Bouchoir

commune française du département de la Somme

Bouchoir est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Bouchoir
Bouchoir
La mairie-école
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Magali Crappier
2020-2026
Code postal 80910
Code commune 80116
Démographie
Population
municipale
255 hab. (2021 en évolution de −19,81 % par rapport à 2015)
Densité 43 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 44′ 57″ nord, 2° 40′ 28″ est
Altitude Min. 96 m
Max. 106 m
Superficie 5,88 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Roye
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Bouchoir
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Bouchoir
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Bouchoir
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Bouchoir
Liens
Site web http://mairie.bouchoir.pagesperso-orange.fr

Géographie

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Localisation

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Bouchoir est une commune située sur le plateau du Santerre, en France, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Roye et à 40 km au sud-est d'Amiens.

Le village occupe une position de carrefour à l'intersection des axes Amiens - Roye et Albert - Montdidier.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes de Bouchoir
Folies Rouvroy-en-Santerre
Arvillers   Parvillers-le-Quesnoy
Erches

Géographie physique

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Nature du sol et du sous-sol

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Le sol de la commune est exclusivement composé de couches argileuses du limon des plateaux. Le sous-sol quant à lui est formé de craie blanche pour la partie supérieure et de craie marneuse pour la partie inférieure[1].

Relief, paysage, végétation

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Le relief de la commune est presque totalement plat et culmine à une centaine de mètres d'altitude. Le paysage est celui du plateau du Santerre au sol plat et découvert[1].

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

 
Réseau hydrographique de Bouchoir[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 703 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouvroy-en-Santerre à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 635,8 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records ROUVROY-EN-SANTERRE (80) - alt : 95m, lat : 49°45'54"N, lon : 2°41'53"E
Records établis sur la période du 01-09-1993 au 03-12-2023
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,4 1,7 3,1 4,4 8 10,6 12,3 12,3 9,8 7,5 4,1 2 6,4
Température moyenne (°C) 3,8 4,6 7,2 9,8 13,3 16,2 18,3 18,4 15,1 11,5 7,1 4,4 10,8
Température maximale moyenne (°C) 6,2 7,5 11,2 15,2 18,5 21,8 24,3 24,4 20,5 15,6 10,1 6,7 15,2
Record de froid (°C)
date du record
−17,5
07.01.09
−11,6
12.02.12
−12,5
13.03.13
−4,8
08.04.03
−2,3
05.05.1996
2,2
05.06.12
2,8
03.07.11
3,7
02.08.15
−0,9
25.09.03
−6,1
24.10.03
−9,2
24.11.1998
−14,4
18.12.10
−17,5
2009
Record de chaleur (°C)
date du record
14,9
09.01.15
18
24.02.21
24,4
31.03.21
27,2
15.04.07
30,2
27.05.05
35,3
18.06.22
41,6
25.07.19
39,1
12.08.03
34,2
09.09.23
28,1
01.10.11
19,9
06.11.18
16,2
07.12.00
41,6
2019
Précipitations (mm) 45,6 43 44,1 39,4 61,3 55,3 63,8 62,4 45,1 58,1 52,4 65,3 635,8
Source : « Fiche 80682001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base

Située en bordure de la route Amiens - Roye (ex-route nationale 334, devenue RD 934), la commune a un habitat groupé. Il n'y a dans la commune ni hameau, ni ferme isolée.

Urbanisme

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Typologie

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Au , Bouchoir est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roye, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (90,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93 %), zones urbanisées (7 %)[12].

Voies de communication et transports

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La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés (ligne no 40, Roye - Hangest-en-Santerre - Amiens ; ligne no 45, Moreuil - Montdidier)[13].

Toponymie

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On rencontre plusieurs formes pour désigner Bouchoir dans les textes anciens : Bucheria, Buchuherre (1215), Bouchouerre, Buchuerre, Bouchuere, Bouchoire, Bouchoir (1567).

Bouchoir signifierait « lieu planté de buis »[1].

Histoire

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Antiquité

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L'archéologie aérienne a révélé la présence de vestiges de villas gallo-romaines sur le territoire de la commune[14].

Moyen Âge

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En 1121, Adèle de Vermandois fit donation de sa terre de Bouchoir à l'abbaye Saint-Corneille de Compiègne[1].

Jusqu'au milieu du XIIe siècle, Bouchoir était rattachée à la paroisse d'Erches[1].

La seigneurie de Bouchoir passa à la famille de Beaufort, dépendante de celle de Mailly puis au marquisat de Nesle[1].

En 1431, Jean Poton de Xaintrailles, ancien compagnon de Jeanne d'Arc y aurait battu les Bourguignons qui ravageaient la région. Dans le village, la rue du Marteloir[Note 3] rappellerait cet événement[1].

Époque moderne

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Aux XVIe et XVIIe siècles, des invasions espagnoles touchèrent la localité[1].

Époque contemporaine

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  • L'existence d'une école est attestée à Bouchoir en 1794[1].
  • À la fin de l'épopée napoléonienne, le maire et quelques habitants voulurent résister en 1814 aux Cosaques et en arrêtèrent quelques-uns. L'un d'eux mourut. Le , un détachement russe incendia le village et flagella publiquement certains habitants[1].
  • À la fin de la guerre franco-allemande de 1870, le village fut occupé par l'armée prussienne[1].

Première Guerre mondiale

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L'église de Bouchoir fin 1915 (Cl. Berne-Bellecour).

Durant la Première Guerre mondiale (1914-1918), le village, situé dans la zone des combats[15],[16],[17],[18],[19],[20], fut presque totalement détruit[21],[22],[23]. Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [24].

Entre-deux-guerres

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Le village de Bouchoir fut reconstruit durant l'entre-deux-guerres, les architectes Emmanuel Gonse et Charles Duval restaurèrent l'église et dirigèrent la reconstruction de la mairie et de l'école communale.

Seconde Guerre mondiale

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La commune de Bouchoir, pendant la Seconde Guerre mondiale, fut marquée par la personnalité de son curé, l'abbé Emile Lavallard qui entra dans la Résistance en 1942. Agent de liaison entre les groupes résistants de Roye, Guerbigny et Rosières-en-Santerre sous le pseudonyme de « Milou », il fut un résistant actif au sein du mouvement Francs-tireurs et partisans et devint l'un des responsables du mouvement de Résistance, Front national, du département de la Somme. À l'été 1943, il dit la messe dans le cimetière militaire britannique de Bouchoir. Il eut à son actif, le sauvetage d'aviateurs anglo-américains dont l'appareil avait été abattu. Il réceptionnait également des parachutages d'armes sur le plateau du Quesnoy, comme celui fait en plein jour fin 1943. Le , il fut arrêté à Amiens. Emprisonné à la citadelle d'Amiens, interné au camp de Royallieu à Compiègne, il fut déporté à Neuengamme puis à Sachsenhausen et enfin à Falkensee.

Politique et administration

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Rattachement administratifs et électoraux

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La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[25]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Rosières-en-Santerre[26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.

Intercommunalité

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La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[27].

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[28],[29],[30]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[31], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [32].

Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[33].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[34],[35]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1793   Pierre Aimé André Quillet    
1824 1830 Pierre Chrysostome Quillet    
Les données manquantes sont à compléter.
  novembre 1906 Jules Bernard    
novembre 1906 juillet 1939 Cleophas Turcq    
juillet 1939 mars 1959 Joseph Bedier   Agriculteur
mars 1959 mars 1977 Edgar Barbier   Agriculteur
mars 1977 juin 1995 André Bedier   Agriculteur
juin 1995 avril 2014 Jean-Pierre Pitavy   Garagiste
avril 2014[36] En cours
(au 10 juillet 2020)
Magali Crappier   Agricultrice
Vice-présidente de la CC Terre de Picardie (2017 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[37]

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].

En 2021, la commune comptait 255 habitants[Note 4], en évolution de −19,81 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
697591739697732746708712690
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
648664669615659643627569540
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
507481485252290310320302300
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
293295195201222226263274311
2018 2021 - - - - - - -
280255-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

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Les communes de Bouchoir, Le Quesnel, Warvillers, Beaufort et Folies se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local[41].

Économie

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Les activités économiques sont liées presque exclusivement à l'agriculture[réf. nécessaire].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Le monument aux morts.
  • Église Saint-Pierre des XVIe et XVIIIe siècles, détruite pendant la Première Guerre mondiale[42],[43], restaurée et reconstruite en partie en 1925. Elle abrite une statue de la Vierge du XVIIe siècle.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Grâce, élevée en 1867 par Virginie Toullet-Tronquet à la mémoire de ses parents protégés par la Vierge en 1814. Très dégradée, cette chapelle communale fait l'objet de chantiers de restauration depuis 2010 grâce à l'action de l'association les amis du patrimoine de Bouchoir[44],[45].
  • Calvaire de la fin du XIXe siècle, typique de la région, en fer forgé[46].
  • Monument aux morts offert par le Comité américain, érigé en 1926[47].
  • Monument aux morts communal : groupe sculpté en marbre de Carrare, commandé au sculpteur Lefranc de Montdidier qui devait compléter le monument offert par le Comité américain mais qui a été placé près de l'église en 1926. La sculpture représente une femme - allégorie de la Patrie, de la République ou de la Victoire - soutenant le soldat mourant[48].
  • Cimetière militaire britannique, New british cemetery.

Personnalités liées à la commune

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  • Abbé Emile Lavallard, (1907-1945), curé de Bouchoir de 1938 à 1944. Mobilisé en 1939, il devint caporal-infirmier pendant la Drôle de guerre, et la bataille de France. Retourné dans sa paroisse, il entra en résistance au sein du mouvement Francs-tireurs et partisans et devint un des responsables du Front national (mouvement de résistance) du département de la Somme. Il recueillit des aviateurs anglo-américains dont l'appareil avait été abattu. Il réceptionna des parachutages d'armes comme celui fait en plein jour fin 1943. Le 24 avril 1944, il est arrêté à Amiens avec Aimé Merchez et Jean-Marc Laurent. Interné au camp de Royallieu à Compiègne, il est déporté à Neuengamme puis à Sachsenhausen et enfin à Falkensee. Du 5 novembre 1944 au 18 février 1945, il y célébra clandestinement la messe. Atteint d'un phlegmon et d'une phlébite, il fut évacué au camp de Mauthausen où il décèda le 13 avril 1945, quelques jours avant la libération du camp[50].

Pour approfondir

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Bibliographie

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  • Abbé Paul Decagny, Histoire de l'arrondissement de Péronne et de plusieurs localités circonvoisines, 1865 - réédition partielle sous le titre : Chaulnes et ses environs, Paris, Le Livre d'histoire Rassorts Lorisse, 2006 (ISBN 978-2-877-60916-6).

Liens internes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le toponyme Marteloir signifie : lieu d'un grand massacre.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Bouchoir » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).

Références

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  1. a b c d e f g h i j et k Notice géographique et historique sur la commune de Bouchoir, rédigée par Monsieur Hautbout, instituteur en 1899, Archives départementales de la Somme
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Bouchoir et Rouvroy-en-Santerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Rouvroy-en-Santerre » (commune de Rouvroy-en-Santerre) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  9. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Bouchoir ».
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Roye », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  14. Will, Ernest, « Les villas gallo-romaines de la Somme : aperçu préliminaire », Revue du Nord, Persée - Portail des revues scientifiques en SHS, vol. 47, no 187,‎ , p. 541–576 (DOI 10.3406/rnord.1965.2544, lire en ligne  , consulté le ).
  15. Berne-Bellecour, Section photographique de l'armée, « Photo : Bouchoir. Position d'une batterie de 75 », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, fin 1918 (consulté le ).
  16. Section photographique de l'armée, « Photo : Bouchoir. Cimetière du 250e Régiment d'infanterie », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  17. Section photographique de l'armée, « Photo : Bouchoir. Distribution de la soupe à la cuisine roulante », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  18. Section photographique de l'armée, « Photo : Bouchoir (près). Batterie de mortiers anglais de 203 : un mortier servi par des artilleurs français », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  19. « Bouchoir (près). Batterie de mortiers anglais de 203 : poste téléphonique près des pièces », Fonds des Albums Valois, .
  20. Section photographique de l'armée, « Photo : Bouchoir (près). Batterie de mortiers anglais de 203 : pose de fusées sur les obus », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  21. Section photographique de l'armée, « Photo : Bouchoir. La grande rue », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  22. Section photographique de l'armée, « Photo : Bouchoir. Un carrefour », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  23. Section photographique de l'armée, « Photo : Bouchoir. L'entrée du village sur la route de Roye », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
  24. Journal officiel du 7 novembre 1920, p. 17720.
  25. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
  26. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s'est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l'occasion d'annoncer la volonté de l'intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  28. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  29. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  30. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L'annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
  31. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  32. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
  33. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  34. « Les maires de Bouchoir », sur francegenweb.org (consulté le ).
  35. « Les maires successifs », sur mairie.bouchoir.pagesperso-orange.fr (consulté le ).
  36. « Bouchoir : Magali Crappier devient maire : C'est une femme, Magali Crappier, qui a été élue édile de Bouchoir. Jean-Pierre Pitavy, maire sortant, n'avait pourtant pas dit son dernier mot », Le Courrier picard,‎ (www.courrier-picard.fr/region/bouchoir-magali-crappier-devient-maire-ia184b0n345482, consulté le ) « Alors que la liste majoritaire était, durant la campagne, menée par Pierre Graux, c'est finalement Magali Crappier qui se présente pour le siège de maire. « Comme elle a été élue au premier tour (avec 82 voix, ndlr), nous avons changé de stratégie et fait bloque derrière elle », confie Pierre Graux. Magali Crappier devient ainsi maire avec sept voix contre quatre pour Jean-Pierre Pitavy ».
  37. « Bouchoir 80910 », Résultats aux municipales 2020, sur lemonde.fr (consulté le ).
  38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  39. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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  50. Amicale d'Orenienburg-Sachsenhausen, Sachso, Paris, Librairie Plon et Les Editions de Minuit collection Terres humaines, 1982 (ISBN 2-259- 00 894-1) pp. 390-392