Saillans (Drôme)

commune française du département de la Drôme

Saillans
Saillans (Drôme)
Aperçu du village de Saillans.
Blason de Saillans
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Crestois et du pays de Saillans
Maire
Mandat
François Brocard
2020-2026
Code postal 26340
Code commune 26289
Démographie
Gentilé Saillansons, Saillansonnes
Population
municipale
1 405 hab. (2021 en augmentation de 14,32 % par rapport à 2015)
Densité 95 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 41′ 51″ nord, 5° 11′ 53″ est
Altitude Min. 232 m
Max. 918 m
Superficie 14,84 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Crest
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Saillans
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Saillans
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Saillans

Saillans [sajɑ̃] est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ses habitants sont dénommés les Saillansons et Saillansonnes.

Géographie modifier

Localisation modifier

Saillans se situe à 45 km au sud-est de Valence, à 22 km au sud-ouest de Die et à 15 km à l'est de Crest.

Relief et géologie modifier

La commune s'étage entre 232 m et 918 m d'altitude[1].

Sites particuliers : Site Géoportail (carte IGN)[2] :

  • Col de Blancheville
  • Col des Beaux
  • Plateau de la Tour
  • Rochers de Cresta

Géologie modifier

Hydrographie modifier

La commune est arrosée par[2] :

Rive droite (au nord)
  • la rivière le Riousset, affluent de la Drôme ;
  • le Ruisseau de Chaudenage, limite nord (avec la commune de Véronne), affluent de la rivière le Riousset ;
  • le Ruisseau de la Garçaude, affluent de la Drôme ;
  • le Ruisseau de l'Amandier, affluent de la Drôme ;
  • le Ruisseau de l'Echarene, affluent de la Drôme ;
  • le Ruisseau de Saint-Jean, affluent de la Drôme ;
  • le Ruisseau des Chapealains, affluent de la Drôme.
Rive gauche (au sud)
  • le ruisseau le Contècle, affluent de la Drôme ;
  • le Ruisseau de Bonnavaux, affluent du Contècle ;
  • le Ruisseau de Trachetieu, affluent de la Drôme ;
  • le Ravin de Montalivet, affluent de la Drôme.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 967 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 4,7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beaufort-S-Gervanne », sur la commune de Beaufort-sur-Gervanne à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 936,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Saillans est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Crest dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52 %), zones agricoles hétérogènes (26,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,5 %), cultures permanentes (4,4 %), zones urbanisées (3 %), terres arables (1,7 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Le bourg est situé dans une gorge[15].

Quartiers, hameaux et lieux-dits modifier

Site Géoportail (carte IGN)[2] :

  • Babrou
  • Barbine
  • Blancheville
  • Bramefaim
  • Chaffet
  • Charvillon
  • Cresta
  • Gourdon
  • Jomare
  • la Bouchonne
  • la Bourque
  • la Chapelle
  • la Chau
  • la Contériche
  • la Corombonne
  • la Garçaude
  • la Grosse Pierre
  • la Haute Garçaude
  • la Maladrerie
  • l'Amandier
  • la Montagne
  • la Mure
  • la Praye
  • la Roustière
  • la Tuilière
  • le Collet
  • le Fort
  • le Four
  • le Pêcher
  • le Plot
  • le Pont
  • les Bayles
  • les Beaux
  • les Chapelains
  • les Courts
  • les Essarts
  • les Gerles
  • les Réchats
  • les Samarains
  • les Trois Croix
  • le Verdeyer
  • le Villard
  • Martre
  • Montalivet
  • Montmartel
  • Planchetieu
  • Saint-Maurice
  • Trachetieu
  • Trapon
  • Trélaville

Logement modifier

Projets d'aménagement modifier

Voies de communications et transports modifier

La ligne de bus numéro 28 qui relie Valence à Die passe dans le village.

La Gare de Saillans est située sur la ligne de Livron à Aspres-sur-Buëch.

Risques naturels et technologiques modifier

Risques sismiques modifier

Autres risques modifier

Toponymie modifier

La commune est dénommée Salhans en occitan[réf. nécessaire].

Attestations modifier

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :

  • 333 : Darentiaca (Itinéraire de Bordeaux à Jérusalem) / voir Histoire de la Drôme.
  • 1201 : villa de Saillenz (Valbonnais, I, 121).
  • 1240 : Saillentz (cartulaire de Die, 99).
  • 1303 : mention du prieuré : le prieuré de Sainct Girauld de Sailhans (Bull. des Hautes-Alpes, IV, 385).
  • XIVe siècle : mention de la paroisse : Capella de Saliente (pouillé de Die).
  • XIVe siècle : mention du prieuré : 'Prioratus Salientis (pouillé de Die).
  • 1442 : castrum et villa de Salliente et Salhiente (choix de docum., 1268).
  • 1449 : mention du prieuré : Prioratus de Saliento (pouillé hist.).
  • 1450 : mention de la châtellenie : Castellania Sallientis (Rev. de l'évêché de Die).
  • 1509 : villa Salhientis (visites épiscopales).
  • 1509 : mention du prieuré : Prioratus Sancti Geraldi Salhientis (visites épiscopales).
  • 1519 : mention de la paroisse : Cura Salhientis (rôle de décimes).
  • 1574 : Salhantz (Mém. des frères Gay).
  • 1576 : Salhens (rôle de décimes).
  • 1614 : mention de l'église Saint-Géraud : Saint Giraud de Salhens (terrier du prieuré).
  • 1629 : Sailhans (rôle de tailles).
  • 1645 : locus Saliencii (registres paroissiaux de Saou).
  • 1674 : mention de l'église Saint-Géraud : Saint Gerard de Saillans (terrier du prieuré).
  • 1891 : Saillans, chef-lieu de canton de l'arrondissement de Die.

Étymologie modifier

Le nom du village aurait pour origine les montagnes « saillantes » environnantes telles que le Cresta et les Trois Becs visibles depuis le village[réf. nécessaire].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Découvertes [réf. nécessaire] :

  • une épingle de bronze ;
  • des tessons de poterie.

Protohistoire : les Celtes modifier

Découvertes [réf. nécessaire] :

Antiquité : les Gallo-romains modifier

 
Inscription latine d'époque romaine exposée à Saillans.

Le territoire de la commune appartient à la tribu gauloise des Voconces.

Découvertes :

  • Des pièces de monnaie[réf. nécessaire].
  • Une borne milliaire (classée MH)[15].
  • Une inscription gravée sur une grande plaque de marbre (on peut l'admirer devant l'office du tourisme). Il s'agit de l'épitaphe d'un citoyen romain, notable local  : Aulus Pompeius Fronto. L'inscription figurait sur un vaste mausolée[17].
  • Des sondages effectués en 2008 suivis de fouilles préventives ont permis de dégager (chemin de Saint-Jean) des vestiges d'époque gallo-romaine. Le site pourrait être celui de Darentiaca, un relais de poste d'époque impériale sur la route d'Aouste à Die en pays voconce[réf. nécessaire].

Du Moyen Âge à la Révolution modifier

Au Moyen Âge, les habitants élèvent des troupeaux de brebis et de vaches, cultivent le blé et la vigne et organisent des foires[réf. nécessaire].

Des tombes en lauzes ont été découvertes au quartier la Mure[réf. nécessaire].

Selon la tradition, le prieuré de Saillans aurait été fondé par saint Géraud d'Aurillac avant l'année 909 ; les preuves en sont des fragments de sculptures carolingiennes[réf. nécessaire].

Le prieuré de Saillans est cité dans les chartes pour la première fois en 1061[réf. nécessaire].

La seigneurie :

  • Au point de vue féodal, la terre (ou seigneurie) est premièrement possédée par le prieur du lieu[16].
  • 1201 : elle est acquise par les évêques de Die[16].
  • 1299 : les évêques de Die transigent avec les habitants au sujet de leurs droits[16].
1300 : une charte de franchises est accordée aux habitants par l'évêque de Die. Elle précise les droits des habitants : moissonner, vendanger, moudre le grain, léguer leurs biens et élire librement leurs représentants qui peuvent lever des impôts, mais aussi leurs devoirs : monter la garde et effectuer les patrouilles règlementaires[réf. nécessaire].
XIIIe siècle : une charté des libertés est accordée (archives).
  • 1580 : les évêques aliènent la terre aux Lambert[16].
  • 1635 : les évêques recouvrent la terre et la conservent jusqu'à la Révolution[16].

1348-1349 : l'épidémie de peste touche Saillans[réf. nécessaire].

Début XVe siècle : le passage des routiers est un fléau qui oblige le village à étendre ses murailles qui englobèrent dès lors le quartier du bourg[réf. nécessaire].

1434 (démographie) : Saillans compte 95 familles (soit environ 500 habitants)[réf. nécessaire].

XVe siècle : le village est partagé entre deux juridictions, celle de l'évêque de Die et celle du prieur[réf. nécessaire].

La première moitié du XVIe siècle apparaît comme une ère de prospérité où les trois activités principales sont le commerce du bois, celui du drap, et la viticulture[réf. nécessaire].

1520 : le cadastre dénombre 224 maisons et 344 vignes[réf. nécessaire].

Pendant la seconde moitié du XVIe siècle, à Saillans comme dans toute la région, les guerres de religion opposent les catholiques et les huguenots protestants. Ces guerres vont durer pendant plus de quarante ans, entraînant pillages, misère et destructions (à Saillans : les murailles, les tours, et même le clocher)[réf. nécessaire].

Fin XVIe siècle : Saillans est frappé par la famine et la peste[réf. nécessaire].

En 1598, le roi Henri IV promulgue l'édit de Nantes qui met fin aux guerres de religion.

En 1685, le roi Louis XIV révoque l'édit de Nantes (par l'édit de Fontainebleau). Les protestants qui restent dans le pays sont forcés de pratiquer leur culte en secret au « Désert ». Ceux qui sont pris sont condamnés aux galères. De 1685 à 1787, date de l'édit de tolérance, trente habitants de Saillans sont ainsi persécutés[18].

Saillans était, depuis la fin du XVIIe siècle, le chef-lieu d'un archiprêtré forain, comprenant les paroisses d'Aurel, Barsac, Chastel-Arnaud, Espenel, Saillans, Saint-Benoît, Saint-Sauveur et Savel-et-Rimon[16].

Avant 1790, Saillans était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
Elle formait une paroisse du diocèse de Die. L'église dédiée à saint Géraud était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît, filiation d'Aurillac, connu dès 1196 et dont les dîmes appartenaient au prieur. L'évêque diocésain nommant à la cure.
La châtellenie de Saillans comprenait vraisemblablement, avec la commune de ce nom, une partie de celle de Véronne[16].

De la Révolution à nos jours modifier

 
Saillans au XIXe siècle illustrée par Alexandre Debelle (1805-1897).

En 1790, Saillans devient le chef-lieu d'un canton du district de Crest, comprenant les municipalités d'Aubenasson, Chastel-Arnaud, la Chaudière, Saillans et Véronne. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800), en faisant entrer ce canton dans l'arrondissement de Die, y ajoute les communes d'Aurel, le Cheylard, Espenel, Eygluy, Rimon-et-Savel, Saint-Benoît, Saint-Sauveur et Vercheny.

1856 () : la Drôme emporte le pont et brise la roue du moulin[réf. nécessaire].

Politique et administration modifier

Tendance politique et résultats modifier

Administration municipale modifier

Gouvernance (2014) modifier

En , première dans son genre en France, une liste collégiale a été élue à Saillans[19],[20].
Depuis, la commune expérimente un autre mode de gouvernance « participative et collégiale »[21],[22],[23],[24].

Ce mouvement est né, en 2010, de l'opposition à un projet d'implantation de supermarché à l'extérieur du village, qui a permis de mobiliser des habitants[25] et sert de modèle pour la liste se présentant à Crest, lors des municipales de 2020[26].

La nouvelle municipalité élue en 2020 ne reconduit pas l'expérience participative[27].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[28]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
12 mai 1788 1789 Alexandre Fauchier   Échevin
1er juin 1789 1790 Michel Barnave   Échevin
22 février 1790 1791 Jean-Claude Eymieu    
13 novembre 1791 1792 Antoine Ruel    
11 novembre 1792 1795 Siméon Souvion    
29 décembre 1795 1796 André Pourtier   Agent municipal
12 mars 1796 1796 Paul Reynaud   Agent municipal
15 mai 1796 1797 Jean-Pierre Blanc   Agent municipal
4 avril 1797 1798 François Buisson   Agent municipal
22 mai 1798 1800 André Louis   Agent municipal
18 avril 1800 1806 André Pourtier    
1806 1815 Antoine Buffet    
5 mai 1815 1815 Antoine Roche    
1815 1815 Pascal Eymieu    
29 septembre 1815 1824 Jean Rey    
5 novembre 1824 1830 Victor Pourtier    
28 septembre 1830 1832 Rosane Faure    
18 mai 1832 1835 Balthazard Souvion   propriétaire du château de Gourdon
juge de paix
conseiller d'arrondissement (1833-1835)
conseiller général (1835-1841)
21 décembre 1835 1852 Daniel Marie Rey Républicain conseiller d'arrondissement (1836-1841)
conseiller général (1841-1852 et 1864-1874)
député
5 janvier 1852 1865 Désiré Voulet   conseiller d'arrondissement (1852-1870)
26 août 1865 1874 Édouard Rey    
9 mars 1874 1876 Désiré Voulet    
11 juin 1876 1877 Louis Giraud    
1877 1878 Désiré Voulet    
18 février 1878 1880 Jean Got    
mai 1880 1881 Édouard Rey    
22 mars 1881 1888 Achille Planel    
18 novembre 1888 1892 Alphonse Faure    
15 mai 1892 1919 Maurice-Louis Faure Radical-socialiste Député de la Drôme, mort en fonction
10 décembre 1919 1925 Léon Aulès   conseiller d'arrondissement (1919-1922)
conseiller général (1922-1927)
3 mai 1925 1926 Paul Lambert    
2 avril 1926 1929 Louis Mathieu    
12 mai 1929   Martial Algoud    
27 août 1944 1949 Léopold Beaux    
1er avril 1949 1955 Raoul Lambert    
4 avril 1955 1957 Charles Dol    
2 août 1957 1965 Martial Algoud    
26 mars 1965 1967 Georges Coupois    
28 juillet 1967 1971 Georges Jobin    
26 mars 1971 1977 Marcel Albert Centre gauche conseiller général (1972-1976)
25 mars 1977 1983 Robert Sonzogni PS  
21 mars 1983 1989 René Bouillanne PS  
24 mars 1989 1991 Claude Didier    
29 avril 1991 1995 Yvonne Signoret    
24 juin 1995 1997 Pierre Jenin    
7 septembre 1997 2001 Michel Eymas    
11 mars 2001 2008 Élie Maroglou PS  
21 mars 2008 2014 François Pégon MoDem conseiller général (2001-2015)
2014 2020 Vincent Beillard proche d'EELV (liste collégiale) agent technique
(veilleur de nuit dans un centre pour adultes polyhandicapés[29])
2020 En cours François Brocard[30][source insuffisante],[31]    

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Saillans est chef-lieu d'un canton qui comprend onze communes.

Politique environnementale modifier

Finances locales modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

En 2021, la commune comptait 1 405 habitants[Note 3], en augmentation de 14,32 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 5301 4901 4821 4191 6581 8711 9431 9871 885
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7851 7451 6881 8011 7531 6471 6171 5531 663
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 7281 6431 6061 4121 3021 2371 2201 0891 116
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 0711 0228789178729059579571 106
2014 2019 2021 - - - - - -
1 2311 3641 405------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements modifier

Enseignement modifier

Les élèves de Saillans débutent leur scolarité dans la commune au sein de l'établissement Diane Lometto[36] :

Ils poursuivent leur parcours scolaire à Crest[39].

Santé modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Janvier (4e week-end) : journée « crêpes et confitures » organisée par l’association culturelle Vivre à Saillans, au profit des enfants et adolescents malades ou handicapés.
  • Février-mars : carnaval[réf. nécessaire].
  • Lundi de Pâques : première brocante semestrielle[réf. nécessaire].
  • Juin (le 21) : fête de la Saint-Jean[réf. nécessaire].
  • Juillet et août : concerts au Café des Sports, tous les jeudis à 21 h[réf. nécessaire].
  • Juillet (3e dimanche) : marché aux peintres[réf. nécessaire].
  • Août (2e week-end) : seconde brocante semestrielle[réf. nécessaire].
  • Août (3e week-end) : vogue annuelle[réf. nécessaire].
  • Août (avant dernier dimanche) : fête[15].
  • Octobre (2e week-end) : festival « Anguille sous Roche » de romans policiers[réf. nécessaire].
  • Octobre (3e week-end) : repas cabaret[réf. nécessaire].
  • Octobre (4e week-end) : festival de la raviole organisé par l’association culturelle Vivre à Saillans.
  • Décembre (1er week-end) : marché de Noël[réf. nécessaire].

Loisirs modifier

Sports modifier

Événements modifier

  • « Raid VTT des Chemins du soleil » entre Saillans et Gap dans les Hautes-Alpes.

Médias modifier

Cultes modifier

Économie modifier

En 1992 : vignes (vin AOC Clairette de Die), ovins, caprins[15].

  • Produits locaux : croquettes[15].
  • Foire mensuelle (sauf janvier, avril, juin)[15].
  • Marché : le dimanche[15].

L'économie est principalement basée sur la viticulture, pour la production de la fameuse clairette de Die. Saillans est la porte du « pays de la clairette ».

Industrie modifier

La présence de cours d'eau, comme la Drôme, a permis l'implantation de moulins, notamment pour la production de farines. Au cours du XIXe siècle, la commune a également accueilli une industrie de tissage de soie[42].

Tourisme modifier

  • Syndicat d'initiative[15].
  • Petite cité pittoresque (maisons, ruelles voûtées, fontaines)[15].
  • La vallée de la Drôme et sa rivière[15].
  • La Forêt de Saou voisine (Massif des Trois Becs).
  • Station climatique d'été[15].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Stèle en marbre datant des Voconces gallo-romains (devant l'office du tourisme).
  • Borne milliaire gallo-romaine (MH)[15] (à la mairie).
  • Vieilles portes des remparts : porte du Pont, portail du Moulin, porte neuve de Véronne[réf. nécessaire].
  • Tours des remparts : tour neuve, tour de Beaucastel, tour Mayor[réf. nécessaire].
  • Église romane du XIIe siècle[43].
Église (XVIe siècle) (classée MH) : parties plus anciennes, réemploi de sculptures carolingiennes, clocher (XIXe siècle)[15].
  • Ruelles étroites typiques : les « violes ».
  • Chapelle Notre-Dame-de-l'Aumône (XIXe siècle) : une travée de style gothique[15].
  • Chapelle rurale Saint-Moirans : ancienne statue « miraculeuse »[15].
  • Temple protestant : le temple actuel date de 1824. Il a été modifié en 1892[réf. nécessaire].
  • Salle du conseil municipal classée[réf. nécessaire].

Patrimoine culturel modifier

Patrimoine naturel modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique, logotype et devise modifier

Les armes peuvent se blasonner ainsi : Parti émanché de quatre pièces d'or sur sinople

Annexes modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

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