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Portrait de Shakespeare

William Shakespeare (né probablement le 23 avril 1564, baptisé le 26 avril 1564, décédé le 23 avril 1616) est largement considéré comme le plus grand poète, dramaturge et écrivain de la culture anglo-saxonne. Il est réputé pour sa maîtrise des formes poétiques et littéraires ; sa capacité à représenter les aspects de la nature humaine est souvent mise en avant par ses amateurs.

Personnage éminent de la culture occidentale, Shakespeare continue d’influencer les artistes d’aujourd’hui. Il est traduit dans un grand nombre de langues et ses pièces sont régulièrement jouées partout dans le monde. Shakespeare est l’un des rares dramaturges à avoir pratiqué aussi bien la comédie que la tragédie. Il est également extrêmement rare de voir un écrivain du XVIe siècle dont les textes puissent donner, dans notre époque moderne, des films à succès.

Shakespeare écrivit trente-sept œuvres dramatiques entre les années 1580 et 1613, bien que la chronologie exacte de ses pièces soit encore sujette à discussion. Cependant, le volume de ses créations ne doit pas nous apparaître comme exceptionnel, d’après les standards de l’époque.

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Portrait de Pierre de Ronsard vers 1620.
Un poème au hasard

« Alors que dans ton sein mon Portrait fut tracé,
Le Portrait de Tibère en fût-il effacé ?
Ou désaccoutumé du visage d'un traître,
L'as-tu vu sans le voir et sans le reconnaître ?
Je t'excuse pourtant, non, tu ne l'as point vu,
Il était trop masqué pour être reconnu ;
Un homme franc, ouvert, sans haine, sans colère,
Incapable de peur, ce n'est point là Tibère ;
Dans tout ce qu'il paraît, Tibère n'est point là :
Mais Tibère est caché derrière tout cela ;
De monter à son Trône il ne m'a poursuivie
Qu'à dessein d'épier s'il me faisait envie ;
Et pour peu qu'à son offre il m'eût vu balancer,
Conclure aveuglément que je l'en veux chasser :
Mais quand il agirait d'une amitié sincère,
Quand le ressentiment des bien-faits de mon Père,
Ou quand son repentir eût mon choix appelé
À la possession du bien qu'il m'a volé,
Sache que je préfère à l'or d'une Couronne
Le plaisir furieux que la vengeance donne ;
Point de Sceptre aux dépens d'un si noble courroux,
Et du vœux qui me lie à venger mon Époux.
Mais bien loin qu'acceptant la suprême Puissance
Je perde le motif d'une juste vengeance :
Je veux qu'il la retienne, afin de maintenir
Agrippine et sa race au droit de le punir ;
Si je l'eusse accepté, ma vengeance assouvie
N'aurait pu sans reproche attenter sur sa vie,
Et je veux que le rang qu'il me retient à tort
Me conserve toujours un motif pour sa mort.
D'ailleurs c'est à mon fils qu'il remettait l'Empire ;
Est-ce au nom de sujet où ton grand cœur aspire ?
Penses-y mûrement, quel que soit ton dessein,
Tu ne m'épouseras que le Sceptre à la main.
Mais adieu, va sonder où tend tout ce mystère,
Et confirme toujours mon refus à Tybère. »

Extrait de La Mort d'Agrippine
1655
Savinien de Cyrano de Bergerac

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