Urcuit

commune française du département des Pyrénées-Atlantiques

Urcuit [yʁkɥit] est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine.

Urcuit
Urcuit
La mairie d'Urcuit.
Blason de Urcuit
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays basque
Maire
Mandat
Raymond Darricarrère
2020-2026
Code postal 64990
Code commune 64540
Démographie
Gentilé Urcuitois, Urketa[1]
Population
municipale
2 914 hab. (2021 en évolution de +22,69 % par rapport à 2015)
Densité 213 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 29′ 11″ nord, 1° 20′ 07″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 66 m
Superficie 13,69 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Bayonne (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Bayonne (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nive-Adour
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Urcuit
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Urcuit
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Urcuit
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Urcuit
Liens
Site web urcuit.fr

Le gentilé est Urcuitois[2] (ou Urketar[1] en basque).

Géographie

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Localisation

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Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Urcuit se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[3].

Elle se situe à 106 km par la route[Note 1] de Pau[4], préfecture du département, à 14 km de Bayonne[5], sous-préfecture, et à 9,3 km de Mouguerre[6], bureau centralisateur du canton de Nive-Adour dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[3]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Bayonne[3].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[7] : Briscous (2,9 km), Saint-Barthélemy (3,2 km), Urt (3,8 km), Lahonce (4,4 km), Mouguerre (6,7 km), Saint-Martin-de-Seignanx (7,5 km), Saint-Laurent-de-Gosse (7,6 km), Biaudos (7,7 km).

Sur le plan historique et culturel, Urcuit fait partie de la province du Labourd, un des sept territoires composant le Pays basque[Note 3],[8]. Le Labourd est traversé par la vallée alluviale de la Nive et rassemble les plus beaux villages du Pays basque[9]. Depuis 1999, l'Académie de la langue basque ou Euskalzaindia divise le territoire du Labourd en six zones[10],[11]. La commune est dans la zone Lapurdi Beherea (Bas-Labourd)[12]. au centre-nord de ce territoire

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Urt, Saint-Martin-de-Seignanx, Briscous, Lahonce, Mouguerre et Saint-Barthélemy.

Communes limitrophes d’Urcuit[13]
Saint-Martin-de-Seignanx
(Landes)
Saint-Barthélemy
(Landes,
(sur 50 m)
Lahonce   Urt
Mouguerre Briscous

Hydrographie

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La commune est drainée par l'Adour, l'Ardanavy, Ur Handia, un bras de l'Adour, le canal de la Traverse, l’Estey de Naciet, le ruisseau d'Alçouet, le ruisseau de Condistéguy, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 20 km de longueur totale[14],[Carte 1].

L'Adour, d'une longueur totale de 308,8 km, prend sa source dans le massif pyrénéen du pic du Midi de Bigorre, au col du Tourmalet (Hautes-Pyrénées) et se jette dans l'océan Atlantique après Bayonne, à Tarnos (Landes) pour la rive droite et Anglet (Pyrénées-Atlantiques) pour la rive gauche[15]. Il longe la commune sur son flanc nord.

L'Ardanavy, d'une longueur totale de 25,7 km, prend sa source dans la commune d'Hasparren et s'écoule du sud vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour sur le territoire communal, après avoir traversé 6 communes[16].

Historiquement, la commune est exposée à un micro climat océanique basque[17]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 403 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 8,3 jours en juillet[19]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martin-de-Hinx à 12 km à vol d'oiseau[20], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 410,1 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].

Milieux naturels et biodiversité

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Réseau Natura 2000

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Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[25],[Carte 2] :

  • « l'Adour », d'une superficie de 3 565 ha, un site important pour les poissons migrateurs, l'Angélique des estuaires (espèce endémique) et le Vison d'Europe[26] ;
  • « l'Ardanavy (cours d'eau) », d'une superficie de 626 ha, un cours d'eau des coteaux sud de l'Adour[27] ;

et une au titre de la « directive Oiseaux »[25],[Carte 3] :

  • les « barthes de l'Adour », d'une superficie de 15 617 ha, un site de vallées inondables à forte diversité animale et végétale[28].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

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L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[29],[Carte 4] : le « lit mineur et berges de l'adour, des gaves réunis et du Luy » (1 292,03 ha), couvrant 35 communes dont 28 dans les Landes et 7 dans les Pyrénées-Atlantiques[30] et quatre ZNIEFF de type 2[Note 6],[29],[Carte 5] :

  • « l'Adour d'Aire-sur-l'Adour à la confluence avec la Midouze, tronçon des saligues et gravières » (2 324,27 ha), couvrant 63 communes dont 54 dans les Landes et 9 dans les Pyrénées-Atlantiques[31] ;
  • « l'Adour de la confluence avec la Midouze à la confluence avec la Nive, tronçon des barthes » (13 349,18 ha), couvrant 59 communes dont 52 dans les Landes et 7 dans les Pyrénées-Atlantiques[32] ;
  • « les barthes de la rive gauche de l'Adour » (991,02 ha), couvrant 4 communes du département[33];
  • le « réseau hydrographique et vallée de l'Ardanavy » (679,96 ha), couvrant 12 communes du département[34].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Urcuit est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[35]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bayonne (partie française)[Note 7], une agglomération internationale regroupant 30 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 8],[36],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 9],[3]. Cette aire, qui regroupe 56 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[37],[38].

Occupation des sols

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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (53,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,5 %), zones urbanisées (15,4 %), zones agricoles hétérogènes (15 %), prairies (8,7 %), terres arables (6,4 %), eaux continentales[Note 10] (6 %)[39]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

Lieux-dits et hameaux

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Sur le cadastre napoléonien de 1831, la commune est divisée en quatre sections :

  • le Port ;
  • Labourgade ;
  • Laplace ;
  • Chatorteguy.

Voies de communication et transports

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Urcuit est desservi par les routes départementales D 157, D 257, D 281 et D 312.

Sentiers de randonnée pédestre

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Le GR 8 au niveau du pont d'Urcuit.

Urcuit est traversé par le sentier de grande randonnée 8 (GR 8) d'est en ouest.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune d'Urcuit est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[40]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[41].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment l'Adour et l'Ardanavy. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1992, 1995, 2009, 2010, 2014 et 2018[42],[40].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[43]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[44].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Urcuit.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 79,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 11],[46].

Toponymie

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Attestations anciennes

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Le toponyme Urcuit apparaît sous les formes Auricocta (1083[47]), Orcuit (1120[47]), Auricocto (1170[47]), Auricoctus, Orquuit, Sanctus-Stephanus de Auricocta et Orcuit (respectivement[48] 1186 pour les deux premières formes, XIIe siècle et 1233, cartulaire de Bayonne[49]), Orquet, Orcuit et Orquieta (1249[47]) et Le Laurier (1793[48]).

Étymologie

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Jean-Paul Orpustan[47] indique que la forme Auricocto, littéralement « or cuit » n'est qu'une extraordinaire fausse latinisation et qu'il est peu probable qu'elle ait pu influer sur la forme officielle moderne.

Autres toponymes

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Le toponyme Souhit apparaît sous la forme Suhi (1693[48], collations du diocèse de Bayonne[50]).

Graphie en langues locales

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Son nom basque actuel est Urketa[1] et son nom occitan gascon est Urcueit[51].

Histoire

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Paul Raymond[48] note que l'église d'Urcuit dépendait de l'abbaye de Lahonce.

Héraldique

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  Blasonnement :
Tranché de sinople et de gueules chargé chacun de trois oiseaux d'argent volants de face rangés en pal, au chef d'argent à la couronne antique voûtée cousue d'or issante du chef surmontée des initiales de sable URKETA et à la champagne cousue d'azur chargée d'un saumon contourné d'argent[52].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Henri Placé RPR Conseiller général du canton de Saint-Pierre-d'Irube
Michel Irigaray    
2020 Barthélémy Bidégaray UMP-LR Officier retraité
2020 En cours Raymond Darricarrère    
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Urcuit fait partie de sept structures intercommunales[53] :

  • la communauté d'agglomération du Pays Basque ;
  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat intercommunal de protection des berges de l'Adour maritime et de ses affluents (SIPBAMA) ;
  • le syndicat intercommunal pour la gestion du centre Txakurrak.

Jumelages

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  Genillé (France).

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[55].

En 2021, la commune comptait 2 914 habitants[Note 12], en évolution de +22,69 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8737518858719309761 0211 0751 058
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0141 011964945973897850831883
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
954932968846812832768725738
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7697498821 3291 6881 7961 9962 0532 172
2015 2020 2021 - - - - - -
2 3752 8452 914------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Bayonne.

Économie

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L'extraction de sel gemme était encore pratiquée à Urcuit au XXe siècle[58].

La commune fait partiellement partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty.

Culture locale et patrimoine

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Langues

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D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Urcuit et le bas-navarrais oriental.

Patrimoine civil

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  • Le château de Souhy date de 1631 ;
  • les fermes des lieux-dits Labiaguerre, Indisteguy et Lehaunia datent du XVIIe siècle. Celle du lieu-dit Sallagaray date du XVIIIe siècle ;
  • un ancien magasin de commerce du bourg date du XVIIe siècle, tout comme la maison de maître du lieu-dit Jauréguy ;
  • le moulin de Souhy, sur l'Ardanavy, date des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles.

Patrimoine religieux

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L'église Saint-Étienne date de 1866. Elle recèle un riche mobilier[59] inventorié par le ministère de la Culture. Certaines stèles discoïdales[60] datent du XVIIe siècle.

 
 

Personnalités liées à la commune

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Équipements

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Sports et installations sportives

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Denek Bat Bayonne Urcuit est un club de basket-ball dont la section masculine a évolué en NM1 (3e échelon national du championnat français).

L'Ardanavy FC, anciennement Football Club de Lahonce Urcuit Briscous (FCLUB) avant de fusionner avec le club d'Urt, évolue sur les terrains des trois communes ainsi que sur celui de la commune d'Urt[61],[62].

Éducation

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Urcuit dispose d'une école primaire.

Associations

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L'association Urketado est chargée du service animation jeunesse de la mairie d’Urcuit[63].

Le comité des fêtes est une association qui organise chaque année les fêtes d'Urcuit le troisième week-end de juillet[64].

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Le Pays Basque comprend sept provinces dont trois au nord qui forment le pays basque français : le Labourd, la Soule et la Basse-Navarre.
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bayonne (partie française) comprend deux villes-centres (Anglet et Bayonne) et 28 communes de banlieue.
  9. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  10. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  11. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Urcuit » sur Géoportail (consulté le 11 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Urcuit », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Urcuit », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Urcuit », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  2. Gentilé sur habitants.fr
  3. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune ».
  4. Stephan Georg, « Distance entre Urcuit et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. Stephan Georg, « Distance entre Urcuit et Bayonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. Stephan Georg, « Distance entre Urcuit et Mouguerre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Communes les plus proches d'Urcuit », sur villorama.com (consulté le ).
  8. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 22.
  9. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 25.
  10. « Toponymes », sur le site de l'Académie de la langue basque (consulté le ).
  11. (eu) Euskal Herriko udalerrien zerrenda alfabetikoa (Liste alphabétique des communes du Pays basque).
  12. Lapurdi Beherea (-a) (Lapurdi) : toponymes sur le site de l'Académie de la langue basque.
  13. Carte IGN sous Géoportail
  14. « Fiche communale d'Urcuit », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le ).
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  17. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Clotilde Bordenave, Urcuit-Urketa Labourd, 1985, page 32, mairie d'Urcuit ;
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  • Eugène Goyhénèche, Le Pays basque, Pau, imprimerie Marrimpouey Jeune, 1979, page 652 ;
  • Ch. de Picamilh, Statistique générale du département des Basses-Pyrénées, Pau, Vignancour, 1858 ;
  • Édouard Pinatel, Les puits salins d'Urcuit, Gure Herria, 1967, page 154 ;
  • Jacques Romatet, Notes et documents pour servir à l'histoire des abbayes cisterciennes et Prémontrées des gaves de l'Adour au Moyen Âge, TER d'histoire : Bordeaux III, université Michel de Montaigne, 1969, page 58.

Articles connexes

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