Rue Sainte-Catherine (Toulouse)

rue de Toulouse, en France

Rue Sainte-Catherine
Image illustrative de l’article Rue Sainte-Catherine (Toulouse)
La première partie de la rue Sainte-Catherine.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 27″ nord, 1° 26′ 48″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 5 - Sud-Est
Quartier(s) Saint-Michel
Début no 124 grande-rue Saint-Michel
Fin no 42 rue des Trente-Six-Ponts
Morphologie
Longueur 216 m
Largeur entre 4 et 6 m
Transports
Métro de Toulouse Métro Ligne B du métro de Toulouse (à proximité)
Tramway de Toulouse Tramway Ligne T1 du tramway de Toulouse (à proximité)
Liste des lignes de bus de Toulouse​​​​​​​​​​​​​​​ Bus 66 (à proximité)
Odonymie
Anciens noms Rue la Force (1794)
Nom actuel XIIIe siècle
Nom occitan Carrièra de Santa Catarina
Histoire et patrimoine
Création avant le XIIIe siècle
Lieux d'intérêt Cité internationale des chercheurs
Notice
Archives 315556153654
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Sainte-Catherine
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Sainte-Catherine

La rue Sainte-Catherine (en occitan : carrièra de Santa Catarina) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès modifier

Description modifier

La rue Sainte-Catherine est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Michel, dans le secteur 5 - Sud-Est. Elle naît perpendiculairement à la grande-rue Saint-Michel. Orientée à l'est, longue de 216 mètres, elle aboutit à la rue des Trente-Six-Ponts.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, depuis la grande-rue Saint-Michel vers la rue des Trente-Six-Ponts. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées modifier

La rue Sainte-Catherine rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :

  1. Grande-rue Saint-Michel
  2. Rue des Trente-Six-Ponts

Transports modifier

La rue Sainte-Catherine n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle se trouve cependant à proximité de la place Auguste-Lafourcade et des allées Jules-Guesde, où se trouvent la station Palais-de-Justice, sur la ligne de métro  , le terminus de la ligne de tramway   et l'arrêt de la ligne de bus 66.

Les stations de vélos en libre-service VélôToulouse les plus proches sont les stations no 68 (1 bis allées Jules-Guesde) et no 103 (139 grande-rue Saint-Michel).

Odonymie modifier

La rue tient son nom d'une chapelle fondée au XIIIe siècle et placée sous l'invocation de sainte Catherine, qui se trouvait à l'entrée de la rue (emplacement des actuels no 122-124 grande-rue Saint-Michel)[1]. Pierre Salies propose également de voir dans l'actuelle rue Sainte-Catherine une voie du XIVe siècle mal identifiée, la carrièra de Longatges – la « rue de Longages » : en effet, la chapelle dépendait de l'abbaye de Longages et la rue Sainte-Catherine serait celle qui en aurait pris le nom[2], une abbaye féminine de bénédictines, fondée en 1130 et dépendant de Fontevrault[3]. En 1794, pendant la Révolution française, elle porta quelques mois le nom de rue la Force, sans qu'il subsiste[4].

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Cité internationale des chercheurs modifier

L'Institut de chimie est créé en 1906 sous l'impulsion de Paul Sabatier, professeur de chimie et doyen de la faculté des sciences[5]. En 1912, il se propose, avec une partie de l'argent du Prix Nobel de chimie qu'il a obtenu en 1910, de construire de nouveaux bâtiments. Le choix se porte sur un terrain entre la rue des Trente-Six-Ponts (emplacement de l'actuel no 42), la rue Sainte-Catherine (emplacement de l'actuel no 17) et la grande-rue Saint-Michel (actuel no 140). Les travaux sont engagés en 1913 sous la direction de l'architecte de l'université, Joseph Thillet, et le bâtiment est inauguré le [6],[7].

En 1953, l'Institut de chimie devient l'École nationale supérieure de chimie de Toulouse (ENSCT). En 1962, les locaux sont agrandis par l'architecte Robert Trilhe. Mais cinq ans plus tard, l'ENSCT quitte le quartier Saint-Michel pour s'installer au cœur du nouveau campus de Rangueil[N 1],[8]. Le site de la rue des Trente-Six-Ponts reste occupé par la faculté des sciences, devenue université Toulouse-III en 1969. En 2012, les bâtiments sont devenus vétustes et fermés au public. L'université décide d'y installer une Cité internationale des chercheurs. Le projet consiste à y créer 383 logements pour des étudiants, français ou étrangers, pour quelques jours ou quelques années, mais aussi des espaces de travail partagés. En 2017, les travaux sont engagés : tous les bâtiments sont détruits, alors que seul le bâtiment central, qui abritait le laboratoire de chimie, est conservé[9],[10].

École Montalembert modifier

 
no 42 : chapelle Notre-Dame de l'ancien couvent des Carmélites.

Les bâtiments, construits au début du XIXe siècle, sont dévolus à un couvent de carmélites. Ils occupent une parcelle à l'angle de la rue Sainte-Catherine (actuel no 28) et des Trente-Six-Ponts (actuel no 42 bis). Après leur départ, les bâtiments sont occupés par l'institution des Dames Lafont, fondée en 1830, qui se consacre à l'éducation des jeunes filles. En 1974, l'Institut Lafont-Notre-Dame, devenue mixte, fusionne avec l'école Montalembert (emplacement de l'actuel no 16 bis)[11].

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. En 2001, l'ENSCT fusionne avec l'École nationale supérieure des ingénieurs en génie chimique (ENSIGC) pour devenir l'École nationale supérieure des ingénieurs en arts chimiques et technologiques (ENSIACET), qui s'installe en 2009 sur un nouveau campus à proximité de Labège, 4 allée Émile-Monso.

Références modifier

  1. Salies 1989, vol. 2, p. 400.
  2. Salies 1989, vol. 2, p. 112.
  3. Dépêche, « Longages. Découvrir le couvent des Dames de Fontevrault », La Dépêche du Midi, 19 août 2017.
  4. Salies 1989, vol. 1, p. 489 et vol. 2, p. 401.
  5. Salies 1989, vol. 2, p. 389.
  6. Salies 1989, vol. 2, p. 17.
  7. Notice no IA31127899, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  8. Laurent Conreur, « Labège. ENSIACET : la chimie logée dans un hôtel cinq étoiles », La Dépêche du Midi, 3 avril 2009
  9. Cyril Doumergue, « Une Cité internationale pour héberger les chercheurs du monde entier », La Dépêche du Midi, 2 janvier 2019.
  10. David Saint-Sernin, « Toulouse. En pleine ville, un immense bâtiment est devenu squelettique : un gros projet à venir », sur le site d'ActuToulouse, 22 mars 2021.
  11. Notice no IA31129228, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier