Rue d'Austerlitz (Toulouse)

rue de Toulouse, en France

La rue d'Austerlitz (en occitan : carrièra d'Austerlitz) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Rue d'Austerlitz
Image illustrative de l’article Rue d'Austerlitz (Toulouse)
L'hôtel de l'Ours Blanc entre les rues Victor-Hugo et d'Austerlitz.
Situation
Coordonnées 43° 36′ 22″ nord, 1° 26′ 51″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Saint-Georges
Début no 16 place du Président-Thomas-Woodrow-Wilson
Fin no 9 boulevard de Strasbourg
Morphologie
Type Rue
Longueur 178 m
Largeur m
Transports
Métro de Toulouse Métro Métro de Toulouse   : Jean-Jaurès (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Rue Nouvelle (1824-1831)
Nom actuel 1831
Nom occitan Carrièra d'Austerlitz
Histoire et patrimoine
Création 1824
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315550400035
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue d'Austerlitz
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue d'Austerlitz

Situation et accès modifier

Description modifier

La rue d'Austerlitz est une voie publique. Elle se situe au cœur du quartier Saint-Georges, dans le secteur 1 - Centre. C'est une rue rectiligne, longue de 178 mètres et d'une largeur régulière de 9 mètres. Elle naît de la place place du Président-Thomas-Woodrow-Wilson et, après avoir donné naissance à la rue Victor-Hugo, elle rencontre la rue Denis-Méliet et la rue Porte-Sardane, puis se termine au carrefour du boulevard de Strasbourg.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, depuis la place du Président-Thomas-Woodrow-Wilson vers le boulevard de Strasbourg. Elle est définie comme une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées modifier

La rue d'Austerlitz rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Place du Président-Thomas-Woodrow-Wilson
  2. Rue Victor-Hugo (g)
  3. Passage des Grands-Boulevards - accès piéton (d)
  4. Rue Denis-Méliet (g)
  5. Rue Porte-Sardane (d)
  6. Boulevard de Strasbourg

Transports modifier

La rue d'Austerlitz n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle se trouve cependant à proximité immédiate des allées du Président-Franklin-Roosevelt, où se trouve l'entrée de la station de métro Jean-Jaurès, au croisement des deux lignes de métro   et  . Le long des boulevards de Strasbourg et Lazare-Carnot se trouvent également les arrêts des lignes de Linéo L1L8L9, ainsi que des lignes de bus 14152329 et de la navette Ville.

Il existe également plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse dans les rues voisines : les stations no 7 (6 rue du Rempart-Villeneuve), no 17 (7 boulevard de Strasbourg) et no 18 (4 boulevard de Strasbourg).

Odonymie modifier

La rue d'Austerlitz tient son nom en souvenir de la victoire remportée à Austerlitz le par les troupes de Napoléon Ier sur les Russes et les Autrichiens[1]. Lors de son percement, en 1824, la rue portait simplement le nom de rue Nouvelle[2]. Elle le conserva jusqu'en 1831, date à laquelle le conseil municipal, dirigé par Joseph Viguerie, favorable aux orientations libérales de la monarchie de Juillet, lui attribua le nom d'une victoire napoléonienne.

Histoire modifier

La rue est bordée d'hôtels, tels l'hôtel des Américains, créé en 1884, et devenu l'hôtel de France en 1934 (actuel no 5)[3].

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Immeubles de la place Wilson modifier

Plusieurs immeubles sont construits entre 1824 et 1834, dans le cadre de l'aménagement de la place du Président-Thomas-Woodrow-Wilson et des allées du Président-Franklin-Roosevelt, sur les plans de l'architecte de la ville, Jacques-Pascal Virebent. Les façades des immeubles, élevés dans un style néoclassique en vogue à Toulouse dans la première moitié du XIXe siècle, sont homogènes.

Hôtels de voyageurs modifier

  • no  3 : hôtel Ours blanc.
    L'hôtel-restaurant de l'Ours Blanc, ouvert vers 1933[8], est reconstruit entre 1939 et 1941 pour le compte de M. Blanc. Il fait appel à l'architecte Jean Valette, un des représentants de l'architecture Art déco à Toulouse. Le bâtiment profite de son emplacement exceptionnel, dans l'angle aigu que forment les rues d'Austerlitz et Victor-Hugo. L'angle est traité en arrondi. L'élévation sur la rue d'Austerlitz ne compte que trois travées. Les étages sont séparés par de larges bandeaux d'enduit blanc, qui alternent avec les parements de briques au niveau des fenêtres. Une corniche en génoise et un toit-terrasse surmontent l'édifice[9].
  • no  5 : hôtel de France (1884-1931)[10].

Autres immeubles modifier

  • no  10 : immeuble (début du XXe siècle)[11].
  • no  16 : immeuble (vers 1830)[12].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier