Maureillas-las-Illas

commune française du département des Pyrénées-Orientales
(Redirigé depuis Maureillas-Las-Illas)

Maureillas-las-Illas
Maureillas-las-Illas
Maureillas-las-Illas
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes du Vallespir
Maire
Mandat
Jean Vila
2020-2026
Code postal 66480
Code commune 66106
Démographie
Gentilé Maureillanais, Maureillanaises (fr.)

Morellasesos, Morellaseses (ca.)

Population
municipale
2 762 hab. (2021 en augmentation de 6,39 % par rapport à 2015)
Densité 66 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 29′ 29″ nord, 2° 48′ 39″ est
Altitude Min. 78 m
Max. 1 320 m
Superficie 42,10 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Céret
(banlieue)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vallespir-Albères
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Maureillas-las-Illas Écouter est une commune française, située dans la comarque du Vallespir et dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Maureillanais en français ou Morellasesos en catalan. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par la Maureillas, la rivière de Rome, la rivière de la Coume Bouquère, la rivière de Las Illas et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un espace protégé (les « Rivières la Carança, la Tet et de Maureillas ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Maureillas-las-Illas est une commune rurale qui compte 2 762 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Céret et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Maureillanais ou Maureillanaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Maureillas-las-Illas se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[I 1].

Elle se situe à 24 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, et à 5 km de Céret[2], sous-préfecture.

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Les Cluses (2,4 km), Saint-Jean-Pla-de-Corts (2,8 km), Le Boulou (4,1 km), Céret (4,8 km), Le Perthus (5,2 km), Vivès (5,7 km), Montesquieu-des-Albères (6,6 km), L'Albère (7,0 km).

Sur le plan historique et culturel, Maureillas-las-Illas fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[4].

 
Situation de la commune.

Géologie et relief modifier

 
Le Canigou vu de Maureillas.

Le pic des Salines, situé sur l'ancien territoire de Las Illas, est le point culminant de Maureillas-las-Illas à 1333 mètres d'altitude. Il marque la limite de commune avec Céret et la frontière entre l'Espagne et la France avec la commune de Maçanet de Cabrenys.

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[7].

Hydrographie modifier

Les rivières traversant la commune sont :

  • Le Maureillas, qui prend sa source sur la commune et conflue au Boulou ;
  • La rivière de Las Illas, affluent du Maureillas, qui prend sa source et conflue sur la commune ;
  • La rivière de la Rome, affluent du Maureillas, qui conflue sur la commune ;
  • La rivière de la Coume Bouquère, affluent de la Rome, qui conflue sur la commune.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Pyrénées orientales » et « Provence, Languedoc-Roussillon »[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 822 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Perthus à 5 km à vol d'oiseau[10], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 849,6 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Espaces protégés modifier

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].

Un espace protégé est présent sur la commune : les « Rivières la Carança, la Tet et de Maureillas », objet d'un arrêté de protection de biotope, d'une superficie de 107,3 ha[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[17] : le « fort de Bellegarde » (129 ha), couvrant 2 communes du département[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 3],[17] :

  • « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[19] ;
  • le « massif des Albères » (10 837 ha), couvrant 10 communes du département[20].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Maureillas-las-Illas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[I 2],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Céret, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[I 3] et 13 888 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (69,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (10,2 %), cultures permanentes (3,6 %), zones urbanisées (2,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

 
Foyer municipal.

Le peuplement principal se situe à Maureillas. Différents hameaux existent :

Logement modifier

Un projet de construction de 28 logements pour 65 personnes est actuellement à l'étude[24].

Voies de communication et transports modifier

 
Route d'accès à Las Illas depuis le col de Manrella.
  • La D13 en provenance de Saint-Jean-Pla-de-Corts au nord traverse la commune du nord au sud jusqu'au hameau de Las Illas.
  • La D618 puis la D900 en direction du nord-est relie Maureillas au Boulou.
  • La D13B puis la D900 en direction de l'est relie Maureillas aux Cluses.
  • La D618 en direction de l'ouest relie Maureillas à Céret.
  • LA D13F traverse la commune de l'ouest vers le sud et relie Céret à Las Illas.
  • Depuis le , les véhicules légers peuvent aller en Espagne par le coll de Manrella grâce à une piste carrossable depuis le hameau de Las Illas. Depuis ce col, la route GI-505 mène directement sur la commune de La Vajol. la route est ouverte à la circulation publique à la suite de longues tractations entre la municipalité et la propriétaire des terrains concernés[25]. Auparavant, les véhicules passaient par des chemins privés lesquels étaient parfois entravés par le propriétaire et même par la préfecture du département pour empêcher tout passage clandestin. La piste, commençant en côte sur une épingle à cheveux, n'est guère facile d'accès. Elle ne constitue donc pas une alternative aux fréquents engorgements de l'autoroute A9 et de la route nationale 9 au passage du col du Perthus.

La ligne 530 du réseau régional liO relie la commune à la gare de Perpignan depuis Arles-sur-Tech, et la ligne 550 relie la commune à Céret et à Argelès-sur-Mer.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Maureillas-las-Illas est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[26],[27].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech[28].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs[29]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[30].

Ces risques naturels sont pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais d'un plan de prévention des risques inondations, mouvements de terrains et feux de forêts[31].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

Risque particulier modifier

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[33].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Maureillas-las-Illas est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[34].

Toponymie modifier

Formes anciennes

Les anciennes formes connues du nom de Maureillas sont Maurelianum (1011), Maurelanis (XIIe siècle), Maurellans et Maurellas (XVe siècle), Maurallas et Maurellas (XVIIe siècle)[35].

Maureillas est la forme francisée de la forme catalane moderne Maurellàs. La dernière forme apparue en catalan est celle de Morellàs, correspondant à l'orthographe moderne normalisée, mais faisant disparaitre la diphtongue de la première syllabe respectueuse de l'étymologie et de la prononciation d'origine[35].

Étymologie

Maureillas vient sans doute d'un nom de domaine de l'époque du Bas-Empire romain, d'après le nom de son propriétaire Maurelius, suivi du suffixe -anos (pluriel de -anum). Le nom n'a donc rien à voir avec les Maures[35].

Langue régionale

La commune se nomme Morellàs i les Illes en catalan[36].

Histoire modifier

 
Plan de la bataille de Maureillas en 1674.

Le premier seigneur connu de Maureillas est Raimond de Maurallar, cité en 1147, mais il est probable que la seigneurie de Maureillas ait existé depuis le XIe siècle. Sous Jacques II de Majorque, celle-ci devient la propriété des frères Arnau Ier et Simon de Llupia. Par la suite, Arnau II, fils d'Arnau Ier, commet l'erreur d'être resté fidèle à Jacques III de Majorque et est dépossédé de la seigneurie par Pierre IV d'Aragon[37].

Après le traité des Pyrénées de 1659, Maureillas devient française.

Le , durant la révolte des Angelets, l'armée du vice-roi de Catalogne entre en Roussillon avec 12 000 hommes et 2 500 chevaux. Après la prise du fort de Bellegarde, Maureillas est prise par les envahisseurs descendant directement du fort et redevient brièvement espagnole. Suivront dans l'immédiat les redditions du Boulou, de Céret et d'Arles[38].

Maureillas devient commune en 1790.

Maureillas absorbe la commune de Saint-Martin-de-Fenollar par décision préfectorale du , confirmée par l'ordonnance royale du . La raison en est la faible population de Saint-Martin-de-Fenollar, constituée de 46 habitants à l'époque, en habitat éparse, aux faibles revenus et n'assurant pas la gestion des affaires courantes pour cause d'illetrisme de la totalité de la population[39].

Maureillas fusionne avec Las Illas et Riunoguès en 1972 pour former la nouvelle commune de Maureillas-las-Illas[40]. La fusion est rendue effective par l'arrêté préfectoral du et un nouveau conseil municipal est installé dès le . Cependant, le dernier maire de Las Illas, Raymond Commenge, saisit le tribunal administratif le et l'arrêté est alors mis en sursis. Le ministère de l'intérieur attaque le jugement du tribunal administratif devant le Conseil d'État au mois de novembre et la décision du tribunal est suspendue le , réactivant la fusion. Enfin, l'affaire est de nouveau jugée au tribunal administratif qui finira par valider définitivement la fusion le [39].

Politique et administration modifier

Canton modifier

La commune de Maureillas fait partie du canton de Céret depuis sa création en 1790, ainsi que toutes les communes qui y ont été successivement rattachées pour former la nouvelle commune de Maureillas-las-Illas[41]. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.

Administration municipale modifier

 
Communauté de communes du Vallespir.

La commune de Maureillas fait partie de la communauté de communes du Vallespir. Créée en 1997, celle-ci regroupe dix communes (Céret, Le Boulou, Maureillas-las-Illas, Reynès, Saint-Jean-Pla-de-Corts, Taillet, Vivès, et depuis 2014 L'Albère, Les Cluses et Le Perthus), avec Céret comme ville siège.

Le conseil municipal comprend, en plus du maire, cinq adjoints et onze conseillers[42].

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[43]
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 François Delclos    
1791 1791 François Dallioz    
1791 1792 Christia    
1792 1793 Pierre Cabanas    
1793 1797 Joseph Arthus    
1797 1800 Jean Llanso    
1800 1808 Joseph Arthus    
1808 1813 Joseph Ribes    
1813 1814 Pierre Fourcade    
1814 1815 Joseph Ribes    
1815 1816 Jean Taulera    
1816 1830 François Ferrer    
1830 1838 Jean Fourcade    
1838 1843 François Bach    
1843 1848 Jean Fourcade    
1848 1850 François Bach    
1850 1852 François Taulera    
1853 1870 Jean Fourcade    
1870 1871 Paul Justafré    
1871 1874 Théodore Justafré    
20 février 1874[44] 1876 André Miro    
1876 1878 Norbert Cayrol    
1878 1881 Michel Mirapeix    
1881 1883 Jean Marill    
1883 1888 Michel Mirapeix    
1888 1912 Jean Marill-Macabies    
1912 1919 Paul Marill-Planes    
1919 1925 Joseph Étienne Jacques Marill    
1925 1945 Pierre Bonaventure Joseph Solé    
1945 1977 Pierre Marius Désiré Barcelo    
Jean Barcelo    
Jean-Daniel Amiot DVD  
André Bordaneil[45],[46] MoDem puis
UDI-FED
Médecin
2e vice-président de la CC du Vallespir
En cours Jean Vila    

Politique environnementale modifier

Jumelages modifier

Maureillas est jumelée avec :

Population et société modifier

Démographie ancienne modifier

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1355 1359 1365 1378 1470 1515 1553 1720 1730
56 f69 f56 f60 f40 f32 f34 f89 f98 f
1755 1767 1774 1789 - - - - -
119 f585 H98 f120 f-----
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Démographie contemporaine modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].

En 2021, la commune comptait 2 762 habitants[Note 6], en augmentation de 6,39 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3604275947509039439741 0191 047
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1151 1991 2391 4071 4871 5021 3481 3751 386
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 3331 3081 3241 2391 1771 2161 1201 0811 068
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 0931 1081 3701 7062 0372 2812 5462 6722 559
2021 - - - - - - - -
2 762--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[51] 1975[51] 1982[51] 1990[51] 1999[51] 2006[52] 2009[53] 2013[54]
Rang de la commune dans le département 47 38 40 42 43 43 45 46
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement modifier

La ville comporte une école maternelle publique, d'un effectif de 60 élèves (2016)[55] et une école élémentaire publique, d'un effectif de 125 élèves environ en 2019-2020.

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Fêtes patronales : et [56] ;
  • Foire : 2e dimanche d'octobre[56].

Santé modifier

Sports modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 1 237 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 2 639 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 160 [I 8] (19 350  dans le département[I 9]). 43 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 8] (42,1 % dans le département).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 7 % 10,6 % 12,9 %
Département[I 11] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 448 personnes, parmi lesquelles on compte 70 % d'actifs (57,1 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 30 % d'inactifs[Note 9],[I 10]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 287 emplois en 2018, contre 302 en 2013 et 267 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 843, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,1 %[I 14].

Sur ces 843 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 211 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 85,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2 % les transports en commun, 7,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

178 établissements[Note 10] sont implantés à Maureillas-las-Illas au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 178 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
14 7,9 % (8,7 %)
Construction 34 19,1 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
51 28,7 % (30,5 %)
Information et communication 6 3,4 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 2 1,1 % (3 %)
Activités immobilières 5 2,8 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
24 13,5 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
26 14,6 % (13,9 %)
Autres activités de services 16 9 % (8,5 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 28,7 % du nombre total d'établissements de la commune (51 sur les 178 entreprises implantées à Maureillas-las-Illas), contre 30,5 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces modifier

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[57] :

  • Menuiserie Ebenisterie Vidal, travaux de menuiserie bois et PVC (672 k€)
  • Rovira Terrassements, travaux de terrassement courants et travaux préparatoires (133 k€)
  • Mas Llansou, production d'électricité (110 k€)
  • Girbau Sebastien - Sarlgirbau Sebastien, services de soutien à l'exploitation forestière (107 k€)
  • SARL XM, commerce de détail alimentaire sur éventaires et marchés (76 k€)

Avec plus de 300 jours d'ensoleillement par an, les vastes suberaies (forêts de chênes-lièges) qui s'étendent autour de Maureillas-las-Illas, bénéficient de conditions climatiques et écologiques parfaites. En 1950, la moitié de la population œuvrait à la fabrication du bouchon et de ses dérivés. Aujourd'hui, l'industrie a disparu mais les caractéristiques plastique, phonique et thermique du liège laissent entrevoir de possibles nouveaux débouchés pour la filière. C'est dans cette optique que s'impliquent les acteurs concernés et les pouvoirs publics (municipalité et conseil général à travers la Charte Forestière de Territoire de la Suberaie des Albères et des Aspres).

Agriculture modifier

La commune est dans les « Vallespir et Albères », une petite région agricole située dans le sud du département des Pyrénées-Orientales[58]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 59 31 33 15
SAU[Note 13] (ha) 600 949 1 463 837

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 59 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 31 en 2000 puis à 33 en 2010[60] et enfin à 15 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 75 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[61],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 600 ha en 1988 à 837 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 10 à 56 ha[60].

Culture locale et patrimoine modifier

Monuments et lieux touristiques modifier

Maureillas-las-Illas compte plusieurs monuments de natures diverses, parmi lesquels plusieurs églises et un dolmen. Deux d'entre eux sont classés monuments historiques.

Chapelle Saint-Martin-de-Fenollar
 
Chapelle Saint-Martin-de-Fenollar.

L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1967[62].

Située près de l'ancienne Voie Domitienne, juste avant le franchissement des Pyrénées, Saint Martin de Fenollar est une petite église d'architecture préromane, citée pour la première fois dans un texte de 844, comme possession de l'abbaye d'Arles sur Tech. Elle était à l'origine couverte d'une charpente en bois, et reçût plus tard une voûte de pierre et, surtout, au cours de la première moitié du XIIe siècle, elle fut décorée d'importantes fresques. Ce décor présente sur les murs l'histoire de l'incarnation (Annonciation, Nativité, Annonce aux bergers, Adoration des Rois Mages) et, au-dessus, la vision de la Majestas Domini, inspirée de l'apocalypse; le Christ entouré du Tétramorphe reçoit l’hommage des vingt-quatre vieillards.

Il s'agit du plus important décor peint du Roussillon, plutôt proche, par le style, des productions méridionales d’Aquitaine et du Languedoc, et différent du Grand Style italo-byzantin, illustré par les peintres de Taüll, en Catalogne Sud. Par sa palette réduite et par sa puissance d'expression, c’est une œuvre singulière qui impressionna fortement les artistes modernes et, particulièrement, Picasso et Braque lors de leur venue en 1910.

 
Église Saint-Étienne de Maureillas

La chapelle Saint-Martin-de-Fenollar est un site parrainé par le Réseau Culturel Terre Catalane. Il est possible de la visiter.

 
Église Saint-Michel de Riunoguès
Église Saint-Étienne de Maureillas

Elle a une abside voûtée sur arcs diaphragmes. L'église abrite un important mobilier : des retables du Christ et de saint François (XVIIe), de la Trinité (XVIIIe), une chaire (XVIIIe), une commode (XVIIIe), une « cadireta » (XVIIIe) ainsi que les statues d'un Christ du XVIIe et de deux Vierges à l'Enfant du XIIIe et XVIIIe. Elle contient également une toile de saint Michel du XVIIe siècle entièrement rénovée.

En 1187, dame Alisende par testament dit: ...Pour aider Saint-Étienne de Maureillas (Maurelianis), je laisse audit monastère (Saint-Génis) tout le mas de Guillaume Nerdera avec les hommes et les femmes, les issues et les régrès et tout ce qui m'est advenu par ma mère Englesa, de sorte que ceci soit un alleu franc et libre pour ledit monastère...[réf. nécessaire]

Église Saint-Michel de Riunoguès

L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1989[63].

 
Façade nord de l'église Notre-Dame du Remède
Église Notre-Dame du Remède
 
Chapelle Sainte-Madeleine de Maureillas
Chapelle Saint-Madeleine de Maureillas
Dolmen de la Siureda
Musée du Liège
Tour Bel Œil

La tour est située à 308 mètres d’altitude. Aujourd'hui en ruine, il ne reste plus que la base de forme cylindrique. Elle dominait Maureillas et offrait un panorama à 360°. Il s’agissait d’une tour de guet datant du Moyen Âge, s'inscrivant dans le système défensif de la plaine du Roussillon développé depuis les Romains jusqu'à la fin du royaume de Majorque[64]

Patrimoine environnemental modifier

Maureillas possède un territoire vaste et boisé qui offre un large choix pour le tourisme de pleine nature, avec la présence de 5 campings sur sa commune.

À ce titre, Maureillas offre une large gamme de circuits de randonnées équestre, pédestre et VTT. Parmi elles, on peut retenir un intérêt particulier pour les circuits suivants :

  • Dolmen de la Siureda et Torre Bel Ull : au départ du Prat de la Farga, 8,5 km (2 h 30) avec un dénivelé de 300 m ;
  • Coll de Portells : au départ de Riunoguès, 10 km (3 h 30) avec un dénivelé de 400 m ;
  • Sur les traces des Trabucaires : au départ de Las Illas, 15 km (5 h 00) avec un dénivelé de 780 m ;
  • Sur les traces des Romains : au départ de Maureillas ou Riunoguès, la randonnée passe par les ruines de Panissars ainsi que le Castell de Moros avec possibilité de faire un détour par le Fort de Bellegarde ;
  • Coll del Priorat : au départ de Riunoguès ;
  • Coll de Fontfreda i Puig de les Salines : passe par le col de Fontfrède, à partir duquel les évadés passaient en Espagne durant l'Occupation. Une stèle en mémoire des Évadés de France y a été construite.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Camille Fourquet (1890-1965) : instituteur devenu résistant sous le nom de Pernot, né à Maureillas ;
  • Pierre-Olivier Georget (1965-) : champion du monde 2012 de Scrabble classique, habitant de Maureillas.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Ouvrages et thèses modifier

  • Cantaloube Pierre, Maureillas Las Illas Riunoguès. Pyrénées-Orientales. Les Écoles. Saint-Estève, Les Presses littéraires, coll. "Maureillas, Las Illas, Riunoguès, 3", 2004.
  • Cantaloube Pierre, Maureillas Las Illas Riunoguès et le Roussillon : Las Illas-Riunoguès Maureillas et la fusion des trois communes. Maureillas, Cantaloube, 2001.
  • Cantaloube Pierre, Maureillas, Las Illas Riunoguès (Pyrénées-Orientales) / 1, Maureillas. Maureillas, Pierre Canteloube, 2000.
  • Cantaloube Pierre, Cinquantenaire du Corps des sapeurs-pompiers de Maureillas Las Illas : 1947-1997, historique du Corps des sapeurs-pompiers de Maureillas Las Illas et du département, Saint-Estève, Les Presses littéraires, 1997.
  • Cantaloube Pierre, Le liège à Maureillas las Illas et dans les Pyrénées Orientales, Maureillas las Illas. Ouvrage réalisé pour le Musée du liège de Maureillas las Illas, coll. "Maureillas las Illas et son histoire, no 1.", 1991.
  • Claustre Françoise ; PONS Patricia, Le dolmen de la Siureda (Maureillas) et les mégalithes du Roussillon, Ceret, Groupe de Préhistoire du Vallespir et des Aspres, 1988.
  • Collection « L'histoire de nos monuments » fiche no 5
  • Faseuille Dominique, Procès de l'association des malfaiteurs de Las Illas, dits Trabucayres.[- Complainte]., Saint-Gaudens, J.-P.-S. Abadie, 1846.
  • Guisset Bonaventure, Las Illas : monographie et notes d'histoire : histoire de la commune de Las Illas, Pyrénées-Orientales (nouvelle édition), Maureillas-Las Illas, 2000.
  • Justafre Marc, Permanence et mutations d'une famille au sein d'une communauté des Pyrénées catalanes (thèse d'histoire). Université de Toulouse-Le Mirail, 2001.
  • Poisson Olivier, Guide : Saint-Martin de Fenollar. Perpignan, Le Publicateur, 1991.
  • Romule Dede, Transformations du milieu social villageois de l'arrière-pays pyrénéen : le cas de Maureillas-Las-Illas (thèse de sociologie). Toulouse, Université de Toulouse-Le Mirail, 1995.

Articles modifier

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  • Marie-Louise Blangy, « Riunoguès, un premier village disparu », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 9,‎ , p. 49–50.
  • Marie-Louise Blangy, « Histoire de Riunoguès et de sa Vierge romane », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 8,‎ , p. 27–34.
  • Jean-Auguste Brutails, « L'Eglise Saint-Martin-de-Fenouillar », Bulletin archéologique du comité des travaux historiques et scientifiques, Paris, Impr. nationale, no 4 (1886),‎ .
  • André Bordaneil, « Maureillas, Las Illas, Riunoguès et l'art préroman ou Comment le Vallespir est-il devenu une terre chrétienne et à quelle époque exactement ? », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°25, 2016, p. 27-48.
  • Pierre Cantaloube, « La gendarmerie prévue à Las Illas en 1847 et transférée au Perthus », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°25, 2016, p. 83-90.
  • Pierre Cantaloube, « Les élections de 1871 à Maureillas et l’élection de Lazare Escarguel(1816-1893) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°24, 2015, p. 101-104.
  • Pierre Cantaloube, « Les cahiers de doléances de Maureillas et Las Illas () », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°24, 2015, p. 73-81.
  • Pierre Cantaloube, « L'ermitage de Les Salines », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 23,‎ , p. 75-80.
  • Pierre Cantaloube, « Adieu à l'école des Filles de Maureillas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 22,‎ , p. 53-56.
  • Pierre Cantaloube, « La frontière de Las Illas, du XVIIe siècle à nos jours », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 21,‎ , p. 75-92.
  • Pierre Cantaloube, « Las Illas et les puits à neige (XVIIe - XIXe siècle) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 20,‎ , p. 27-42.
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  • Pierre Cantaloube, « Maureillas sous l’occupation allemande », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 18,‎ , p. 65–72.
  • Pierre Cantaloube, « L’église fortifiée de Las Illas », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 18,‎ , p. 27–34.
  • Pierre Cantaloube, « La Société de Secours Mutuels de la commune de Maureillas (1849-2001) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 14,‎ , p. 57–66.
  • Georges Castellvi, « El siure dels Trabucaires, Le chêne des Trabucayres (Fenollar, Maureillas Las ILLAS) Mythe ou réalité », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°24, 2015, p. 91-99.
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  • Guillem Castellvi, « Fortifications allemandes de Maureillas-Las Illas (1944) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°23, 2014, p. 87-96.
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  • Aymat Catafau, « Le Boulou et Maureillas, deux exemples remarquables de celleres médiévales », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 10,‎ , p. 25-34.
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  • Nathalie Gouzet, « Le village de Las Illas divisé après la chute de Napoléon III », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 11,‎ , p. 57–61.
  • Marcel Juanchich, Jeanine Rodriguez, « Botanique : le bois de micocoulier de Saint Martin de Fenollar », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°26, 2017, p. 88-97.
  • Bruno Segondy, « Les retables restaurés de Riunoguès et du Boulou », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, no 22,‎ , p. 33-38.
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  • Jean Spony, « Le patrimoine bati de Maureillas-las illas (du IXe s. au XVIIIe s.) », Cahiers de la Rome, Le Boulou, ASPAVAROM, n°26, 2017, p. 82-87.
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Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  8. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[59].
  • Cartes
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  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
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Références modifier

Site de l'Insee modifier

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Autres sources modifier

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