La Tour-Blanche

ancienne commune française du département de la Dordogne

La Tour-Blanche est une ancienne commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

La Tour-Blanche
La Tour-Blanche
Entouré de verdure, le village de La Tour-Blanche.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Périgueux
Intercommunalité Communauté de communes du Périgord Ribéracois
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Paul Malville
2017-2020
Code postal 24320
Code commune 24554
Démographie
Gentilé Tourblanchauds
Population 382 hab. (2021)
Densité 47 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 57″ nord, 0° 26′ 47″ est
Altitude Min. 130 m
Max. 190 m
Superficie 8,11 km2
Élections
Départementales Ribérac
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration La Tour-Blanche-Cercles
Localisation
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La Tour-Blanche
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La Tour-Blanche

Au , elle fusionne avec Cercles pour former la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles.

Géographie

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Généralités

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La Julie au pied du château de La Tour-Blanche.

Au nord-ouest du département de la Dordogne, la commune déléguée de La Tour-Blanche fait partie de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles. Elle est bordée à l'est sur quelques centaines de mètres par un sous-affluent de la Dronne : la Julie. Son territoire s'étend sur 8,11 km2.

L'altitude minimale, 130 mètres, se trouve en limite orientale du territoire communal, là où la Julie quitte la commune et entre sur celle de Cercles. L'altitude maximale avec 190 mètres est localisée au sud-ouest, dans les Bois de Jovelle, à proximité de la commune de Verteillac, au nord-ouest du lieu-dit Hautefaye[1].

Le bourg de La Tour-Blanche, à l'intersection des routes départementales 2, 84 et 99, se situe 16 kilomètres à l'ouest de Brantôme et autant au nord-nord-est de Ribérac[2]. Au nord-est du bourg, le cimetière de La Tour-Blanche a la particularité d'être implanté sur la commune voisine de Cercles.

Au nord, le territoire communal est également desservi par la route départementale 2E3, en direction de La Chapelle-Montabourlet.

Communes limitrophes

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Carte de La Tour-Blanche et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles.

En 2016, année précédant la création de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles, La Tour-Blanche était limitrophe de six autres communes.

Urbanisme

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Villages, hameaux et lieux-dits

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Outre le bourg de La Tour-Blanche proprement dit, le territoire se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[3] :

  • les Baysses
  • Beaupuy
  • Bois de Halas
  • Bois de Jovelle
  • Bourgogne
  • Brésidé
  • les Cailleries
  • Champ de Ville
  • Chapuzet
  • la Gare
  • Gateblat
  • la Gourie
  • Hautefaye
  • Jovelle
  • le Maine du Bost
  • les Mouyaux
  • Séguy
  • le Vigneau.

Toponymie

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Le nom de La Tour-Blanche se réfère au donjon de son château[4].

Dans un premier temps, au XIIIe siècle, on trouve la terminologie Ecclesia Castri de Turre (« église du château de la Tour ») puis, à la fin du siècle suivant Turris alba (« Tour blanche »)[5].

En occitan limousin[6], la commune porte le nom de La Tor Blancha[7].

Histoire

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Les gravures de la grotte de Jovelle attestent d'une présence humaine dès le Paléolithique[8].

Aux XIIe et XIIIe siècles, le village de La Tour Blanche dépend du Périgord. Au XIVe siècle, il devient siège d'une châtellenie rattachée à l'Angoumois dont il constitue une enclave en Périgord, et ce, jusqu'à la Révolution et la formation du département de la Dordogne auquel il est intégré[4].

Pendant la guerre de Cent Ans, les troupes anglaises et françaises occuperont les deux châteaux de Jovelle[9] et de la Tour-Blanche[10].

Au XVIe siècle, une première église, proche du château, est incendiée lors des guerres de religion[11].

À partir de 1894, la commune a été desservie par la ligne de chemin de fer de Magnac - Touvre à Marmande. Le service voyageurs a cessé en 1939 et celui des marchandises s'est arrêté en 1951.

Au , La Tour-Blanche fusionne avec Cercles pour former la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles dont la création a été entérinée par l'arrêté du , entraînant la transformation des deux anciennes communes en « communes déléguées »[12].

Politique et administration

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Rattachements administratifs

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Dès 1790, la commune de La Tour-Blanche a été rattachée au canton de La Tour Blanche qui dépendait du district de Ribérac jusqu'en 1795, date de suppression des districts. Lorsque ce canton est supprimé par la loi du 8 pluviôse an IX () portant sur la « réduction du nombre de justices de paix », la commune est rattachée au canton de Verteillac dépendant de l'arrondissement de Ribérac jusqu'en 1926, puis de l'arrondissement de Périgueux[13].

Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , le canton de Verteillac disparaît aux élections départementales de mars 2015[14]. La commune est alors rattachée au canton de Ribérac qui devient plus étendu.

Intercommunalité

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Fin 1996, La Tour-Blanche intègre dès sa création la communauté de communes du Verteillacois. Celle-ci est dissoute au et remplacée au par la communauté de communes du Pays Ribéracois, renommée en 2019 communauté de communes du Périgord Ribéracois.

Administration municipale

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La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2011, onze conseillers municipaux ont été élus en 2014[15],[16]. Ceux-ci sont membres d'office du conseil municipal de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles, jusqu'au renouvellement des conseils municipaux français de 2020[12].

Liste des maires

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La mairie.
Liste des maires successifs[17]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
octobre 1876 juin 1884 Charles Joussen[Note 1]    
juin 1884 mars 1886 François Poumeyrol[Note 1]    
mars 1886 mai 1888 Charles Joussen[Note 2]    
juillet 1888 février 1895 Alfred Saintmartin[Note 3]    
février 1895 mars 1895 Étienne Galland   Adjoint faisant fonctions de maire
mars 1895 mai 1925 Étienne Galland    
mai 1925 mai 1929 Gustave Pingot    
mai 1929 1935 Raymond Galland    
mai 1935 juillet 1936 François Duclaud[Note 3]    
août 1936 mars 1943 Giraud[Note 1]    
mars 1943 1944 Maurice Trigeaud    
1944 janvier 1946 Valentin Duverneuil[Note 1]    
janvier 1946 novembre 1947 Jean Sabatterie    
novembre 1947 1948 Albert Thomas    
1948 août 1948 Délégation spéciale    
août 1948 mars 1959 Henri Lacroze    
mars 1959 mars 1977 Marcel Durieux    
mars 1977 décembre 2016 Paul Malville SE[18] Retraité

Jumelages

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Panneau de jumelage du canton avec Fontanetto Po.

L'ensemble des communes du canton de Verteillac, dont fait partie La Tour-Blanche, est jumelé avec la commune italienne de Fontanetto Po depuis 1988[19].

Population et société

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Démographie

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Les habitants de la commune se nomment les Tourblanchauds[20].

En 2016, dernière année en tant que commune indépendante, La Tour-Blanche comptait 408 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (2004, 2009, 2014 pour La Tour-Blanche[21]). Depuis 2006, les autres dates correspondent à des estimations légales.

Au , la commune déléguée de La Tour-Blanche compte 382 habitants[22].

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
365421406410438467480522535
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
526595551481561626743608574
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
513561601561578530513449480
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
459481439441488460441446412
2016 - - - - - - - -
408--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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La Tour-Blanche est organisée en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec la commune voisine de Cercles au niveau des classes de maternelle et de primaire. Les classes de maternelle et de cours préparatoire se trouvent à La Tour-Blanche.

En 2012, la commune regroupe plusieurs professionnels de santé. Une maison médicale accueille deux médecins généralistes ainsi qu'un dentiste. Sur la commune se trouvent également un autre médecin généraliste, quatre infirmières et une pharmacie[24].

Une maison de retraite médicalisée, la résidence Sainte-Marthe, gérée par la Fondation Partage et Vie, complète cette offre.

Économie

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Les données économiques de La Tour-Blanche sont incluses dans celles de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Patrimoine naturel

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Le réseau souterrain de l'ancienne carrière de Jovelle est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique de type I, où vivent six espèces de chauves-souris[38].

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c et d Démissionnaire.
  2. Refuse un nouveau mandat en mai 1888.
  3. a et b Décédé en fonctions.

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. La Tour-Blanche, Géoportail, consulté le 11 novembre 2016.
  4. a et b « Village de La Tour-Blanche », notice no IA24000978, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 18 février 2012.
  5. Chantal Tanet et Tristan Hordé, Dictionnaire des noms de lieux du Périgord, p. 410, éditions Fanlac, 2000, (ISBN 2-86577-215-2)
  6. Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN 978-2-9501476-1-5), p. 15.
  7. Le nom occitan des communes du Périgord - La Tor Blancha sur le site du Conseil général de la Dordogne, consulté le .
  8. a et b « Grotte de Jovelle », notice no PA00083079, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 novembre 2014.
  9. « Château de Jovelle », notice no PA00083023, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 20 mars 2012.
  10. « Château fort de la Tour-Blanche », notice no IA24000890, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 20 mars 2012.
  11. « Église Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no IA24000851, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 18 février 2012.
  12. a et b « Arrêté portant création de la commune nouvelle de La Tour-Blanche-Cercles », sur Préfecture de la Dordogne (recueil des actes administratifs), (consulté le ), p. 119-123.
  13. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Légifrance, « Décret no 2014-218 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Dordogne », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  15. Article L2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance, consulté le 27 novembre 2014.
  16. Résultats des élections municipales et communautaires 2014 sur le site du ministère de l'Intérieur, consulté le 27 novembre 2014.
  17. Registres de délibérations communales de 1876 à 1977 consultés à la mairie le 21 février 2012.
  18. Voici vos 557 maires, supplément à Sud Ouest édition Dordogne du 3 avril 2008, p. 30.
  19. Jean-Louis Savignac, « Les 30 bougies du jumelage franco-italien », Sud Ouest édition Périgueux, 27 avril 2018, p. 21.
  20. Union des maires de la Dordogne, Annuaire des Maires de la Dordogne 2009, Mediapress, Périgueux, février 2009, (ISSN 1770-3387), p. 313.
  21. « Calendrier de recensement », sur Insee (consulté le ).
  22. [PDF] Populations légales 2021 à compter du - Fichier Dordogne, p. 24-16 sur le site de l'Insee, consulté le .
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 20112012201320142015 2016 .
  24. Les professionnels de santé sur le site officiel de la commune.
  25. [PDF] Vivre en Périgord, magazine du Conseil général de la Dordogne, n° 26 de juillet 2010, p. 18. Consulté le 23 juillet 2010.
  26. « Château de La Tour-Blanche », notice no PA00083025, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 avril 2011.
  27. Incendie dévastateur et mortel au château de La Tour Blanche en Dordogne sur france3-regions.francetvinfo.fr
  28. Émilie Delpeyrat, « Piégée dans le château en feu », Sud Ouest édition Dordogne, 13 octobre 2015, p. 12-13.
  29. Marquis de Fayolle, « Neuvième excursion archéologique », dans Bulletin de la Société historique et archéologique du Périgord, 1896, tome 23, p. 415-416 (lire en ligne)
  30. « Château de Jovelle », notice no PA00083023, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 avril 2011.
  31. .« Château de Roumailhac », notice no PA00083024, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 17 avril 2011.
  32. « Colombier », notice no IA24000979, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 novembre 2014.
  33. Inventaire général du patrimoine culturel, « Église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul », notice no IA24000851, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le .
  34. Église Saint-Pierre et Saint-Paul, Observatoire du patrimoine religieux, consulté le .
  35. a et b Église Notre-Dame de la Recluse, site de La Tour-Blanche-Cercles
  36. Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884 : Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN 2-87624-125-0), p. 294.
  37. « Halle », notice no IA24000891, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 27 novembre 2014.
  38. [PDF] Ancienne carrière de Jovelle sur le site de la DREAL Aquitaine, consulté le 12 février 2019.
  39. Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, éditions Fanlac, 1999, (ISBN 2-86577-214-4), p. 105.