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PGM-11 Redstone
Missile balistique
SpectraKo/Brouillon2
PGM-11 Redstone modèle Block II no. CC-2020, à la base de lancement de Cape Canaveral, .
Présentation
Type de missile Missile balistique à courte portée sol-sol
Constructeur Rocketdyne, Chrysler, Reynolds Metals Company, Ford Instrument Company (en)
Développement 1951-1958
Statut Retiré du service (1964)
Coût à l'unité 1 994 000 USD
Déploiement 85 déployés
Caractéristiques
Nombre d'étages 1
Moteurs NAA 75-110 A-7
Ergols Oxygène liquide / Alcool éthylique
Masse au lancement 27 980 kg
Longueur 21,13 m
Diamètre 1,78 m
Envergure 4,19 m
Vitesse 5 650 km/h
Portée 325 km
Apogée 90 km
Charge utile Ogive nucléaire W39
Guidage Guidage inertiel ST-80
Précision ECP 300 m
Plateforme de lancement Plateforme de lancement mobile XM74
Version décrite Block II
Autres versions Fusées R&D :

Lanceurs spatiaux :

Pays utilisateurs
Drapeau des États-Unis États-Unis

Le PGM-11 « Redstone » est le premier grand missile balistique sol-sol à courte portée américain. En développement à partir de , il fut en service dans l'armée américaine en Allemagne de l'Ouest de à dans le cadre de la défense de l'Europe occidentale par l'OTAN pendant la guerre froide. Il est le premier missile américain à porter une ogive nucléaire réelle, lors du test d'armes de l'océan Pacifique de , Hardtack Teak. Le programme Redstone et le missile balistique PGM - 11 Redstone sont des descendants directs de la fusée allemande V2, développée principalement par une équipe d'ingénieurs de fusée allemands amenés aux États-Unis après la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, le projet Hermes a été mis en place, mais sera finalement abandonné, et ainsi aboutira au projet Redstone, qui permettait au missile de transporter l'ogive W39, d'une masse de 3 100 kg, avec son véhicule de rentrée à une portée d'environ 282 km. L'entrepreneur principal du Redstone était la Chrysler Corporation Missile Division. Le Redstone est avant tous un missile stratégique, qui peut être déplacé en plusieurs sections pouvant être facilement transportées, et pouvant être lancé à des points stratégiques lors d'opérations.

Le Redstone a engendré la famille de fusées Redstone qui détient un certain nombre de premières dans le programme spatial américain. Son premier variant sera le Jupiter-A, permettant le test des composants des missiles PGM-19 Jupiter, dérivant lui aussi du Redstone. Pour les tests des têtes de rentrées des Jupiter, sont créés des Jupiter-C, des Redstone combinés avec des MGM-29 Sergeant comme étage supérieur, permettant d'augmenter la portée. Après la proposition de la transformation du Jupiter-C en un lanceur spatial, il aura finalement mis en orbite le premier satellite américain Explorer 1, sur l'appellation de Juno I. Le Redstone sera par la suite transformé en un lanceur habité, Mercury-Redstone, qui permettra les premiers vols suborbitaux d'astronautes américains. Il a été retiré par l'armée en 1964 et remplacé par le MGM-31 Pershing, fonctionnant au propergol solide. Avec les missiles Jupiter, les Redstone ont formé les étages S-I des lanceurs lourds Saturn I et Saturn IB du programme Apollo. Après sa retraite, le Redstone servira de missile cible, dans le cadre du projet Defender. Parmi ce programme, des Redstone seront destinés pour l'Australie, dans le cadre du projet SPARTA (Special Anti-missile Research Test-Australia). Sparta sera finalement transformé en lanceur spatial, et permettra la mise en orbite du satellite Australien Wresat.

Avec ses 21 mètres de haut pour 1,78 mètre de large, il est composé de principalement 2 sections, l'un servant à la propulsion, et l'autre pour le guidage de la fusée, et contenant l'ogive nucléaire. Le Redstone est équipé des moteurs-fusées NAA Rocketdyne 75-110 A, ayant leurs versions qui varient sur les différents Redstone. Le Redstone utilise comme système de guidage et de contrôle le LEV-3 et le ST-80.

Désignation modifier

Le missile Redstone peut aussi être désigné (dans l'ordre chronologique) sous les codes SSM-G-14, SSM-A-14, XSSM-A-14, M8 et XM9 (pour les Redstone d'entraînement), PGM-11A et PTM-11B (pour les Redstone d'entraînement)[1].

PGM-11 modifier

Selon le Système de désignation des aéronefs inhabités du département de la Défense des États-Unis, le missile doit recevoir la désignation de « PGM-11 » : la première lettre « P » (signifiant Soft Pad[pas clair]) signifie que le missile peut être lancé depuis une plateforme mobile et donc être tiré à des points stratégiques, ce qui est l'une de ses grandes qualités. La seconde lettre « G » indique que le missile doit attaquer un objet au sol. La troisième lettre « M » signale que c'est un missile guidé, drone cible ou drone (ici d'un missile guidé). Le nombre « 11 » enfin fournit le numéro de conception. « Redstone » est le surnom du missile ; ce nom provient de la base où il a été conçu, l'arsenal de Redstone[2].

Histoire modifier

Le Programme Hermes modifier

Développement du Redstone modifier

Période d'essaie modifier

Le Redstone tactique modifier

Redstone, plus qu'un missile : une famille modifier

Le premier lanceur américain modifier

Le programme Mercury modifier

Hardtack Teak & Orange modifier

Postérité modifier

Caractéristiques techniques modifier

Le missile Redstone est constitué de plusieurs étages, appelés "unités", qui jouent chacun un rôle essentiel tout au long du vol. Les deux premiers unités, l'unité de queue (tail unit) et l'unité centrale (center unit), abritent respectivement le moteur-fusée et les ergols ; ils forment ensemble l'unité de poussée.

 

Le missile est constitué de deux parties : Le body unit (le corps) et le thrust unit (l'unité de poussée). Le corps est lui-même composé de deux parties : le warhead (tête nucléaire) (aussi dit nose) et le aft unit (l'arrière, l'arrière du corps). Le compartiment des instruments de contrôle et de navigation est logé dans l'arrière du corps. L'unité de poussée est composée de deux parties : le center unit (l'unité centrale) et le tail unit (unité de queue). L'unité centrale loge les réservoirs d'alcool éthylique et d'oxygène liquide, tandis que l'unité de queue loge le moteur-fusée. les emplacements du composant de missile sont appelés avant pour le composant situé vers le nez du missile et après pour ceux situés vers la queue. Vu depuis la queue du missile, la localisation des composants peut également être spécifié par rapport aux vannes d'aires et gouvernails[3].

Section de corps modifier

Unité de nez modifier

 

L'unité nez contient la charge utile (bombe nucléaire). D'une hauteur de 4,62 m (15 pieds 5 pouces), d'une largeur à la base de 1,60 m (5 pieds 3 pouces), d'un diamètre intermédiaire de 1,37 m (4 pieds 6 pouces) et d'un diamètre au sommet de 0,61 m (2 pieds), il est construit à partir d'une peau d'acier allié rivetée et soudée à une structure d'anneaux, de cloisons et de longerons. Toutes les surfaces extérieures ont été peintes avec du chromate de zinc pour assurer une protection contre la corrosion. Le cadre annulaire le plus à l'avant était conçu comme une bride de montage pour la fusée de proximité qui était fixé au nez de l'appareil à l'aide de six vis mécaniques. L'anneau le plus à l'arrière de la section de l'ogive avait une surface à bride pour l'accouplement du nez à l'unité arrière. La section de l'ogive comportait quatre raccords à bille sur son anneau antérieur arrière qui se boulonnaient dans les raccords correspondantes de l'unité arrière, alignant et fixant les deux unités. Quatre boulons de fixation supplémentaires qui ne s'inséraient pas dans les raccords à rotule étaient également utilisés. Un joint en caoutchouc de silicone a été installé entre le nez et l'unité arrière pour assurer l'étanchéité à l'air.

Un support métallique de forme conique, utilisé comme l'une des surfaces de montage de la charge utile, était situé près de l'extrémité avant de la section de l'ogive. Le support de la charge utile arrière du compartiment de la charge utile était plat et comportait une ouverture circulaire dans sa section centrale. La section centrale ouverte de ce support permettait d'accéder au compartiment de la charge utile pour l'entretien et était recouverte par la base de la charge utile. La base de la charge utile reposait sur un joint en caoutchouc de silicone pour assurer l'étanchéité à l'air. Ce joint était nécessaire car le support de la charge utile constituait également l'extrémité avant du compartiment des instruments pressurisés de l'unité arrière.

Deux portes situées à l'extrémité arrière du nez de l'unité donnaient accès à la cloison arrière du compartiment de la charge utile. Ces portes étaient également munies de joints en caoutchouc de silicone pour assurer l'étanchéité à l'air[4].

La bombe nucléaire utilisée pour le Redstone est le W39. Les deux versions sont la Mk-39Y1 Mod 1 et la Mk-39Y2 Mod 1[5].

Unité arrière modifier

 

L'unité arrière contient le système de guidage et 4 ailettes et de RCS utilisées pour diriger l'ogive vers sa cible. D'une hauteur de 2,84 m (9 pieds 4 pouces), d'une largeur de 2,64 m (8 pouces 8 pieds)[6] avec les ailettes, d'une largeur de 1,78 m (5 pieds 10 pouces) à sa base et 1,60 m (5 pieds 3 pouces) à la jonction avec l'unité de nez, il était constituée d'un revêtement en acier allié riveté à une structure de cadres annulaires. Il était constitué de 2 parties, qui sont distinguées par une cloison étanche renforcée :

  • Situé en haut, le compartiment des instruments comprenait les instruments de guidage et de contrôle et abritait la plate-forme stabilisée ST-80 du système de guidage inertiel.
  • Situé en bas, la section de jupe, à l'arrière de la cloison étanche, était ouverte et abritait deux sphères d'air à haute pression de 3 000 psi qui alimentaient les systèmes pneumatiques de l'unité arrière. Quatre actionneurs qui actionnaient les ailerrons étaient situés à l'extrémité arrière de la section de jupe.

Deux grandes portes, équipées de joints en caoutchouc silicone assurent une étanchéité à l'air, permettant d'accéder au compartiment des instruments. Une porte d'accès dans la section de la jupe permettait d'accéder à l'équipement lorsque l'unité arrière était accouplée à l'unité de poussée. Les deux sphères à haute pression sont desservies au sol via une conduite de remplissage à haute pression à partir de l'unité de poussée. La sphère d'alimentation du palier à air contenait 28316,8 cm3 (un pied cube) et la sphère d'alimentation de la buse à jet tenait 42475,3 cm3 (1,5 pied cube).

Des buses à jet, situées sur les contreforts des aillerons, permettaient de contrôler l'attitude spatiale lorsque les aubes d'air dépassaient un angle de ± 5 degrés. La pression d'air a été réduite de 3 000 psi au niveau de la sphère d'alimentation à 300 psi par un régulateur de pression, après quoi l'air passe à un collecteur et aux électrovannes de la buse à jet.

La deuxième sphère fourni un système d'alimentation en air et de contrôle de la température pour la plate-forme stabilisée ST-80 dans le compartiment des instruments. Lorsque la plate-forme stabilisée était en fonctionnement, les pendules, les accéléromètres et les gyroscopes stabilisateurs étaient alimentés en air séché à un débit de 11 scfm à une pression de 32,5 psi[7].

Section de poussée modifier

L'unité de poussée est longue de 12,59 m dans sa totalité par 1,78 m. Elle est composée de l'unité centrale et de queue[3].

Unité centrale modifier

 

L'unité centrale héberge les réservoirs d'oxygène liquide (LOx) et d'alcool pour alimenter en carburant et comburant le moteur-fusée. D'une hauteur de 9,78 m (32,08 pieds)[8] pour une largeur de 1,78 m (5 pieds 10 pouces), il est réalisé en aluminium léger, car il n'est pas conçu pour survivre à la rentrée atmosphérique lors de sa séparation.

L'unité centrale contenait toute la plomberie des réservoirs d'ergols. Il y avait des raccords externes pour un évent d'oxygène liquide et pour les lignes de remplissage/vidange de d'oxygène liquide et d'alcool. Le réservoir d'alcool, situé en haut de l'unité, était desservi par un conduit qui traversait le réservoir d'oxygène liquide aboutissait à la cloison séparant les compartiments des réservoirs. La conduite d'évent d'oxygène liquide remontait le long de la paroi du réservoir LOx et se terminait juste avant la cloison de séparation. La conduite de remplissage/vidange d'oxygène liquide était simplement fixée en bas du réservoir. Un conduit traversait également les deux réservoirs pour transporter le faisceau de câbles général et les lignes pneumatiques qui reliaient les composants pneumatiques et électriques situés à l'avant des réservoirs à ceux situés dans l'unité arrière.

L'anneau du cadre avant de l'unité comprend six supports qui recevaient les raccords à billes de l'unité arrière afin d'aligner les deux composants et de fixer l'unité arrière à l'unité centrale. Des portes d'accès aux vis explosives situées en ligne avec chaque prise permettaient d'installer les vis explosives depuis l'extérieur du missile ; l'unité de poussée (l'unité centrale plus l'unité arrière) est larguée après la l'extinction du moteur.

L'extrémité avant de l'unité centrale comportait également quatre tiges de verrouillage des ailerons de l'unité arrière qui se prolongeaient vers l'avant à partir de la section centrale pour rejoindre les quatre tiges de verrouillage des ailerons. Les tiges de verrouillage des ailerons maintenaient les aubes de l'unité arrière dans une position fixe jusqu'à la séparation du missile en vol. Au moment de la séparation, les tiges de verrouillage des aubes sont retirées des quatre actionneurs de l'unité arrière et les aubes sont laissées libres de fonctionner.

Le cadre annulaire arrière comportait quatre patins en acier sur lesquels le support du moteur était boulonné et 20 supports de connexion qui fixaient l'unité centrale à l'unité de queue[9].

Unité de queue modifier

 

L'unité de queue comprend principalement le moteur-fusée, les ailettes, et les aubes en carbones, ces deux derniers servant au contrôle de la fusée durant la phase d'ascension dans l'atmosphère terrestre. C'est une structure en aluminium riveté large de 2,90 m (9 pieds 6 pouces) sans compter les ailettes[6], et haute de 2,82 m (9,27 pieds)[8]. L'unité abrite des composants électriques et deux ensembles de sphères triplex à haute pression qui servaient au système pneumatique. Des faisceaux de câbles montés sur le côté de l'unité reliaient le système électrique aux connecteurs situés au-dessous des ailerons numérotés II, III et IV. L’aileron II comprend 2 connecteurs de réseau tactique, le III le connecteur de charge utile, le connecteur de mesure et enfin le connecteur de guidage. L'aileron IV comprend lui un connecteur de coupure d'urgence, un connecteur d'alimentation en courant alternatif, et un connecteur d'alimentation en courant continu.

Deux trappes situées sur les côtés opposés permettaient d'accéder à l'intérieur de l'unité. Huit connecteurs électriques situés sur la face arrière des ailes reliaient le réseau électrique général de bord du missile au réseau au sol. Pour éviter que le souffle du moteur endommage les connexions lorsqu'ils sont rompu au moment où le missile quitte son pas de tir au décollage, des capuchons à ressort recouvraient les extrémités des connecteurs.

L'unité de queue comporte deux autres raccords ombilicaux, situés à 180° l'un de l'autre. La première était une prise de réapprovisionnement en oxygène liquide (LOx), abritant un raccord qui se connectait à la valve de remplissage et de vidange du circuit du LOx et était utilisé pour remplir le réservoir de ce dernier. La prise comportait également une plaque qui recouvrait un orifice du système d'aération, utilisé pour faire circuler l'air dans l'unité afin d'éviter la condensation lorsque le missile était stocké. Le second raccord ombilical sur l'unité de queue était le balcon de couplage pneumatique multiple. Cet ombilical permettait la commande au sol des systèmes pneumatiques embarqués, y compris le remplissage des sphères a haute pression, la pressurisation du réservoir en LOx, la commande de réapprovisionnement en LOx, la conduite de bouillonnant d'alcool, la la pressurisation du réservoir d'alcool de l'igniteur, le contrôle de l'évent d'alcool et la détection d'alcool. Il abritait également la ligne de purge de l'injecteur d'alcool et la ligne de vidange du joint d'alcool[10].

L'unité de queue se fixe à l'unité central par l'intermédiaire de 20 supports d'assemblage[11].

Moteur-fusée modifier

 
Le moteur-fusée NAA Rocketdyne 75-110 A-7 du missile Redstone tactique Block II CC-2002.

Le moteur-fusée du missile Redstone est un moteur-fusée à propergol liquide fabriqué par la division Rocketdyne de la North American Aviation Corporation. Ce moteur, qui est une amélioration du moteur allemand V2, a une poussée fixe d'environ 78 000 livres. Cette poussée peut être générée pendant une période de 121 secondes, si nécessaire, mais son utilisation réelle est moindre. L'énergie de cette poussée est fournie par une concentration de 75 % d'alcool éthylique (coupé à 25 % d'eau) et de l'oxygène liquide. Ces propergols sont transférés des réservoirs du missile à la chambre de combustion du moteur par des pompesà haute pression entraînées par une turbine à vapeur. Bien que ce moteur soit un moteur à poussée fixe, les petites variations de poussée dues aux conditions ambiantes peuvent être corrigées. Cette correction permet de maintenir la poussée constante à des fins de guidage et supprime effectivement une variable qui compliquerait davantage le système. Le moteur-fusée, comme d'autres centrales électriques plus familières, a besoin de plusieurs systèmes de soutien pour démarrer, s'arrêter et fonctionner efficacement[12].

Historique de vols modifier

Historique des vols
Vol n° Numéro de série Date de lancement Site de lancement Pad de tir Charge utile particulière Notes Résultat Image
1 RS-01 /
RS-XH
Cap Canaveral LC-4 Échec : environ 80 secondes après le décollage, le système de contrôle LEV-3 subit un dysfonctionnement. Commande de coupure au sol donnée. causant l'échec du test Échec  
2 RS-02 /
RS-XU
Cap Canaveral LC-4 Succès
3 RS-03 /
RS-XN
Cap Canaveral LC-4 Échec
4 RS-04 /
RS-XT
Cap Canaveral LC-4 Échec : Un dysfonctionnement du régulateur du générateur de vapeur a causé une chute de la pression de combustion. Échec  
5 RS-06 /
RS-XV
Cap Canaveral LC-4 Échec : La manœuvre de lacet programmée au sol a causé une perte de contrôle du missile à 80 secondes, provoquant un comportement erratique de la centrale. Erreur humaine dans la sélection des impulsions de manœuvre de lacet. Échec  
6 RS-08 /
RS-XL
Cap Canaveral LC-4 Échec  
7 RS-09 /
RS-XE
Cap Canaveral LC-6 Échec : environ 310 secondes après le décollage, le système de guidance subit un dysfonctionnement dû à une perte de pression, causant l'échec du test Échec  
8 RS-10 /
RS-HX
Cap Canaveral LC-6 Échec
9 RS-07 /
RS-XI
Cap Canaveral LC-6 Échec
10 CC-46 /
CC-TV
Cap Canaveral LC-6 Note : Test du kit d'adaptation Hardtack Succès
11 CC-43 /
CC-TN
Cap Canaveral LC-6 Succès  
12 RS-1002 Cap Canaveral LC-5 Note : Tiré par le 217e bataillon. Succès  
13 CC-1004 Polygone d'essais de missile de White Sands LC36 Note : Tiré par le 217e bataillon. Succès  
14 CC-48 /
CC-TL
Cap Canaveral LC-6 Échec
15 CC-50 /
CC-SX
Atoll Johnston LC-1 Hardtack-1 Teak (Ogive W39) / 4 Capsules Note : Premier essai d'arme nucléaire lancé par fusée. Nike-Zeus ABM pris en charge Échec
16 CC-51 /
CC-SH
Atoll Johnston LC-2 Hardtack-1 Orange (Ogive W39) / 4 Capsules Échec  
17 CC-56 /
CC-SV
Cap Canaveral LC-6 Note : Manœuvre programmée à la rentrée et à l'impact en eau profonde. Enquête précise impossible Échec  
18 CC-57 /
CC-SI
Cap Canaveral LC-6 Succès
19 CC-1010 Polygone d'essais de missile de White Sands ALA-3 Note : Aussi la première fusée à tir statique à Polygone d'essais de missile de White Sands ? Tiré par le 46e groupe de missiles d'artillerie de campagne Échec  
20 CC-1011 Polygone d'essais de missile de White Sands ALA-3 Note : Tiré par le 46e groupe de missiles d'artillerie de campagne Échec
21 CC-1016 Polygone d'essais de missile de White Sands ALA-3 Succès
22 CC-1013 Polygone d'essais de missile de White Sands ALA-3 Échec  
23 CC-2003 Cap Canaveral LC-26A Échec  
24 CC-2004 Cap Canaveral LC-26A Échec  
25 CC-1018 Polygone d'essais de missile de White Sands ALA-3 Transport d'une capsule TV-1 Succès
26 CC-2011 Polygone d'essais de missile de White Sands ALA-3 Transport d'une capsule TV-1 Succès
26 CC-2014 Polygone d'essais de missile de White Sands ALA-3 Transport d'une capsule TV-1 Note : Tiré par la 46e batterie A du FAMG Succès
28 CC-2020 Cap Canaveral LC-6 Échec  
29 CC-2021 Polygone d'essais de missile de White Sands ALA-3 Transport d'une capsule TV-1 Succès
30 CC-1019 Fort Wingate LC-1 Succès
31 CC-2023 Cap Canaveral LC-6 Échec
32 CC-2037 Cap Canaveral LC-6 Échec  
33 CC-2022 Polygone d'essais de missile de White Sands ALA-3 Transport d'une capsule TV-1 Note : Tiré par la 46e batterie B du FAMG. Le missile possède une unité de poussée d'un missile Redstone tactique et d'une unité arrière avec une section d'ogive de missile Redstone R&D. Échec  
34 CC-2038 Cap Canaveral LC-6 Succès
35 CC-2040 Cap Canaveral LC-6 Succès  
36 CC-2042 Cap Canaveral LC-6 Succès
37 CC-2043 Cap Canaveral LC-6 Échec  
38 CC-1005 Fort Wingate LC-1 Succès  
39 CC-1009 Fort Wingate LC-1 Échec  
40 CC-1006 Fort Wingate LC-1 Succès
41 CC-1012 Fort Wingate LC-1 Succès
42 CC-1008 Polygone d'essais de missile de White Sands ZURF Succès
43 CC-1014 Fort Wingate LC-1 Succès
44 CC-1017 Fort Wingate LC-1 Succès
45 CC-1007 Fort Wingate LC-1 Semi-échec
46 CC-1015 Fort Wingate LC-1 Semi-échec
47 CC-2033 Fort Wingate Succès
48 CC-2015 Fort Wingate LC-1 Échec
49 CC-2044 Fort Wingate LC-1 Succès
50 CC-2005 Fort Wingate LC-1 Succès  
51 CC-2008 Fort Wingate LC-1 Succès  
52 CC-2036 Île San Nicolas LC-1 Succès
53 20?? Île San Nicolas LC-1 ?

Opérateurs modifier

  États-Unis
United States Army
  • 40e Field Artillery Group 1958–1961 – West Germany[13]
    • 1er Battalion, 333 rd Artillery Regiment
  • 46e Field Artillery Group 1959–1961 – West Germany[13]
    • 2e Battalion, 333 rd Artillery Regiment
  • 209e Field Artillery Group – Fort Sill, Oklahoma[14]
    • 4e Bn, 333 rd Artillery Regiment

Exemplaires survivants modifier

Missiles Redstone modifier

Dérivés du Redstone modifier

Jupiter-C modifier

Mercury-Redstone modifier

 
Finalement, le Redstone possède une grande origine et aura engendré une grande famille de missiles et de lanceurs spatiaux. De gauche à droite, se trouve un Hermes, missile à l'origine du Redstone; un missile V2 qui est à l'origine des Hermes; A l'arrière plan, une Saturn I, ayant un premier étage résultant l'enroulement de 8 Redstone autour d'un missile Jupiter; au premier plan, un missile Jupiter, évoluant du Redstone; un missile Redstone; et un lanceur Juno I, dérivant du Jupiter-C, dérivant lui-même du Redstone.

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

  1. (en) Andreas Parsch, « Chrysler SSM-A-14/M8/PGM-11 Redstone », sur designation-systems.net (consulté le ).
  2. (en) Andreas Parsch, « Current Designations of U.S. Unmanned Military Aerospace Vehicles » (consulté le ).
  3. a et b Chrysler Corporation Missile Division, p. 25.
  4. (en) Mike Jetzer/heroicrelics.org, « Redstone Missile Warhead Section »  , sur heroicrelics.org (consulté le ).
  5. (en) « Complete List of All U.S. Nuclear Weapons »  , sur nuclearweaponarchive.org (consulté le ).
  6. a et b (en) Mike Jetzer/heroicrelics.org, « Redstone Missile Overview »  , sur heroicrelics.org (consulté le ).
  7. (en) Mike Jetzer/heroicrelics.org, « Redstone Missile Aft Unit »  , sur heroicrelics.org (consulté le ).
  8. a et b [image] Comparaison entre le Missile Redstone, Jupiter-C et Mercury-Redstone
  9. (en) Mike Jetzer/heroicrelics.org, « Redstone Missile Center Unit (Propellant tanks) »  , sur heroicrelics.org (consulté le ).
  10. (en) Mike Jetzer/heroicrelics.org, « Redstone Missile Tail Unit »  , sur heroicrelics.org (consulté le ).
  11. (en) Mike Jetzer/heroicrelics.org, « dsca1566.jpg »  , sur heroicrelics.org (consulté le ).
  12. Chrysler Corporation Missile Division, p. V-1.
  13. a et b (en) « USAREUR Units & Kasernes, 1945 - 1989 », sur usarmygermany.com.
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  16. (en) Ted Asselin, The Redstone Missile – Warren, NH, Warren, Bryan Flagg, (lire en ligne [archive du ])
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  21. (en) « Bomarc, Mace, Snark, Redstone, Minuteman II missiles » [archive du ], National Museum of Nuclear Science and History (consulté le ).
  22. (en) « Redstone » [archive du ], White Sands Missile Range Museum (consulté le ).
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  26. (en) « This Jupiter-C Rocket Sits Alongside Mr... » [archive du ], sur Project Habu, (consulté le ).
  27. (en) « Air Zoo » [archive du ], sur Heroic Relics (consulté le ).
  28. (en) « Museum of Life+Science » [archive du ], sur A Field Guide to American Spacecraft (consulté le ).
  29. (en) « Parque de las Ciencias Luis A. Ferré » [archive du ], sur A Field Guide to American Spacecraft (consulté le ).
  30. (en) « Mercury-Redstone » [archive du ], sur A Field Guide to American Spacecraft (consulté le ).
  31. (en) « US Space and Rocket Center » [archive du ], sur Heroic Relics (consulté le ).
  32. (en) « Inside Kennedy Space Center's New Heroes & Legends Exhibits » [archive du ], Smithsonian Magazine, (consulté le ).

Annexes modifier

Ouvrages généraux modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • (en) John W. Bullard, History of the Redstone Missile System (Rapport technique), , 199 p. (lire en ligne  ).  
  • (en) Robert E. Bilstein, Stages to Saturn a technological history of Apollo/Saturn Launch vehicles, University Press of Florida, (ISBN 0-16-048909-1, lire en ligne).  
  • (en) Chrysler Corporation Missile Division, This is Redstone, 260 p. (lire en ligne  ), Extrait 1/3, 2/3 & 3/3.  
  • (en) Frank E. Robinson, Artillery Trends, , 77 p. (lire en ligne).  
  • (en) US Army, The Redstone Missile System, Fort Sill, Oklahoma, US Army, , 39 p. (lire en ligne)
  • (en) US Army, The Redstone Missile System, Fort Sill, Oklahoma, US Army, , 38 p. (lire en ligne)
  • (en) U.S. Army War College, Field Artillery Missile Groupe (Redstone) (U), US Army, coll. « Department of the Army Field Manual » (no FM 6-25), , 140 p. (lire en ligne)
  • (en) U.S. Army War College, Field Artillery Missile Battalion (Redstone) (U), US Army, coll. « Department of the Army Field Manual » (no FM 6-25), , 140 p. (lire en ligne)
  • (en) Headquarters, Department of the Army, Field Artillery Missile Redstone, US Army, coll. « Department of the Army Field Manual » (no FM 6-35), , 20 p. (lire en ligne)
  • (en) Headquarters, Department of the Army, Field Artillery Missile Redstone, US Army, coll. « Department of the Army Field Manual » (no FM 6-35), , 36 p. (lire en ligne)
  • (en) Headquarters, Department of the Army, Field Artillery Missile Redstone Firing Procedures, US Army, coll. « Department of the Army Field Manual » (no FM 6-36), , 142 p. (lire en ligne)
  • (en) George C. Marshall Space Flight Center, National Aeronautics and Space Administration, Umbilical System, V2 to Saturn V, Huntsville, Alabama, , 165 p. (lire en ligne), Section II
  • (en) US Army, Ground Handling Equipment for Redstone Missile System, , 50 p. (lire en ligne)

Articles de presse modifier

  • (en) The Florence Time, « Two Indictments Against Miss Foust Thrown Out », Journalière,‎ , p. 12 (lire en ligne)

Page 3, section 2 : Présentation de la production du fuselage du Redstone dans les locaux de Reynolds Metals Company.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier