Marie de Blois (1345-1404)

duchesse d'Anjou

Marie de Blois (1345-), dite aussi Marie de Blois-Châtillon, fut l'épouse de Louis Ier d'Anjou, duc d'Anjou et de Touraine, comte du Maine et de Provence, roi de Naples et de Jérusalem, et dame de Guise. Elle était la fille de Charles de Blois, duc de Bretagne et de Jeanne de Penthièvre.

Marie de Blois
Illustration.
Marie de Blois,
vitrail du bras nord du transept de la cathédrale Saint-Julien du Mans[1]
Titre
Duchesse d'Anjou et comtesse du Maine

(24 ans, 2 mois et 11 jours)
Prédécesseur Jeanne Ire d'Auvergne
Successeur Yolande d'Aragon
Duchesse de Touraine

(24 ans, 2 mois et 11 jours)
Prédécesseur Jeanne de Bourbon
Successeur Valentine Visconti
Comtesse de Provence

(2 ans, 4 mois et 8 jours)
Prédécesseur Othon IV de Brunswick-Grubenhagen
Successeur Yolande d'Aragon
Reine de Naples (titulaire)

(2 ans, 4 mois et 8 jours)
Prédécesseur Othon IV de Brunswick-Grubenhagen
Successeur Marguerite de Durazzo
Dame de Guise

(24 ans, 2 mois et 11 jours)
Prédécesseur Jeanne de Penthièvre
Successeur Yolande d'Aragon
Reine de Jérusalem (titulaire)[réf. nécessaire]
Biographie
Dynastie Maison de Châtillon
Date de naissance
Date de décès (à 59 ans)
Père Charles de Blois
Mère Jeanne de Penthièvre
Conjoint Louis Ier de Naples
Enfants Louis II d'Anjou

Marie de Blois (1345-1404)

Biographie modifier

Le mariage de Marguerite de Blois modifier

Charles de Blois était très désireux de rapprocher par des liens de sang sa famille de la Cour de France. Il avait négocié précédemment le mariage célébré en de sa fille Marguerite de Blois avec Charles de la Cerda, connétable de France et ami fidèle de Jean le Bon, mais l'assassinat de Charles de la Cerda le , avait affaibli son parti. Ce dernier en effet le soutenait, ainsi que le roi de France, dans sa candidature pour devenir duc de Bretagne, lors de la guerre de succession de Bretagne contre le parti de Jean de Montfort et contre les Anglais. Le , Charles de Blois, prisonnier en Angleterre à la suite d'une embuscade malheureuse, obtient un sauf-conduit qui lui permet de venir en France. Charles d'Espagne était son gendre, ayant épousé sa fille Marguerite, et les conséquences de l'assassinat le touchaient de près[2]. Il trouva, en négociant le mariage de sa fille Marie avec le fils du roi, un nouveau moyen de rapprocher sa famille de la Cour de France.

Son mariage modifier

Le eut lieu le mariage de Marie. Elle épousa Louis d'Anjou, fils du roi Jean II et de Bonne de Luxembourg et lui apporta Guise en dot.

Parjure par amour de sa femme modifier

Après la défaite de Poitiers, le roi de France fut libéré contre une énorme rançon et la cession du duché d'Aquitaine. Pour garantir l'exécution du traité de Brétigny, en 1361, Louis fut envoyé comme otage à Londres avec son oncle et jeune frère Jean.

Pour les trois princes, convenablement traités, tout se serait parfaitement passé si Louis d'Anjou n'avait été pris d'impatience, son cousin le roi Édouard III lui refusant la venue de son épouse. Louis prétexta un pèlerinage à Notre-Dame de Boulogne, et s'enfuit pour retrouver Marie, rompant le serment qu'il a fait lors de sa venue en Angleterre. Son père, tenu par son engagement de chevalier et aussi pour de multiples autres raisons, vint le remplacer et mourut à Londres en 1364.

La régente du comté de Provence en butte à l'Union d'Aix modifier

 
Charles de Duras soutenu par les Ligueurs de l'Union d'Aix

Clément VII, en , investit Louis d'Anjou du royaume de Naples. Après en avoir rendu hommage au pape, le duc donna ordre à son armée de s'ébranler pour aller secourir la reine Jeanne en butte à son neveu Charles de Duras. Il partait accompagné des comtes Pierre de Genève, frère du pape, et d'Amédée VI de Savoie.

Le , Louis Ier d'Anjou et Marie de Blois se retrouvèrent à Pont-de-Sorgues. Le nouveau comte de Provence signa dans le château pontifical le texte de la régence et les pièces de l'alter ego. Son épouse ne resta pourtant pas sur place et se dirigea vers Orange en laissant le gouvernement de la Provence au sénéchal Foulques d'Agoult, vicomte de Reillane.

C'était surtout laisser le champ libre aux opposants à la seconde maison d'Anjou qui ne pouvait affectivement compter que sur le soutien des villes d'Apt, d'Arles, de Marseille, de Manosque, de Pertuis et de Saint-Rémy, ces deux dernières étant les fiefs des Roger de Beaufort.

La cité d'Aix-en-Provence avait pris la tête des mécontents. Le premier syndic Bertrand de Jouques avait pris l'initiative d'une confédération connue sous le nom d’Union d'Aix qui se déclara en faveur du rival de Louis, Charles de Duras. Barral de Pontevès, devient Gouverneur et Capitaine Général des comtés de Provence et de Forcalquier pour les Ligueurs de l'Union[N 1].

Ayant passé les Alpes, le , Louis d'Anjou lança un appel à tous les peuples des pays où régnait la reine Jeanne pour « prendre les armes et à courir sus à cette cité rebelle et très inique Aix-en-Provence ainsi que celles qui font partie de l'Union ».

Pensant mieux asseoir son autorité sur l'ensemble de la noblesse et des cités provençales, il décida aussi d'annuler toutes les donations faites par la première maison d'Anjou obligeant tous ses vassaux à lui rendre l'hommage lige. C'était pire qu'une faute politique. Le duc, dont ils avaient été parmi les plus fermes soutiens, venait de se mettre à dos les Roger de Beaufort qui dénoncèrent cette félonie[N 2].

Mais Guillaume III Roger de Beaufort face à la spoliation de ses fiefs provençaux par le nouveau comte resta inactif. Ce laxisme fut un véritable camouflet pour son fils Raymond de Turenne[N 3].

Marseille et la France entrent en guerre contre l'Union d'Aix modifier

Son appel fut toutefois entendu en Provence. Tout au long des mois de mars et d'avril Marseille, la cité fidèle, attaqua d'abord les galères de l’Union d'Aix, puis mit le siège devant Châteauneuf-les-Martigues, s'empara d'Auriol puis raya le Sarret de la carte[N 4].

Foulques d'Agoult, ne jugea pas utile d'intervenir personnellement mais, le , il donna ordre à son vice-sénéchal Louis de Trian, vicomte de Tallard d'attaquer son « adversaire qui tient le parti d'Aix »[3].

Tout prit une autre tournure quand, le , la France intervint. Aimery de Maignac, évêque de Paris et émissaire de Charles VI, annonça devant le Conseil de Ville de Marseille que pour faire face à la présence des troupes de Balthazar Spinola, le sénéchal carliste qui venait de débarquer en Provence, le roi soucieux de défendre « les intérêts de sa parente la Reine Jeanne » avait ordonné à Enguerrand d'Eudin, son sénéchal de Beaucaire, d'entrer dans le comté. Il demanda aux Marseillais de l'aider à bouter cette armée carliste hors de Provence.

Le , Marseille envoya 200 arbalestiers à Enguerrand d'Eudin qui assiégeait Saint-Cannat. Ils l'accompagnèrent quelques jours plus tard quand il mit le siège devant Aix. Le sénéchal de Provence décida alors qu'il était temps d'agir et fit appel à la cavalcade[N 5].

Mais dès les premières chaleurs de l’ une nouvelle épidémie de peste se déclencha en Provence et en Italie. Le siège d'Aix dut être levé en ce qui permit à Marseille d'organiser le blocus du port de Bouc, son rival.

Ce ne fut que le que Louis d'Anjou, qui se trouvait alors à Tarente, jugea utile de statuer. Par lettres patentes, il fit transférer à Marseille le siège de la Cour royale à cause de l'infidélité d'Aix.

Décès de Louis d'Anjou, veuvage et fin de vie modifier

 
Arrivée à Paris du jeune duc Louis II et de sa mère Marie de Blois.
Miniature illustrant les Chroniques de Jean Froissart, Bruges, vers 1475, Paris, BnF, ms. français 2645, fo 317 vo.

En Louis d'Anjou débarque à L'Aquila. Il est couronné roi de Naples par Clément VII[4], sans pouvoir chasser Charles de Duras, notamment à cause du détournement des fonds envoyés par son épouse et soustraits par Pierre de Craon le Grand, un de ses fidèles qui les dépense à Venise. Louis meurt à Bisceglie dans les Pouilles en 1384 laissant son héritage à son fils Louis II d'Anjou, âgé de 7 ans. La régence est assurée par sa veuve, Marie de Blois.

 
Raymond de Turenne
par Girolamo di Benvenuto,
fresque de l'Hôpital Santa Maria della Scala à Sienne.

En cette année 1384, Raymond de Turenne, revenu de la guerre de Flandre et de la chevauchée de Bourbourg demande à la reine Marie la restitution des biens de sa famille, les Roger de Beaufort, dont il est héritier, et qui étaient saisis. Il le fit par l'intermédiaire de deux gentilshommes qu'il avait chargé de lui remettre des lettres[N 6]. Marie de Blois répond favorablement à la requête[N 7].

Descendance modifier

Elle eut 3 enfants de son mariage avec Louis Ier d'Anjou

  • Marie (1370-v. 1383) ;
  • Louis II (1377-1417), duc d'Anjou, comte de Provence et roi de Naples ;
  • Charles du Maine (1380-1404), prince de Tarente.

Ascendance modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. D'après l'abbé Papon, les Ligueurs affiliés à l'Union d'Aix, auraient souhaité avoir comme comte-roi le jeune Charles VI. Cette explication a posteriori est loin d'être satisfaisante. Ce qui est avéré est que face à une situation confuse le Conseil du jeune roi de France et singulièrement ses oncles de Bourgogne et de Berri lui firent prendre la décision de mettre sous sa protection les Provençaux qui se réclamaient de Duras contre son oncle d'Anjou.
  2. Et ils avaient raison. En effet par un acte en date du , la Reine Jeanne avait fait savoir à son Sénéchal Foulques Ier d'Agoult qu'elle se donnait le droit de révoquer ou de pouvoir révoquer toutes les aliénations de son comté à l'exception des donations attribuées aux abbayes de Montmajour et de Saint-Victor de Marseille, ainsi que celles faites à son chambellan Bertrand des Baux et au comte de Beaufort, vicomte de Turenne. Selon la coutume, Louis d'Anjou se devait de respecter ces clauses. Car si une seigneurie était injustement retirée, le baron lésé avait le droit de se rebeller, assuré qu'il était d'être soutenu par tous ses pairs, le droit de se battre en guerre privée y compris contre le suzerain étant l'essence même du régime féodal. Et un tel mépris des droits féodaux s'avéra insupportable au bouillant Raymond de Turenne.
  3. C'est du moins l'explication que nous en a donné l'abbé Boyer de Sainte-Marthe, en commentant la fureur de Raymond de Turenne : « Dès que le duc d'Anjou mis en avant ses prétentions sur la Provence, il se déclara hautement pour lui, il favorisa puissamment le siège de Tarascon, il repoussa le parti de Duras à force ouverte. Une conduite si hardie et si heureuse lui donnait lieu de tout espérer de Louis et, toutefois, ce prince n'eût aucun égard pour lui dans une occasion très importante : car, ayant fait publier un Edit Général sur la réunion de son Domaine, Raymond fut traité comme les autres, nonobstant les privilèges qu'on lui avait accordé ; le procédé le piqua au vif ». Cf. A. Boyer de Sainte-Marthe, Histoire de l'église cathédrale de Saint-Paul-les-Trois-Châteaux, Avignon, (1710).
  4. Ce fut le , que les galères de Marseille attaquèrent celles de Toulon et Hyères. Le siège de Châteauneuf-lès-Martigues débuta le et ne dura que trois jours. Auriol, cité carliste, fut prise par les Marseillais le . Ils purent dès lors se rabattre sur le Sarret. Cette petite ville, entourée de murailles et fortifiés par son castellas, s’était déclarée en faveur de Charles de Duras. Elle fut assiégée et prise par les Marseillais qui l'anéantirent. Les habitants du Sarret, rescapés du massacre, s'installèrent près de l'Huveaune où ils fondèrent Roquevaire.
  5. Le terme de cavalcade désignait l'armée d’ost
  6. Dans ce document archivé à la Bibliothèque Ingimbertine de Carpentras, le fils aîné de Guillaume III Roger de Beaufort est dit « vicomte de Turenne, citoyen et habitant de la ville d'Avignon, appelé actuellement Raymond de Turenne », Marie de Blois est désormais le plus souvent nommée la « reine Marie ». « Considérant que le roy Louys, roi de Naples et de Sicile, mary de la reine Marie, aurait dépouillé son père et luy de plusieurs places et chasteaux que la reine Jeanne luy avait donné en récompense des fidèles services qu'il avait rendu à sa Majesté tant au royaume de Naples que ailleurs et en plusieurs autres honorables occasions où il avait fait preuve de sa personne, d'où pour bien faire sa demande avec honneur, ledit vicomte envoya deux de ses gentilshommes à la reyne Marie, mère et gouvernante de Louys, fils du roy Louys décédé, la suppliant luy vouloir rendre et restituer les biens et places à luy appartenant comme héritier de feu son père et encore par contrat de mariage entre luy et la sœur du prince d'Orange et du pape Grégoire XI son frère luy appartenant justement sans fraude ny tromperie lesquels lui auraient esté ostés injustement par les officiers du roy Louys, son feu mary. Comme aussy qu'elle pouvait très bien savoir les deux gentilshommes suppliaient humblement ladite royne vouloir mettre en considération et mettre devant ses yeux les services agréables et si grands que leur maître avait rendu à leur couronne et dans toutes les occasions qu'il l'avait appelé. Que si Madame vous ne voulez entendre à la requeste que nous vous faysons ou notre maistre et lui donner justice nous protestons que notre maistre se pourvoira par tous les moyens et remèdes qu'il pourrait adviser ».
  7. « Je suis toute prête et disposée pour le satisfaire et récompenser fort largement des frays et mises employées pour le service de la couronne sellon le rapport fidelle qui sera fait sur ce sujet par les gentilshommes arbitres de part et d'autre ». Le copiste a ajouté : « À cette responce le vicomte montra d'accéder très volontiers tellement que les affaires se passèrent pour ceste fois sans bruit ».

Références modifier

  1. Françoise Gatouillat, « Les vitraux du bras nord du transept de la cathédrale du Mans et les relations franco-anglaises à la fin de la guerre de Cent Ans », Bulletin Monumental, 2003, no 161-4, p. 307-324, [lire en ligne].
  2. Raymond Cazelles "Société politique, noblesse et couronne sous Jean le Bon et Charles V" Librairie de Genève Paris, 1982, p. 165 (ISBN 978-2-600-04531-5)
  3. Cf. Journal de Jean le Fèvre, op. cit., en l'absence de précision de l'évêque de Chartres on peut penser qu'il s'agissait soit de Barral de Pontevès soit de Balthazar Spinola, sénéchal de Naples.
  4. Jean Gallian, Schisme et guerre civile en Provence, Histoire de Bellino

Bibliographie modifier

Marie de Blois en son temps
  • Françoise Arlot, « Dans la tourmente du XIVe siècle. Marie de Blois, comtesse de Provence et reine de Naples (1) », Provence historique, vol. 56, no 223, 2006, p. 53-89 [lire en ligne]
  • Françoise Arlot, « Dans la tourmente du XIVe siècle. Marie de Blois, comtesse de Provence et reine de Naples (2) », Provence historique, vol. 56, no 224, 2006, p. 155-194 [lire en ligne]
  • Marion Chaigne-Legouy, « Titres et insignes du pouvoir des duchesses de la seconde Maison d’Anjou. Une approche diplomatique, sigillaire et emblématique de la puissance féminine à la fin du Moyen Âge », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, nos 129-2,‎ (ISSN 1123-9883, DOI 10.4000/mefrm.3790, lire en ligne).
  • Jean-Michel Matz, « Princesse au pouvoir, femme de pouvoir ? L’action politique de Marie de Blois d’après le Journal du chancelier Jean Le Fèvre (1383-1388) », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, nos 129-2,‎ (ISSN 1123-9883 et 1724-2150, DOI 10.4000/mefrm.3666, lire en ligne)
  • Marcelle-Renée Reynaud, « Deux princesses – et reines – de la deuxième Maison d’Anjou-Provence : Marie de Blois-Penthièvre et Yolande d’Aragon (ca. 1360-ca. 1442) », dans Reines et princesses au Moyen Âge. Actes du colloque international du CRISIMA (Montpellier, 1999), Montpellier, 2001 (Sénéfiance), p. 277-290.
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  • L. de Farcy, « Les sépultures princières à la cathédrale d’Angers », Mémoires de la Société nationale d’agriculture, sciences et arts d’Angers, t. 8, 1905 p. 343-410 [lire en ligne] (sépulture de la fille de Louis d'Anjou et Marie de Blois (p. 348-349); sépulture de Marie de Blois (p. 352-355))
Marie de Blois dans les chroniques contemporaines
  • L. Bonnement, Mémoires de Bertrand Boysset. Contenant ce qui est arrivé de plus remarquable particulièrement à Arles et en Provence depuis 1372 jusqu’en 1414, Le Musée. Revue arlésienne, historique et littéraire, 1876-1877.
  • Jean Le Fèvre, Journal de Jean Le Fèvre, évêque de Chartres, chancelier des rois de Sicile Louis Ier et Louis II d’Anjou, t. I, Éd. Moranvillé, Paris, 1887. [lire en ligne]
  • P. Pansier, « La chronique avignonnaise de Guillaume Garet, d’Étienne de Governe et de Barthélemy Novarin (1392-1519) », Annales d’Avignon et du Comtat Venaissin, 1913.
  • R. Brun, Annales avignonnaises de 1382 à 1410 extraites des Archives Datini, Mémoires de l’Institut historique de Provence, 1935-1938.
Marie de Blois et la guerre de l’Union d’Aix
  • Alain Venturini, « La guerre de l’Union d’Aix (1383-1388) », in 1388. La dédition de Nice à la Savoie, Actes du colloque international de Nice, Paris, 1988. [lire en ligne]
  • Noël Coulet, « L’Union d’Aix dans l’historiographie provençale (XVIe – XVIIIe siècle) », Provence Historique, vol. 40, no 162, 1990, p. 443-454 [lire en ligne]
  • Geneviève Xhayet, '« Partisans et adversaires de Louis d’Anjou pendant la guerre de l’Union d’Aix », Provence Historique, vol. 40, no 162, 1990, p. 403-427. [lire en ligne]
  • Michel Hébert, « Les capitulations provençales de Marie de Blois (1385-1390) : une démarche constitutionnelle ? », dans Des chartes aux constitutions : Autour de l’idée constitutionnelle en Europe (XIIe – XVIIe siècle), Paris, Éditions de la Sorbonne, (ISBN 979-10-351-0579-2, lire en ligne), p. 189–210.
Marie de Blois, ses guerres en Provence et en Italie
  • E. Rose, Études historiques et religieuses sur le XIVe siècle ou Tableau de l’Église d’Apt sous la Cour papale d’Avignon, Avignon, 1842.
  • M. Mineur, Les États Généraux en Provence de 1371 à 1385, Revue des Sociétés savantes, 36, 6e série, 1876.
  • P. Poindron, Les frontières des comtés de Provence et de Forcalquier du XIIe siècle à 1481, Bibliothèque de l’École des chartes, 1935.
  • M. de Bouard, Les origines des guerres d’Italie. La France et l’Italie au temps du Grand Schisme d’Occident, Paris, 1936.
  • F. Menkès, Aspects de la guerre de Provence à la fin du XIVe siècle, in Mélanges offerts à E. Perroy, Paris, 1973.
  • M. Hébert, Tarascon au XIVe siècle. Histoire d’une communauté urbaine provençale, Aix-en-Provence, 1979.
  • R. Veydarier, Raymond de Turenne, la deuxième maison d’Anjou et de Provence : étude d’une rébellion nobiliaire à la fin du Moyen Âge, thèse de l’Université de Montréal, Québec, 1994.
  • G. Gouiran et M. Hébert, Le livre «Potentia » des États de Provence, 1391-1523, Documents inédits in-8°, 25, Paris, 1997.
  • A.Miceli di Serradileo, Concessioni di cariche ed uffici nel Regno di Napoli fatte da Marie de Blois vedova di Luigi I d'Angiò negli anni 1385-1388 a cavalieri ed altri suoi fedeli durante la minore età del figlio Luigi II d'Angiò , dans "Araldica Calabrese", Cosenza, n. 5, 2005, p. 99-106.
Marie de Blois dans l’historiographie provençale
  • C. de. Nostredame, L’histoire et chronique de Provence par Cæsar de Nostradamus, gentilhomme provençal, Lyon, 1614.
  • H. Bouche, La Chorographie ou description de la Provence et l’histoire chronologique du mesme pays, t. I et II, Aix-en-Provence, 1664.
  • Ruffi, Histoire des comtes de Provence, Aix-en-Provence, 1665.
  • J. S. Pitton, Histoire de la ville d’Aix, capitale de la Provence, Aix, 1666.
  • P. J. de Haitze, Histoire de la ville d’Aix, capitale de la Provence, Aix, 1704.
  • J-F. de Gaufridi, Histoire de Provence, Aix-Paris, 1723.
  • J. P. Papon, L’histoire générale de la Provence, t. I à IV, Paris, 1777-1786.
  • C. F. Bouche, Essai sur l’Histoire de Provence, suivi d’une notice des provençaux célèbres, t. I et II, Marseille, 1785.
  • Boisson de la Salle, Essai sur l’histoire des Comtes Souverains de Provence, Aix, 1820.
  • L. Méry, Histoire de Provence, t. I à IV, Paris-Marseille, 1830.
  • A. Fabre, Histoire de Provence, t. I à IV, Marseille, 1833.
  • R. Busquet, Histoire de Provence, des origines à la Révolution française, Monaco, 1954.
  • J. R. Palanque, Histoire de Provence, Toulouse, 1969.
  • É. Baratier, sous la direction de. Histoire de la Provence, Toulouse, 1976.
  • F. X. Emmanuelli, Histoire de la Provence, Paris, (présentation en ligne)
  • N. Coulet, Aix-en-Provence : Espace et relation d’une capitale (milieu XIVe-milieu XVe), Université de Provence, Aix-en-Provence, 1988.

Voir aussi modifier

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