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Spiritisme (pratique) modifier

 
Timbre du Danemark pour commémorer un congrès spirite en mai 1911.

Le spiritisme est une philosophie spiritualiste selon le créateur du mot Allan Kardec[1]. Il est fondé sur la croyance que certains phénomènes paranormaux sont le moyen pour des entités de l'au-delà appelées « esprits », le plus souvent des personnes décédées, de communiquer avec les vivants. Ce mot s'applique ainsi de manière large à un courant disparate[2] où les pratiquants, appelés « spirites », communiquent avec ces « esprits » par divers moyens.

Le terme de spiritisme désigne, au départ, les enseignements révélés par la « philosophie spirite » d'Allan Kardec, pseudonyme de l'instituteur et pédagogue français Hippolyte Léon Rivail Denizard, inventeur des mots « spiritisme » et « spirite ». Puis par généralisation certains auteurs ont parlé de spiritisme pour toute tradition, ancienne ou actuelle, exerçant un culte ou des rites invoquant les entités non physiques que sont l'âme des morts, les anges, les démons, etc. Le spiritisme n'est pas une religion dans le sens où il ne contient ni dogme, ni rituel, ni adoration, ni hiérarchie, selon les définitions usuelles de ce qu'est une religion. Toutefois, plusieurs encyclopédies le classent parmi les religions[3],[4],[5],[6],[7].

Avant de communiquer avec des « esprits » modifier

Comme pour beaucoup d'activités, la communication avec des « esprits » ne serait pas exempte de dangers et pourrait comporter des risques.

Dans l'idée de beaucoup de personnes serait répandue la « Loi de sympathie » mis en évidence par Allan Kardec au cours de ses recherches. Celle-ci stipule que des Esprits similaires seraient reliés entre eux par leurs points communs et auraient tendance à se regrouper dans l'au-delà, cette loi serait valable dans l'autre monde uniquement[8] et sa déformation actuelle en : « je suis quelqu'un de bien, donc je serais forcément en communication avec un bon Esprit qui me ressemble » ne serait pas toujours exacte, loin de là. L'expérimentation aurait démontré que les communications de très bonnes personnes pourraient être parasitées par des Esprits malfaisants ou usurpateurs, ces communications pourraient alors dégénérer en obsession, fascination ou subjugation. Traduit en langage actuel, un Esprit malfaisant ou trompeur pourrait s'attacher au médium, pour lui pourrir la vie ou le faire vivre dans un mensonge que l'Esprit aurait crée autour du pratiquant. Il serait dès lors très difficile de se débarrasser de lui[9], car contrairement à une autre idée reçue, ni exhortations, ni exorcismes n'auraient le moindre impact sur l'au-delà, leurs utilisations bien souvent amuseraient beaucoup ces mauvais Esprits qui continueraient peu ou prou leurs exactions[10],[11],[12].

Il serait donc fortement recommandé avant toute séance de se « mettre en condition » en essayant d'avoir au préalable une pensée pure et élevée, de bannir toute anxiété, peur, ou autres émotions parasites qui attireraient les mauvais Esprits, d'appeler d'abord son « ange gardien » habituel et une fois que celui-ci serait présent, de commencer les communications dans une ambiance sérieuse, recueillie et respectueuse. Le médium ne doit pas hésiter à demander des preuves de l'identité réelle de l'Esprit, les bons Esprits ne se fâchant jamais de telles demandes, et bien entendu, en cas de santé psychique fragile, il est fortement déconseillé de pratiquer ce type de communications. Les excellents médiums ne seraient pas des kamikazes qui brûlent les étapes, mais des personnes consciencieuses qui ont à cœur de respecter les lois naturelles que l'Univers met à notre disposition [13],[14],[15],[9].

Différentes formes et pratiques de médiumnité spirite modifier

À propos de la médiumnité modifier

Selon les spirites, la médiumnité serait une perception spéciale, plus subtile, qui prêterait à certaines personnes la faculté de servir d'intermédiaire aux esprits de l'au-delà. Ils considèrent que les médiums peuvent se diviser en deux grandes catégories :

  1. Les « médiums à effets physiques » : ceux qui auraient la capacité à provoquer des effets matériels ou des manifestations ostensibles.
  2. Les « médiums à effets intellectuels » : ceux qui seraient plus spécialement propres à recevoir et à transmettre les communications intelligentes[16].

Bien sûr, la frontière entre ces deux types de médiumnité est poreuse et bien souvent un médium participe à la fois, à l'un et à l'autre.

Les tables tournantes modifier

Il faut tout d'abord faire la distinction entre les tables tournantes et les tables parlantes, c'est-à-dire qui communiquent un message à l'aide de coups frappés ou typtologie. Par exemple un coup pour « oui », deux coups pour « non ». Une variante consiste en l'épellation des lettres de l'alphabet et la table signale la lettre choisie en donnant un coup, un secrétaire notant les phrases ainsi formées.[17]

 
Séance de « Tables Tournantes » dans un salon mondain en 1853.

D'après les sources de l'époque, les tables tournantes se manifesteraient par des effets sensibles, tels que les bruits, le mouvement et le déplacement des corps solides. L'un des premiers effet observés consistait dans un mouvement circulaire imprimé à une table, probablement un guéridon, mais cet effet pouvait être observé sur d'autres objets, comme un chapeau haut de forme par exemple (voir illustration ci-contre). Il suffisait de se mettre autour d'une table, assis ou debout, de poser ses mains à plat dessus, et d'attendre patiemment, le phénomène pouvant survenir en quelques minutes ou une demi-heure, voire une heure plus tard. On entendait généralement un craquement dans la table, prélude au mouvement circulaire qui s'accélérait de plus en plus à tel point que les participants avaient du mal à suivre le mouvement. Une fois le mouvement établi, on pouvait même s'écarter de la table qui continuait à bouger en tout sens, sans contact. Parfois la table se soulevait sur un pied ou sur un autre puis reprenait doucement sa position. Cette mode des tables tournantes dans les salons mondains laissa très rapidement place à des moyens de communications plus complexes comme la typtologie, puis la psychographie directe (l'écriture mécanique et ses variantes) ou indirecte (ouija, additor)[18].

Il est à remarquer que les tables tournantes avaient leur « petit caractère », certaines étant bienveillantes et polies, au début et à la fin de la séance elles s'inclinaient sur un pied pour saluer les participants, alors que d'autres étaient coléreuses et impatientes, s'exprimant par des coups violents et des mouvements brusques, pouvant aller jusqu'à casser la table[19]. La table qu'utilisait Victor Hugo lors de ses séances spirites à Jersey, curieusement, ne supportait pas la position en losange de ses participants.[20]

Le ouija, l'additor et la Table-Girardin modifier

Le ouija est constitué d'une planche recouverte de feutrine, sur laquelle on a collé les lettres de l'alphabet disposées en arc de cercle. Sont également disposés les chiffres de zéro à neuf. Le médium utilise une planchette qui épouse la forme de la main et sous laquelle on a planté des clous de tapissier, pour un bon glissement et afin d'éviter le bruit du frottement. Le médium pose sa main sur la planchette et se recueille avec les participants. Sa main serait mue par l'esprit qui dirigerait le ouija rapidement et de façon automatique vers les lettres et chiffres qui formeront un message. L'assistance d'un lecteur et d'un transcripteur s'avère donc indispensable. Dans cette forme de dictée lettre par lettre, le médium ne perçoit pas le contenu du message.

 
Florizel et Grace Von Reuter pratiquant la xénoglossie, à l'aide d'un additor, en 1926.

L'additor est une variante du ouija et fut utilisé par le violoniste et compositeur Florizel Von Reuter assisté par sa mère la médium Grace Von Reuter dans les années 1920. La particularité de l'additor est d'être une règle droite où sont inscrit des lettres et des chiffres devant lesquels se déplace un curseur dans une rainure. Mme Grace Von Reuter l'utilisait les yeux bandés parfois, elle posait les doigts sur le curseur qui se déplaçait à grande vitesse sous l'influence supposée des esprits, pendant que son fils Florizel Von Reuter notait les lettres ainsi obtenues. C'était principalement des messages de Xénoglossie, qui avaient la particularité d'être dicté en sens inverse de la lecture normale (la première lettre obtenue était en réalité la dernière de la phrase, la deuxième lettre correspondait à l'avant dernière, etc.) et ces messages répondaient à des questions posées par des personnes invitées à la séance. Parmi les messages reçus dans des langues étrangères ignorées des deux médiums, on retrouvait une quinzaine de langues diverses (la transcription était latinisée) dont le russe, le magyar, le norvégien, le polonais, le hollandais, le lituanien, l'irlandais, le persan, l'arabe et le turc. Florizel Von Reuter a écrit plusieurs livres relatant tout ceci, malheureusement non traduit en français[21].

La Table-Girardin est une variante de table tournante qui fut nommée ainsi en souvenir de Delphine de Girardin, amie de Victor Hugo et femme d'esprit dans tous les sens du terme[20]. Cette table était un guéridon dont le centre était équipé d'un cercle mobile en bois de 30 ou 40 cm de diamètre monté sur un axe. Sur la circonférence de ce cercle était inscrits les lettres de l'alphabet, les chiffres, ainsi que « oui » et « non » ; cet ensemble tournait devant une aiguille fixe. La médium, plaçant ses mains sur la table, posait des questions à l'Esprit qui était censé faire tourner le cercle avant de l'arrêter devant l'aiguille, donnant ainsi le caractère voulu par l'Esprit afin de composer des phrases qui étaient notées par un secrétaire[22].

L'écriture médiumnique ou « psychographie » modifier

Appelée psychographie du temps d'Allan Kardec, elle correspond à la méthode la plus répandue pour recevoir des messages qui viendraient des esprits. Le pratiquant s'assoit à une table, pose une feuille de papier devant lui et tient un stylo en main au-dessus de la feuille. Le but serait de laisser les Esprits influencer les pensées ou le bras du médium. Les spirites distinguent plusieurs types de psychographie :

L'écriture intuitive ou écriture inspirée modifier

 
Illustration d'un magazine de 1908 : « La médium Véra, d'une voix sourde et solennelle, a appelé au silence. »

Avec l'écriture intuitive ou inspirée, un Esprit communiquerait au médium des idées et pensées que celui-ci retranscrit avec ses propres mots, sa façon de parler et sa propre écriture.[23]

« Au début, cela n'est pas évident car l'Esprit envoie les informations par la pensée et la pensée est beaucoup plus rapide que la main du médium qui écrit. Lorsqu'un long message est donné, à un certain moment, la main du médium prend du retard sur la pensée, c'est-à-dire que le médium écrit le premier paragraphe alors que l'Esprit dicte le troisième. Si le médium essaie de comprendre ce qu'il écrit, veille à son orthographe, essaie de se relire, il laissera passer des mots et des phrases. A la relecture, nous aurons un texte qui aura du sens mais dans lequel il manquera des parties. »[24]

L'écriture automatique/mécanique ou semi-automatique/semi-mécanique modifier

Avec l'écriture mécanique/automatique, le médium n'a aucune idée de ce qu'il écrit, il ne contrôle plus son bras, ce serait l'Esprit/entité qui lui seul écrirait. Le médium peut être en état de somnambulisme ou de transe, mais ce n'est pas obligatoire. Avec l'écriture semi-mécanique ou semi-automatique le médium comprend ce qu'il écrit, mais il ne contrôle toujours pas son bras, ni son écriture, là encore, ce serait un esprit désincarné qui écrirait à sa place.[25]

« L'Esprit prend en quelque sorte possession de la main et du bras du médium. Il utilise ce membre comme un outil. Dans ce type de médiumnité, rien ne passe par l'intellect du médium, celui-ci n'a pas conscience de ce qu'il écrit. Il découvrira le message à sa lecture en fin de séance. L'écriture est très rapide et bien souvent le crayon ne se lève pas. C'est assez surprenant, car le médium peut penser à une chose, ou même discuter et sa main écrit autre chose. »[24]

C'est dans cette catégorie que l'on voit les cas de « médiums polygraphes », c'est-à-dire dont l'écriture change en fonction des différents Esprits qui communiqueraient, prenant l'écriture et les tournures de phrases qu'avait l'Esprit de son vivant, car finalement ce serait lui qui écrirait, le médium lui, n'opposant plus aucun filtre, ni résistance[26],[27]. C'est aussi dans cette catégorie que l'on voit les cas de Xénoglossie, où le médium se mettrait à écrire dans des langues étrangères ou des dialectes qu'il ne connait pas.[28] En voici trois exemples datant du 19e, 20e et 21e siècle :

 
Madeleine pénitente peinte vers 1640 par Georges de La Tour.

« Le résultat de ces deux évocations ayant été transmis à la personne qui nous avait prié de les faire, nous reçûmes de cette dernière la réponse suivante : Vous ne pouvez croire le grand bien produit par l'évocation de mon beau-père et de mon oncle. Nous les avons parfaitement reconnus ; l'écriture du premier surtout a une analogie frappante avec celle qu'il avait de son vivant... on y retrouve la même forme de jambages, du paraphe et de certaines lettres. Quant aux paroles, aux expressions et au style, c'est encore plus frappant ; pour nous l'analogie est parfaite... J'ai communiqué ces deux évocations à plusieurs personnes, qui ont été frappées de leur véracité. »[29]

« Voici les mots magyars écrits par l'additor : « Erti amit mondok Magyarul. Nem tesz semmit szeretek itt lenni orvendek ». Lorsque la traduction nous est parvenue, nous avons appris que le texte disait : « Je me rends compte qu'aucun de vous ne connaît le magyar, mais peu importe. Je suis quand même très heureux de me trouver avec vous. »... L'apparition du latin avait déjà réalisé une brèche dans mon scepticisme... mais, voilà qu'avec l'apparition de la langue hongroise, l'hypothèse du subconscient était frappée d'un coup violent, qu'il ne pouvait être paré d'aucune manière. Ni ma mère, ni moi, n'avions jamais eu de rapports avec la langue hongroise. »[30]

« Je me souviens, lorsqu'un jour je communiquais avec la famille décédée de mon ami, son oncle m'a fait écrire en italien. Quelques fois, les signatures que j'avais en fin de message étaient identiques à la signature du décédé. La famille de mon ami était originaire de la région de Valenciennes, certains Esprits écrivaient dans un patois que je ne connaissais absolument pas... il m'arrivait d'écrire dans une langue étrangère entre autres l'allemand, de dessiner sous l'impulsion de l'Esprit.»[31]

La clairvoyance médiumnique modifier

 
La médium Svetlana, peinte en 1836 par Karl Brioullov.

« Les Médiums voyants seraient doués de la faculté de voir les Esprits. Ils en est qui auraient cette faculté à l'état normal, alors qu'ils sont éveillés, ils en conserveraient le souvenir exact ; alors que d'autres ne l'auraient que dans « l'état somnambulique » (hypnotique) ou voisin du « somnambulisme », mais cette faculté serait rarement permanente et serait le résultat d'une crise passagère. Le Médium voyant croit voir par ses yeux, mais c'est en réalité son âme qui voit par émancipation. La vue accidentelle et fortuite d'un Esprit dans une circonstance particulière est assez fréquente ; mais la vue habituelle des Esprits sans distinction est exceptionnelle. » [32]

Ce type de médium voyant peut travailler à partir de la photo d'une personne décédée, mais ce n'est pas obligatoire. Les perceptions peuvent être des impressions, des sensations, des images ou des idées qui s'imposent clairement. L'intérêt de cette forme de clairvoyance est de percevoir l'état et la situation de l'esprit qui donnerait éventuellement un message dont le clairvoyant restituerait le contenu. Il arriverait que l'esprit se fasse reconnaître selon l'image physique qui était la sienne, le clairvoyant percevrait alors une image nette de l'Esprit et pourrait le décrire[33],[34].

La clairaudience médiumnique modifier

La clairaudience est souvent une particularité qui s'associe à la clairvoyance. Le Médium auditif pourrait entendre les Esprits de deux manières :

  1. Par la perception d'une voix intime qui se ferait entendre dans son for intérieur et qui serait reçue télépathiquement ;
  2. Par la perception d'une voix extérieure, claire et distincte comme celle d'une personne vivante[32].

Les phénomènes de transe modifier

De nos jours la « transe » est définie comme un état modifié de conscience (EMC) et est très souvent associée à l'hypnose[35].

 
Transe hypnotique d'une femme en 1885, peinture de Albert von Keller.

Dans la médiumnité à transe, le médium serait donc dans un état second (EMC), qui selon les spirites s'expliqueraient par l'expression « émancipation de l'âme », c'est-à-dire que l'esprit et le corps subtil (périsprit) du médium seraient partiellement ou totalement désolidarisés de son corps physique (voir décorporation) ce qui pourrait laisser le champ libre à un esprit tiers et donc à une incorporation. Les spirites considèrent deux types de médiumnité à transe :

  1. Les Médiums somnambules, c'est-à-dire en état hypnotique ;
  2. Les Médiums extatiques, c'est-à-dire en état d'extase.

La transe médiumnique ne mène donc pas forcément à une incorporation, la plupart du temps elle conduit à des phénomènes de clairvoyance et de clairaudience, voire de « voyage astral » ou dans de « haute sphère spirituelle »[16],[35].

L'incorporation modifier

Appelée autrefois du temps d'Allan Kardec « médiumnité à incarnation », ce phénomène fait suite parfois à un état de transe, l'esprit du médium accompagné de son corps subtil (périsprit) faisant alors une décorporation partielle ou totale. L'esprit d'une personne décédée, ou parfois d'une personne vivante[36], réussirait alors à intégrer le corps du médium, partiellement ou totalement. Il aurait dès lors toute possibilité de se mouvoir et de parler à travers le corps du médium, comme dans certains cas de Xénoglossie, ou d'écriture mécanique ou semi-mécanique. L'Esprit incorporé trouverait ainsi la possibilité de se faire reconnaître dans sa personnalité, son langage, son accent ou sa gestuelle. L'esprit du médium réintègre son corps physique à l'issue de la séance. C'est une médiumnité rare et qui peut être très éprouvante pour le médium[16],[34].

La xénoglossie modifier

Ce terme inventé par le professeur Charles Richet (1850-1935) qualifie une médiumnité par laquelle les médiums parlent ou écrivent en langues étrangères existantes ou ayant existé, mais ignorées d'eux-mêmes et parfois des assistants à la séance. Ces communications étant cohérentes et justes grammaticalement (après traduction et vérification) et sont également capables de répondre à des questions impromptues, posées en temps réel, par des témoins assistant à la séance[37],[38].On recense surtout deux catégories de xénoglossie :

  1. les cas obtenus par l'automatisme parlant et la médiumnité auditive ;
  2. les cas obtenus par l'écriture automatique ou psychographie. c'est-à-dire, pour être plus clair, que l'esprit désincarné agirait sur le médium, soit en lui donnant des phrases étrangères par transmission de pensées ou par clairaudience, soit il prendrait directement le contrôle moteur de la voix ou du bras du médium (pour ce qui est de l'écriture automatique/ mécanique) afin de s'exprimer dans une autre langue.

Les langues et dialectes ainsi obtenus sont nombreux et certains très rares, appartenant aux langues d'aujourd'hui, mais aussi à des langues mortes depuis des milliers d'années pour certaines[39].

Les arts médiumniques modifier

 
Peinture d'Augustin Lesage.

Les artistes pourraient être influencés par les esprits décédés en peinture, en sculpture, en musique et en poésie, recevant l'influence des esprits dans des créations voulues par l'au-delà. Selon les cas, ces médiumnités sont « intuitives » ou « automatiques » ; on y retrouve, comme pour l'écriture, ces deux cas de figure. C'est principalement dans l'art pictural telle la peinture ou le dessin que l'art médiumnique est surtout représenté. On recense ainsi de nombreux cas de peintures spirites réalisées par des peintres spirites n'ont pour la plupart reçu aucune formation artistique. Quelques peintres spirites :

Les médiumnités thérapeutiques modifier

Sous l'influence supposée d'un esprit médecin, le médium laisse aller ses mains sur le corps allongé du patient. L'esprit travaillerait fluidiquement ou magnétiquement avec des gestes, impositions ou autres mouvements qui échappent alors complètement au contrôle du médium. On rencontre beaucoup de ces médiums guérisseurs à mains nues en Amérique du Sud et aux Philippines, on peut citer le cas du célèbre médium José Arigo. Egalement appelée « médiumnité guérissante » elle est différente du magnétisme proprement dit, où c'est réellement le magnétiseur qui agit avec son propre « fluide ». Ce type de fonctionnement médiumnique est le même que celui qui est à l'œuvre dans le Reiki japonais[40].

Description d'« esprits » selon les spirites modifier

Humains et animaux modifier

D'après les spirites, en dehors du corps physique et de son énergie vitale qui disparaissent avec le décès, subsisterait l'Esprit de la personne et son corps subtil de forme humanoïde pour les humain, canidoïde pour les chiens, félinoïde pour les chats, équinoïde pour les chevaux, etc. Ce corps subtil serait constitué d'une énergie plus dense que celle de l'Esprit et conserverait la mémoire du vécu de la personne, de ses vies antérieurs et de certaines de ses émotions, ou traumatismes inconscients. Ce corps jouerait un rôle important sur l'état de bien-être, ou non, de la personne dans l'au-delà. Il serait, de plus, souple et malléable et pourrait prendre l'apparence que souhaiterait l'Esprit, en fonction de ses capacités liées à son niveau d'évolution spirituelle, plus on est évolué spirituellement parlant, plus on aurait de capacités[41],[42],[43].

L'Esprit, lui, serait impalpable et sans forme, rayonnant d'une lumière plus ou moins intense, d'une teinte allant de très sombre à très claire, voire éblouissante pour les « Purs Esprits » selon son degré d'avancement spirituel. La vision par des vivants de cet ensemble « corps subtil / Esprit » pourrait être très nette ou plus flou, allant jusqu'à ressembler à une forme nuageuse, ceci en fonction de la perception plus ou moins clairvoyante de la personne à ce moment. Leurs appellations peuvent alors varier entre « êtres de lumière », « esprits », « fantômes », « entités », « revenants », etc. mais tout ces noms différents, en réalité, ne désigneraient qu'une seule et même chose le « corps subtil / Esprit » d'une personne ou d'un animal. Les spirites ne croient pas à l'existence des démons, des diables ou de satan, mais plutôt à l'existence de très mauvais Esprits humains, qui finiront au fil de leurs réincarnations à évoluer vers le bien, suivant la loi universelle de l'évolution et du progrès[41],[42],[43].

Description de l'au-delà selon les spirites modifier

À travers deux témoignages des années 1860 modifier

L'au-delà serait une sorte d'univers parallèle à celui qui est fait de matière, en interaction constante avec celui-ci, mais vibrant sur des fréquences différentes « plus subtiles ». Les « esprits » seraient donc partout, sur terre, dans l'espace et sur des exoplanètes (les sphères ou globes célestes désignant au départ d'autres planètes) pouvant interagir avec les « incarnés » en bien comme en mal. Il n'y aurait donc pas de lieux circonscrits de type « paradis » ou « enfer », mais « les mondes étant des foyers où les Esprits s'assemblent de préférence, en raison de l'analogie qui existe entre eux et ceux qui les habitent, chaque globe a donc, en quelque sorte, sa population propre en Esprit incarnés et désincarnés, qui s'alimente en majeure partie par l'incarnation et la désincarnation des mêmes Esprits »[44]. Cette population serait plus stable dans les « mondes inférieurs », où les Esprits seraient plus attachés à la matière, et plus flottante dans les « mondes supérieurs ». Les Esprits désincarnés (comme ceux qui sont incarnés finalement) auraient tendance à se regrouper entre eux par similitude de caractère. Les « mauvais Esprits » auraient une fréquence de vibration plus basse que celle des « bons Esprits », il en résulterait qu'ils auraient moins de capacités, de compréhension et de bienveillance que les bons[45],[46],[15].

 
Le jardin d'Eden peinture de Jérôme Bosch.

Dans les années 1860, lors de communications spirites qui auraient été reçues par psychographie du médium au centre spirite parisien d'Allan Kardec, un médecin russe moscovite décédé aurait alors fait cette description de l'au-delà[47] :

D. La mort a-t-elle été douloureuse ?

R. Non ; je n'ai ressenti qu'un craquement très court (...) et bientôt après j'ai eu le bonheur de voir une quantité d'amis venir à ma rencontre et me souhaiter la bienvenue, ceux notamment que j'ai eu la satisfaction d'aider.

D. Quelle région habitez-vous ? Etes-vous sur une planète ?

R. Tout ce qui n'est pas une planète est ce que vous nommez l'espace ; c'est là que je suis. Mais que de degrés dans dans cette immensité dont l'homme ne peut se faire une idée ! que d'échelons à cette échelle de Jacob (...) or puisque je suis sur un des échelons déjà élevés, il est certain que j'ai atteint ce bonheur par une continuité de combats où Dieu a permis que je remporte quelquefois la victoire. D. En quoi consiste votre bonheur ?

R. Ceci est plus difficile à vous faire comprendre. Le bonheur dont je jouis est un contentement extrême de moi-même ; non de mes mérites, ce serait de l'orgueil et l'orgueil est le fait des Esprits de réprobation, mais un contentement noyé, pour ainsi dire dans l'amour de Dieu, dans la reconnaissance de sa bonté infinie ; c'est une joie profonde de voir le bon, le bien ; de se dire : peut-être ai-je contribué à l'amélioration de quelques-uns de ceux qui se sont élevés. On est comme identifié avec le bien-être; c'est une espèce de fusion de l'Esprit et de la bonté divine. On a le don de voir les Esprits plus épurés, de les comprendre dans leurs missions, et de savoir qu'on en arrivera là aussi ; on entrevoit, dans l'incommensurable infini, les régions si resplendissantes du feu divin, qu'on est ébloui même en les contemplant à travers le voile qui les couvre encore. mais que vous dis-je ? Comprenez-vous mes paroles ? Ce feu dont je parle, croyez-vous qu'il soit semblable au soleil, par exemple ? non, non ; c'est quelque chose d'indicible à l'homme, parce que les mots n'expriment que les objets, les choses physiques ou métaphysiques dont il a connaissance par la mémoire ou l'intuition de son âme, tandis que, ne pouvant avoir cette mémoire de l'inconnu absolu, il n'est pas de termes qui puissent lui en donner la perception. Mais sachez-le : c'est déjà une immensité de bonheur de penser que l'on peut s'élever infiniment[47].

Ces deux témoignages émaneraient d'« Esprit heureux » ayant atteint un certain niveau d'élévation spirituelle et ceci n'est pas généralisé dans les descriptions spirites de l'au-delà. D'autres témoignages, beaucoup plus durs, qui émaneraient eux de la part d'« Esprits souffrants » ou d'« Esprits matérialistes » reflèteraient une vision beaucoup moins heureuse d'un au-delà pourtant similaire. La raison en serait que, si l'on se retrouvait sur une plage paradisiaque avec des maux de ventre abominables, ou alors obnubilé par de mauvaises nouvelles sur son smartphone, nous ne serions dès lors pas disposés à apprécier le paysage magnifique autour de nous, nous ne le verrions même pas. Ce serait ce même type de mécanisme psychique qui serait à l'œuvre dans ces différentes descriptions. En dehors des douleurs physiques qui s'éteignent avec le décès, le caractère d'une personne décédée resterait sensiblement le même que celui qu'elle avait de son vivant, un orgueilleux resterait orgueilleux, un avare resterait avare, un menteur resterait menteur, etc. Ces caractéristiques de la personnalité impacteraient la façon dont on vivrait son au-delà. Certaines personnes décédées resteraient proches de la terre, pouvant être désorientées ou perdues, elles pourraient alors être dans le déni de leur décès en pensant être toujours en vie, quand d'autres plus matérialistes resteraient attachées à leurs biens terrestres, comme leur maison. De même certains Esprits seraient pris dans des « boucles psychiques » tournant en rond, revivant tout le temps la même scène et ceci jusqu'à une « prise de conscience » libératrice. Le facteur psychologique parait essentiel en ce qui concerne l'au-delà, ce qui est somme toute logique puisque nous serions alors des Esprits avec un corps subtil émotionnel à « vif » [48],[49],[50].

On peut remarquer aussi une sorte de réciprocité, un « retour de bâton » dû à sa personnalité, une sorte d'« automatisme », qui peut parfois prendre la forme de « qui se ressemble, s'assemble », comme par exemple ce cas d'une personne égoïste qui était indifférente au sort des autres, et qui se retrouverait dans l'au-delà au milieu de personnes ressemblant à des ombres, toutes indifférentes les unes par rapport aux autres dans une ambiance de solitude et d'ennui[51]. Ou bien ce cas d'un orgueilleux qui jalouserait tout ces « Purs Esprits » qui lui font l'affront de lui être supérieur. Cependant Allan Kardec notait aussi « qu'il n'y avait pas de règle uniforme et absolue », que la devise serait plutôt « à chacun selon son œuvre »[52]. Dès lors, la bonne gestion de ses pensées et émotions, à travers un « travail sur soi » pendant la vie terrestre, semble être une très bonne option pour vivre un au-delà serein[49]. Les descriptions de l'au-delà, avec son temps et son espace relatifs, ses « êtres de lumière », ne seraient pas sans rappeler la théorie de relativité restreinte d'Albert Einstein[53].

Voici un autre témoignage de la même époque, qui aurait également été reçu par psychographie le 8 février 1865, celui de Mme Foulon, née Wollis[54] :

 
L'assomption de la Vierge peinture de Luca Giordano, vers 1698.

D. Veuillez maintenant nous décrire votre passage, votre réveil et vos premières impressions.

R. J'ai souffert, mais mon Esprit a été plus fort que la souffrance matérielle que le dégagement lui faisait éprouver. Je me suis trouvée, après le suprême soupir, comme en syncope, n'ayant aucune conscience de mon état, ne songeant à rien et dans une vague somnolence (...) Je suis restée assez longtemps ainsi ; puis comme si je sortais d'un long évanouissement, je me suis réveillée peu à peu au milieu de frères que je ne connaissais pas ; ils me prodiguaient leurs soins et leurs caresses, me montraient un point dans l'espace qui ressemblait à une étoile brillante et m'ont dit : « C'est là que tu vas venir avec nous ; tu n'appartiens plus à la terre. » Alors je me suis souvenue ; je me suis appuyée sur eux et comme un groupe gracieux qui s'élance vers les sphères inconnues, mais avec la certitude d'y trouver le bonheur, nous sommes montés, montés et l'étoile grossissait. C'était un monde heureux, un monde supérieur, où votre bonne amie va enfin trouver le repos (...)

D. Est-ce que vous avez définitivement quitté la Terre ?

R. J'y laisse trop d'êtres qui me sont chers pour la quitter encore définitivement. J'y reviendrais donc en Esprit, car j'ai une mission à remplir auprès de mes petits-enfants. Vous savez bien d'ailleurs qu'aucun obstacle ne s'oppose à ce que les Esprits qui stationnent dans les mondes supérieurs à la Terre viennent la visiter.

D. La position où vous êtes semble devoir affaiblir vos rapports avec ceux que vous avez laissés ici-bas ?

R. Non, mon ami, l'amour rapproche les âmes. Croyez-moi, on peut être sur la Terre plus près de ceux qui ont atteint la perfection, que de ceux que l'infériorité et l'égoïsme font tourbillonner autour de la sphère terrestre. La charité et l'amour sont deux moteurs d'une attraction puissante. C'est le lien qui cimente l'union des âmes attachées l'une à l'autre et la continue malgré la distance et les lieux. Il n'y a de distance que pour les corps matériels ; il n'y en a pas pour les Esprits[54].

Prédestination et « libre-arbitre » modifier

Selon les spirites, la mort est prédestinée. Tous les événements majeurs, heureux ou malheureux, de l'existence d'un être humain « seraient écrits » à l'avance et inéluctables. Par contre la manière de réagir à ces événements, elle, ne serait pas « écrite » et ce serait précisément là que résiderait le « libre-arbitre » d'un être humain, un peu à la manière d'un questionnaire où les demandes sont écrites mais pas les réponses qu'il faut donner[55].

Toutes ces épreuves serviraient à l'être humain pour progresser et évoluer vers une meilleure compréhension, or ce serait bien souvent dans l'adversité que l'être humain progresserait le plus, trouvant de nouvelles ressources ou des capacités ignorées de lui-même[33]. L'allégorie qui illustrerait le mieux tout ceci serait celle du forgeron japonais, qui partant d'un bout de métal brut, le chaufferait « à blanc » dans le feu, puis le martèlerait pour le forger, le tremperait dans l'eau glacée pour le refroidir, puis le remettrait au feu, etc. Le métal semble martyrisé et violenté, mais à la fin le résultat sera un magnifique katana, toutes ces épreuves difficiles ayant mené à sculpter une œuvre d'art inestimable. Parfois l'exemple donné peut-être aussi celui d'une sculpture d'un être humain à partir d'un bloc de roche en marbre[56]. Bien entendu, personne n'est fait de métal ou de marbre, mais comme précisé plus haut, ce seraient plutôt nos pensées et émotions qu'il faudrait chercher à sculpter.

Visions et hallucinations modifier

Les visions qu'aurait une personne pourraient être parasitées par son imaginaire, ou par un autre « esprit ». Ceci concernerait avant tout les visions somnambuliques, extatiques, et de décorporation. La personne clairvoyante devrait alors faire le tri entre ce qui est réel et ce qui ne l'est pas, à l'aide de son discernement et de sa raison [57]. Allan Kardec remarquait que : « la lucidité des médiums peut-être plus ou moins parfaite, et leur propre Esprit, selon qu'il est plus ou moins élevé, est aussi plus ou moins apte à connaître et à comprendre les choses (...) c'est pourquoi leurs révélations sont souvent un mélange de vérités et d'erreurs, de choses sublimes et de choses absurdes ou même ridicules. Des Esprits inférieurs profitent souvent de leur exaltation (...) et à cet effet, ils revêtent à leurs yeux des apparences qui les entretiennent dans leurs idées ou préjugés de la veille (...) C'est à nous de juger froidement, et de peser leurs révélations dans la balance de la raison »[58].

NDE et mort véritable modifier

Il pourrait y avoir des différences entre les expériences de mort imminente ou NDE et les morts véritables des personnes. La NDE ressemblerait plutôt alors à une « vision extatique » (voir ci-dessus Les phénomènes de transe) qui serait donnée à une personne dans le but de l'encourager, de lui montrer un niveau de conscience qu'elle pourrait obtenir, mais qui ne serait pas forcément acquis dès aujourd'hui. Un témoignage dans les années 1860 de la NDE du Docteur Caron tendrait à le démontrer, celui-ci ayant vécu, alité et en famille, une NDE « paradisiaque », où, revenant à lui il raconte : « que c'est beau ! que c'est sublime ! quelle douce chose ! J'étais mort et mon âme s'est élevée bien haut, bien haut » et « ne pas pouvoir dépeindre la magnificence de ce qu'il a vu, ni des impressions qu'il a ressenti ». Peu de temps après, il décédera réellement et un proche de la famille demandera qu'on essaye de l'invoquer. Une fois que la communication aurait été établie, celui-ci aurait déclarer que « sans être malheureux, il ne se retrouvait pas dans l'état de bonheur total dans lequel il avait été » lors de son NDE. Il aurait ajouté « avoir été dans un moment de confusion après son décès », chose qu'il n'avait pas vécu précédemment, puis il serait revenu sur sa NDE en précisant « qu'il aurait été emporté par un agent inconnu » (une force inconnue l'aurait emporté), et qu'il aurait « vu la splendeur d'un ciel comme nos rêves seuls pourraient le réaliser. Cette course à travers l'infini s'est faite si rapidement que je ne puis préciser les instants employés par mon Esprit » également que « l'esprit ne connaît pas la valeur des distances telles que vous les envisagez »[59].

Dans la fiction modifier

Cinéma modifier

Télévision modifier

Notes et référence modifier

  1. Allan Kardec, Le Livre des Esprits, Les éditions Philman, 1857 réédition mai 2009, 484 p. (ISBN 978-2-913720-47-3, lire en ligne), Page de titre : Philosophie spiritualiste, Le Livre des Esprits + introduction : fin du premier paragraphe
  2. Johan Liljencrants, Spiritism and religion : a moral study, Washington, D.C. : Catholic University of America, (lire en ligne).
  3. Encyclopédie Britannica
  4. Dictionnaire du monde religieux dans la France contemporaine, volume 10, Les marges du Christianisme (publié avec le concours de l'université Lyon III et l'institut d'histoire du Christianisme)
  5. Dictionnaire des faits religieux, Presses Universitaires de France, Paris, 2010, page 1183
  6. Wilkinson 2009 Il manque un paramètre de page[source insuffisante]
  7. (en) « Major Religions of the World Ranked by Number of Adherents », sur ChartsBin (consulté le ).
  8. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0)
  9. a et b Mauricette Ruchot, L'Au-delà, Messages d'amour, Messages d'espoir, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-78-7), p.68 à 82 - Chapitre 12, 13 et 14, l'obsession, ses raisons, mise en garde.
  10. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), Chapitre 23 : Cause de l'obsession, moyen de la combattre p.300 à 319
  11. Florence Hubert, Quand l'au-delà se dessine, Editions Exergue, (ISBN 978-2-36188-376-8)
  12. Alain Joseph Bellet, Les morts sont parmi nous - Dialogues avec le monde des Esprits, Editions Archipoche, , 320 p. (ISBN 978-2-3773-5160-2)
  13. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), Chapitre 18 : inconvénients et dangers de la médiumnité p.259 à 263
  14. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), Chapitre 25 : Des évocations p.342
  15. a et b Madame De Watteville, Ceux qui nous quittent, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-71-8)
  16. a b et c Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), Chapitre 14 et 16
  17. Victor Hugo, Le Livre des Tables, folio classique, Editions Gallimard, , 755 p. (ISBN 978-2-07-045394-8), p. 50 à 227 : 1ier cahier
  18. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), p. 74 Chapitre 2 et p.178 Chapitre 11
  19. Allan Kardec, Le Livre des médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), Chapitre 11 : sématologie et typtologie - p.179
  20. a et b Victor Hugo, Le Livre des Tables, folio classique, Editions Gallimard, , 755 p. (ISBN 978-2-07-045394-8), introduction, p.51 et suivantes
  21. Ernest Bozzano, La Xénoglossie ou la médiumnité polyglotte, Les éditions Philman, 1934 (réédition mai 2020), 210 p. (ISBN 979-10-97346-05-8), p 81 à 122
  22. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-35-0), p 182
  23. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), p. 228
  24. a et b Mauricette Ruchot, L'Au-delà, Messages d'amour, Messages d'espoir, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-78-7), p. 136 et suivantes, Chapitre 18 : La médiumnité et les types de médiumnité
  25. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, 1861 (réédition mars 2007) (ISBN 978-2-913720-35-0), p. 214, Chapitre 15 Médiums écrivains ou psychographes
  26. Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, 1861 (réédition mars 2007) (ISBN 978-2-913720-35-0), p. 228 et 229 : Médiums spéciaux
  27. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, , 365 p. (ISBN 978-2-913720-12-1), p. 267 et 268
  28. Ernest Bozzano, La médiumnité polyglotte, Les éditions Philman, , 210 p. (ISBN 979-10-97346-05-8)
  29. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1865 (réédition janvier 2010) (ISBN 978-2-913720-12-1), p. 267 et 268
  30. Ernest Bozzano, La médiumnité polyglotte ou xénoglossie, Les éditions Philman, 1934 (réédition mai 2020) (ISBN 979-10-97346-05-8), p. 83 et 84
  31. Mauricette Ruchot, L'Au-delà, Messages d'amour, Message d'espoir, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-78-7), p. 65, Chapitre 10 : Les communications par écriture
  32. a et b Allan Kardec, Le Livre des Médiums, Les éditions Philman, , 490 p. (ISBN 978-2-913720-35-0), p. 203 et 226 - Médiums voyants
  33. a et b Alain Joseph Bellet, Les morts sont parmi nous, Dialogues avec le monde des Esprits, Editions Archipoche, , 312 p. (ISBN 978-2-3773-5160-2)
  34. a et b Mauricette Ruchot, L'Au-delà, Messages d'amour, Message d'espoir, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-78-7)
  35. a et b Sylvie Déthiollaz et Claude Charles Fourrier, Etats Modifiés de Conscience, NDE, OBE et autres expériences, Lausane, Editions Favre, , 358 p. (ISBN 978-2-8289-1627-5)
  36. Sylvie Déthiollaz et Claude Charles Fourrier, Etats Modifiés de Conscience, NDE, OBE et autres expériences, (le cas Nicolas Fraisse), Editions Favre, (ISBN 978-2-8289-1627-5), p. 64 et 65
  37. Professeur Charles Richet, Traité de Métapsychique, Paris, p 280 de la première édition
  38. Ernest Bozzano, La médiumnité polyglotte, Les éditions Philman, , 210 p. (ISBN 979-10-97346-05-8), introduction
  39. Ernest Bozzano, La médiumnité polyglotte, Les éditions Philman, , 210 p. (ISBN 979-10-97346-05-8)
  40. Madame De Watteville Krell, Rayonnements de la vie spirituelle, Les éditions Philman, 1875, réédition septembre 2013 (ISBN 978-2-913720-72-5, lire en ligne), p.24 - Application des fluides, magnétisation médicale et médiumnité guérissante
  41. a et b Madame De Watteville, Ceux qui nous quittent, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-71-8)
  42. a et b Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1861 réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1)
  43. a et b Alain Joseph Bellet, Les morts sont parmi nous -Dialogues avec le monde des Esprits, Editions Archipoche, (ISBN 978-2-3773-5160-2)
  44. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1861, réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1), P.28 et 29
  45. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1861, réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1), - Première partie -
  46. Madame De Watteville Krell, Rayonnements de la vie spirituelle, Les éditions Philman, 1875, réédition septembre 2013 (ISBN 978-2-913720-72-5)
  47. a et b Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, , 365 p. (ISBN 978-2-913720-12-1), p.181 et 182
  48. Alain Joseph Bellet, Les morts sont parmi nous - Dialogues avec le monde des Esprits, éditions Archipoche, , 320 p. (ISBN 978-2-3773-5160-2)
  49. a et b Mauricette Ruchot, L'au-delà, Messages d'amour, Messages d'espoir, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-78-7)
  50. Florence Hubert, Quand l'au-delà se dessine, Editions Exergue, (ISBN 978-2-36188-376-8)
  51. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1861 réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1), Le cas de Claire : p.238 à 246
  52. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, 1861 réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1), p.250 et 84
  53. Stéphane Durand, Comprendre Einstein en animant soi-même l'espace temps, Belin, (ISBN 978-2701192840)
  54. a et b Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, , 365 p. (ISBN 978-2-913720-12-1), p.177 et 178
  55. Allan Kardec, Le Livre des Esprits, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-47-3), LIVRE 3 - Chapitre 10 : Loi de Liberté, p.358 à 379
  56. Madame De Watteville Krell, Rayonnements de la vie spirituelle, Les éditions Philman, 1875, réédition septembre 2013 (ISBN 978-2-913720-72-5, lire en ligne), p.59
  57. Allan Kardec, Le Livre des Esprits, Les éditions Philman, (ISBN 978-2-913720-47-3), p.184 - CHAPITRE 8 : émancipation de l'âme
  58. Allan Kardec, Le Livre des Esprits, Les éditions Philman (ISBN 978-2-913720-47-3) p.208 - Question : 455
  59. Allan Kardec, Le ciel et l'enfer, Les éditions Philman, 1865, réédition janvier 2010 (ISBN 978-2-913720-12-1), p.209 à 214 Mr. Cardon, médecin

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