Saint-Amans-Soult

commune française du département du Tarn
(Redirigé depuis Saint-Amans-la-Bastide)

Saint-Amans-Soult
Saint-Amans-Soult
Blason de Saint-Amans-Soult
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Tarn
Arrondissement Castres
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Castres - Mazamet
Maire
Mandat
Alexis Mouret
2020-2026
Code postal 81240
Code commune 81238
Démographie
Gentilé Saint-Amantais, Saint-Amantaises
Population
municipale
1 501 hab. (2021 en diminution de 9,41 % par rapport à 2015)
Densité 60 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 28′ 40″ nord, 2° 29′ 26″ est
Altitude 269 m
Min. 239 m
Max. 1 172 m
Superficie 24,87 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Amans-Soult
(ville-centre)
Aire d'attraction Mazamet
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Mazamet-2 Vallée du Thoré
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saint-Amans-Soult

Saint-Amans-Soult [sɛ̃t‿amɑ̃ sult] est une commune française située dans le département du Tarn, à 8 kilomètres de Mazamet, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans la Montagne Noire, un massif montagneux constituant le rebord méridional du Massif central.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Thoré, le Rieuvergnet, le ruisseau de la Truite, le ruisseau de la Ville, le ruisseau des Esclayracs et par divers autres petits cours d'eau. Incluse dans le parc naturel régional du Haut-Languedoc, la commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Saint-Amans-Soult est une commune rurale qui compte 1 501 habitants en 2021. Elle est dans l'unité urbaine de Saint-Amans-Soult et fait partie de l'aire d'attraction de Mazamet. Ses habitants sont appelés les Saint-Amantais ou Saint-Amantaises.

La commune était anciennement appelée Saint-Amans-la-Bastide : elle a été renommée en 1851 en hommage au maréchal Soult, né dans la commune en 1769.

Géographie modifier

Localisation modifier

La commune de Saint-Amans-Soult est située dans la vallée du Thoré au sud du département du Tarn, à mi-chemin sur l’axe routier qui relie Toulouse à Béziers. Elle est limitrophe du département de l'Aude.

Communes limitrophes modifier

Les communes limitrophes sont Castans, Albine, Bout-du-Pont-de-Larn, Mazamet et Saint-Amans-Valtoret.

Communes limitrophes de Saint-Amans-Soult[1]
Bout-du-Pont-de-Larn Saint-Amans-Valtoret
Mazamet   Albine
Castans
(Aude)

Voies de communication et transports modifier

La commune est accessible par la route départementale 612, qui la traverse au nord, et qui relie Albi à Montpellier.

Saint-Amans-Soult est desservie par des lignes régulières du réseau régional liO : la ligne 753 relie Castres à Béziers (prolongée à Valras-Plage durant la période estivale) ; la ligne 762 relie Castres à Saint-Pons-de-Thomières[2].

Géologie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Saint-Amans-Soult.

Au cœur du parc naturel régional du Haut-Languedoc, entre la Montagne Noire au sud et les Monts de Lacaune au nord, cette région est l’aboutissement sud du Massif central.

Le village est installé sur la rive gauche du Thoré. Cette rivière fut, de la fin du XIXe au début du XXe siècle, au centre de la révolution industrielle, avec comme principale activité l’industrie textile (délainage).

Hydrographie modifier

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par le Thoré, le Rieuvergnet, le ruisseau de la Truite, le ruisseau de la Ville, le ruisseau des Esclayracs, Rec Dal Fau, Rieu Pégé, le ruisseau de la Cave, le ruisseau de la Trille, le ruisseau de Lestrèpe, le ruisseau de Peyre Pause, le ruisseau des Esclayracs, le ruisseau des Pradels, le ruisseau des Raynauds, et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 40 km de longueur totale[4],[Carte 1].

Le Thoré, d'une longueur totale de 61,6 km, prend sa source dans la commune de Rieussec et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Agout à Navès, après avoir traversé 20 communes[5].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Aquitaine, Gascogne » et « Provence, Languedoc-Roussillon »[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 129 mm, avec 9,9 jours de précipitations en janvier et 5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Laguiole à 511 km à vol d'oiseau[8], est de 8,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 441,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[12],[13].

La commune fait partie du parc naturel régional du Haut-Languedoc, créé en 1973 et d'une superficie de 307 184 ha, qui s'étend sur 118 communes et deux départements[14]. Implanté de part et d’autre de la ligne de partage des eaux entre Océan Atlantique et mer Méditerranée, ce territoire est un véritable balcon dominant les plaines viticoles du Languedoc et les étendues céréalières du Lauragais[15],

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

 
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[16] : la « montagne Noire (versant Nord) » (31 971 ha), couvrant 37 communes dont 14 dans l'Aude, deux dans la Haute-Garonne, trois dans l'Hérault et 18 dans le Tarn[17].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saint-Amans-Soult est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[I 1],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Amans-Soult, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 2 479 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mazamet, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 5],[I 6].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (67,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,5 %), prairies (16,5 %), zones agricoles hétérogènes (9,8 %), zones urbanisées (6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Saint-Amans-Soult est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thoré. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[23]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1995, 1996, 1999, 2011, 2017 et 2018[24],[21].

Saint-Amans-Soult est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 4],[25].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Saint-Amans-Soult.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[26]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 32,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 812 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 737 sont en aléa moyen ou fort, soit 91 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[28].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Saint-Amans-Soult est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[30].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Apparition d'une bastide au XIIIe siècle modifier

 
Église Notre-Dame-de-l'Assomption du XVIIIe siècle et montagne Noire.

Jadis il existait un seul Saint-Amans bâti au pied de la Montagne Noire, le long de la rive droite du Thoré.

1225 : une poignée d’habitants désireux de s'affranchir de la tutelle seigneuriale, fonda une bastide sur l’autre rive du Thoré.
Ainsi naquit Saint-Amans-la-Bastide, ville franche placée sous la suzeraineté directe de la Couronne de France. Très vite la nouvelle cité s’entoura de remparts et fut communément désignée sous le nom de Saint-Amans vila mendre (ville de moindre importance) par opposition au Saint-Amans primitif (sur la rive droite du Thoré) qu’on qualifia de vila mage (ville principale) (aujourd'hui nommée Saint-Amans-Valtoret).
Dès la création de Saint-Amans vila mendre le roi agit en maître et seigneur absolu sur cette ville, qui fut une des places fortes du Languedoc.

Guerres de religion au XVe siècle modifier

1572 : en pleine guerre de religion les deux Saint-Amans s’affrontent pendant quatre jours, la ville restera finalement aux mains des protestants qui détruisent l’église initiale (du XIIIe) en 1581 afin d’édifier un temple.
Toutefois elle sera rebâtie 100 ans plus tard sous son vocable actuel de Notre-Dame-de-l’Assomption. Le clocher de l’église du XIIIe siècle a été conservé, il est un bon exemple de l’architecture régionale de cette époque.

Après cette période de conflits, qui dure par intermittence pendant près de deux siècles, le commerce se développe et voit apparaître à Saint-Amans-Soult la production de verre par les gentilshommes verriers. Ces derniers s’installent sur les premiers contreforts de la montagne Noire qui leur offre les matériaux de base (le bois et la silice) indispensables à leur activité.
Ces artisans ont laissé sur le territoire de la commune un précieux témoignage de leurs activités. En effet, plusieurs fours verriers datant du XVIIe siècle sont encore visibles. Des travaux de restauration de ce précieux et rare patrimoine ont débuté en 2002 et se poursuivent grâce au concours des partenaires locaux.

Échec de la fusion Saint-Amans-la-Bastide et Saint-Amans-Valtoret modifier

1806 : le baron Gary, préfet du département du Tarn proposa la réunion des deux villages (se trouvant de part et d’autre du Thoré) en une seule commune. Mais les deux municipalités s’y opposèrent farouchement.

Saint-Amans-la-Bastide est rebaptisé en l’honneur du maréchal Soult modifier

1851 : le , la ville de La Bastide de Saint-Amans prit définitivement le nom de Saint-Amans-Soult en reconnaissance à ce grand soldat et homme d’État que fut le maréchal Jean de Dieu Soult, originaire de la commune.

1910 : création de la commune d’Albine détachée de Saint Amans Soult

Seconde Guerre mondiale, le maquis en ébullition modifier

1939-1945, des résistants prennent le maquis et se rencontrent dans le château du Maréchal Soult afin d'organiser la lutte face à l'envahisseur nazi.

1978 : les deux communes se sont dotées d’un syndicat intercommunal.

Les fêtes de Saint-Largi modifier

Depuis le début du XIXe siècle, une fête est organisée à Saint-Amans-Soult (bœuf à la broche, chapiteau, concerts, manèges, feu d'artifice). Ces festivités se déroulent au mois d'août et connaissent un fort succès.

Intégration dans la communauté d'agglomérations modifier

1993 : Saint-Amans-Soult entre dans le district de Castres-Mazamet puis participe à la création de la communauté d’agglomérations le .

Héraldique de Saint-Amans-Soult modifier

Son blasonnement est : D'argent à trois fleurs de lys de sable.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1998 mai 2020 Daniel Vialelle DVG Conseiller général du canton de Saint-Amans-Soult (2001-2015)
Conseiller départemental du Mazamet-2 Vallée du Thoré depuis 2015
mai 2020[31] mars 2024[32] Alexis Mouret    

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 681 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 490 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 500 [I 7] (20 400  dans le département[I 8]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 7,7 % 10 % 8,5 %
Département[I 10] 8,2 % 9,9 % 10 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 833 personnes, parmi lesquelles on compte 73,1 % d'actifs (64,6 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 26,9 % d'inactifs[Note 6],[I 9]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Mazamet, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 12]. Elle compte 517 emplois en 2018, contre 469 en 2013 et 544 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 543, soit un indicateur de concentration d'emploi de 95,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,9 %[I 13].

Sur ces 543 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 173 travaillent dans la commune, soit 32 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 89,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

117 établissements[Note 7] sont implantés à Saint-Amans-Soult au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 117
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
21 17,9 % (13 %)
Construction 12 10,3 % (12,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
34 29,1 % (26,7 %)
Activités financières et d'assurance 4 3,4 % (3,3 %)
Activités immobilières 2 1,7 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
15 12,8 % (13,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
20 17,1 % (15,5 %)
Autres activités de services 9 7,7 % (9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,1 % du nombre total d'établissements de la commune (34 sur les 117 entreprises implantées à Saint-Amans-Soult), contre 26,7 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[33] :

  • Ferrand Constructeur, mécanique industrielle (2 856 k€)
  • SERHY, activités des sièges sociaux (1 042 k€)
  • Delainage De Sebastopol, préparation de fibres textiles et filature (696 k€)
  • Gestion Installation Exploitation Production D'energies "Giepe, conseil pour les affaires et autres conseils de gestion (172 k€)
  • Soc Hydroelectrique Du Moulin Neuf - SHMN, production d'électricité (117 k€)

Agriculture modifier

1988 2000 2010 2020
Exploitations 16 13 13 8
SAU[Note 9] (ha) 311 377 450 360

La commune est dans la Montagne Noire, une petite région agricole située dans le sud du département du Tarn[34]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (16 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 360 ha[36],[Carte 6],[Carte 7].

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[38]. En 2021, la commune comptait 1 501 habitants[Note 12], en diminution de 9,41 % par rapport à 2015 (Tarn : +1,82 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 1402 0142 1722 3782 3312 5022 3532 6861 823
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 4642 3742 4272 4712 4352 4712 4142 5792 602
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5662 5981 5101 3281 4411 4531 4561 4041 684
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 7161 7321 7171 6341 6771 6721 6801 6771 646
2018 2021 - - - - - - -
1 5391 501-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Mégalithes préhistoriques modifier

Le menhir des Amalrics a été rapporté depuis les champs d'où il a été déterré jusqu'au hameau des Amalrics. Depuis 1893, cette belle dalle au sommet soigneusement arrondi y sert de support à un calvaire. Le menhir de Peyre Pause est le second menhir de la commune.

Château, maison natale et tombeau du maréchal Jean Soult modifier

Bastide : église du XIIIe siècle, hospice et caserne modifier

Fontaines et monument aux morts modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Lien externe modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Le principe d’un débroussaillement efficace consiste à couper et éliminer tous les bois morts, les broussailles et les herbes sèches 50 mètres autour des habitations et 2 mètres de part et d’autre des voies, élaguer les branches basses des arbres, espacer les arbres et les arbustes situés dans la zone à débroussailler pour éviter que le feu ne se propage d’arbre en arbre, éliminer les arbustes sous les grands arbres pour éviter que le feu ne se propage vers la cime des arbres, toujours se débarrasser des végétaux coupés par compostage, par évacuation en décharge autorisée ou par incinération en respectant la réglementation sur le brûlage et entretenir régulièrement la zone débroussaillée, tous les 2 ou 3 ans maximum sur le pourtour, tous les ans à proximité de l’habitation
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[35].
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Saint-Amans-Soult » sur Géoportail (consulté le 10 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Saint-Amans-Soult » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
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Autres sources modifier

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