Utilisateur:Lev. Anthony/Challes-les-Eaux

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Challes-les-Eaux (prononcé [ʃalɛsləso]) est une commune française située dans le département de la Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Urbanisme modifier

Morphologie urbaine modifier

Le plan local d'urbanisme (PLU) de Challes-les-Eaux, révisé en 2013, identifie un habitat communal structuré en trois groupes[Plu 1] :

  • le bourg, implanté à l'origine autour de l'église Saint-Pierre au sud de la RN 24. Son agglomération s'est considérablement développée au cours des dernières décennies, essentiellement sous forme pavillonnaire, le long des routes qui rayonnent à partir du centre mais aussi à sa périphérie. Le quartier de Lanveur se situe au nord de la RN 24. Sur les plus de 7 000 habitants, près de 3 000 résident dans le bourg[Plu 2] ;
  • deux villages : Tréauray au sud, à 10 minutes du bourg en voiture. Ces sites présentent un caractère urbain proche de celui du bourg, toutefois le bâti s'y densifie plus lentement ;
  • les hameaux, environ au nombre de 360[Plu 2]. Ils sont de taille variable, pouvant aller d'une simple ferme à un ensemble de bâtiments plus important.

Logement modifier

Le tableau ci-dessous présente une comparaison du logement à Challes-les-Eaux et dans l’ensemble de la Savoie en 2012, au travers de quelques indicateurs[In 1],[In 2] :

Indicateurs de logement - Challes-les-Eaux, 2012
Challes-les-Eaux Savoie
Part des résidences principales (en %) 90.2 56.7
Part des logements vacants (en %) 4.3 5.6
Part des ménages propriétaires de leur logement (en %) 61.3 59.6

L’habitat à Challes-les-Eaux en 2012 se caractérise par une proportion de ménages propriétaires de leur habitation supérieure à la moyenne départementale. En revanche, la part de logements vacants y est également légèrement moins élevée. Le logement locatif représente 35.4 % des résidences principales[In 1]. Cette même année, 43,4 % des ménages résidaient dans la commune depuis plus de 10 ans[In 1].

En 1945, on dénombrait 276 résidences principales ; entre 1946 et 1990, 1 043 résidences principales supplémentaires ont été construites, puis 827 nouvelles entre 1991 et 2008[In 1].

Les résidences secondaires ou logements occasionnels représentent 5,5 % des habitations de Challes-les-Eaux[In 1], valeur très nettement inférieure à la moyenne de la Savoie qui s’établit à 37,7 %[In 2].

Risques naturels et technologiques modifier

Risques naturels modifier

La localisation de Challes-les-Eaux la soumet à de nombreux risques naturels. Les nombreux cours d’eau qui traversent son territoire peuvent sortir de leurs lits en cas de fortes pluies, comme cela fut le cas en novembre 1992[R 1].

La commune est située, comme l’ensemble du territoire de Chambéry métropole, en zone de sismicité moyenne, soit de niveau 4 sur une échelle de 1 à 5[R 2].

A cela s’ajoute des risques liées au Mont Saint-Michel, notamment ceux d’éboulement[R 3] et de feu de forêt[R 4].

Risques technologiques modifier

Challes-les-Eaux est sujette aux risques liés au transport de matières dangereuses en raison de la traversée de son territoire par la RD 1006 et un gazoduc[R 5].






Toponymie modifier

Triviers modifier

Noms successifs portés par la paroisse[1]


  • Ecclesia de Triviers/Ecclesia de Triverio (1100);
  • Ecclesia de Triveriis (XIIe siècle);
  • Villelmus canonicus de Triviers (1238);
  • Humbertus de Triverio/Ecclesia de Triveriis (1414) ;
  • Ecclesia de Triveriis (1497) ;

Jusqu’en 1872, Challes-les-Eaux est nommé Triviers. Ce nom provenait du mot latin Trivium, qui signifie « carrefour ». En effet, trois routes se rencontraient dans le village: une descendant vers la paroisse de Saint-Jeoire-Prieuré et une montant vers Lementum. La destination de la troisième route reste hypothétique; toutefois, deux destinations sont proposées: le Mont Saint-Michel et Curienne, afin de pouvoir accéder aux plateaux surélevés et surveiller les alentours, ou le village de Saint-André, ...[CLE 1].

Challes-les-Eaux modifier

Depuis 1872, la commune se nomme Challes-les-Eaux. Ce nom

La commune regroupe 62 lieux-dits et hameaux[LRDS 1] :

  • Bellevarde
  • Bougier
  • Bourget
  • Buisson rond
  • Burdet
  • Camelot
  • Cataignes
  • Cazard
  • Challes
  • Chanet
  • Chanet d’en haut
  • Cormelon
  • Corniolles
  • Couty
  • Fondrand
  • Fortians
  • Grand Barberaz
  • Grand Champ
  • L’Allée
  • L’aviation
  • L’essard
  • La Bresse
  • La Matte
  • La Refrette
  • La Viager
  • Le Brulin
  • Le Chaffat
  • Le Clos
  • Le Colombier
  • Le Coteau
  • Le Golet
  • Le Mont
  • Le Puits
  • Le Rocher Rousset
  • Les Trois Prés
  • Les Baraques
  • Les Chassettes
  • Les Chenevies
  • Les Combes
  • Les Crettes
  • Les Culées
  • Les Drouilles
  • Les Massettes
  • Les Plantées
  • Les Seterees
  • Les Tannes
  • Les Teppes
  • Mollard
  • Montagu
  • Parelles
  • Parrières
  • Pied Derrière
  • Pied Devant
  • Pré Carré
  • Pré la Tienne
  • Prinfoin
  • Puits d’Ordet
  • Rappellet
  • Saint Vincent
  • Suellet
  • Tovva
  • Triviers

Histoire modifier

Politique et administration modifier

La commune de Challes-les-Eaux est rattachée administrativement à l’arrondissement de Chambéry. Depuis le redécoupage de 2014, elle est l'une des six communes composant le canton de La Ravoire et fait aussi partie de la troisième circonscription de la Savoie.

Tendances politiques et résultats modifier

==> Publié

Élections présidentielles, résultats des seconds tours modifier

==> Publié

Élections législatives, résultats des premiers et seconds tours modifier

==> Publié

Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores modifier

==> Publié

Élections régionales, résultats des seconds tours modifier

==> Publié

Élections cantonales et départementales, résultats des seconds tours modifier

==> Publié

Élections municipales, résultats des premiers tours modifier

==> Publié

Référendums modifier

==> Publié

Administration locale modifier

==> Publié

Liste des maires modifier

Instances judiciaires et administratives modifier

==> Publié

Politique environnementale modifier

Au palmarès 2015 du concours des villes et villages fleuris, Challes-les-Eaux accède au niveau « une fleur »[2].

Eau et assainissement modifier

La gestion de l’eau et de l’assainissement est gérée par Chambéry métropole[M 1]. L’eau potable provient majoritairement de nappes phréatiques (83.5 %) de la Leysse, de l’Hyères et de l’Isère ainsi que de captages (16.5 %)[CM 1].

Le traitement des eaux usées est assuré par la station de dépollution de Chambéry métropole, située dans la zone industrielle de Bissy[CM 2].

Traitement des déchets modifier

Au sein de Chambéry métropole, Challes-les-Eaux participe au programme de traitement des déchets ménagers[Plu 3]. Une collecte hebdomadaire des ordures ménagères, des emballages ménagers et des biodéchets est assurée[M 2]. Des conteneurs pour le verre et les journaux-revues-magazines sont disposés sur plusieurs sites du territoire communal. Les habitants de Challes-les-Eaux peuvent également se procurer des bacs pour le compostage de leurs déchets végétaux[CM 3] en se renseignant auprès de Chambéry métropole. Challes-les-Eaux ne dispose pas de déchetteries sur son territoire, mais deux sont situées à proximité; l’une situé à La Ravoire et la seconde à Saint-Alban-Leysse[M 3].

Finances locales modifier

Le tableau ci-dessous présente quelques éléments des finances locales de Challes-les-Eaux, sur une période de neuf ans. Les données sont exprimées en €/habitant. La strate[Note 1] considérée est celle des communes de 3 500 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé jusqu’à 2008 inclus, puis celle des communes de 5 000 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé depuis 2009[4] :

Comptes de la commune de Challes-les-Eaux de 2005 à 2014
Années Résultat comptable Besoin ( ) ou capacité ( ) de
financement des investissements
Capacité
d'autofinancement (CAF)
Challes-les-Eaux Moyenne de
la strate
Challes-les-Eaux Moyenne de
la strate
Challes-les-Eaux Moyenne de
la strate
2005
277 131   236   6 293 155
2006
240 132   75   5 264 159
2007
259 131   61   1 285 158
2008
216 124   451   18 251 152
2009
178 127   51   18 214 163
2010
182 147   99   8 219 184
2011
174 160   279   3 206 200
2012
143 149   276   15 176 190
2013
143 137   319   28 189 181
2014
123 124   193   6 172 168

Quelques tendances générales, toujours en comparant Challes-les-Eaux avec la moyenne de sa strate (communes de 5 000 à 10 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé), se dégagent à l’examen de ces données[Note 2].

On constate, à l’examen de ces comptes, que la capacité d’autofinancement[Note 3] a tendance à régresser depuis le début de la période de référence. Le même constat peut être fait pour le résultat comptable[Note 4].

La ville a souvent besoin de financement pour ses investissements[Note 5], à l’exception de 2007, 2008, 2010 et 2012, où ses capacités de financement était nettement supérieure à la moyenne de la strate dans laquelle évolue Challes-les-Eaux.

Jumelages modifier

Au , d’après la base officielle du ministère des Affaires étrangères, Challes-les-Eaux est jumelée avec[6] :

Population et société modifier

Démographie modifier

Les habitants de la commune sont appelés les Challésiens[7].

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[9],[Note 6].

En 2014, la commune comptait 5 229 habitants, en augmentation de 3,08 % par rapport à 2009 (Savoie : 3,73 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
397449465621639636621605576
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
581590602588612572588645587
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
5476207698051 1711 2941 4482 0312 308
1982 1990 1999 2006 2011 2014 - - -
2 5802 8013 9314 8295 1005 229---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2011, Challes-les-Eaux était la 11e commune commune la plus peuplée de Savoie[DL 1], la 6e de Chambéry métropole et la 2e du canton de La Ravoire.

Après être resté stable pendant plusieurs décennies, Challes-les-Eaux voit sa population doublée en moins de trente ans, entre 1946 et 1975. Cela s’explique par le développement de la commune qui se traduit par l’ouverture d’un lycée hôtelier, la construction de nouveaux quartiers et d’un gymnase ainsi que la création d’une zone artisanale[12]. La tendance se poursuit jusqu’à aujourd’hui, la population ayant été multiplié par 5 depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et est favorisée par un solde naturel positif, comme le montrent les données du tableau ci-dessous, sous les effets conjoints d’un taux de natalité relativement stable et d’un taux de mortalité en baisse[In 3].

Soldes de variation annuelle de la population de Challes-les-Eaux
exprimés en pourcentages[In 3]
1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2006 2006 - 2010
Taux de variation annuel de la population + 1.8 + 1.6 + 1.0 + 3.8 + 2.8 + 0.5
Solde naturel + 0.7 + 0.4 + 0.4 + 0.7 + 0.6 + 0.5
Solde migratoire + 1.1 + 1.2 + 0.6 + 3.1 + 2.3 + 0.1

Pyramide des âges modifier

La pyramide des âges établie pour Challes-les-Eaux en 2012 est sensiblement différente de celle établie pour l’ensemble du département, avec une présence relativement supérieure de résidents compris dans les catégories d’âges entre 15 à 29 ans et de 45 à 59 ans et corollairement une présence nettement inférieure de population de plus de 60 ans et de 30 à 44 ans.

Pyramide des âges à Challes-les-Eaux en 2012 en pourcentages[In 4].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
0,8 
5,7 
75 à 89 ans
8,2 
14,0 
60 à 74 ans
14,0 
22,5 
45 à 59 ans
22,1 
20,3 
30 à 44 ans
21,3 
19,1 
15 à 29 ans
16,8 
18,1 
0 à 14 ans
16,7 
Pyramide des âges en Savoie en 2011 en pourcentages[In 5].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ans ou +
1,3 
6,4 
75 à 89 ans
9,6 
14,4 
60 à 74 ans
15,4 
21,0 
45 à 59 ans
20,4 
20,6 
30 à 44 ans
19,7 
18,1 
15 à 29 ans
16,3 
19,1 
0 à 14 ans
17,3 

Enseignement modifier

==> Publié

Santé modifier

En raison de son statut de cité thermale, Challes-les-Eaux dispose de nombreux professionnels de la santé. Y exercent : cinq médecins généralistes, trois chirurgiens-dentistes, quatre podologues, trois orthophonistes, cinq psychologues, un gynécologue, un dermatologiste, trois oto-rhino-laryngologistes, quatre ostéopathes, un homéopathe, un diététicien, cinq chirurgiens orthopédique, trois médecins du sport, vingt kinésithérapeutes, deux audioprothésistes, deux acupuncteurs, deux préparateurs physique, trois prothésistes dentaire, deux sage-femmes, un réflexologue et un sophrologue[M 4]. La commune dispose également d’un cabinet d’infirmiers, d’une pharmacie, de trois ambulances et d’un centre optique.

Un hôpital privé, le Médipôle de Savoie, est implanté à l’ouest de la commune. Cet établissement hospitalier a été inauguré en 2011 et peut assurer entre 20000 et 25000 opérations par an dans les domaines suivants: chirurgie générale, cancérologique, urologique, digestive, gynécologique, vasculaire, orthopédique et ligamentaire du membre inférieur, de la main et de l’épaule, réparatrice et spécialisée (ophtalmologie, ORL et gastro-entérologie)[M 5].

Les habitants de Challes-les-Eaux ont également accès au centre hospitalier Métropole Savoie, qui se compose de neuf bâtiments répartis entre Chambéry et Aix-les-Bains.

Vie culturelle et associative modifier

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Manifestations culturelles et festivités modifier

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Équipements culturels modifier

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Sports modifier

La commune de Challes-les-Eaux dispose de plusieurs infrastructures permettant la pratique sportive. La salle Beauséjour se compose d’un gymnase, d’une salle de boxe ainsi que d’une salle des fêtes[S 1]. Une piste d’athlétisme[S 2], un plateau sportif[S 3], un parcours de santé[S 4], un mur et six courts de tennis[S 5] sont situés au plan d’eau. La commune dispose aussi de deux terrains de football[S 6], d’un skate park[S 7], d’un stand de tir à l’arc[S 8], d’un court de tennis[S 9] et de deux salles multisports, la salle d’activité des thermes[S 10] et le gymnase municipal du Parc[S 11]. Un complexe sportif, l’Open Club[S 12], se compose de 5 courts de badminton, 4 courts de jorky ball, 5 courts de squash et 1 salle de remise en forme.

14 associations assurent l’encadrement de la pratique sportive en club dans la commune[M 6]. L’une des plus connues au niveau national était Challes-les-Eaux Basket, régulièrement présente dans les journaux pour ses résultats avant le club ne soit liquidé judiciairement en 2014.

Médias modifier

Le quotidien régional Le Dauphiné libéré, qui dispose d'une correspondante locale de presse dans la commune, consacre souvent un ou deux articles quotidiens à l'actualité challésienne. Le journal Savoie Mag est distribué gratuitement dans tout le département[13]. Cmag (anciennement CM24), de parution bimestrielle, est un magazine d’informations édité par la communauté d'agglomération Chambéry Métropole - Cœur des Bauges[CM 4]. La mairie publie un bulletin annuel en janvier. Jusqu'en 2014, un journal local également édité par la mairie, Le petit Challésien, paraissait en juin et faisait un état des lieux de la vie communale (travaux, animations,...), permettant d'informer les citoyens sur les projets de la municipalité.

Dans le domaine des médias audiovisuels, deux chaînes de télévision de télévision numérique terrestre (TNT) sont accessibles à tous les habitants de Challes-les-Eaux et relaient les informations locales : France 3 Alpes et TV8 Mont Blanc. Parmi les nombreuses stations de radio disponibles, on peut citer la station de Radio France, France Bleu Pays de Savoie (103.9), ainsi que les radios locales ou régionales telles que Hot Radio Chambéry (98.1) ou RCF Savoie (102.3)[14].

Deux pages Facebook, Challes-les-Eaux (gérée par l'office de tourisme) et Challes-les-Eaux Dauphiné (gérée par la correspondante locale de presse du Dauphiné libéré, relayent également les informations de la commune[15].

Culte modifier

Challes-les-Eaux dépend de la paroisse de Saintes Marthe et Marie - La Ravoire. Elle fait partie du doyenné de Saint-Alban-Leysse, au sein du diocèse de Chambéry, Maurienne et Tarentaise, suffragant de l’archidiocèse de Chambéry, Maurienne et Tarentaise[CS 1]. Mgr Philippe Ballot est l’évêque de ce diocèse depuis 2009[CS 2].

En 2015, la paroisse dispose d’un lieu de culte à Challes-les-Eaux, l’église Saint-Vincent, où le culte catholique est célébré en alternance avec d'autres églises du doyenné[16]. Des célébrations ont lieu chaque semaine à l’église de La Ravoire.






Économie modifier

Revenus et fiscalité modifier

En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 30 583 , ce qui plaçait Languidic au 14 781e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[In 6].

Cette même année, 44,3 % des foyers fiscaux n’étaient pas imposables[In 7].


73190: En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 36 209 [In 8].

Cette même année, 44,3 % des foyers fiscaux n’étaient pas imposables[In 9].

Emploi modifier

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Tissu économique modifier

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Agriculture modifier

Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Challes-les-Eaux, observées sur une période de 22 ans[17] :

Évolution de l’agriculture à Challes-les-Eaux entre 1988 et 2010
1988 2000 2010
Nombre d’exploitations 454 228 123
Équivalent Unité de travail annuel (UTA) 521 278 213
Surface Agricole Utile (SAU) (ha) 6 034 5 999 5 302
Cheptel (nombre de têtes) 34 095 26 716 20 740
Terres labourables (ha) 4 710 5 377 4 767
Superficie moyenne d’une exploitation (ha) 13,3 26,3 43,1

Malgré la constante diminution du nombre de ses exploitations, Challes-les-Eaux demeure une commune très agricole en termes d’activités — 1re commune agricole de Lorient Agglomération — et d’espace {{Incise|sur plus de 13 000 ha, 6 000 sont dédiés à l’agriculture soit près de 50 % du territoire. Le cheptel tend à diminuer mais reste important ; en 2010, la production animale représente près de 79 % des exploitations. L’élevage de volailles en chair, bien qu’en constant recul, domine (37 %) puis vient la production de lait (34 %) et l’élevage de porcs (10 %). La majorité des productions végétales est directement consommée par les animaux des élevages de la commune.

Originaire de Challes-les-Eaux, le groupe coopératif agricole UKL-Arrée a installé un de ses établissements sur la commune ainsi qu’un magasin[18].

Artisanat et industrie modifier

Challes-les-Eaux regroupe surtout des petites industries, essentiellement implantées sur les six zones d’activités de la commune. Trois des cinq plus grosses entreprises — Socalys, Nutréa et Primex, toutes spécialisées en agroalimentaire — sont installées sur la zone d’activités de la gare de Baud et du moulin du Baudry (d'une superficie de 40 ha). Les deux autres sont situées sur la zone industrielle La Poterie, il s'agit de la Savoie (département)|Savoienaise des fermetures et Bretagne Cérémique Industrie. La zone de Lanveur, d'une trentaine d'hectares, reste néanmoins la zone la plus attractive en raison de sa proximité avec le bourg et la RN 24.

Déclarée d’intérêt communautaire, la zone du Refol, d’une superficie de 42 ha, sera prochainement aménagée au sud de Kergonan par Lorient Agglomération[19].

Commerces et services modifier

L'offre communale de commerces et services en 2014 est riche et variée. Sur les 60 établissements, deux tiers dispose d’une vocation de proximité. Les habitants disposent d’une supérette et d’un supermarché, divers commerces de bouche. Dans le domaine des services, on peut citer salons de coiffure, fleuriste, banques, agence immobilière, tabac-presse, imprimerie, laverie, etc[20]. Un marché, tourné vers les produits locaux, se tient tous les vendredis au bourg.

En 2014, 104 assistantes maternelles sont agréées sur le territoire de Challes-les-Eaux-Brandérion et peuvent accueillir 230 enfants[M 7] ; une micro-crèche est également ouverte pour 12 enfants[21].

Tourisme modifier

Au , la commune de Challes-les-Eaux ne disposait pas d'hôtel[In 10]. Depuis 2009, la commune est propriétaire d'un camping de 32 emplacements, quatre gîtes et d'une aire d'accueil pour camping-cars[M 8]. En plus de cette structure, l'hébergement touristique regroupe, en 2015, 27 établissements chambres d'hôtes et Gîtes de France[22],[23] ainsi que deux établissements d'hébergement de groupe dont un de type insolite[24],[25].

Jusqu'au , une antenne de l'office du tourisme était installée sur la commune ; elle est aujourd'hui remplacée par une borne numérique en mairie[26],[M 9].

Au départ de Pont Augan, une péniche propose, d'avril à septembre, des croisières pour découvrir l'environnement et le patrimoine fluvial du Blavet[27]. Aussi, quatre circuits-découvertes ont été aménagés pour appréhender le patrimoine naturel de la commune, soit au total 29 km de sentier pédestre.

Culture locale et patrimoine modifier

 
La cloche classée aux monuments historiques.

Lieux et monuments modifier

==> Publié

Patrimoine religieux modifier

==> Publié

Patrimoine civil modifier

==> Publié

Mémorial modifier

==> Publié

Patrimoine naturel modifier

 
Le Marais des Chassettes en .

Challes-les-Eaux dispose de nombreux espaces protégés dont 2 000 hectares de zones boisées (soit un taux de boisement de 26 %)[Plu 4] et 1 200 hectares de zones humides (soit environ 11 % du territoire)[Plu 5]. Autrefois menacées, ces dernières sont depuis les années 2000 au centre d'un programme local de préservation[28].

En outre, la commune compte une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 : le bois du Pont-Neuf et de Quellenec dans lequel 100 taxons ont été recensés[29], notamment le bouscarle de Cetti (Cettia cetti)[Plu 6]. Cette ZNIEFF de plus de 200 hectares fait partie de la vallée du Blavet, un secteur qui accueille une végétation variée et une riche faune : mammifères sauvages, oiseaux nicheurs et rapaces. En hiver, on peut y rencontrer d’autres espèces comme le Héron cendré (Ardea cinerea), le Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo), le Colvert (Anas platyrhynchos) ou la Mouette rieuse (Chroicocephalus ridibundus). Les eaux du Blavet sont poissonneuses ; poissons blancs d'eau douce (sandres, carpes, brochets, perches, gardons, brèmes) cohabitent avec truites de mer, anguilles et saumons de l’Atlantique adultes selon les saisons[Plu 4].

La lande tourbeuse de Kergurune, aussi ZNIEFF de type 1, a été déclassée faute de gestion du secteur et à cause d'un appauvrissement végétal[Plu 6].

Personnalités liées à la commune modifier

==> Publié

Héraldique, logotype et devise modifier

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Notes et références modifier

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Notes modifier

  1. Le terme « strate » est utilisé en France pour catégoriser les communes, l’administration française utilise également le terme de « groupe de référence » et en définit une liste de 31[3].
  2. Ces remarques ne résultent pas d’une étude statistique des données présentées ; elles n’ont qu’une valeur indicative.
  3. La « capacité d’autofinancement » (CAF) est l’excédent dégagé en fonctionnement ; cet excédent permet de payer les remboursements de dettes. Le surplus (CAF - remboursements de dettes) s’ajoute aux recettes d’investissement (dotations, subventions, plus-values de cession) pour financer les dépenses d’équipement. Ce montant représente le financement disponible de la commune[5].
  4. Le résultat comptable est la différence entre produits et charges de fonctionnement.
  5. Le besoin ou capacité de financements des investissements est la différence entre les ressources et les emplois d’investissement ; si les ressources sont supérieures aux emplois, on parle de capacité de financement ; des emplois supérieurs aux ressources expriment un besoin de financement.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références modifier

  1. Bulletin paroissial de Languidic, Hennebont, Imp. Ch. Normand, , p. 476-477.
  2. « Niveau pour la commune de Challes-les-Eaux », sur Villes-et-villages-fleuris.com (consulté le ).
  3. « Les groupes de référence utilisés pour les comparaisons », sur Collectivites-locales.gouv.fr (consulté le )
  4. « Comptes de la commune de Challes-les-Eaux », sur le site du ministère des Finances (consulté le )
  5. [PDF] Mémento financier et fiscal du maire, ministère du Budget, avril 2008, p. 34, [lire en ligne]
  6. « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur Pastel.diplomatie.gouv.fr (consulté le )
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  8. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
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  11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
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  13. « Toutes les publications », sur Savoie.fr (consulté le )
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Ouvrages modifier

  • André Dumollard, La reine du soufre : Triviers - Challes-les-Eaux à travers les siècles, Les Marches, La Fontaine de Siloé, , 204 p. (ISBN 978-2908697469). La référence est notée « LRDS » dans

le texte.

  1. p. 30-32.

Site de l’Insee modifier

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  10. TOU T1 - Nombre et capacité des hôtels au .

Site du ministère de l’Intérieur modifier

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Site du ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports modifier

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  1. « Gymnase Beauséjour » (consulté le )
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  7. « Skate Park » (consulté le )
  8. « Stand de tir à l’arc » (consulté le )
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Site du ministère de l’Éducation nationale modifier

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Site de la mairie modifier

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Site du Dauphiné Libéré modifier

Les références notées « DL » dans le texte proviennent du site du quotidien Le Dauphiné libéré (Ledauphine.com).

Site de l’Église Catholique en Savoie modifier

Les références notées « CS » dans le texte proviennent du site de l’Église Catholique en Savoie (Catholique-savoie.cef.fr).

  1. « Doyenné du Pays de Lorient » (consulté le )
  2. « L’évêque » (consulté le )

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier


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