky voulait un acteur plus imposant[15]; c'est Ray Winstone qui obtiendra le rôle.

En , Nick Nolte rejoint tardivement la distribution. Il remplace Mark Margolis dans le rôle du veilleur Samyaza[16]. Emma Watson tient le rôle d'Ila, la fille adoptive de Noé.

Tournage modifier

Le tournage principal débute en et se déroule en Islande à Dyrhólaey, (is)Fossvogur et Reynisdrangar[17],[18].

Certaines scènes sont également tournées aux États-Unis. Un plateau de l'Arche de Noé a notamment été installé au Planting Fields Arboretum State Historic Park dans l'Upper Brookville à Oyster Bay dans le Comté de Nassau[19].

C'est la deuxième fois que Logan Lerman et Russell Crowe travaillent ensemble sur un même tournage. En effet, ils avaient déjà travaillé ensemble sur 3 h 10 pour Yuma de James Mangold.

Bestiaire modifier

Alors que le tournage aurait dû comprendre la présence de milliers d'animaux pour certaines scènes, Darren Aronofsky a refusé d’utiliser de vrais animaux et pris la décision de tout recréer en 3D en postproduction. Les effets spéciaux créés par la société Industrial Light & Magic ont présenté plus de 14 000 animaux « dont aucun ne ressemble parfaitement à un animal d’aujourd’hui, ce qui rend le film crédible (comme si l’évolution était passée par là depuis). Darren Aronofsky « ne voulait pas voir les animaux traditionnels «  »[20].

Accueil modifier

Accueil critique modifier

Le film reçoit principalement de bonnes critiques dans les pays occidentaux. La collection de critiques de Rotten Tomatoes répertorie plus de 200 critiques dont 77 % sont positives, tandis que seulement 42 % du public évalue le film de manière positive[21].

Box-office modifier

Pays ou région Box-office Date d'arrêt du box-office Nombre de semaines
  États-Unis 101 200 044 $[22],[23] 12
  France 1 318 800 entrées[23] 8
  Monde 359 200 044 $[22] -

Distinctions modifier

Nominations modifier

Controverses modifier

Le film est contesté pour son manque de représentativité de personnages non blancs[24],[25]. Cependant, deux d'entre eux (Jennifer Connelly et Logan Lerman) sont joués par des acteurs juifs[26]. Le co-scénariste Ari Handel a précisé que « Dès le début, nous étions préoccupés par le casting, la question de la race... cette histoire fonctionne au niveau de mythe, et en tant qu'histoire mythique, la race des individus n'a pas d'importance »[27].

En outre, bien que l'équipe de production ait assuré plusieurs fois que ce film n'était pas un film biblique mais une simple adaptation libre du texte originel, de nombreux croyants de toutes confessions, essentiellement des protestants, des catholiques et particulièrement des musulmans[28],[29],[30],[7], se sont indignés à la sortie du film.

Les divergences entre le film et la Bible sont les suivantes[31]:

  • les anges déchus : le film les représente comme des victimes / la Bible les considère comme des rebelles envers Dieu ;
  • la construction de l'arche : aidé par les anges dans le film / seulement par Noé et sa famille dans la Bible ;
  • le style proche de l'heroic fantasy[32] ;
  • récupération d'idées du livre apocryphe d'Hénoch[33].

Aux États-Unis, les membres du National Religious Broadcasters demandent à ce qu'il soit  précisé au générique que « ce que montre le film est une interprétation non littérale des Ecritures ». Cette demande est prise en compte par la Paramount[29],[30].

Quand le film sort en Amérique du Nord en mars 2014, il est alors interdit en Indonésie et au Moyen-Orient à l'exception du Liban où il sort en avril, et en Israël[34],[29]. Le film suscite la polémique entre le Conseil suprême de la Culture en Egypte et la Fondation Al-Azhar Al-Sharif, la plus grande institution religieuse du pays, qui réclame l'interdiction du film car il montre une « œuvre qui incarne les prophètes et messagers de Dieu, et les compagnons du messager de Dieu », qui sont incompatibles avec « les statuts des prophètes et des messagers, affectent l'aspect dogmatique et les constantes de la loi islamique, et provoquent les sentiments des croyants »[35],[30]. Le Front égyptien de la créativité a exigé que le film soit montré au motif que l'idée d'interdire la représentation et l'incarnation des prophètes dans des œuvres artistiques reste le fait « des cheikhs et des juristes diligents dans l'interprétation »[36]. Les comités de cinéma et de théâtre du Conseil suprême de la culture a également publié une résolution demandant la projection du film américain Noah et rejetant ce qu'il décrivait comme la tutelle des arts d'Al-Azhar[36],[37].

Le producteur du film Paramount déclare que trois pays arabes, le Qatar, Bahreïn et les Émirats arabes unis ont interdit le film, sans l'avoir vu[36],[29],[38].

En revanche, d'autres croyants ou associations religieuses ont fortement apprécié le film Noé et se sont exprimés dans ce sens[39],[40],[41],[42],[43].

L'historien Claude Aziza rappelle que la fonction des productions bibliques au cinéma est double : « transmettre un message moraliste sorti de l'Ancien Testament et dresser un parallèle avec le monde moderne  ». « Dans ces films (hollywoodiens), poursuit(-il), il n'y a pas de respect absolu de l'histoire biblique. De toute façon, personne ne la connaît vraiment. Ce qui intéresse le cinéaste, c'est de donner une touche intemporelle au sujet et de mettre en avant un certain exotisme »[7]. Ainsi, personne ne pense s'outrager des anachronismes ou des libertés prises dans les péplums tels que Samson et Dalila (1949) de Cecil B. DeMille, David et Bethsabée (1951) d'Henry King, Salomon et la reine de Saba (1959) de King Vidor ou Les Dix Commandements (1956) de Cecil B. DeMille[7]. Il remarque également que le film Evan tout-puissant de Tom Shadyac, a revisité l'histoire de l'arche de Noé en 2007 sans que personne crie au blasphème[7].

Notes et références modifier

  1. « Fiche du doublage français du film » sur RS Doublage, consulté le 16 novembre 2022
  2. « Fiche du doublage français du film » sur AlloDoublage, consulté le 10 avril 2014
  3. « Fiche du doublage québécois du film » sur Doublage Québec, consulté le 16 novembre 2022
  4. (en) Ryan Gilbey, « Just say Noah », sur The Guardian.com, (consulté le )
  5. a b et c « Secrets de tournage du film Noé », sur AlloCiné.fr (consulté le )
  6. « Noé - Tome 1 : Pour la cruauté des hommes », sur Le Lombard.com (consulté le )
  7. a b c d e et f Sophie Benamon, « Noé: la bible, objet de scandale? », sur LExpress.fr, (consulté le )
  8. (en) Russ Fischer, « First Volume of Graphic Novel Version of Darren Aronofsky’s Noah Available in Europe; See Pages and a Trailer », sur SlashFilm.com, (consulté le )
  9. (en) Peter Sciretta, « Paramount and New Regency to Make Darren Aronofsky’s $150 Million Biblical Epic Noah », sur SlashFilm.com, (consulté le )
  10. (en) Edward Douglas, « Exclusive: John Logan on Noah and Skyfall », sur Comingsoon.net, (consulté le )
  11. (en-US) « For his hot-button 'Noah,' Darren Aronofsky gave ark builder an arc », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  12. Guillaume Bonnet, « Darren Aronofsky : "Il fallait que le spectacle de Noé soit énorme, que les miracles soient sur l’écran" », sur Premiere.fr, (consulté le )
  13. (he) Neta Alexander, « אז איך נגמר המבול של נוח », הארץ (Haaretz),‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. a et b (en) Jeff Sneider, « Emma Watson called to Noah role », sur Variety.com, (consulté le )
  15. (en) Ben Child, « Ray Winstone set to star opposite Russell Crowe in Noah's ark epic », sur The Guardian.com, (consulté le )
  16. Noé : Nick Nolte monte dans l'Arche de Darren Aronosky ! - AlloCiné.fr
  17. (en) Örlygur Hnefill, « Russell Crowe and Emma Watson filming in Iceland », sur Goiceland.is, (consulté le )
  18. (en) « Darren Aronofsky’s Noah Begins Filming – Starring Russell Crowe, Ray Winstone & Emma Watson », sur Flicksandbits.com, (consulté le )
  19. (en) « First look at the set of Noah in New York », sur On Location Vacations, (consulté le )
  20. Nicolaï Van Lennepkade, « Darren Aronofsky a refusé d’utiliser des animaux pour son film « Noé » », sur Vegactu, (consulté le )
  21. (en) « Noah » (consulté le )
  22. a et b « Noah », sur Box Office Mojo (consulté le )
  23. a et b « Noé », sur JP's Box Office (consulté le )
  24. (en) « Does 'Noah' Have A Race Problem? », sur HuffPost, (consulté le )
  25. (en) « Is 'Noah' 2014's most controversial film? », sur MSNBC.com (consulté le )
  26. (en)Miller, Gerri. "Hollywood Now: Divergent, Noah and It Feel Like Love" . Famille interconfessionnelle . 21 mars 2014.
  27. (en-US) Vince Mancini, « ‘Noah’ Co-Writer Ari Handel Explains (Badly) Why There Weren’t Any Black People In Noah », sur UPROXX, (consulté le )
  28. RFI, « «Noé» : un Déluge d’effets visuels controversé », sur Rfi.fr, (consulté le ).
  29. a b c et d « Le film « Noé » indésirable dans plusieurs pays musulmans », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  30. a b et c « Noé : le péplum de Darren Aronofsky censuré dans plusieurs pays musulmans », sur LEFIGARO, (consulté le )
  31. Alexis Ferenczi, « "Noé" de Darren Aronofsky : ce blockbuster qui n'a pas lu la bible », sur Le HuffPost, Le Huffington Post, (consulté le ).
  32. Jacques Mandelbaum, « « Noé » : Russell Crowe joue des biscoteaux sur son bateau », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  33. « Archives A la Une - Le Pèlerin », sur Pèlerin (consulté le ).
  34. (en) « Cinema Lebnen », sur web.archive.org, (consulté le )
  35. (ar) « الأزهر يطلب منع عرض فيلم يجسد شخصية النبي نوح » [« Al-Azhar demande l'interdiction de diffuser un film qui incarne le personnage du prophète Noé »], CNN,‎
  36. a b et c (ar) « الأزهر يطالب بمنع عرض فيلم النبي "نوح" و"جبهة الإبداع المصري" تعارض », sur فرانس 24 / France 24,‎ (consulté le )
  37. (ar) « مصر.. جدل بسبب "فيلم نوح" » [« Egypte - Polémique sur le film de Noé »], sur Sky News Arabia,‎ (consulté le )
  38. Jordan Hoffman, « Darren Aronofsky : le boycott de « Noé » au Moyen Orient est « triste » », sur fr.timesofisrael.com, (consulté le )
  39. « LONDON: Crowe meets Anglican leader after 'Noah' premiere | Movie News & Reviews | ADN.com », sur web.archive.org, (consulté le )
  40. (en) « These Evangelicals Are Praising 'Noah' Film », sur HuffPost, (consulté le )
  41. (en) Charlotte Alter, « Religious Leaders Urge Christians to See "Noah" », sur Time (consulté le )
  42. (en) Bishop Robert Barron, « Noah: A Post-Modern Midrash », sur Word on Fire, (consulté le )
  43. (en-US) Jordan Hoffman, « Hollywood ‘Noah’ is kosher, says celebrity rabbi », sur www.timesofisrael.com, (consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier