Parpeville
Parpeville | |||||
Mairie - école. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Saint-Quentin | ||||
Canton | Ribemont | ||||
Intercommunalité | Val de l'Oise | ||||
Maire Mandat |
Éric Marchand 2014-2020 |
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Code postal | 02240 | ||||
Code commune | 02592 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
190 hab. (2016 ![]() |
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Densité | 12 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 47′ 09″ nord, 3° 32′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 79 m Max. 144 m |
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Superficie | 15,82 km2 | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France Géolocalisation sur la carte : Aisne Géolocalisation sur la carte : France Géolocalisation sur la carte : France | |||||
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Parpeville est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
GéographieModifier
Parpeville est un village situé à 24 kilomètres de l'est de Saint-Quentin et dépendant du canton de Ribemont, traversé par la route de moyenne communication no 3, de Ribemont à Marle.
LocalisationModifier
Origny-Sainte-Benoite | Landifay-et-Bertaignemont | |||
Pleine-Selve | N | |||
O Parpeville E | ||||
S | ||||
Villers-le-Sec | Chevresis-Monceau |
HistoireModifier
Mathieu de Parpres, chevalier, a en 1229 favorisé par un échange et une donation la Maison Dieu de Ribemont. Ce Mathieu mourut en 1281, et fut enterré dans l'église de l'abbaye de Saint-Nicolas, à laquelle il avait fait d'importantes donations.
Il est question du domaine de Parpres dans le testament de Wistache, seigneur de Ribemont en 1332, et il veut que « li hommage de Parpres soit dans la portion de son fils Jean. » Selon un rôle des nobles du Vermandois, d'octobre 1348, la seigneurie de Parpres serait au XIVe siècle l'apanage du fils aîné du seigneur de Ribemont.
Le château actuel de Parpeville a été bâti en 1722, par Jean de Macquerel, de Quesny. En différents travaux, on a trouvé dans l'angle d'un mur, à l'ouest du château actuel, les fondations d'une tour provenant d'anciennes constructions et qui indiquerait que l'ancien château aurait été fortifié.
La terre, qui appartenait à M. Alexandre-Jean de Macquerel, de Parpeville, ayant été mise en adjudication, a été achetée par M. Delcroix ; mais immédiatement, par suite d’une demande en retrait lignager, elle revint vers 1785 à M. Charles Pierre François de Chauvenet, qui s’était marié avec dame Louise Charlotte Alexandrine de Macquerel, fille aînée de M. Alexandre de Macquerel de Parpeville.
Durant la Révolution, le château et la terre sont restés en la possession de M. et Mme de Chauvenet, qui ne sont pas émigrés, mais qui ont été en réclusion à Saint-Quentin.
Les puits de Parpeville atteignent la profondeur de 80 à 100 mètres.
On a bâti en 1830 une mairie et une école, et en 1858 un presbytère.
Parpeville est l'une des dernières en France dans laquelle on trouvait encore une rue Pétain[1]. Elle jouxtait la rue Joffre et la rue Foch, réunissant ainsi les noms des trois maréchaux nommés par Raymond Poincaré. Le 30 novembre 2010, le conseil municipal décide de la rebaptiser rue de la Paix [2],[3].
Politique et administrationModifier
DémographieModifier
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].
En 2016, la commune comptait 190 habitants[Note 1], en diminution de 21,81 % par rapport à 2011 (Aisne : -0,95 %, France hors Mayotte : +2,44 %).
Lieux et monumentsModifier
- L'église Saint-Leu de Parpeville est moderne (1829), excepté les deux chapelles du transept ; elle a la forme d'un rectangle et mesure 23 mètres de longueur sur 9 mètres de largeur ; elle est éclairée par 8 fenêtres dont 4 au nord et 4 au sud. Le clocher est placé au couchant au-dessus du portail. On y vient à toutes les époques de l'année invoquer saint Leu, patron de la paroisse, en faveur des enfants qui éprouvent les convulsions occasionnées par la peur ou par l’épilepsie. La statue en pierre de ce saint parait être du XIVe ou du XVe siècle ; elle mériterait d'être descendue de l'endroit élevé où elle est placée et aussi d'être débarrassée de la peinture moderne qui la recouvre.
On lit dans l'église, sur une pierre tumulaire en partie cachée par les fonts baptismaux : Cy Gist Jeanne Françoise Aspasie de Lannoy, épouse de Mr. Louis Suzanne de Chauvenet, décédée le 6 mars 1826.
- Le château de Parpeville, inscrit au titre de monument historique en 1928[10].
- Monument aux morts.
- Croix de chemin.
Personnalités liées à la communeModifier
Voir aussiModifier
Notes et référencesModifier
NotesModifier
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2019, millésimée 2016, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2018, date de référence statistique : 1er janvier 2016.
RéférencesModifier
- Article de l'Ardennais : L'État raye Pétain de la carte publié le samedi 20 novembre 2010
- Article du Parisien le 01.12.2010, Une commune de l'Aisne débaptise une rue Pétain
- Site orange.fr, 1 décembre 2010.
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le 12 août 2014)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015 et 2016.
- « Château », notice no PA00115864, base Mérimée, ministère français de la Culture