Clermont-le-Fort

commune française du département de la Haute-Garonne

Clermont le Fort est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie. Elle fait partie de la communauté d'agglomération du Sicoval. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ».

Clermont le Fort
Clermont-le-Fort
Porte fortifiée de Clermont le Fort
Blason de Clermont le Fort
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Sicoval
Maire
Mandat
Élisabeth Giachetto
2020-2026
Code postal 31810
Code commune 31148
Démographie
Gentilé Clermontois, Clermontoises
Population
municipale
521 hab. (2021 en évolution de +1,76 % par rapport à 2015)
Densité 52 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 27′ 32″ nord, 1° 26′ 00″ est
Altitude Min. 152 m
Max. 282 m
Superficie 10,04 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Castanet-Tolosan
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Clermont le Fort
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Clermont le Fort
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Clermont le Fort
Liens
Site web Site officiel

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Ariège, la Lèze et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »), deux espaces protégés (« la Garonne, l'Ariège, l'Hers Vif et le Salat » et la réserve naturelle régionale Confluence Garonne-Ariège) et quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Clermont-le-Fort est une commune rurale qui compte 521 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Clermontois ou Clermontoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : la porte de Clermont-le-Fort, inscrite en 1926, et un socle de croix, inscrit en 1928.

Géographie

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Localisation

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La commune de Clermont-le-Fort se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 16 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 8 km de Castanet-Tolosan[2], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Goyrans (2,6 km), Labarthe-sur-Lèze (2,7 km), Vernet (2,8 km), Venerque (2,9 km), Aureville (3,1 km), Villate (4,5 km), Espanès (4,6 km), Pins-Justaret (4,6 km).

Sur le plan historique et culturel, Clermont-le-Fort fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Aureville, Espanès, Goyrans, Labarthe-sur-Lèze, Venerque et Vernet.

Communes limitrophes de Clermont-le-Fort[5]
Goyrans Aureville
Labarthe-sur-Lèze   Espanès
Vernet Venerque

Géologie

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La superficie de la commune est de 1 004 hectares ; son altitude varie de 152 à 282 mètres[6].

Hydrographie

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Réseaux hydrographique et routier de Clermont-le-Fort.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Ariège, la Lèze, le Régaut, le ruisseau de l'Infernet, le ruisseau de Notre-Dame, le ruisseau de Saint-Gélis, le ruisseau des Merigues et par deux petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8],[Carte 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 9,7 jours de précipitations en janvier et 5,8 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cugnaux à 11 km à vol d'oiseau[11], est de 14,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,7 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Milieux naturels et biodiversité

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Espaces protégés

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La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16].

Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

Réseau Natura 2000

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Site Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[21], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs (zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[22].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[23] :

  • les « coteaux et falaises des bords de l'Ariège » (126 ha), couvrant 3 communes du département[24] ;
  • le « cours de l'Ariège » (1 341 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[25],
  • le « ruisseau et vallon de Notre-Dame » (113 ha)[26] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[23] : « l'Ariège et ripisylves » (1 975 ha), couvrant 56 communes dont 43 dans l'Ariège et 13 dans la Haute-Garonne[27].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Clermont-le-Fort est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 2]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), forêts (10,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,1 %), zones urbanisées (2,5 %)[28]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La ligne TAD 119 du réseau Tisséo permet de rejoindre la station Ramonville du métro de Toulouse depuis la commune, et la ligne 318 du réseau Arc-en-Ciel la relie à la gare routière de Toulouse depuis Mazères.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Clermont-le-Fort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[29]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[30].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lèze. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2000, 2009 et 2022[31],[29].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Clermont-le-Fort.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[32]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 98,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 201 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 201 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[34].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1998, 2003, 2011, 2016 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[29].

Risques technologiques

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La commune est en outre située en aval des barrages de Montbel (Ariège), de Gnioure, de Naguilhes (Ariège), de Laparan (Ariège) et de Soulcem (Ariège). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture d'un de ces ouvrages[35].

Histoire

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  • Le site est habité dès le Néolithique, comme l'ont montré les fouilles de Jean-Baptiste Noulet.
  • L'histoire connue de Clermont le Fort débute vers l'an mil, époque où les premiers seigneurs, les Clarmont, s'y installèrent, prenant le nom même de leur seigneurie. Mais les documents relatifs à cette époque sont hélas rares et fragmentaires.
C'est au XIVe siècle que les Isalguier s’implantèrent à Clermont par le mariage de Pierre Isalguier avec Jeanne de Montaut qui lui apporta en dot la part de seigneurie que sa famille possédait en ce lieu. Le premier acte d'administration civile signé de son nom à Clermont est daté du 20 novembre 1370, et c'est en 1469 que fut libellé l'acte d'inféodation du fort par Odet Isalguier, seigneur de Clermont et d'Aureville. Son fils, Jacques Isalguier (aussi écrit Ysalguier), baron de Clermont et de Clermont-Dessous, s'est marié avec Agnès de Foix-Rabat en 1465[36], puis à Miramonde de Montaut dont il a eu Antoinette Isalguier, mariée à Blaise de Monluc. En 1564, la seigneurie revint à Jacques de Rochechouart par son mariage avec Marie Isalguier, alors veuve sans enfant[37]. Elle resta dans la famille jusqu'en 1786, année où Pierre de Buisson-Beauteville en devint propriétaire. Ce fut le dernier seigneur de Clermont.
Chaque dynastie seigneuriale possédait ses propres armoiries, et c'est ainsi que Clermont-le-Fort est devenu, au cours des siècles, un village très blasonné.

Héraldique

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Son blasonnement est : De sinople à la fasce d'or, accompagnée de deux losanges du même, une en chef et une en pointe.

Politique et administration

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Administration municipale

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Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 500 habitants et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de quinze[38],[39].

Rattachements administratifs et électoraux

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Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan.

Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1983 1991 Francis Argouse    
1991 2001 Claude Brustel    
2001 2008 Serge Attali    
2008 2014 Daniel Zanchetta    
2014 avril 2015[40] Elisabeth Barral SE  
2015 2020 Christian Hugues SE Ingénieur conseil
2020 En cours Élisabeth Giachetto    

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[42]. En 2021, la commune comptait 521 habitants[Note 6], en évolution de +1,76 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
405357439498497463479538541
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
557535531480490471404399366
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
340349351311292297282275294
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
243242250308359464502496532
2015 2020 2021 - - - - - -
512518521------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Service public

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Enseignement

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Clermont le Fort fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal pour les classes de la maternelle petite et moyenne sections sur la commune de Goyrans et grande section sur la commune d'Aureville et pour le primaire CP, CE1 à Aureville et CE2, CM1, CM2 à Clermont le Fort[45].

Culture

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Activités sportives

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Écologie et recyclage

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La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du Sicoval[46].

Économie

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Revenus

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En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 193 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 474 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 29 570 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 2,6 % 11 % 4,6 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 313 personnes, parmi lesquelles on compte 75,2 % d'actifs (70,6 % ayant un emploi et 4,6 % de chômeurs) et 24,8 % d'inactifs[Note 8],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 10]. Elle compte 91 emplois en 2018, contre 79 en 2013 et 94 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 226, soit un indicateur de concentration d'emploi de 40 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,8 %[I 11].

Sur ces 226 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 39 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 88,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,5 % les transports en commun, 4,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture

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59 établissements[Note 9] sont implantés à Clermont-le-Fort au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 59
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
3 5,1 % (5,7 %)
Construction 12 20,3 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
13 22 % (25,9 %)
Activités financières et d'assurance 2 3,4 % (3,8 %)
Activités immobilières 4 6,8 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
16 27,1 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
5 8,5 % (16,6 %)
Autres activités de services 4 6,8 % (7,9 %)

Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,1 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 59 entreprises implantées à Clermont-le-Fort), contre 19,8 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture

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1988 2000 2010 2020
Exploitations 14 6 7 5
SAU[Note 11] (ha) 493 336 352 373

La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 5]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (14 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 373 ha[49],[Carte 6],[Carte 7].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Collection Noulet du Châtelperronien d'Infernet

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Personnalités liées à la commune

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Hache du Néolithique - Collection Jean-Baptiste Noulet, Muséum de Toulouse.

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • P.E Ousset et G. Labit, Clermont sur Ariège, Toulouse, 1934, 336 pages

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[20].
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Clermont-le-Fort » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Clermont-le-Fort ».
  2. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  3. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », sur insee.fr (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Clermont-le-Fort » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Clermont-le-Fort » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Clermont-le-Fort » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Clermont-le-Fort » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources

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