Recherche, assistance, intervention, dissuasion

unité d'élite de la Police Nationale française
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Le RAID est une unité d'élite de la Police nationale française. Le nom est choisi en référence au mot « raid », désignant un assaut militaire. Il a reçu par rétroacronymie le sens de : Recherche, Assistance, Intervention, Dissuasion[2].

RAID
Recherche Assistance
Intervention Dissuasion
Image illustrative de l’article Recherche, assistance, intervention, dissuasion
Écusson du RAID
Image illustrative de l’article Recherche, assistance, intervention, dissuasion
Véhicule blindé Titus utilisé par le RAID à l'occasion de la COP 21 au Bourget (2016).

Création
Pays Drapeau de la France France
Branche Police nationale
Type Groupe d’intervention
Rôle Lutte contre le Grand banditisme et le terrorisme
Effectif 452
Fait partie de Force d'intervention de la police nationale
Couleurs noir
Devise « Servir sans faillir »[1]
Mascotte Panthère Noire
Commandant Commissaire général Guillaume Cardy

Fondée en 1985, l'unité participe, dans l'ensemble du territoire national, à la lutte contre toutes les formes de criminalité, de grand banditisme, de terrorisme et de prise d’otages.

Placé sous l'autorité directe du directeur général de la Police nationale, le RAID intervient à l'occasion d'événements graves, nécessitant l’utilisation de techniques et de moyens spécifiques pour neutraliser les individus dangereux, soit par la négociation soit par l’intervention.

Son rôle est notamment d'agir dans les situations de crise, du type prise d'otages, retranchement de forcenés ou arrestation de malfaiteurs à haut risque, ainsi que de contribuer à la lutte antiterroriste en apportant son concours aux services spécialisés, dans le cadre d'arrestations d'individus ou de groupes susceptibles de se livrer à des actions terroristes dans le territoire français.

Le service est basé à Bièvres, dans le département de l'Essonne, avec la CRS 8 au Domaine de Bel-Air[3], siège de l'unité centrale, et dispose, en outre, de treize antennes, réparties dans le territoire métropolitain, à Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nice, Rennes, Toulouse, Strasbourg et Outre-mer, à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et Saint-Denis (La Réunion)[4].

Historique

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Chronologie

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Positionnement des unités d'intervention

Avant la création du RAID, la Police française — ne disposant pas d'une unité à compétence nationale comparable au GIGN de la Gendarmerie — s'appuyait sur des unités régionales comme la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) à Paris et les Groupes d'intervention de la Police nationale (GIPN) en province. Le RAID est créé par un arrêté du 23 octobre 1985 du ministre de l'Intérieur Pierre Joxe[5], sur la recommandation de nombreux policiers et notamment du commissaire Robert Broussard. Son premier chef est le commissaire Ange Mancini[6].

L'effectif, initialement de 80 personnes, passe à une centaine en 1993, environ 130 au début des années 2000 pour atteindre 180 en 2015[7]. Les femmes sont admises dans certaines fonctions opérationnelles à partir de 2003[7].

À compter du 19 mars 2015, les sept GIPN métropolitains, situés dans les villes de Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes et Strasbourg, sont officiellement incorporés au sein du RAID et en deviennent ses antennes territoriales[8],[9],[10]. L'effectif total résultant dépasse la barre des 300.

Le 19 avril 2016, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve annonce la création de trois antennes territoriales supplémentaires à Montpellier, Nancy et Toulouse[11]. Les deux unités de Montpellier et Toulouse ont été créées en 2016, celle de Nancy l'est en 2017.

Le 2 mai 2018, le Groupe d'intervention de la Police nationale (GIPN) de Nouméa (Nouvelle-Calédonie) devient une antenne du RAID[4],[12].

La transformation des deux derniers GIPN, les GIPN de Pointe-à-Pitre et de Saint-Denis de La Réunion, en antennes du RAID, intervient le 1er mars 2019[4].

Interventions notoires

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Intervention du RAID lors de l'attentat du 11 décembre 2018 à Strasbourg.
 
Personnels du RAID, notamment un sniper, le soir de l'attentat du 11 décembre 2018 à Strasbourg.

Le RAID est notamment connu pour :

Le , dans le reportage « Au cœur de Kabul », on voit une vingtaine de policiers du RAID s’occuper de la protection de David Martinon (ambassadeur de France en Afghanistan) ainsi que de l’ambassade de France à Kaboul.

Voir aussi la catégorie :    Opérations du RAID 

Chefs du RAID

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Chefs du RAID

« Servir sans faillir »[1].

Missions

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Le RAID contribue, sur l’ensemble du territoire de la République, à la lutte contre toutes les formes de criminalité. À ce titre, il prête assistance aux services de police et il est notamment chargé :

  • d’intervenir à l’occasion de troubles graves à l’ordre public nécessitant l’utilisation de techniques et de moyens spécifiques ;
  • d’apporter son concours opérationnel aux services chargés de la prévention et de la répression de la criminalité organisée et du terrorisme ;
  • d’assister le Service de la protection (SDLP) dans ses missions ;
  • de mettre à la disposition des services de police des matériaux spécialisés servis par le personnel de l’unité ;
  • de contribuer, en collaboration notamment avec la direction des ressources et des compétences de la police nationale, à l’instruction du personnel de police en matière de lutte antiterroriste ;
  • de procéder, en collaboration avec la direction des ressources et des compétences de la police nationale et la direction centrale de la police judiciaire, à des études et des essais de techniques et de matériels d’intervention ainsi qu'à la formation de fonctionnaires de police ou de services dans le cadre de ses activités.

Le RAID assure également la protection approchée de certains ambassadeurs de France à l'étranger[28]. Cette mission est partagée avec le GIGN qui assure les mêmes missions dans d'autres pays[29].

Organisation

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Le RAID dans la Police nationale

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Écusson de la FIPN

Placée sous l'autorité directe du directeur général de la police nationale, l'unité est dirigée par un fonctionnaire du corps de conception et de direction de la Police nationale[30].

Le RAID fait partie de la force d'intervention de la police nationale (FIPN) qui comprend également la Brigade anticommando de la Préfecture de Police de Paris (c'est-à-dire la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la Préfecture de Police de Paris (PP), renforcée par d'autres unités de la PP). Lorsque la FIPN est activée, le chef du RAID en assure la coordination opérationnelle.

Le RAID ne peut être déplacé ou employé que sur ordre du directeur général de la Police nationale. Il n’intervient que sous le commandement de sa hiérarchie. Il n’a pas compétence pour la suite judiciaire des faits sur lesquels il est intervenu. Il peut être mis à la disposition des préfets et des procureurs de la République qui en font la demande. Dans ce cas, l’autorité requérante définit la mission générale assignée à ce service. Le chef de l’unité chargé de l’exécution de la mission demeure seul responsable des conditions et des modalités techniques de son exécution. Les chefs des services territoriaux de police lui apportent leur concours[31]. Depuis 2020, dans les territoires concernés, comme la Nouvelle-Calédonie, l'unité du RAID est intégrée à la direction territoriale de la Police nationale[32].

Au sein du Ministère de l’Intérieur, la coordination et l’interopérabilité entre le RAID et le GIGN sont assurées par l’Ucofi (Unité de coordination des forces d’intervention), créée en 2010[33]. La procédure d’urgence absolue (P.U.A.) instaurée en avril 2016 dans le cadre du Schéma national d'intervention des forces de sécurité par le Ministre de l'Intérieur en réponse aux attentats de 2015 autorise — en cas de crise majeure ou de crises multiples — l'intervention de toute unité en mesure de la faire en tout point du territoire (donc en s'affranchissant du critère de compétence géographique qui s'impose habituellement)[11].

Effectifs

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Véhicules banalisés du RAID à Strasbourg

Le RAID comptait au , 168 fonctionnaires, dont trois membres du corps de conception et de direction (commissaires de police), 21 du corps de commandement, 119 du corps d'encadrement et d'application et 25 personnels administratifs et techniques (dont un psychologue et six médecins).

Depuis le printemps 2015, le renforcement des effectifs, notamment par l'intégration des opérateurs des GIPN de métropole et d'outre-mer, a conduit l'unité à atteindre le seuil des 400 personnes.

Les opérationnels sont organisés en groupes d'assaut, groupe de parachutistes, de plongeurs, de négociateurs, le pool GOST (Groupe opérationnel de soutien technique), pool Oméga (les snipers), pool effraction et pool cynophile[34].

L’admission dans l'unité obéit à des critères très stricts, notamment en ce qui concerne les tests d’aptitude physique, médicaux et psychotechniques. Certains postes opérationnels (négociation, tir de précision…) sont occupés par des personnels féminins[7].

Le profil des membres de l'unité a sensiblement évolué depuis sa création. Alors qu'à l'origine, il était principalement composé d'inspecteurs (maintenant appelés officiers), en 2016, le RAID emploie majoritairement des gradés et des gardiens[7].

Depuis la création du RAID, trois de ses policiers ont perdu la vie en opération : deux à Ris-Orangis en 1989 et un en Corse en 1996.

Recrutement

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Le recrutement au sein du RAID se fait chaque année sur la base du volontariat. Le candidat doit compter au minimum trois ans d'ancienneté au sein de la Police nationale et avoir moins de 40 ans pour les gardiens de la paix ou moins de 45 ans pour les officiers du corps de commandement[35],[36]. Après une première sélection sur dossier, des épreuves de sélection d'une durée d'une semaine ont lieu. Parmi ces épreuves figurent notamment des épreuves physiques, des épreuves psychologiques et psychotechniques et des épreuves sportives et techniques[35],[36]. Les candidats ayant réussi ces épreuves de sélection intègrent ensuite un cycle de formation initiale éliminatoire d'une durée de seize semaines durant lequel ils sont formés aux rudiments de la tactique et acquièrent les qualifications nécessaires à l’accomplissement de leur future mission d’opérateur du RAID. Les candidats ayant réussi les épreuves de la formation initiale sont ensuite affectés, selon les besoins du service, soit au sein de l’unité centrale soit au sein de l'une de ses antennes. À l'issue de cette affectation, les opérateurs sont encore soumis à une période probatoire de 6 mois avant que leur habilitation ne leur soit délivrée[35],[36].

Les policiers du RAID sont soumis à des tests tous les 3 ans pour vérifier qu'ils ont toujours le niveau requis[35],[36].

Le RAID disposait pour l'année 2012 d'un budget de fonctionnement et d'équipement de plus de 2 000 000 euros ainsi que de deux enveloppes spécifiques complémentaires. La première, d'un montant de 85 000 euros, est destinée à l'acquisition de matériels soumis à autorisation. La seconde, d'un montant de 70 000 euros, permet au RAID de prendre en charge les dépenses de formation de ses personnels et des fonctionnaires nouvellement affectés au sein des groupes d'intervention de la Police nationale.

Son budget total est donc d'environ 2,17 millions d'euros[37] (hors frais de personnel).

Équipement

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Mannequin présentant l'équipement d'intervention d'un policier du RAID (2018).
 
Pistolets Glock 17, 19 et 26

Armement

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Les fonctionnaires du RAID ont à leur disposition une large gamme d'armement parmi lesquelles :

Protections

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Chaque groupe d'assaut est composée de deux ou trois hommes porteurs de boucliers balistiques[38].

Moyens de transport

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Véhicule blindé Titus utilisé par le RAID à l'occasion de la COP 21 au Bourget (2016).
 
PVP du RAID lors d'une présentation au salon Eurosatory (2018).

Doté de nombreux moyens de transports (motos, véhicules banalisés, véhicules blindés, etc.), le RAID dispose également depuis 2008 de l'appui du Groupe interarmées d'hélicoptères (GIH), unité du Commandement des opérations spéciales (COS), créée en 2006 pour l'appui au GIGN[39].

Liste non exhaustive des véhicules utilisés par le RAID
Véhicules blindés
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  • Panhard PVP : véhicule blindé léger de couleur noire (métropole) et en camouflage centre-europe (Outremer)[40]. Équipe également les antennes RAID.
  • Nexter Titus: véhicule blindé 6x6 plus lourd, prêté au RAID par Nexter. Son gabarit est proche du blindé Griffon de l'Armée de terre.
  • Cambli Blackwolf: véhicule blindé léger en service depuis 2023[41].Assemblé au Canada. Son gabarit est proche de celui des ARQUUS Sherpa Light du GIGN et de la BRI.

Le RAID dans la culture populaire

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Notes et références

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  1. a b et c Julie Saulnier, « Qui est le nouveau patron du Raid ? », lexpress.fr, 12 avril 2013 (consulté le 20 janvier 2016).
  2. « La police se dote d'une Force d'intervention pour répondre aux crises majeures », article du Monde du 30 novembre 2009. Consulté le 10 janvier 2015.
  3. « Le domaine de Bel-Air », sur bievres.fr (consulté le )
  4. a b et c Arrêté du 16 avril 2018 portant diverses dispositions relatives au recrutement, à la formation, aux missions et à l'organisation des services composant la force d'intervention de la police nationale en outre-mer portant sur le transformation du GIPN de Nouméa en antenne du RAID le en avril 2018 (effective le 2 mai) et annonçant la transformation des GIPN de Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et de Saint-Denis (La Réunion) en antennes du RAID le [lire en ligne].
  5. Quelques années plus tard, ministre de la Défense, il sera également décisionnaire dans la création du Commandement des opérations spéciales (COS).
  6. Jean-Louis Courtois, Le Raid, l'unité d'élite de la police française, pp 21-26. Voir également : Robert Broussard, Mémoires du commissaire Broussard, pp 763-766.
  7. a b c et d Jean-Marc Tanguy, Le Raid, 30 ans d'interventions.
  8. Arrêté du 15 avril 2015, article 3.
  9. Arrêté du 21 mai 2015.
  10. À l'issue de cette réforme, seuls les trois GIPN ultra-marins conservent ainsi leur dénomination d’origine jusqu'en 2018 (Nouméa) et 2019 (Pointe-à-Pitre et Saint-Denis).
  11. a et b Présentation du schéma national d'intervention des forces de sécurité. Site du ministère de l'intérieur.http://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Schema-national-d-intervention-des-forces-de-securite.
  12. Information sur le site de la chaîne d'information outre-mer La 1ère https://m.la1ere.francetvinfo.fr/raid-988-nouvelle-unite-elite-police-nationale-creee-585343.html.
  13. Charles Pellegrini, Le RAID : des hommes discrets, Éditions Anne Carrière, , p. 68.
  14. Patricia Tourancheau, « Le Petit Poucet du Gang des postiches », liberation.fr, 30 octobre 2006.
  15. « RAID - Chronique des actes terroristes d'Action Directe », sur le.raid.free.fr (consulté le ).
  16. « Des interventions des forces de l'ordre qui se terminent dans le sang », La Dépêche, 22 mars 2012.
  17. « RAID - Human Bomb, Prise d'otages à la maternelle », sur le.raid.free.fr (consulté le ).
  18. « RAID - Le Gang de Roubaix », sur le.raid.free.fr (consulté le ).
  19. « RAID - Arrestation d'Yvan Colonna », sur le.raid.free.fr (consulté le ).
  20. « Jean-Pierre Treiber arrêté par le RAID à Melun », sur RTL.fr (consulté le ).
  21. Julien Ricotta, « Charlie Hebdo : quelles différences entre le GIGN et le Raid ? », sur le site europe1.fr, 9 janvier 2015.
  22. « Assaut à Saint-Denis : un déploiement de forces « colossal » », sur leparisien.fr (consulté le ).
  23. Élise Vincent et Jean-Baptiste Jacquin, « Prison de Condé-sur-Sarthe : le détenu qui a blessé deux surveillants maîtrisé par le RAID, sa femme tuée », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. « Amaury de Hauteclocque, boss de la police de choc », Libération .fr
  25. Et chef de la Force d'intervention de la police nationale depuis 2009.
  26. « Le nouveau patron du Raid, Jean-Baptiste Dulion, prend ses fonctions », Europe 1, 20 mars 2017.
  27. « Guillaume Cardy, l'un des premiers policiers à être intervenu lors de l’attaque du Bataclan, nommé patron du Raid », Le Figaro, 1 décembre 2023.
  28. Missions du RAID sur le site de la Police nationale https://www.police-nationale.interieur.gouv.fr/Organisation/Entites-rattachees-directement-au-DGPN/RAID
  29. Missions du GIGN sur le site du ministère de l'Intérieur https://www.gendarmerie.interieur.gouv.fr/gign/decouverte/missions2
  30. Arrêté du 5 janvier 2011, article 3.
  31. Arrêté du 5 janvier 2011, article 4.
  32. Présentation sur le site des services de l'État en Nouvelle-Calédonie
  33. « Attaques terroristes : Le patron du GIGN raconte ». Entretien du colonel Hubert Bonneau, commandant du GIGN. Propos recueillis par Pierre-Marie Giraud et Matthieu Guyot, L’Essor de la Gendarmerie nationale no 478, février 2015 sur http://www.lessor.org.
  34. Organisation du RAID.
  35. a b c et d Devenir Policier du RAID
  36. a b c et d Les policiers du RAID
  37. « Question No  : 51077 de M.Urvoas Jean-Jacques (socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Finistère) », sur questions.assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale française, (consulté le ).
  38. Groupes d'assauts du RAID.
  39. Jean-Marc Tanguy, « La Force d'intervention de la Police nationale », Police Pro no 18, novembre/décembre 2009.
  40. Jean-Marc Tanguy, « Avec l'antenne RAID à Nouméa », Raids, no 386,‎
  41. Pierre-Olivier Marie, « Blackwolf, la nouvelle recrue du RAID »

Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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Textes officiels

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Ouvrages

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  • Charles Pellegrini, Le RAID : des hommes discrets, Anne Carrière, 1994.
  • Jean-Louis Courtois, Le RAID, l'unité d'élite de la Police française, éditions Pygmalion-Gérard Watelet, 1999.
  • Jean-Louis Courtois, Le RAID, l'ultime recours, éditions Crépin-Leblond, 2000.
  • Jean-Pierre Husson, Les hommes en noir, éditions ETAI, 2000.
  • [Qui ?], Le RAID, Unité d'élite de la Police nationale, éditions Crépin-Leblond, 2005 (DVD inclus).
  • Jean-Pierre About, HB, 46 heures qui ont bouleversé la France, Calmann-Lévy, 2005.
  • Daniel Boulanger, Le jour où j'ai tué HB, Hachette Littératures, 2007.
  • Amaury de Hauteclocque, Histoire(s) du RAID, Jacob-Duvernet, 2009.
  • Laurent Combalbert, Le négociateur, Presses de la Cité, 2009.
  • Laurent Combalbert, Négo, Calmann-Lévy, 2021.
  • Christophe Caupenne, Négociateur au RAID, Le Cherche midi, 2010.
  • Jean-Marc Tanguy, Le RAID, 30 ans d'interventions, éditions Pierre de Taillac, 2015.
  • Matthieu Langlois avec Frédéric Ploquin, Médecin du RAID ; Vivre en état d'urgence, Albin Michel, 2016.
  • Christophe Baroche et Danielle Thiéry, Le souffleur : dans l'ombre des négociateurs du Raid, éditions Mareuil, 2016.
  • Caroline de Juglart et Jean-Michel Fauvergue, Patron du RAID : Face aux attentats terroristes, éditions Mareuil, 2017.

Articles de presse

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  • « RAID : refuser la fatalité », paru dans le magazine Fréquence Police no 2, octobre 1987.
  • « La police face à l'exception : flics de choc », paru dans le magazine Civic no 53, août-septembre 1995.
  • « Le RAID en action », hors-série du magazine RAIDS no 19, 2005.
  • « Le RAID, 20 ans d'opérations », paru dans le magazine RAIDS no 233, octobre 2005.
  • « RAID, 20 ans d'action », paru dans le magazine Commando no 20, décembre-janvier 2005.
  • « La sélection du RAID », paru dans le magazine Police Pro no 8, mars-avril 2008.

Articles connexes

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Liens externes

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