Nibas

commune française du département de la Somme

Nibas
Nibas
La mairie.
Blason de Nibas
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Abbeville
Intercommunalité CC du Vimeu
Maire
Mandat
René Roussel
2020-2026
Code postal 80390
Code commune 80597
Démographie
Gentilé Nibasiens
Population
municipale
836 hab. (2021 en diminution de 1,18 % par rapport à 2015)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 06′ 06″ nord, 1° 35′ 21″ est
Altitude Min. 27 m
Max. 97 m
Superficie 12,65 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Friville-Escarbotin
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Friville-Escarbotin
Législatives 3e circonscription de la Somme
Localisation
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Nibas
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Nibas
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Nibas
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Nibas
Liens
Site web http://www.mairie-nibas.fr/

Nibas est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Localisation modifier

Communes limitrophes modifier

Le territoire de Nibas est limité par celui des communes d'Arrest, Ochancourt, Valines, Feuquières, Fressenneville, Friville-Escarbotin, Saint-Blimont et Pendé :

Description modifier

 
Entrée du hameau de Saucourt.

Nibas est une commune rurale picarde du Ponthieu situé à 17 km à l'est du Tréport-Mers-les-Bains et de la Manche, à la même distance à l'ouest d'Abbeville et à 55 km au nord-ouest d'Amiens, desservi par l'ancien tracé de l'ex-route nationale 25 (actuelle RD 925), permettant des accès aisés à Dieppe et Abbeville.

Elle comprend cinq hameaux et écarts : Saucourt, Rembehen, Le Bocquet, Wailly et Petit-Saucourt.

Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.

En 2019, Nibas est desservi par les lignes d'autocars no 2 et no 5 (Mers-les-Bains - Friville - Abbeville et Cayeux - Friville-Escarbotin - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cayeux-sur-Mer à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 761,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Nibas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 33 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,7 %), prairies (9,7 %), zones urbanisées (7,1 %), forêts (3,8 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Dès 809, Dom Grenier relève Nibat. En 1262, apparaît Nibas, Nisbat en 1301, Nybas en 1539[14].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Dans une carrière, à la sortie du village, vers Saucourt, des haches en silex, très bien taillées, des ossements et des dents d'éléphants ont été trouvés[a 1].

Antiquité modifier

Un cimetière gallo-romain est mis en évidence dès 1885, de nombreux objets sont exhumés[a 2].

Un sarcophage du Bas-Empire (IIIe siècle-IVe siècle) est mis au jour en 1987, accompagné d'objets divers[15].

 
Le sarcophage du Bas-Empire

Moyen Âge modifier

La Terre des tombes, située sur le territoire de la commune d'Ochancourt, marque, dit-on, le lieu où furent inhumés des combattants ayant participé à la bataille de Saucourt-en-Vimeu remportée par le roi des Francs, Louis III, et son armée contre les Vikings en août 881.

Gaston Vasseur (Nibas et ses annexes), nous apprend que ce fut également le lieu où les deux armées se rencontrèrent. Les Vikings auraient laissé 8 000 des leurs sur le champ de bataille[a 3].

En 1262 et 1269, l'abbaye de Saint-Valery possède la vicomté et toute justice à Nibas[b 1].

Pendant l'hiver 1657-1658, la fonte des neiges provoque l'inondation d'une grande partie des maisons[b 2].

En 1690, les de Ponthieu viennent de prendre le titre de Nibas. Ils tiennent une ferme en trois fiefs relevant en partie de l'abbaye et en partie de M. d'Ochancourt l'Éperon[b 2].

 
Carte de Cassini (vers 1750) sur laquelle figurent les hameaux de Rembehen, Bocquet,Wailly et Saucourt, ainsi que les moulins à vent.

En 1791, les biens de la commune appartenant aux religieux de Saint-Valery, aux minimesses d'Abbeville et au prieuré Saint-Pierre d'Abbeville sont vendus comme biens nationaux de janvier à juillet, par lots[b 3].

Temps modernes modifier

Le , une femme se noie dans l'Avalasse à Rimbehen. Une croix de fer forgé marque l'emplacement du drame[16].

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, six hommes du village trouvent la mort. La troupe prussienne occupe la commune.

Nibas a perdu 31 de ses enfants lors de la Première Guerre mondiale.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1794 Jean François Becquet    
1794 an IV Louis François Cléré    
an IV an VI Valéry Beauvisage    
an VI 1800 J. B. Delignières   adjoint municipal
1800 1816 Abraham Jean Robert Aimé Blancart    
1816 1845 Charles Abraham Blancart    
1845 1847 J. B. Ozenne   adjoint remplaçant le maire
1847 1871 Louis Abraham Frédéric Blancart    
1871 1892 Adéodat Ozenne    
1892 1900 André Josse Becquet   conseiller d'arrondissement
1900 1908 Joseph Dufrien    
1908 1912 Alfred Bilhaut    
1912 1914 Fernand Pruvost Rad.  
1914 1919 Hedwige Lefort   adjoint remplaçant le maire, mobilisé
1919 1927 Fernand Pruvost Rad.  
novembre 1927 décembre 1927 Eugène Dhuille   président de la délégation spéciale[a 4]
décembre 1927 1933 Fernand Pruvost Rad. Démissionnaire
1933 1943 Fernand de Milleville   Décédé en cours de mandat
Les données manquantes sont à compléter.
1971 1983 Firmin Demonchy[17]    
mars 1983 2008 Gilbert Creuset[18] PCF  
mars 2008 En cours
(au 8 octobre 2020)
René Roussel DVG Retraité
Réélu pour le mandat 2020-2026[19],[20],[21]

Politique de développement durable modifier

Le parc éolien de Nibas se compose, en 2020, de quatorze éoliennes en trois rangées, deux de six éoliennes, et une de deux[22]. Les deux éoliennes construites en 2018, de 136,2 m de hauteur en bout de pale, ont une puissance totale de 4,6 MW et une production de 12,9 GWh/an, « équivalent à la consommation électrique de plus de 4 000 habitants par an, chauffage inclus »[22] et sont suivies par la société EnergieTeam, classée 4e exploitant français d'éolien[23].

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 836 habitants[Note 3], en diminution de 1,18 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8279229259449231 0361 026977987
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
965961987915911888900886912
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
822806749679715698697651713
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
728712652719809749812837852
2021 - - - - - - - -
836--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Relevant de l'académie d'Amiens, la commune gère une école primaire qui compte 65 élèves à la rentrée scolaire 2017[28]. À la rentrée 2022, les élèves d'Ochancourtrejoignent l'école locale.

Sports modifier

L'US Nibas-Fressenneville est le club de football du village. Il est issu de la fusion entre l'Association des Anciens Élèves de Nibas et de l'Athlétique Club Fressenneville. Il évolue en Départemental 1 au stade Marcel-Poiret de Fressenneville et les plus jeunes au stade Roger-Piot de Nibas.

Autres équipements modifier

La commune dispose d'une bibliothèque à Nibas-Saucourt, qui accueille chaque mois l'association des Picardisants du Vimeu[29].

La communauté de communes du Vimeu demande en 2020 la déclaration d'utilité publique d'un projet d'une aire de grand passage pour les gens du voyage sur 4 ha, près de la limite avec Feuquières-en-Vimeu[30].

Économie modifier

Le hameau de Saucourt abrite des établissements industriels dont l'activité principale est liée à la petite métallurgie[31].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Un des deux colombiers qui encadraient la porte d'entrée du manoir subsiste à Rimbehen. Rond, appareillé de brique et de pierre, son toit est en poivrière[32].
  • L'église Saint-Valery est du XVIe siècle, le clocher actuel date de 1748.
  • La chapelle Saint-Louis du château de Saucourt, ruinée par les guerres, reconstruite en 1697. Elle est consacrée à saint Louis[b 4],[33].
  • Le château de Saucourt appartenait avant 1800 à la famille Blancart. Il fut détruit en partie par un incendie en 1846[b 5].Il est actuellement la résidence de la famille de Colnet.
  • Croix médiéviale de Saucourt. En tuf, placée autrefois dans un champ, près d'un moulin à vent encore visible au XIXe siècle, elle aurait témoigné de la mort d'un jeune garçon, frappé par une aile du même moulin. Dans la mémoire locale, elle rappelle la bataille de Saucourt, en 881. Elle a été restaurée en 2009 et replacée près du carrefour entre la RD 925 et la RD 48[34].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Louis Rocque (1696-1760), né et mort à Nibas, il y écrit trois ouvrages d'astronomie et géométrie[a 5].
  • Marius Touron (1882-1915), poète charron, habitant de Nibas, lauréat de l'Académie française, mort à la guerre. Une rue du village porte son nom[35].
  • Gaston Vasseur[36] (1904-1971), linguiste et historien picard, auteur de nombreux ouvrages sur la région du Vimeu, particulièrement d'une Histoire de Nibas et ses annexes, depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, imprimerie G. Bourgeois, à Méricourt-Ribemont, prix Le Prince 1923, couronné par la Société des antiquaires de Picardie. Gaston Vasseur est aussi l'auteur du Dictionnaire des parlers picards du Vimeu (Somme) , publié en 1963, réédité en 1998, ouvrage essentiel qui a posé une pierre majeure dans la dialectologie picarde. Considéré comme un ouvrage de référence, ce dictionnaire est à la fois un ensemble de définitions précises et un véritable outil de travail. Il s’adresse tant au spécialiste qu'au chercheur (avec ses indications phonétiques) et à l’utilisateur profane (grâce à une graphie proche du français).

Héraldique modifier

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

de gueules à la hache franque d'argent, couronnée d'or et accostée de deux épées hautes d'argent garnies d'or[Note 4].

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  4. Décision du conseil municipal en 1980.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Ouvrages modifier

  •  Gaston Vasseur, Nibas et ses annexes depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, 67 rue Saint-Jacques, 75005 Paris, Le Livre d'Histoire-Lorisse, reprise de l'édition de 1929, , 294 p. (ISBN 2-84373-565-3, ISSN 0993-7129)
  1. p. 115.
  2. p. 116.
  3. p. 123.
  4. p. 170.
  5. p. 191.
  1. p. 91.
  2. a et b p. 92.
  3. p. 93.
  4. p. 96.
  5. p. 95.

Autres modifier

  1. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Nibas et Cayeux-sur-Mer », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Cayeux-sur-mer » (commune de Cayeux-sur-Mer) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Friville-Escarbotin », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Jacques Garnier, « Dictionnaire topographique du département de la Somme » in Mémoire de la société des antiquaires de Picardie, A. Picard, Paris, 1878, p. 110 (lire en ligne) [1]
  15. Jean-Luc Collart, « Une sépulture du Bas-Empire découverte à Nibas (Somme) », Revue archéologique de Picardie, nos 3/4,‎ , p. 119-125 (lire en ligne, consulté le ).
  16. Jean-Louis Gaillard, Fressenneville, el poéyi d'chés metteux d'fu, édit. Vague verte à Woignarue-80460, coll. « collection Souvenance », , p.43.
  17. Le Courrier picard, édition Picardie maritime, 9 décembre 2016, « L'hommage à Firmin Demonchy », p. 9.
  18. « À la mémoire de Monsieur Gilbert Creuset », sur memoire.lavoixdunord.fr, (consulté le ) « Monsieur Gilbert Creuset, maire honoraire, conseiller Municipal de 1965 à 1983, maire de 1983 à 2008 ».
  19. Réélu pour le mandat 2014-2020 : Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 9 avril 2014, p. 16.
  20. Jèrèmy Hèbràs, « À Nibas, René Roussel mise sur la continuité : Le maire sortant, en poste depuis 2008, brigue son troisième mandat à la tête du village du Vimeu », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. « Liste des élus de la Somme » [ods], Listes des élus, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  22. a et b « Projet éolien de Nibas : les éoliennes sortent de terre », sur energieteam.fr (consulté le ).
  23. « Parcs éoliens > Nibas (France) », sur thewindpower.net (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. L'école sur le site du ministère de l'éducation nationale.
  29. Benjamin Radeau, « Les Picardisants du Vimeu quittent la bibliothèque de Nibas-Saucourt pour une salle de Saint-Blimont : Cet exil des Picardisants, de Nibas (Somme) vers Saint-Blimont, est provisoire afin que le club puisse de nouveau se réunir pour ses lectures mensuelles, empêchées par la Covid-19 », L'Éclaireur du Vimeu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. Ludovic Jouanserre, « Bientôt une aire de grand passage des gens du voyage à Nibas ? : La communauté de communes du Vimeu a décidé d'accélérer la procédure pour l'implantation d'une aire d'accueil pour les gens du voyage, à Nibas. Non sans opposition du maire local », L'Éclaireur du Vimeu,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Decayeux STI sur Inventaire des Hauts-de-France ».
  32. André Guerville, Pigeonniers et girouettes en Pays de Somme, F. Paillart, éditeur, Abbeville, 2007, p. 195.
  33. « La chapelle du château de Saucourt se découvre au public », Courrier picard, édition Picardie maritime,‎ , p. 11.
  34. Le Courrier picard, 19 août 2014, édition d'Abbeville, p.V.
  35. http://www.premiumwanadoo.com/memorial-morts-pour-la-france-80/memorial/nibas/nibas.htm
  36. http://www.encyclopedie.picardie.fr/index.php/Gaston_Vasseur