L'épreuve démarre par une traversée de l'Écosse, avec 161,5 km entre Glasgow et Douglas Castle. L'étape est assez vallonnée, avec notamment trois côtes de 3e catégorie. Les 25 derniers kilomètres étant plats, les sprinteurs ont l'opportunité de se disputer la victoire. L'étape suivante est difficile, avec très peu de plat et trois ascensions répertoriées. La montée du Struggle, dont le sommet est à 2,7 km de l'arrivée, est la première ascension de 1re catégorie et l'étape se termine par une bosse de 200 mètres à 11 %. La troisième étape est indécise, avec l'enchaînement de l'Alderley edge, le Brickworks et le Cat and fiddle (le point culminant de la course), mais le sommet de ce dernier est à plus de 55 kilomètres de l'arrivée. L'étape la plus longue de la course est disputée le lendemain, avec 4 000 mètres de dénivelé positif et les 20 derniers kilomètres globalement descendant. L'étape suivante comprend encore près de 3,3 kilomètres de dénivelé positif, mais les 40 derniers kilomètres sont moins difficiles que la veille, malgré une bosse non-répertoriée peu avant l'arrivée. Avant le week-end final, les organisateurs ont programmé la seule arrivée au sommet de la course, à Haytor. Un circuit de 15,3 km autour de Bristol, comprenant la côte de Bridge Valley Road (600 mètres à 9 %) à deux kilomètres de la ligne d'arrivée, est utilisé lors des deux demi-étapes le samedi. Les coureurs effectuent un tour le matin en contre-la-montre et six tours l'après-midi. Ce Tour de Grande-Bretagne se conclut par une étape plate, avec 16 tours d'un circuit londonien long de 6,2 km[1].
Les organisateurs ont convié 21 formations : 11 équipes World Tour, 4 formations de deuxième division, 5 équipes continentales et une équipe nationale.
Le rouleur-grimpeur Tom Dumoulin (Giant-Alpecin), vainqueur de contre-la-montre sur le Tour d'Italie et le Tour de France, deuxième du chrono olympique et cinquième du Tour de Romandie cette saison, est le favori de la compétition. Deuxième du Tour de Californie en mai, le champion d'Australie du contre-la-montre et cinquième du contre-la-montre olympique Rohan Dennis (BMC Racing Team) concurrencera Dumoulin sur ce terrain. Des « puncheurs » sont aussi candidats à la victoire finale. On peut citer notamment Wouter Poels (Team Sky), deuxième en 2015 et gagnant cette année de Liège-Bastogne-Liège, Daniel Martin (Etixx-Quick Step), troisième de la Flèche Wallonne et du Critérium du Dauphiné, le vainqueur de l'Amstel Gold Race Enrico Gasparotto (Wanty-Groupe Gobert) et Tony Gallopin (Lotto-Soudal), récent deuxième de la Clásica San Sebastián.
Outre Tom Dumoulin et Rohan Dennis, les principaux rouleurs présents sont trois champions nationaux de la spécialité : l'Allemand Tony Martin (Etixx-Quick Step), trois fois champion du monde, l'Américain Taylor Phinney (BMC Racing Team) et le Britannique Alex Dowsett (Movistar).
À un mois des championnats du monde, tracés au sein des plaines qataries les étapes de plaine du Tour de Grande-Bretagne ont attiré une partie des meilleurs sprinteurs du monde. Avec quatre succès chacun sur les Grands Tours en 2016, Mark Cavendish (Dimension Data) et André Greipel (Lotto-Soudal) sont les têtes d'affiches. Le récent vainqueur de l'EuroEyes Cyclassics Caleb Ewan (Orica-BikeExchange), le champion olympique de l'Omnium Elia Viviani (Team Sky), Maximiliano Richeze (Etixx-Quick Step), Daniel McLay (Équipe de Grande-Bretagne), Juan José Lobato (Movistar), Dylan Groenewegen (LottoNL-Jumbo) et le champion d'Italie Giacomo Nizzolo (Trek-Segafredo), double vainqueur du classement par points sur le Tour d'Italie et troisième de l'EuroEyes Cyclassics, peuvent aussi tirer leurs épingles du jeu[1],[2].