Liste des accidents ferroviaires en France en 1936

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Siècles :
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-Ier Ier  IIe  IIIe
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La liste des accidents ferroviaires en France en 1936, est une liste non exhaustive, chronologique par mois.

Mars modifier

  • - En Côte d'Or, sur la ligne du tramway d'Arnay-le-Duc à Beaune, un convoi chargé de gravillons s'emballe dans la dangereuse descente vers Mavilly-Mandelot. Le mécanicien, le chauffeur et le chef de train sont tués[1].Il faut noter qu'en 1891 un grave accident s'était déjà produit au même endroit lors de la construction de la ligne[2].

Mai modifier

  • - En gare de Laroche-Migennes, vers minuit, le rapide Paris-Rome prend une aiguille en pointe à une vitesse excessive et déraille. Sur la locomotive couchée, le chauffeur et le mécanicien sont tués. Dans les voitures, aucun voyageur n'est blessé[3].

Juin modifier

  • - À une heure, sur la ligne Caen-Paris, près de la gare de Bernay, un garde barrière croit pouvoir rouvrir le passage à niveau de Boucheville, fermé avant l'arrivée d'un train de marchandises venant de Caen, pour laisser le passage à deux autocars d'excursionnistes de retour de Cabourg. Le second est percuté à 80 km/h par le train, en avance de deux minutes sur son horaire. Sept des vingt-six passagers sont tués sur le coup, douze, dont un décèdera par la suite, sont grièvement blessés[4].

Juillet modifier

  • - Sur le chemin de fer industriel à voie normale de la société de Dietrich, allant de Bannstein (ligne Bitche-Haguenau) à son usine de Mouterhouse[6], vers 20 heures, une locomotive haut-le-pied percute un autorail transportant du personnel. Celui-ci prend feu, son conducteur est tué, plusieurs passagers sont grièvement blessés[7].
  • - Sur la ligne Angers-Nantes, à un passage à niveau situé près de la gare de Varades, vers 5 heures 30, l'express Lyon-Le Croisic broie un camion auquel le garde barrière avait laissé le passage sur demande de son conducteur. Celui-ci est tué[8].

Août modifier

Septembre modifier

Octobre modifier

  • - En Haute-Marne, sur la ligne Paris-Belfort, entre Chaumont et Langres, à Foulain, le rapide Calais-Bâle percute à vitesse réduite le rapide Paris-Bâle, arrêté en pleine voie à la suite d'une panne. Le choc fera deux morts, un voyageur et le mécanicien du train tamponné effectuant une réparation sous sa machine, et cinq blessés[13].

Décembre modifier

  • - Sur la ligne Paris-Strasbourg, à 18 heures 30, l'express Strasbourg-Paris percute un camion sur le passage à niveau proche de la gare de Vitry-le-François. Des cinq occupants du camion, trois seront tués, un blessé, et un indemne[14].

Notes et références modifier

Notes modifier

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Liste des accidents ferroviaires en France dans les années 1930 » (voir la liste des auteurs).
  1. « Conducteur » : à ne pas confondre avec le mécanicien : il s'agit d'un agent de sécurité imposé par l'article 17 de l'ordonnance du 15 novembre 1846 modifiée par décret du 1er mars 1901 portant règlement d'administration publique sur la police, la sûreté et l'exploitation des chemins de fer, selon lequel « chaque train de voyageurs, de marchandises ou mixte devra être accompagné : - 1° d'un mécanicien et d'un chauffeur par machine (...)- 2° du nombre de conducteurs et de garde-freins qui sera déterminé, suivant le nombre des véhicules, suivant les pentes, et suivant les appareils d'arrêt ou de ralentissement, par le ministre des Travaux publics, sur la proposition de la Compagnie…».

Références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

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