Quissac (Gard)

commune française du département du Gard

Quissac
Quissac (Gard)
Vue aérienne du village.
Blason de Quissac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Cévenol
(siège)
Maire
Mandat
Serge Cathala
2020-2026
Code postal 30260
Code commune 30210
Démographie
Gentilé Quissacois, Quissacoise
Population
municipale
3 373 hab. (2021 en augmentation de 7,76 % par rapport à 2015)
Densité 145 hab./km2
Population
agglomération
3 217 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 43° 54′ 37″ nord, 4° 00′ 03″ est
Altitude Min. 60 m
Max. 472 m
Superficie 23,32 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Quissac
(ville-centre)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Quissac
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Quissac
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Quissac
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Quissac
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Quissac
Liens
Site web quissac.fr

Quissac est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Vidourle, le ruisseau de Crieulon, le ruisseau de Banassou et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de quatre zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Quissac est une commune rurale qui compte 3 373 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est ville-centre de l'unité urbaine de Quissac. Ses habitants sont appelés les Quissacois ou Quissacoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le temple protestant, inscrit en 2012.

Géographie modifier

Localisation modifier

Hydrographie et relief modifier

Quissac est un village gardois situé en bordure du fleuve le Vidourle, non loin de Nîmes et de Montpellier, dominé par le massif de Coutach dont la forêt se compose essentiellement de chênes verts et dont le point culminant, au sommet d'une grande colline (presque une montagne...) de forme pyramidale, atteint 472 mètres à Piecan. Entre mer et Cévennes, Quissac fait partie de ces villages pittoresques au riche passé, entouré de vignes et de garrigues.

Le Vidourle peut connaître des crues spectaculaires, les vidourlades[1], qui sont dans la mémoire de tous les Quissacois. Le reste de l'année, le Vidourle a un régime proche de celui des oueds. Son débit est souvent faible, en été, presque à sec, il n'est guère impressionnant.

 
Vidourlades.

La Garonette, rivière sachant se faire discrète, disparaît sous le village pour réapparaître au pied du temple et se jeter dans le Vidourle. Ce ruisseau est cependant redoutable en cas de fort orage, notamment en automne...

Le Crieulon, affluent du Vidourle avec un régime pluvial qui peut atteindre des débits importants, a nécessité la construction d'un barrage écrêteur de crues (le barrage de la Rouvière). L'édifice se situe sur les communes de Bragassargues (pour la rive gauche) et de Quissac (rive droite).

 
Le barrage de la Rouvière

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 974 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 3,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vic-le-Fesq à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Milieux naturels et biodiversité modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 1] sont recensées sur la commune[8] : le « barrage de la Rouvière » (49 ha), couvrant 3 communes du département[9], et les « collines marneuses du Banassou » (179 ha), couvrant 2 communes du département[10] et deux ZNIEFF de type 2[Note 2],[8] :

  • les « plaines de Pompignan et du Vidourle » (12 043 ha), couvrant 12 communes dont 9 dans le Gard et 3 dans l'Hérault[11] ;
  • la « vallée du Vidourle de Sauve aux étangs » (691 ha), couvrant 21 communes dont 16 dans le Gard et 5 dans l'Hérault[12].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Quissac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[I 1],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Quissac, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 3 497 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,5 %), cultures permanentes (9,3 %), terres arables (8,6 %), zones urbanisées (8,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Quissac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Vidourle et le ruisseau de Crieulon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 1995, 2001, 2002, 2010, 2014 et 2021[18],[16].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Quissac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 88,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 208 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1203 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[21].

Toponymie modifier

Nommé Quintiacum dans un texte latin médiéval de 1274, ce nom signifie "le domaine de Quintus", nom romain de personne ("le Cinquième").

Histoire modifier

La fondation de Quissac remonte au Moyen Âge, comme en témoigne le quartier de Vièle. Avec ses ruelles étroites et ses maisons en pierre, le vieux quartier de Quissac a gardé son authenticité. On trouve la première mention de Quissac en 1274 : son église dépend alors de l'abbaye de Sauve[22]. La paroisse devient ensuite le centre d'un des archiprêtrés mis en place à la fin du XVIIe siècle pour renforcer l’encadrement catholique de la région, l'église étant reconstruite et agrandie à la même période. La population est cependant majoritairement protestante. L’industrie textile et des peaux se développe : le bourg devient un centre de fabrication de chapeaux et de bas de soie, activité qui perdurera jusqu'au XXe siècle[23].

Avec le XIXe siècle et l'essor économique de la vigne, le village se développe, aidé par l'arrivée du chemin de fer en 1872. L'existence de tanneries sur le Vidourle, mais également des activités plus traditionnelles comme le commerce de bestiaux et les traditionnelles magnaneries, participent à ce développement.

Autour du « Camp Neuf », un deuxième village se constitue.

À noter également, la construction au milieu du XIXe siècle d'un canal d'irrigation à partir du Vidourle, allant de Quissac à Orthoux.

Héraldique modifier

  Blason
D'argent au pont de sept arches de gueules, celle du milieu plus grande, sommé d'un saule pleureur de sinople et posé sur des ondes du même mouvant de la pointe.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Quissac appartient à l'arrondissement du Vigan et au canton de Quissac, dont elle est le chef-lieu depuis sa création. Le redécoupage cantonal de 2014 en a modifié sa composition.

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la cinquième circonscription du Gard, représentée depuis par Olivier Gaillard (SE, ex-LREM).

Sur le plan des institutions judiciaires, la commune relève du tribunal d'instance, du tribunal de grande instance et du conseil de prud’hommes d'Alès, du tribunal pour enfants, du tribunal de commerce, de la cour d’appel et du tribunal administratif de Nîmes et de la cour administrative d'appel de Toulouse[24].

Intercommunalité modifier

Depuis le , date de sa création, la commune appartient à la communauté de communes du Piémont Cévenol, intercommunalité issue de la fusion de trois communautés de communes. Cette entité a succédé à la communauté de communes Coutach Vidourle fondée en 2003.

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 2 500 et 3 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 23[25].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[26]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
? ? Eugène Conduzorgues-Lairolles Républicain  
Les données manquantes sont à compléter.
1883 1889 Jean Auzilhon Républicain Docteur en médecine
Conseiller général du canton de Quissac (1883 → 1889)
1889 1892 Jacques Triaire    
1892 1896 Albin Ducamp (1831-1906) Républicain Ancien lieutenant de vaisseau, propriétaire
Ancien conseiller général du canton de Quissac (1883)
1896 1900 Jean Girondon    
1900 1904 Henri Jalaguier    
1904 1904 Léon Félix Valette    
1904 1905 Antoine Roux    
1905 1919 Jean Girondon    
1919 1928 Jean Sipeire    
1928 1935 Jean Turc    
1935 1937 Eugène Gervais    
1937 1941 René Marion SFIO Conseiller d'arrondissement (1937 → 1940)
1941 1944 Marcel Bastide    
1944 1944 Louis Cavalier    
1944 René Marion SFIO Conseiller général du canton de Quissac (1945 → 1958)
Maurice Perry    
Désiré Rousset[27] PS Enseignant retraité
Conseiller général du canton de Quissac (1958 → 1988)
René Clément    
René Drevon    
Robert Bresson[28] (1948-2019) UDF puis UMP Médecin psychiatre, chef d'entreprise
Marc Jonget PS  
En cours
(au 26 mai 2020)
Serge Cathala DVD[29] Retraité du ministère de l’Intérieur
Vice-président de la CC du Piémont Cévenol
Réélu pour le mandat 2020-2026

Tendances politiques et résultats modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].

En 2021, la commune comptait 3 373 habitants[Note 4], en augmentation de 7,76 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3101 2771 3241 4131 5181 5601 5901 5881 770
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7361 5581 5561 6791 6081 5311 5321 5161 552
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6061 6301 7051 7341 8061 9021 7371 5241 460
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 6071 7161 9531 9232 0522 2722 5692 6493 116
2018 2021 - - - - - - -
3 2593 373-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 1 359 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 3 121 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 610 [I 7] (20 020  dans le département[I 8]). 38 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (43,9 % dans le département).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 9] 8,8 % 10,4 % 9,2 %
Département[I 10] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 11] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 937 personnes, parmi lesquelles on compte 74 % d'actifs (64,7 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 26 % d'inactifs[Note 7],[I 9]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 3],[I 12]. Elle compte 1 191 emplois en 2018, contre 1 139 en 2013 et 1 000 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 283, soit un indicateur de concentration d'emploi de 92,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,6 %[I 13].

Sur ces 1 283 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 500 travaillent dans la commune, soit 39 % des habitants[I 14]. Pour se rendre au travail, 76,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,4 % les transports en commun, 6,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 15].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

359 établissements[Note 8] sont implantés à Quissac au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 16].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 359 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
28 7,8 % (7,9 %)
Construction 55 15,3 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
95 26,5 % (30 %)
Information et communication 9 2,5 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 6 1,7 % (3 %)
Activités immobilières 10 2,8 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
51 14,2 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
70 19,5 % (13,5 %)
Autres activités de services 35 9,7 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 26,5 % du nombre total d'établissements de la commune (95 sur les 359 entreprises implantées à Quissac), contre 30 % au niveau départemental[I 17].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[34] :

  • Bervavi, supermarchés (8 790 k€)
  • David Vergnon Automobiles, entretien et réparation de véhicules automobiles légers (4 609 k€)
  • Sobefa, fabrication d'éléments en béton pour la construction (1 850 k€)
  • Le Grand Bazar, autres commerces de détail spécialisés divers (321 k€)
  • Medi.tel, autres activités de soutien aux entreprises n.c.a. (154 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 53 32 19 18
SAU[Note 11] (ha) 726 718 348 351

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 53 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 32 en 2000 puis à 19 en 2010[37] et enfin à 18 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 66 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[38],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 726 ha en 1988 à 351 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 14 à 20 ha[37].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • La Tour des Fées, ruinée, sur la rive droite du Vidourle
  • Saint-Faustin-et-Saint-Jovite, restaurée entièrement au XVIIe siècle après les guerres de Religion, et qui possède un clocher surmonté d'un campanile en fer forgé de forme pyramidale qui abrite l'ancienne cloche des heures (fin XVIIe siècle).
 
Église Saint-Faustin-et-Saint-Jovite.
  • Temple protestant de Quissac : du plus pur style néoclassique des années 1830. La façade donnant sur le quai du Vidourle possède une remarquable et monumentale colonnade à cannelures (portique d'entrée) supportant un large fronton triangulaire (digne d'un palais de Justice...). L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2012[39]. Son clocher abrite une cloche des années 1840 de 440 kg issue des ateliers Jean Baptiste de Marseille.
 
Temple protestant de Quissac.
  • Hôtel de ville début XXe, de style très « parisien » et qui possède une haute toiture à 4 pans en ardoises ; un cadran d'horloge y est présent au sein d'un œil-de-bœuf sculpté ; un petit campanile avec carillon supportant 3 cloches surmonte le tout.
  • Vieux pont du Vidourle bien souvent mis à mal par les crues.
  • « Château de Sabatier » en direction de Sauve (privé, ne se visite pas), domaine d'origine médiévale remanié au XVIIIe siècle ; superbe et monumentale grille d'entrée, chef-d'œuvre de ferronnerie d'époque Louis XVI ; présence d'un gracieux petit campanile milieu XVIIIe en fer forgé ouvragé, abritant une cloche des heures de la même époque sur l'une des tours.

Cultes modifier

Personnalités liées à la commune modifier

.

Voir aussi modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Quissac » (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
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  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
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Autres sources modifier

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