Astana
Astana (en kazakh : Астана, littéralement « la capitale ») est la capitale du Kazakhstan depuis 1998. Forte de 1 328 535 habitants en 2022[3], c'est la deuxième ville du pays pour ce qui est de la population, derrière l'ancienne capitale, Almaty.
Astana Астана | |||
Héraldique |
Drapeau |
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Administration | |||
---|---|---|---|
Pays | Kazakhstan | ||
Maire | Jeñıs Qasymbek | ||
Code postal | 010000 - 010015 | ||
Indicatif téléphonique | (+7) 7172 | ||
Démographie | |||
Gentilé | Astanais | ||
Population | 1 328 535 hab. (2022[1],[2]) | ||
Densité | 1 640 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 51° 10′ 00″ nord, 71° 26′ 00″ est | ||
Superficie | 81 020 ha = 810,20 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Kazakhstan
Géolocalisation sur la carte : Kazakhstan
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Liens | |||
Site web | astana.gov.kz | ||
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D'abord appelée Akmola (en kazakh : Ақмола) et russifiée en Akmolinsk (en russe : Акмолинск), renommée Tselinograd (en russe : Целиноград) entre 1961 et 1991, elle devient en 1998 la nouvelle capitale du Kazakhstan sous le nom d'Astana, avant de prendre en le nom de Nour-Soultan[4] (/nuʁ.sul.tɑ̃/[5],[6],[7] ; en kazakh : Nūr-Sūltan, Нұр-Сұлтан /nʊɾsʊltɑn/[8]), en l'honneur de l'ancien président Noursoultan Nazarbaïev, qui venait de quitter le pouvoir. Le nouveau président Tokaïev ratifie le une loi votée la veille par le parlement du pays qui redonne à la ville son ancien nom[9].
Localisée au cœur de la steppe kazakhe, sur la rive droite de la rivière Ichim, Astana se distingue par une architecture résolument avant-gardiste, œuvre de plusieurs architectes tels que Kishō Kurokawa (Japon) et Norman Foster (Royaume-Uni)[10], où se côtoient gratte-ciel, monuments modernistes (palais présidentiel dit Ak Orda, c'est-à-dire « Maison blanche », tour Bayterek, monument Otan Korgaushylar, mosquée nationale) et espaces verts.
La ville a reçu le prix « Villes pour la Paix » de l'Unesco en 1999 et est membre de l'Assemblée internationale des capitales et grandes villes depuis 2000. En 2012, elle a été choisie pour organiser l'Exposition internationale de 2017 sur le thème « Énergie du futur ». À cette occasion, un système de vélos en libre-service est mis en place depuis [11].
Toponymie
modifierLa ville a eu plusieurs noms au gré de l'histoire.
À l'origine, la ville s'appelle Akmola. Ce nom est russifié au XIXe siècle en Akmolinsk.
Durant la campagne des terres vierges lancée en 1953 par Nikita Khrouchtchev, Akmolinsk devient le pôle urbain sur lequel s'appuie la mise en culture des steppes kazakhes. La ville est symboliquement renommée Tselinograd (Целиноград, « la ville des terres vierges ») en 1961.
À l'indépendance du Kazakhstan, en 1991, la ville retrouve son nom kazakh d'origine : Akmola, puis prend celui d'Astana (Астана, littéralement « la capitale ») en 1998, à la suite de son élection au rang de capitale du pays.
Après vingt ans de travaux pharaoniques menés par le président Noursoultan Nazarbaïev, après 29 ans de régime autocratique et à la suite de sa démission le , elle est renommée Nour-Soultan le jour même par le parlement kazakh[12],[13],[14] à la suite d'une proposition du président par intérim Kassym-Jomart Tokaïev.
Souhaitant rompre avec un certain culte de la personnalité de son prédécesseur[15], le président Kassym-Jomart Tokaïev annonce que la ville reprendrait son ancien nom d'Astana le 17 septembre 2022[16]. Le parlement du pays a voté le changement de nom le [15],[17]. Le changement de nom est effectif dès la ratification[18].
Nom | Date |
---|---|
Akmola | |
Akmolinsk | XIXe siècle |
Tselinograd | 1961 - 1991 |
Akmola | 1991 - 1998 |
Astana | 1998 - 2019 |
Nour-Soultan | 2019 - 2022 |
Astana | 2022 - actuel |
Histoire
modifierRussie impériale
modifierEn 1894, une unité cosaque d'Omsk fonde une forteresse sur les bords de l'Ichim. Elle donne naissance par la suite à la petite ville d'Akmolinsk (russification d'Akmola, le nom kazakh du site). C'est le lieu de rassemblement des caravanes allant de Tachkent et Boukhara vers la Russie d'Europe. Au début du XXe siècle, la ville devient un nœud ferroviaire important, provoquant une croissance économique importante jusqu'à la guerre civile russe.
Période soviétique
modifierDe 1947 à 1955, plusieurs camps du Goulag sont ouverts aux environs d'Akmolinsk, notamment celui d'Aljir[19], à environ 20 km. Les condamnés, une fois libérés, ne sont pas toujours autorisés à rentrer dans leur région d'origine et s'ajoutent à la population locale.
À la suite du lancement au Kazakhstan de la campagne des terres vierges (en russe : целина, tselina) par Nikita Khrouchtchev, Akmolinsk prend en 1961 le nom de Tselinograd (Целиноград, la Ville des terres vierges). Ce projet visait à transformer la région en grenier à céréales de l'Empire soviétique. La ville connaît alors une première période de fort développement et voit arriver en nombre de nouveaux habitants, originaires pour la plupart de Russie. Il ne s'agit, cette fois, plus de déportés mais de volontaires, militants communistes désireux de participer à la construction du pays ou citoyens venus tenter leur chance dans un pays neuf. De nombreux Allemands de la Volga, déportés sous Staline, sont également réinstallés dans la région. Au recensement de 1989, Tselinograd compte 277 365 habitants.
Astana, capitale du Kazakhstan
modifierAprès l'indépendance du Kazakhstan, en 1991, Tselinograd retrouve son ancien nom kazakh d'Akmola, puis est désignée en 1994 comme future capitale du pays. Le transfert de la capitale à plus de 1 000 km au nord s'explique par des raisons géographiques, géopolitiques et économiques. Cette décision du président Nazarbaïev ne fait cependant pas l'unanimité.
L'ancienne capitale, Almaty, est située dans une zone sismique, au pied des monts Tian et manque d'espace pour se développer. Elle est par ailleurs trop excentrée et très proche de la frontière avec le Kirghizistan ainsi que de la Chine et des républiques d'Asie centrale politiquement peu stables. Pourtant le climat d'Astana est très continental et loin d'être attractif : il y gèle six mois par an.
Frontalier avec la Russie, le nord du Kazakhstan est la région la plus russifiée du pays. Les populations slaves y étaient nettement majoritaires avant la dislocation de l'Union soviétique, à tel point que des nationalistes russes allèrent jusqu'à réclamer son rattachement à la Russie, comme le leader d'extrême droite Vladimir Jirinovski ou l'écrivain Alexandre Soljenitsyne, dans son discours de retour d'exil prononcé devant la Douma, en 1994[20]. Le nouveau pouvoir kazakh a probablement voulu affirmer ainsi sa souveraineté sur cette partie du pays. L'arrivée d'une importante population de cadres kazakhs a aussi rééquilibré la population de la ville sur le plan ethnique. Enfin le choix de la ville de Tselinograd, la « ville des terres vierges » qui symbolisait le colonialisme russe et soviétique, n'est pas le fruit du hasard.
La création d'une nouvelle capitale fut prétexte à une politique de grands travaux censée soutenir la croissance économique.
La capitale est officiellement déplacée d'Almaty à Akmola en 1998 et la ville est renommée Astana, signifiant capitale en kazakh. La ville connaît alors un essor spectaculaire dû à l'arrivée des ministères, du Parlement, de grandes entreprises et d'un certain nombre d'ambassades étrangères. Elle s'est considérablement agrandie et enrichie d'un très grand nombre de bâtiments modernes. Elle connaît également de forts mouvements de population, avec le départ de la population d'origine allemande, autrefois nombreuse dans la région, ainsi que de nombreux Russes, jadis majoritaires, qui ont souvent opté pour le retour dans leur pays d'origine. Inversement, le déplacement de l'administration a entraîné l'arrivée de nouvelles populations, souvent originaires d'Almaty, l'ancienne capitale, ou du sud du pays.
Riche en pétrole et en autres ressources minérales, le Kazakhstan a investi des sommes considérables pour édifier sa nouvelle capitale. Certains des plus grands architectes mondiaux ont été invités à exprimer leur talent sur la rive gauche de la rivière Esil, qui sépare la nouvelle ville administrative des quartiers plus anciens situés sur la rive droite et à l'architecture essentiellement soviétique.
Le Kazakhstan a célébré mardi les 70 ans du « Chef de la Nation », le président Nazarbaïev. Un jour férié qui célèbre aussi les 12 ans d'Astana et où le Khan Shatyr a été inauguré pour l'occasion. La place de la tour Baïterek a accueilli à l'été 2010 la plus grande « Open Air-Art-Exhibition » jamais tenue en Kazakhstan. Plus de 2,2 millions de visiteurs ont pu admirer l'exposition internationale des United Buddy Bears.
La décision controversée de rebaptiser la ville du nom de l'ancien président, symbole du culte de la personnalité, est suivie de l'apparition d'un mouvement de protestation visant également à demander des élections libres. Les manifestants sont rapidement réprimés, avec des arrestations et des condamnations nombreuses[21].
Problèmes
modifierLe développement à marche forcée de la ville ainsi que le déplacement de la capitale ne vont pas sans entraîner un certain nombre de problèmes.
Problèmes géographiques
modifierÉconomiquement, culturellement et pour ce qui est du nombre d'habitants, Almaty demeure la ville la plus importante du Kazakhstan. Astana est encore difficile d'accès, surtout de l'étranger (elle possède cependant un aéroport : l'aéroport international Noursoultan-Nazarbaïev), et se trouve à plus de mille kilomètres d'Almaty, où se trouvent la majorité des entreprises nationales et étrangères.
Malgré la construction d'un « village diplomatique » destiné à accueillir les ambassades, consulats et résidences des diplomates étrangers, la plupart des représentations diplomatiques (occidentales surtout) ne se sont toujours pas résolues à quitter Almaty.
La ville est, en hiver, la capitale la plus froide du monde après Oulan-Bator, en Mongolie[22]. Le climat y est beaucoup plus rude qu'Almaty situé 1 000 km plus au sud. La configuration de la ville fait que l'hiver les gens restent confinés chez eux et que la vie publique s'arrête[22].
Problèmes sociaux
modifierL'arrivée massive et soutenue de nouveaux habitants (fonctionnaires et cadres d'entreprises privées originaires d'Almaty et mutés à Astana mais aussi citoyens d'origine modeste attirés par les opportunités d'emploi créées par le développement de la ville) a entraîné une hausse fulgurante des loyers et du prix de l'immobilier. Si de nombreux bâtiments de logement sont actuellement construits, ils sont dans l'immense majorité des cas de « grand standing » et ne sont accessibles qu'aux revenus les plus élevés.
Les nouvelles constructions qui apparaissent dans la ville se sont faites souvent au prix de la destruction d'anciens logements et de l'expropriation de leurs habitants ; expropriations souvent faites contre des compensations insuffisantes.
Population
modifierRecensements (*) ou estimations de la population[23]
Géographie
modifierSituation
modifierAstana est située dans le centre du Kazakhstan, sur la rivière Ichim, dans la région de steppe plate et semi-désertique qui couvre plus de la moitié du pays. La ville est située à 350 m au-dessus du niveau de la mer.
Les quartiers anciens sont au nord de la rivière ; les nouveaux quartiers sont situés au sud.
Structure urbaine
modifierLa partie occidentale de la ville, entre la gare ferroviaire et le centre-ville, est celle qui a le moins subi de changements depuis l'indépendance du pays. Les constructions qui s'y trouvent datent dans l'ensemble de la période soviétique et plus particulièrement de l'époque de la Campagne des terres vierges. On trouvera, non loin de la gare, l'ancien Palais des Cheminots, transformé depuis en Théâtre consacré à l'art lyrique kazakh. Rue Aouezov, à proximité du centre, se dresse l'ancienne demeure de l'écrivain kazakh Seyfouline (Сейфулин), transformée en petit musée. Plus au nord, on pourra visiter le très grand bazar d'Astana ainsi que la mosquée située à ses abords.
Autour de l'Ancienne Place, au centre de la ville, se dressent le parlement, le palais présidentiel, le ministère des Affaires étrangères ainsi que d'autres bâtiments administratifs et gouvernementaux. Malgré leur aspect récent, la plupart de ces bâtiments datent de l'ère soviétique et ont été rénovés et parfois agrandis. À gauche du palais présidentiel, se trouve le TSOUM (ЦУМ), un centre commercial. Sur la Nouvelle Place, derrière le palais présidentiel, se trouve le bâtiment moderne du ministère des Finances.
On ne trouvera au centre d'Astana que très peu de maisons témoignant de la période antérieure à l'Union soviétique. Les rares constructions anciennes sont le théâtre Gorki (sur la Nouvelle Place), la demeure qui abrite actuellement l'ambassade d'Ukraine et enfin le magasin d'alimentation situé juste derrière cette même ambassade.
L'Avenue de la République (Проспект Республики) est la principale artère de la ville. Elle est bordée de nombreux magasins, cafés, restaurants, discothèques et même de casinos. Au numéro 3, se trouve le musée d'Art moderne et en face du musée présidentiel, vaste construction surmontée d'un dôme bleu qui abrite des expositions consacrées à l'histoire et à l'art du pays ainsi qu'une importante bibliothèque. C'est aussi de cette avenue que l'on peut accéder à l'Église orthodoxe d'Astana, située dans une cour.
Les bords de la rivière Ichim, sont l'un des lieux de promenade de prédilection des habitants. La rivière est bordée d'un côté par de hauts immeubles d'habitation de conception moderne et de l'autre par un parc où l'on trouvera restaurants et attractions.
Les bords du canal Ak Boulak (Ак Булак), qui mène à l'Université d'Eurasie, offrent également l'occasion de voir de nouveaux monuments et constructions. On y trouvera l'église catholique, la nouvelle synagogue ainsi qu'une vaste place ornée d'une grande sculpture dédiée à la Patrie.
L'extension de la ville se fait principalement par l'est. Au nord-est, au-delà des anciens « mikrorayons » (grands ensembles d'immeubles de logement), ont été bâtis plusieurs nouveaux bâtiments d'habitation.
Mais c'est la partie sud-est de la ville, celle qui s'étend du pont sur l'Ichim à l'aéroport situé à dix kilomètres de là, qui est de loin la plus impressionnante puisqu'elle constitue un immense chantier d'où émergent les vastes bâtiments destinés à accueillir tous les organes de l'État ainsi que les ambassades. En son centre est érigée une haute tour de métal surmontée d'une sphère. Ce monument, baptisé Bayterek (Байтереk), est appelé à symboliser la ville d'Astana.
Khan Shatyr est un édifice de 102 mètres de haut – 150 avec le mât au sommet – dessiné par l'architecte britannique Norman Foster. Il rappelle les yourtes des nomades kazakhs, abrite un centre commercial mais aussi un mini-golf, une piscine à vagues au dernier étage et une zone tropicale avec une plage de sable importé des Maldives où les habitants pourront se réchauffer en hiver, lorsque les températures plongent jusqu'à −40 °C.
Lieux et monuments
modifier- Le palais de la présidence a été baptisé Ak Orda, « la maison blanche ». Situé au cœur du quartier administratif d'Astana, il est flanqué de deux tours cuivrées et en forme de cône abritant des ministères.
- Au centre du salon panoramique installé dans l'œuf de la tour Bayterek, l'empreinte de la paume du Président est gravée dans une plaque de métal. Les visiteurs y apposent leur propre main, les yeux vissés sur le palais présidentiel.
Parmi les sites remarquables, on trouve :
- le quartier gouvernemental moderne
- la tour Bayterek
- les rives de l'Ishim
- la Kazakhstan Central Concert Hall
- l'Oceanarium
- le Centre islamique
- la cathédrale catholique romaine
- le marché couvert
- le palais de la paix et de la réconciliation
- Astana Opéra
Astana compte également plusieurs dizaines de gratte-ciel, construits depuis que la ville est devenue la capitale du pays.
Climat
modifierAstana est la deuxième capitale la plus froide du monde, après Oulan-Bator en Mongolie : elle connaît couramment des températures de l'ordre de −35 °C à −40 °C au début de l'hiver. Il gèle régulièrement six mois par an. Globalement, Astana possède un climat froid semi-aride, avec des hivers très froids et des étés chauds. Elle est battue par les vents au milieu de la steppe dénuée d'arbres d'Asie centrale.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −18,7 | −18 | −10,4 | 1,2 | 8,2 | 13,4 | 14,9 | 13 | 6,8 | 0,5 | −8,7 | −16 | −1,2 |
Température moyenne (°C) | −14,5 | −13,6 | −6 | 6,5 | 14,5 | 19,6 | 20,6 | 19,1 | 12,6 | 5 | −5,2 | −12 | 3,9 |
Température maximale moyenne (°C) | −10,3 | −8,8 | −1,5 | 12,2 | 20,9 | 25,8 | 26,6 | 25,5 | 18,9 | 10,4 | −1,3 | −8 | 9,2 |
Record de froid (°C) date du record |
−51,6 1893 |
−48,9 1895 |
−37,2 1915 |
−27,8 1963 |
−10,8 1969 |
−1,5 1985 |
2,3 1936 |
−2,2 1929 |
−8,2 1933 |
−25,3 1914 |
−39,2 1953 |
−43,5 1929 |
−51,6 1893 |
Record de chaleur (°C) date du record |
5 1948 |
8,2 2016 |
22,1 1944 |
29,7 2006 |
36,1 2020 |
40,1 1936 |
41,6 1936 |
38,7 1929 |
36,2 1945 |
26,7 2004 |
18,5 1931 |
4,5 2008 |
41,6 1936 |
Ensoleillement (h) | 103 | 147 | 192 | 238 | 301 | 336 | 336 | 294 | 230 | 136 | 100 | 94 | 2 507 |
Précipitations (mm) | 18 | 17 | 20 | 22 | 33 | 40 | 56 | 31 | 21 | 26 | 29 | 25 | 338 |
dont neige (cm) | 19 | 23 | 19 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 | 13 | 79 |
Nombre de jours avec précipitations | 2 | 2 | 5 | 9 | 15 | 13 | 15 | 13 | 12 | 10 | 7 | 3 | 106 |
Humidité relative (%) | 78 | 77 | 79 | 64 | 54 | 53 | 59 | 57 | 59 | 68 | 80 | 79 | 67 |
Nombre de jours avec neige | 25 | 23 | 19 | 6 | 1 | 0,1 | 0 | 0 | 1 | 7 | 18 | 24 | 124 |
Nombre de jours d'orage | 0,03 | 0 | 0,03 | 1 | 3 | 6 | 8 | 4 | 1 | 0,03 | 0,1 | 0 | 23 |
Nombre de jours avec brouillard | 2 | 2 | 4 | 2 | 0,3 | 0,4 | 0,3 | 1 | 1 | 1 | 3 | 2 | 19 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
−10,3 −18,7 18 | −8,8 −18 17 | −1,5 −10,4 20 | 12,2 1,2 22 | 20,9 8,2 33 | 25,8 13,4 40 | 26,6 14,9 56 | 25,5 13 31 | 18,9 6,8 21 | 10,4 0,5 26 | −1,3 −8,7 29 | −8 −16 25 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Politique
modifierIdentité | Période | Durée | |
---|---|---|---|
Début | Fin | ||
Imangali Tasmagambetov (né en ) | 6 ans, 6 mois et 18 jours | ||
Adilbek Dzhaksybekov (en) (né en ) | 1 an, 7 mois et 30 jours | ||
Asset Issekeshev (en) (né en ) | 2 ans, 2 mois et 21 jours | ||
Bakhyt Sultanov (en) (né en ) | 9 mois et 2 jours | ||
Altai Kólginov (en) (né en ) | 3 ans, 5 mois et 25 jours | ||
Zhenis Kassymbek (en) (né en ) | En cours | 1 an et 11 mois |
Économie
modifierUn plan 2000-2005, qui a instauré une zone économique exclusive (ZEE), veut faire d'Astana la capitale économique du Kazakhstan. L'objectif affiché est de créer un contrepoids à Almaty et ses 1,5 million d'habitants.
Archevêché
modifierJumelages
modifierLa ville d'Astana est jumelée avec[26],[27] :
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Amman | Jordanie | depuis | ||
Ankara[28] | Turquie | depuis | ||
Bangkok | Thaïlande | depuis le | ||
Bichkek | Kirghizistan | |||
Dubaï | Émirats arabes unis | |||
Erevan | Arménie | depuis le | ||
Gdańsk[29] | Pologne | depuis | ||
Hanoï | Viêt Nam | depuis | ||
Jakarta | Indonésie | |||
Kazan | Russie | depuis | ||
Kiev[30],[31] | Ukraine | depuis le | ||
Manille | Philippines | depuis | ||
Margate | Royaume-Uni | |||
Moscou | Russie | |||
Pittsburgh | États-Unis | |||
Pékin | Chine | depuis | ||
Riga | Lettonie | depuis | ||
Saint-Pétersbourg[32] | Russie | depuis | ||
Sarajevo | Bosnie-Herzégovine | |||
Séoul | Corée du Sud | depuis | ||
Tbilissi[33],[34] | Géorgie | depuis | ||
Trujillo | Pérou | |||
Uşak | Turquie | |||
Varsovie | Pologne | depuis | ||
Vilnius[35] | Lituanie |
Personnalités liées à la commune
modifierSports
modifierL'équipe de hockey sur glace du Barys est une équipe évoluant dans la Ligue continentale de hockey.
Astana fut l'équipe cycliste de deux vainqueurs du Tour de France : Alberto Contador (2007 et 2009) et Vincenzo Nibali (2014). Cette équipe a été formée pour promouvoir la nouvelle capitale du Kazakhstan et s'affiche comme l'une des équipes cyclistes les plus puissantes de l'UCI ProTour. Elle est aussi la ville de naissance des frères Maxim et Valentin Iglinskiy, cyclistes ayant fait partie de cette même équipe d’Astana.
Références
modifier- « Перечень департаментов статистики 2021 » [archive du ], Комитет по статистике Министерства национальной экономики Республики Казахстан (consulté le )
- « The population of Astana is 835,153 people », BNews.kz, (consulté le )
- Estimation officielle de la population au 1er janvier 2022, sur pop-stat.mashke.org.
- « Trésor des noms de lieux étrangers », sur cnig.gouv.fr (consulté le ).
- Prononciation en français standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- « Kazakhstan : 30 ans après, Nazarbayev lâche le pouvoir » (consulté le )
- « "C'est une énigme" : le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev démissionne » (consulté le )
- Prononciation en kazakh retranscrite phonémiquement selon la norme API.
- « Kazakhstan : le Parlement redonne à la capitale son ancien nom, Astana », sur challenges.fr, Challenges, (consulté le ).
- Astana, de Kurokawa à Foster, Le courrier de l'architecte, 14 septembre 2011
- Ouvert le 7 juillet 2014. 200 bicyclettes et 40 stations dans une première phase. 1 000 vélos prévus d'ici 2017.[1].
- « Kazakhstan. La capitale renommée « Noursoultan », du prénom de l’ex-président », sur letelegramme.fr, (consulté le ).
- « Kazakhstan: la capitale Astana désormais officiellement renommée Noursoultan », sur RTBF Info, (consulté le ).
- L'essentiel, « Astana va bien être renommée Noursoultan », sur L'essentiel (consulté le ).
- « Kazakhstan : la capitale renommée Astana, le mandat du président passe à sept ans non renouvelable », sur 20minutes.fr, (consulté le ).
- (en) « President: Kazakhstan’s capital will again be called Astana », sur thestar.com, (consulté le )
- « Kazakhstan : la capitale renommée Astana, le mandat du président passe à sept ans non renouvelable », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
- « Kazakhstan : le président rebaptise la capitale du nom d’Astana », sur ouest-france.fr, (consulté le )
- En russe : А. Л. Ж. И. Р., acronyme de Акмолинский лагерь жён изменников Родины (« camp d'Akmolinsk des épouses de traîtres de la patrie »).
- Marie Jégo, « Astana l'extravagante », supplément Géo & Politique, p. 6 Le Monde, 17-18 mars 2013.
- Marlène Laruelle, « En Asie centrale, l’illusion d’un nouveau monde », sur Le Monde diplomatique,
- "Astana, glaciale capitale mal aimée de ses habitants", Ouest France, 5 avril 2018.
- « Recensements et estimations de la population depuis 1897 », sur pop-stat.mashke.org — « Kazakhstan : specific information of the historical demographic development of som important towns », sur populstat.info — « Population du Kazakhstan au 1er mars 2013 », sur stat.kz.
- (ru) « 平年値(年・月ごとの値) 主な要素 », Погода и Климат (consulté le ).
- (en) « Akmola (Astana) Climate Normals 1961–1990 », NOAA (consulté le ).
- Capital’s Passport
- Достопримечательности Астаны с описанием и фото
- « https://www.ankara.bel.tr/genel-sekreter-yardimcisi-balamir-gundogdu/dis-liskiler-daire-baskanligi/kardes-kent-liskileri-ve-kultur-gunleri/kardes-kentler-listesi-ve-avrupa-gunu-kutlamasi »
- « https://www.gdansk.pl/urzad-miejski/biuro-prezydenta/astana-akmola-kazachstan,a,1628 »
- « https://old.kyivcity.gov.ua/files/2018/2/15/Mista-pobratymy.pdf »
- « https://kyivcity.gov.ua/kyiv_ta_miska_vlada/pro_kyiv/mista-pobratimi_z_yakimi_kiyevom_pidpisani_dokumenti_pro_poridnennya_druzhbu_spivrobitnitstvo_partnerstvo/ »
- « https://kvs.gov.spb.ru/en/agreements/ »
- « https://tbilisi.gov.ge/img/original/2018/6/12/tbilisiinfigures.pdf »
- « http://economicforum.ge/img/original/2024/5/29/%E1%83%97%E1%83%91%E1%83%98%E1%83%9A%E1%83%98%E1%83%A1%E1%83%98_%E1%83%AA%E1%83%98%E1%83%A4%E1%83%A0%E1%83%94%E1%83%91%E1%83%A8%E1%83%98-Print-21.09.23.pdf »
- « http://www.ivilnius.lt/pazink/apie-vilniu/miestai-partneriai »
Voir aussi
modifierArticle connexe
modifierLiens externes
modifier- (ru + kk + en) Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative à la musique :
- Regard sur les Pays de l'Est - « Astana, nouvelle capitale du Kazakhstan : entre mythe et réalités », Adrien FAUVE