Iteuil

commune française du département de la Vienne
(Redirigé depuis Ruffigny)

Iteuil
Iteuil
Le château d'Aigne.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Vienne
Arrondissement Poitiers
Intercommunalité Communauté de communes des Vallées du Clain
Maire
Mandat
Françoise Micault
2020-2026
Code postal 86240
Code commune 86113
Démographie
Population
municipale
2 981 hab. (2021 en augmentation de 2,58 % par rapport à 2015)
Densité 135 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 29′ 22″ nord, 0° 18′ 45″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 146 m
Superficie 22,05 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Iteuil
(ville isolée)
Aire d'attraction Poitiers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vivonne
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Iteuil
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Iteuil
Géolocalisation sur la carte : Vienne
Voir sur la carte topographique de la Vienne
Iteuil
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Iteuil

Iteuil est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie modifier

Iteuil est une commune urbaine.

Les habitants d'Iteuil s'appellent les Iteuillais et les Iteuillaises.

La localisation modifier

Cette localité située sur la rive gauche du Clain, est à une douzaine de kilomètres au sud de Poitiers.

Les communes limitrophes modifier

Géologie et relief modifier

La région d'Iteuil présente un paysage de plaines vallonnées plus ou moins boisées. Le terroir se compose[1] :

  • pour 26 % de vallées et terrasses alluviales calcaires,
  • pour 36 % d'argile à silex peu profonde et pour 9 % de Bornais (ce sont des sols brun clair sur limons, profonds et humides, à tendance siliceuse) sur les plateaux du seuil du Poitou,
  • pour 30 % de groies superficielles dans les plaines (Les groies sont des terres du sud-ouest de la France, argilo-calcaires, peu profondes - en général de moins de 50 cm d’épaisseur – et plus ou moins riches en cailloux. Elles sont fertiles et saines et donc, propices à la polyculture céréalière).

Hydrographie modifier

La commune est traversée par le Clain sur 2 km.

Climat modifier

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique du nord-ouest[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Poitou-Charentes, caractérisée par un bon ensoleillement, particulièrement en été et des vents modérés[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Biard à 9,89 km à vol d'oiseau[5], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,3 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Voies de communication et transports modifier

Les gares et les haltes ferroviaires sont situées, en dehors de la halte de Iteuil Centre :

L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Poitiers-Biard situé 11 km.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Iteuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Iteuil, une unité urbaine monocommunale[12] de 2 940 habitants en 2017, constituant une ville isolée[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Poitiers, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,3 %), prairies (16,4 %), forêts (16,4 %), zones urbanisées (8,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune d'Iteuil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Clain. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1995, 1999 et 2010[20],[18].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Iteuil.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[21]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[22]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[23]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[24].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[18].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Iteuil est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[25].

Toponymie modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes Estolio, Estolium en 954-955; Istaol en 1108-1115; Istolio en 1149; Ytolium en 1269; Ytuel en 1324; Iteuilg en 1335; Iteuyl en 1398; Iteuilh en 1454; Ysteuil en 1496; Iteuil en 1782[26].

Peut-être du germanique stôl « siège »[27] (cf. allemand Stuhl « chaise »; anglais stool « tabouret »).

Histoire modifier

Antiquité modifier

On ne retrouve que peu de traces des premiers hommes qui occupèrent la région. Les premières traces que l’on trouve sont celles des légions romaines qui ont occupé la région durant plusieurs siècles. Des traces de leurs camps subsistent dans les bois de la Troussaye.

Iteuil a peut-être aussi été, en 507, le théâtre d’une bataille entre Francs et Wisigoths, souvent située à Vouillé. Clovis après son baptême, décida de chasser Alaric le Wisigoth hors de la Gaule. Les historiens s’accordent mal sur le lieu exact de cette bataille qui mit fin à la domination des Goths en Aquitaine. Elle aurait pu avoir lieu au nord de Mougon qui est précisément située à 15 kilomètres de Poitiers, à proximité de la voie romaine.

Les troupes de Clovis, après avoir remonté la Loire, puis la Vienne, auraient pu franchir le Clain par les nombreux gués (Maugué, Port de Laverré, la Grève, Lizelier) qui le traversent et s’attaquer aux troupes wisigothes installées dans une fortification édifiée à Maugué près des Brétinières.

Le hameau de Mougon tirerait peut-être son nom de « Mons Gothorum » qui signifie mont des Goths en souvenir du massacre des Goths par les troupes de Clovis. Des ossements trouvés, à hauteur de Mougon, lors des travaux de réalisation d'une route sont peut-être des restes de cette bataille célèbre.

Révolution française et Premier Empire modifier

Comme le reste de la France, Iteuil accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme l’enrôlement lors de la levée des 300 000 hommes de . Un second arbre est planté en 1798[28].

Politique et administration modifier

Intercommunalité modifier

La commune est membre du SIVA-SUD, le syndicat Intercommunal des vallées du sud, dont la mission est la gestion de l'eau et l'assainissement.

Le réseau d'électricité de la commune d'Iteuil est géré par la SOREGIES, le syndicat intercommunal d'électricité et d'équipement du département de la Vienne.

La commune adhère au SMAC, le syndicat mixte pour l'aménagement du Clain. Il a pour objet la réalisation des études et les travaux nécessaires à la régularisation de la rivière.

La commune est membre du syndicat mixte du Pays des Six Vallées. Le syndicat mixte permet à plusieurs établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) d’exercer certaines missions sur un territoire dépassant leur zone géographique de compétence respective. Un syndicat mixte est dit "ouvert" lorsque sa composition n’est pas limitée à des communes et leurs groupements, mais ouvert à d’autres collectivités. C’est le cas du syndicat mixte du Pays des Six Vallées qui est composé : de la communauté de communes Vallées du Clain, de la communauté de communes du Pays Mélusin, de la communauté de communes du Pays Vouglaisien et du conseil général de la Vienne. Le syndicat mixte a pour vocation de fédérer les collectivités territoriales et les acteurs du territoire autour d’un projet commun de développement durable. Il mène des actions dans les domaines du tourisme, du sport, de la culture et du développement économique au travers de tâches de coordination, d’animation et de mobilisation des acteurs du territoire.

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1936 ? Gérard de Montjou (1903-1998) RGR Propriétaire exploitant
Député de la Vienne (1951 → 1956)
Conseiller général du canton de Vivonne (1945 → 1964)
Chevalier de la Légion d'honneur
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1965 juin 1995 Hervé Manteau[29] (1919-2012) DVD puis RPR Dirigeant d'entreprise
Conseiller régional de Poitou-Charentes (1979 → ?)
Conseiller général du canton de Vivonne (1976 → 1994)
Vice-président du conseil général de la Vienne (1982 → 1994)
Officier de la Légion d'honneur
juin 1995 mars 2001 Claude Thouvenin[30] (1930-2013)    
mars 2001 mars 2008 Monique Beugnon DVD  
mars 2008 En cours Françoise Micault[31] (1957- ) DVC Fonctionnaire
Les données manquantes sont à compléter.

Instances judiciaires et administratives modifier

La commune relève du tribunal judiciaire de Poitiers, du tribunal de proximité de Poitiers, de la cour d'appel de Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du pôle social du tribunal judiciaire de Poitiers, de la cour d’assises de la Vienne.

Jumelage modifier

Iteuil est jumelée avec Bugbrooke (Angleterre).

Services publics modifier

Les réformes successives de La Poste ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux de poste ou à leur transformation en simple relais. Toutefois, la commune a pu maintenir le sien.

Politique environnementale modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].

En 2021, la commune comptait 2 981 habitants[Note 4], en augmentation de 2,58 % par rapport à 2015 (Vienne : +1,03 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6736407027739499519739821 000
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0001 0601 0911 1001 1041 1281 1381 1211 136
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1481 1031 1029029721 0231 0541 0421 068
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 1081 3741 8592 3092 6792 8142 7662 8812 930
2021 - - - - - - - -
2 981--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2008, selon l’Insee, la densité de population de la commune était de 128 hab./km2 contre 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.

Les dernières statistiques démographiques pour la commune ont été fixées en 2009 et publiées en 2012. Il ressort que la mairie administre une population totale de 2 899 personnes. À cela il faut soustraire les résidences secondaires (60 personnes) pour constater que la population permanente sur la commune de Iteuil est de 2 839 habitants.

En 2006, selon l'Insee :

  • Le nombre de célibataires était de 32,1 % dans la population,
  • Les couples mariés représentaient 57,6 % de la population et les divorcés 5,5 %.
  • Le nombre de veuves et veufs était de 4,8 %.

La répartition de la population par sexe est la suivante (Insee) :

  • en 2010 : homme 49,1 %, femme 50,9 %.

Enseignement modifier

La commune d'Iteuil dépend de l'académie de Poitiers et les écoles primaires de la commune dépendent de l'inspection académique de la Vienne. La commune possède une école maternelle publique et une école primaire publique.

Sports modifier

Chaque année depuis sa création en 1988, a lieu le tournoi international Espoirs Poitou-Charentes, une compétition de tennis qui voit s'affronter les meilleurs jeunes joueurs européens. Beaucoup de champions actuels sont passés, à l'âge de 13 ou 14 ans, par ce tournoi[36].

La commune possède :

  • un complexe sportif et socioculturel qui est un lieu de rencontres sportives et culturelles ;
  • une piscine estivale extérieure qui ouvre ses portes au public en juillet et août ;
  • un stade de football qui dispose d'un terrain d'honneur, de terrains d'entraînement et d'une tribune ;
  • quatre courts de tennis dont deux couverts et un club house ;
  • deux terrains de boules ombragés sont accessibles : l'un entre la Poste et l'église, l'autre au terrain de la Grève.

Économie modifier

Agriculture modifier

Selon la direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt de Poitou-Charentes[37], il n'y a plus que 16 exploitations agricoles en 2010 contre 19 en 2000.

Les surfaces agricoles utilisées ont légèrement diminué et sont passées de 1 391 hectares en 2000 à 1 306 hectares en 2010. 63 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orges et maïs), 22 % pour les oléagineux (colza et tournesol) et 4 % reste en herbes[37].

L'élevage de volailles, en hausse, est important et concentré : 2 234 têtes en 2000 répartis sur cinq fermes pour 2 551 têtes en 2010 répartis sur six fermes. L'élevage des ovins connait un très petit essor : 40 têtes sur trois fermes en 2010 (zéro en 2000)[37].

Activité et emploi modifier

Le taux d'activité, selon l'Insee, était de 74,9 % en 2006 et 71,8 % en 1999.

Le taux de chômage en 2006 était de 5,5 % et en 1999 il était de 7,5 %.

Les retraités et les pré-retraités représentaient 17,5 % de la population en 2006 et 12,7 % en 1999.

Commerces modifier

Selon l'Insee, en 2012, il restait sept commerces à Iteuil :

  • une supérette,
  • une boulangerie,
  • une boucherie-charcuterie,
  • une librairie-papeterie-Journaux,
  • deux magasins de vêtements,
  • un fleuriste.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine religieux modifier

Patrimoine civil modifier

  • Le château d'Aigne, dont le portail est inscrit comme monument historique depuis 1975. Le château est de style Renaissance. Il a été très restauré au XIXe siècle, ce qui lui a fait perdre son authenticité. La seigneurie d'Aigne a d'abord été tenue par la Maison de Lusignan puis de celle de Vivonne. Le château fort fut construit en 1442 par Jean II de Vivonne à l'emplacement d'une villa romaine transformée en vicaria à la fin de l'Antiquité. Le château est en partie détruit en 1564, pendant les guerres de religion. Il est réparé de 1600 à 1610 par le comte de Châtellerault, ami du roi Henri III, puis par sa veuve. Les terrasses datent de cette époque. Le château est dégradé pendant la période révolutionnaire puis abandonné. Le château est racheté en 1875 par Paul Guimaud qui le restaure.
  • Le château de la Gruzalière : il date du milieu du XVIe siècle. Il a été la propriété de la famille de Vivonne jusqu'en 1696. Puis, à partir de cette date, plusieurs familles vont l'habiter. Des restaurations successives ont modifié l'architecture initiale du château, dotant le bâtiment de fronchignons, de rosaces ou d'angelots. L'aile en arcade de la partie nord a disparu.
  • Le château de la Troussay date du XIXe siècle. Il a été, en effet, construit en 1872, sur les ruines d'un ancien prieuré de l'ordre de Grandmont, ordre supprimé en 1772. Le prieuré est vendu comme bien national en 1793.
  • Le manoir les Genèbres, du XIXe siècle, connu pour avoir été habité par des personnalités locales, mesdemoiselles de la Guérivière. À leur mort, ces dernières l'ont confié à une grande famille du Poitou avec laquelle elles étaient parentes.
  • Le château de Bernay, dont la chapelle et les communs sont inscrits comme monument historique depuis 1992. Il date des années 1400. Les fenêtres à meneaux et les vestiges d'une ancienne chapelle qui comporte une belle clé de voûte datent du XVe siècle.
  • Le lavoir communal de Mougon est très ancien et pourrait constituer le seul vestige de thermes gallo-romains.

Patrimoine naturel modifier

Selon l'Inventaire des arbres remarquables de Poitou-Charentes[38], il y a six arbres remarquables sur la commune qui sont :

Les zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[39] sont au nombre de quatre et couvrent 2 % de la surface communale : l'Ile du Divan, le Granit, les Sources Tuffeuses de Port Laverre et les prairies inondables du Port et de la Grève.

Personnalités liées à la commune modifier

Articles de Wikipédia modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Sources modifier

Bibliographie modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Chambre Régionale d'agriculture de Poitou-Charentes - 2007
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Iteuil et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Poitiers-Biard » (commune de Biard) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Poitiers-Biard » (commune de Biard) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 d'Iteuil », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Poitiers », sur insee.fr (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. a b et c « Les risques près de chez moi - commune d'Iteuil », sur Géorisques (consulté le ).
  19. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  20. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  21. « Dossier départemental des risques majeurs de la Vienne », sur le site de la préfecture de la Vienne (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  22. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune d'Iteuil », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  24. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  25. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  26. Louis Rédet, Dictionnaire topographique[réf. incomplète]
  27. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6)
  28. Robert Petit, Les Arbres de la liberté à Poitiers et dans la Vienne, Poitiers : Éditions CLEF 89/Fédération des œuvres laïques, 1989, p. 199
  29. « Hervé Manteau, ancien maire d'Iteuil », La Nouvelle République,‎ (lire en ligne).
  30. Avis d'obsèques de Claude Thouvenin, sur dansnoscoeurs.fr
  31. Site de la préfecture de la Vienne, consulté le 10 mai 2008
  32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  36. http://www.iteuil.fr/page.php?id=83
  37. a b et c Fiches communales 2000 - 2010 de la Vienne
  38. Poitou-Charentes Nature, 2000
  39. Secrétariat scientifique de l'inventaire des ZNIEFF, DREAL Poitou-Charentes, 2011