Rue des Troènes

rue de Toulouse, en France

Rue des Troènes
Image illustrative de l’article Rue des Troènes
La rue des Troènes vue de la rue Franz-Schubert.
Situation
Coordonnées 43° 37′ 00″ nord, 1° 24′ 53″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 3 - Nord
Quartier(s) Sept-Deniers
Début no 16 rue Franz-Schubert
Fin no 76 chemin des Sept-Deniers
Morphologie
Longueur 1 177 m
Largeur 12 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne TAE du métro de Toulouse (2028)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus L170Stade Ernest-Wallon (à proximité)
Odonymie
Nom actuel 1923
Nom occitan Carrièra dels Picamèrles
Histoire et patrimoine
Création 1923-1951
Lieux d'intérêt Complexe sportif du Stade toulousain - Ernest-Wallon
Notice
Archives 315556966406
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue des Troènes
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue des Troènes

La rue des Troènes (en occitan : carrièra dels Picamèrles) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès modifier

Description modifier

La rue des Troènes est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier des Sept-Deniers, dans le secteur 3 - Nord. Longue de 1177 mètres, elle est orientée au nord. Elle naît de la rue Franz-Schubert, dont elle se sépare au niveau d'un rond-point aménagé face au no 16. Elle reçoit ensuite successivement les rues Giacomo-Puccini, Jean-Gayral, Victor-Duruy et des Peupliers. Elle longe ensuite le parc des Sept-Deniers, traversée par l'allée Anne-Laure-Arruebo, puis les parkings A et B du complexe sportif du Stade toulousain - Ernest-Wallon. Par le premier, elle est reliée cheminement Félix-Mendelssohn qui, après avoir franchi les voies du périphérique par un souterrain, longe le canal de Garonne. La rue des Troènes atteint la place Charles-Bimes, face à l'entrée principale du complexe sportif du Stade toulousain - Ernest-Wallon, puis oblique à l'ouest. Elle se termine au carrefour du chemin des Sept-Deniers, au niveau de la place Ferdinand-Louët.

La chaussée compte, entre la rue Franz-Schubert et l'entrée des parkings A et B, une seule voie de circulation automobile à sens unique puis, entre les parkings A et B et le chemin des Sept-Deniers, une voie de circulation dans chaque sens. Elle est définie sur toute sa longueur comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Il existe, entre la rue Franz-Schubert et l'entrée des parkings A et B, une bande cyclable pour les cyclistes circulant à contre-sens et, entre les parkings A et B et le chemin des Sept-Deniers, une bande cyclable de chaque côté.

Voies rencontrées modifier

La rue des Troènes rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue Franz-Schubert
  2. Rue Giacomo-Puccini (g)
  3. Rue Jean-Gayral
  4. Rue Victor-Duruy (g)
  5. Rue des Peupliers (d)
  6. Allée Anne-Laure-Arruebo - accès piéton (g)
  7. Cheminement Félix-Mendelssohn - accès piéton (d)
  8. Place Charles-Bimes (d)
  9. Place Ferdinand-Louët (g)
  10. Chemin des Sept-Deniers

Transports modifier

La rue des Troènes n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle reste cependant accessible par les lignes de Linéo L1 et de bus 70, qui parcourent la route de Blagnac. De plus, les jours de matches du Stade toulousain, la navette Stade Ernest-Wallon dessert la rue Ferdinand-Lassalle. Enfin, en 2028, la station Sept Deniers – Stade Toulousain, sur la ligne de métro  , ouvrira face au carrefour du chemin des Sept-Deniers.

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse le long de la rue des Troènes ou des voies les plus proches : les stations no 131 (15 rue Paul-Bernies), no 219 (35 rue Giacomo-Puccini), no 240 (face 103 bis route de Blagnac) et no 287 (114 rue des Troènes).

Odonymie modifier

La rue tient son nom d'une haie de troènes qui bordait la rue à son extrémité sud-est, près de la rue Franz-Schubert[1]. La rue Victor-Duruy porta également le nom de rue des Troènes-prolongée entre 1934 et 1937[2].

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Complexe sportif du Stade toulousain - Ernest-Wallon modifier

Le complexe sportif Ernest-Wallon occupe un vaste espace d'une dizaine d'hectares, limité par la rue des Troènes au sud, le chemin des Sept-Deniers à l'ouest et les voies de l'échangeur no 31 du périphérique à l'est. Il est aménagé à la suite de la destruction des installations du Parc des sports des Ponts-Jumeaux, que le club occupait depuis 1907, afin d'aménager l'échangeur no 30 des Ponts-Jumeaux de la rocade ouest.

Le complexe sportif actuel comprend le nouveau stade Ernest-Wallon, construit entre 1978 et 1982, puis rénové et agrandi entre 2004 et 2006. Il prend le nom d'Ernest Wallon, professeur à la faculté de droit, fondateur de la Société des amis du Stade toulousain, propriétaire du Parc des sports des Ponts-Jumeaux, puis de l'actuel complexe sportif Ernest-Wallon[3].

 
L'ancien monument aux morts du Stade toulousain, démoli en 2004.
  • monument aux morts du Stade toulousain.
    Le monument aux morts est réalisé en 2004 par le peintre estrétefontain Rémy Peyranne et l'atelier des maîtres-verriers toulousains Daniel et Michel Bataillou. Il est inauguré le 22 décembre par Henri Fourès, président des Amis du Stade Toulousain, en présence de personnalités sportives, politiques et médiatiques. Il remplace un premier monument, érigé en 1921 dans l'enceinte du Parc des sports des Ponts-Jumeaux, puis déplacé en 1980 sous les tribunes du nouveau stade Ernest-Wallon, et finalement démoli à la suite des travaux d'agrandissement menés à partir de 2004. Il se compose de six panneaux en verre trempé, fixés sur une structure en béton. Au centre, sur fond noir sont gravés les noms des 79 joueurs du Stade toulousain morts durant la Première Guerre mondiale, les 6 noms de ceux tués durant la Seconde Guerre mondiale et le nom de celui tué lors de la guerre d'Algérie. La liste est surmontée de l'inscription "Membres du Stade toulousain morts pour la France". Elle est encadrée par deux scènes peintes à la peinture acrylique noire sur toile de lin, figurant la Première et la Seconde Guerre mondiale[4],[5].

Immeubles et maisons modifier

  • no  27 : maison (deuxième quart du XXe siècle)[7].

Parc des Sept-Deniers modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier