Craon (Mayenne)
Craon (prononciation : [kʁã]) est une commune française située dans le département de la Mayenne en région Pays de la Loire et peuplée de 4 435 habitants[Note 1].
Craon | |||||
Le plan d'eau du Mûrier et l'église Saint-Nicolas. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Pays de la Loire | ||||
Département | Mayenne | ||||
Arrondissement | Château-Gontier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Craon (siège) |
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Maire Mandat |
Bertrand de Guébriant 2020-2026 |
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Code postal | 53400 | ||||
Code commune | 53084 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Craonnais | ||||
Population municipale |
4 435 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 181 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
4 858 hab. (2016) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 50′ 53″ nord, 0° 56′ 59″ ouest | ||||
Altitude | Min. 32 m Max. 83 m |
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Superficie | 24,56 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Craon (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Craon (commune-centre) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Château-Gontier-sur-Mayenne-2 | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
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Liens | |||||
Site web | ville-craon53.fr | ||||
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Craon se trouve dans le pays du Craonnais, situé dans la partie occidentale de la Mayenne angevine.
Géographie
modifierLocalisation et communes limitrophes
modifierCraon est située dans le Sud-Ouest de la Mayenne, à 30 km au sud-ouest de Laval, 20 km à l'ouest de Château-Gontier-sur-Mayenne, 20 km au nord de Segré-en-Anjou Bleu et 23 km au nord-est de Pouancé.
Les communes limitrophes sont Athée, Denazé, Pommerieux, Chérancé, Bouchamps-lès-Craon, Niafles et Livré-la-Touche.
Géologie et relief
modifierHydrographie
modifierVoies de communication et transports
modifierClimat
modifierLe climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1945 à 2016 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2,5 | 2 | 3,9 | 5,4 | 9,1 | 11,7 | 13,6 | 13,5 | 11 | 8,7 | 5 | 2,8 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 5,8 | 8,4 | 10,6 | 14,3 | 17,5 | 19,5 | 19,5 | 16,6 | 13 | 8,4 | 5,7 | 12,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,4 | 9,5 | 12,9 | 15,7 | 19,5 | 23,2 | 25,4 | 25,5 | 22,2 | 17,2 | 11,8 | 8,7 | 16,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−18 08.01.1985 |
−13 25.02.1986 |
−9,5 01.03.05 |
−3,5 13.04.1998 |
−3,5 01.05.1945 |
1 02.06.1962 |
4 11.07.1972 |
3,5 31.08.1986 |
0,9 20.09.12 |
−5 30.10.1997 |
−8,5 27.11.1945 |
−15,2 29.12.1964 |
−18 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,1 13.01.1993 |
20 28.02.1960 |
25 30.03.1946 |
28,5 30.04.05 |
32,3 27.05.05 |
38 28.06.1976 |
40 28.07.1947 |
40 10.08.03 |
36 01.09.1961 |
29,7 02.10.11 |
23 19.11.1945 |
17,5 19.12.15 |
40 2003 |
Précipitations (mm) | 73,9 | 59,3 | 52,5 | 55,2 | 61,7 | 49,2 | 48,8 | 36,4 | 61,3 | 78,8 | 72,4 | 81,1 | 730,6 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Craon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Craon[Note 5], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Craon, dont elle est la commune-centre[Note 6],[11]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,2 %), prairies (22,3 %), zones urbanisées (12,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,6 %)[14]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
modifierLe nom de Craon est ancien. On le retrouve au VIIe siècle sur une monnaie mérovingienne : Cr[od]eno, ainsi qu'au IXe siècle, Ciron pour Credonem.
Histoire
modifierPréhistoire et Antiquité
modifierDe l'époque gallo-romaine, subsiste une inscription au dieu Mars.[réf. nécessaire]
Haut Moyen Âge
modifierAu IXe siècle, à l'époque des guerres entre Francs et Bretons, Craon fut la ville où Lambert, comte de Nantes, se réfugia en 847, à la suite des menaces de Charles le Chauve à son encontre. La sœur de Lambert, Doda, y dirigeait un monastère dédié à Saint Clément. Selon la chronique de Nantes, Craon faisait alors partie du territoire nantais. Lambert s'empara du Mans en 850 et fut tué par le comte du Maine Gausbert, le . Après la défaite de Charles le Chauve face aux Bretons, en 851 le traité d'Angers concède à Erispoë de Bretagne, fils de Nominoë, la possession de tout le territoire du Maine et de l'Anjou jusqu'à la Mayenne : Craon était compris dans cette concession. Le successeur d'Erispoë, Salomon, fut confirmé dans les mêmes droits en 863 par le traité d'Entrammes ; il ne faut cependant pas en conclure que le cours supérieur de la Mayenne était alors la limite de la Bretagne[15][réf. incomplète], d'autant plus que les Bretons durent abandonner ces territoires au début du Xe siècle.
Moyen Âge
modifierCe fut une redoutable forteresse médiévale composée de 27 tours et de 1 600 mètres de murailles, servant à garder la frontière angevine face à la Bretagne. Ce fut une ville marchande très importante (connue pour son fil de lin blanchi) dotée de halles fondées au XIIe siècle et réputées parmi les plus grandes de France. Craon qui fut le siège de la première baronnie d'Anjou était une force politique, judiciaire et religieuse importante, gérant une quarantaine de paroisses.
Au Moyen Âge puis sous l'Ancien Régime, le fief de la baronnie angevine de Craon dépendait de la sénéchaussée principale d'Angers et du pays d'élection de Château-Gontier. La baronnie était qualifiée de « Première baronnie d'Anjou ».
En 1343, le sel devient un monopole d'État par une ordonnance du roi Philippe VI de Valois, qui institue la gabelle, la taxe sur le sel. L’Anjou fait partie des pays de grande gabelle et comprend seize tribunaux spéciaux ou greniers à sel, dont celui de Craon.
XVe et XVIe siècles
modifierAu XVe siècle, la ville placée aux confins de la Bretagne, duché longtemps allié aux Anglais, devint une place importante à conserver. Les passages des troupes royales et les montres d'hommes d'armes y sont fréquentes. Lors de la huitième guerre de religion, la ville est assiégée par l’armée royale, mais dégagée par les Espagnols débarqués en Bretagne le [16].
Henri IV de France, après être monté sur le trône, fait détruire dans le Comté de Laval un grand nombre de maisons de campagne et châteaux garnis de murs et fossés, petits forts qui auraient pu servir encore de retraite à quelques restes de la Ligue. Les murailles de la ville de Craon qui lui avaient résisté pendant longtemps, et devant lesquelles ses généraux avaient reçu un échec, furent rasées.
Craon, qui était aussi une ville de grenier à sel et d’hôpitaux vit sa puissance décliner avec la Révolution française.
Elle fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
Révolution française
modifierLe 25 messidor an II, la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne s'installe à Craon et, en quelques jours, envoie plusieurs personnes à la guillotine. La Commission Huchedé et de l'accusateur Publicola Garot opère jusqu'au 9 thermidor.
- A Craon, les 25, 27, 28, 29 messidor, les 1, 3 et 6 thermidor (du 13 au 21 juillet)
- 1. Christophe Emger, âgé de 45 ans, du Bas-Maine ;
- 2. Marie Larrau, veuve Guéret, âgée de 27 ans, de l'Ile de Bouin ;
- 3. Pierre Ferré[18], âgé de 38 ans, du Bas-Maine ;
- 4. Jean Ferré, son frère, âgé de 49 ans ;
- 5. Gaspard Beaumier, âgé de 27 ans, id. ;
- 6. Francois Guillet, âgé de 18 ans, id ;
- 7. François Boussicot[19], âgé de 42 ans, id. ;
- 8. André-Jules-César Leclerc de la Ferrière, d'Angers, chevalier de Saint-Louis[20] ;
- 9. Jeanne Boussay, veuve Mahé du Bas-Maine ;
- 10. Charlotte Emger, veuve Marais, id. ;
- 11. Louis Clément, âgé de 24 ans, de Villedieu ;
- 12. Pierre Charron, âgé de 22 ans ; ayant tous les deux combattu pour retablir la royauté ;
- 13. Jean Teillais, âgé de 20 ans, du Maine ;
- 14. Perrine Ferré, âgée de 43 ans, id. ;
- 15. Jean Bouvet, âgé de 24 ans, id. ;
- 16. Mathurin Bodinier, âgé de 25 ans, id. ;
- 17. Alexandre Beaudouin, clerc.
Le XIXe siècle
modifierLe XXe siècle
modifierPolitique et administration
modifierTendances politiques et résultats
modifierListe des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2021, la commune comptait 4 435 habitants[Note 7], en évolution de −1,64 % par rapport à 2015 (Mayenne : −0,65 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 27,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 40,2 % la même année, alors qu'il est de 28,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 107 hommes pour 2 398 femmes, soit un taux de 53,23 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (50,71 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Activité et manifestations
modifierLe marché a lieu tous les lundis matin, réunissant une trentaine de commerçants (fleuristes, galettes, volailles, maraîchers, charcutier, vêtements, lingerie…) sur la place du Maréchal-Leclerc, rue Bethléem, sur les promenades Charles-de-Gaulle et sur la place du Mûrier[32].
Économie
modifier- Race craonnaise de porc.
- Usine Célia de Lactalis (fabrication du Chaussée aux Moines).
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierLa commune de Craon compte cinq monuments historiques :
- Château de Craon classé du XVIIIe siècle construit en pierre blanche de la Loire. Il est environné d'un vaste jardin à la française et d'un parc à l'anglaise de plus de 40 hectares. Il y a aussi une rivière et un grand jardin potager possédant des serres du siècle dernier. L’ensemble est classé et inscrit aux monuments historiques[33] ;
- Halles de Craon, en charpente de bois, achevées en 1850 et inscrites au titre des monuments historiques en 1984[34] ;
- Grenier à sel, rue du Pavé, classé au titre des monuments historiques en 1991[35] ;
- Grenier à sel, impasse des Onguents, inscrit au titre des monuments historiques en 1989[36] ;
- Le prieuré bénédictin Saint-Clément[37]. Une inscription romaine a été découverte[Quand ?] dans le mur de l'ancienne église de Saint-Clément.
- Maisons à pan de bois, place des Halles.
-
Les halles.
-
Le château.
-
Le grenier à sel de l’impasse des Onguents.
-
Le grenier à sel de la rue du Pavé.
-
Le hameau de la Puce.
-
Monument sur la place du 11-Novembre. Un cheval en tôles de fer soudées.
Patrimoine religieux
modifier- Église Saint-Nicolas, construite dans le style néo-gothique.
- Prieuré Saint-Clément, devenu centre culturel[38], il abritait auparavant une laiterie où fut élaboré un fromage vendu de nos jours sous l'appellation Chaussée aux Moines[39].
- Chapelle Saint-Eutrope, située dans le parc du château[33].
Patrimoine culturel
modifierPatrimoine naturel
modifierPersonnalités liées à la commune
modifier- Robert de Craon (vers 1100 - 1149), sire de Craon.
- Pierre Le Cornu (mort en 1612), militaire, gouverneur de Craon.
- Anthyme-Denis Cohon (1595 à Craon - 1670), religieux, évêque.
- Bernard Guyard (1601 à Craon - 1674), théologien.
- Pierre-Ambroise de la Forest, marquis d'Armaillé[40] (1734-1806), était également baron de Craon, de Gohort, du Puy-du-Fou et autres lieux et fut l'un des plus importants propriétaires fonciers de l'Anjou. Son grand-père François d'Armaillé (1647-1731)[41] avait été acquéreur de la baronnie de Craon pour la somme de 200 000 livres.
- Louis-François Allard, (1735 à Craon - 1819), médecin et député.
- François-Joachim Esnue-Lavallée (1751 à Craon - 1816), homme politique.
- Joseph Louis Proust (1754-1826), chimiste, a résidé à Craon.
- Volney (1757 à Craon - 1820), écrivain.
- Pierre Bodard de la Jacopière (1758 à Craon - 1826 à Craon), botaniste et médecin.
- Émile Jamet (1799 à Craon - ?), agriculteur et homme politique.
- Ladislas Dymkovski (1847 à Craon - 1927), peintre, musicien et photographe.
- Jules Gabriel Dubois-Menant (1855-1921), artiste, né dans cette ville.
- Prosper Jules Charbonnier (1862 à Craon - 1936), ingénieur-général de la marine, spécialiste de la balistique.
- Ferdinand Le Pelletier (1864 à Craon - 1939 à Craon), homme politique et économiste, fondateur de l'École supérieure des sciences économiques et commerciales.
- Fortuné d'Andigné (1868 - 1935 à Craon), homme politique.
- Louis de Guébriant (1916-2005), journaliste, propriétaire du château de Craon, président de la société des courses de Craon.
- Henri de Gastines (1929-2011), député (1968-2002) et maire de Craon (1977-1989).
Héraldique
modifierBlason | De gueules au sautoir d'argent cantonné de quatre losanges du même. |
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Détails | Adopté par la municipalité. |
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierBibliographie
modifier- Craon et ses environs par M. de Bodard de la Jacopière. 1871.
- Michel Lemesle, En Anjou, la bataille de Craon, 23 mai 1592. Editions Régionales de l'Ouest, Mayenne, 2004.
- Hervé Bazin, Vipère au poing, Paris, Grasset, 1948.
- Abbé Angot, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, t. 1, Laval, 1900.
Liens externes
modifierNotes et références
modifierNotes
modifier- Population municipale 2021, légale en 2024.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2013 (site de l'IGN, téléchargement du 19 mars 2014)
- « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Pays de la Loire »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur pays-de-la-loire.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
- « Fiche du Poste 53084001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Craon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Craon ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Craon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Abbé Angot.
- Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, , 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4, OCLC 299354152, présentation en ligne). p. 382.
- Extraite des Martyrs du Maine, de Théodore Perrin - 1830. [1]
- Il avait provoqué avec son frère le retour de la tyrannie par le cri infâme de vive le Roi.
- Ancien canonnier de la marine, nanti de plusieurs fleurs-de-lis et de cinq portraits des anciens tyrans scélérat consommé d'ailleurs par l'ingratitude qu'il a manifestée envers une nation généreuse de qui il venait de recevoir une récompense pour les services civils avait rendus au dernier tyran de la France.
- Il est condamné pour avoir joué un grand rôle dans le conseil de l'armée vendéenne.
- Paul Chaineau est nommé maire honoraire, Ouest-France, 16 octobre 2014
- La fiche de Ferdinand Le Pelletier sur le site de la Société d'économie et de sciences sociales
- réélection 2008 : Liste des maires de la Mayenne actualisée au 16 septembre 2009, site de la préfecture de la Mayenne, consulté le 19 septembre 2009
- « Claude Gilet est le nouveau maire avec 20 voix sur 27 au conseil », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- « Municipales à Craon. Bertrand de Guébriant intronisé nouveau maire », sur Ouest-france.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Craon (53084) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Mayenne (53) », (consulté le ).
- ville.craon53.fr : Marché
- Notice no PA00109493, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00109494, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00109635, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00109634, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00109495, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PA00109495, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Chaussée aux moines - Notre histoire », Chaussée aux moines, (lire en ligne, consulté le ).
- Alain Garric, « Pierre Ambroise DE LA FOREST D'ARMAILLÉ », sur le site de généalogie GeneaNet (consulté le ).
- Alain Garric, « DE LA FOREST D'ARMAILLÉ », sur le site de généalogie GeneaNet (consulté le ).