La Bouilladisse

commune française du département des Bouches-du-Rhône

La Bouilladisse
La Bouilladisse
L'hôtel de ville.
Blason de La Bouilladisse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Marseille
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
José Morales
2020-2026
Code postal 13720
Code commune 13016
Démographie
Gentilé Bouilladissienne, Bouilladissien
Population
municipale
6 341 hab. (2021 en augmentation de 4,31 % par rapport à 2015)
Densité 503 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 43″ nord, 5° 35′ 43″ est
Altitude Min. 193 m
Max. 686 m
Superficie 12,61 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Allauch
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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La Bouilladisse
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La Bouilladisse
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La Bouilladisse
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La Bouilladisse
Liens
Site web http://www.ville-bouilladisse.com

La Bouilladisse est une commune française située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants, au nombre de 6 194 en 2017, sont appelés les Bouilladissiens et Bouilladissiennes.

La Bouilladisse est jumelée avec la commune de Brezoi, en Roumanie. Le nom en provençal est La Bouiadisso[1].

Géographie modifier

Localisation modifier

La ville compte 6 111 habitants et s'étend sur 12,6 km2, soit une densité de 475,4 habitants par km². La Bouilladisse, située à 11 km au nord d'Allauch, est entourée par les communes de La Destrousse, Peypin et Belcodène. Proche du parc national des Calanques (environ 12 km), la ville est située à 240 mètres d'altitude et elle est traversée par plusieurs cours d'eau, notamment le Merlançon, ainsi que le ruisseau d'Auriguesse.

La Bouilladisse est située sur l'autoroute A52, sortie   33, et est traversée par la route départementale 96.

Communes limitrophes de La Bouilladisse
Belcodène Peynier Trets
Peypin   Auriol
La Destrousse La Destrousse, Auriol Auriol

Les communes limitrophes sont Auriol, Belcodène, La Destrousse, Peynier, Peypin et Trets.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 660 mm, avec 6,3 jours de précipitations en janvier et 1,8 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Destrousse_sapc », sur la commune de La Destrousse à 2 km à vol d'oiseau[4], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,2 °C, atteinte le [Note 1],[5],[6].

Statistiques 1991-2020 et records LA DESTROUSSE_SAPC (13) - alt : 201m, lat : 43°23'12"N, lon : 5°36'03"E
Records établis sur la période du 01-09-2007 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 0,7 3,3 6,3 9,6 13,5 15,9 15,3 12,4 9,2 5,2 1,9 7,9
Température moyenne (°C) 6,6 6,9 9,8 13,1 16,7 21 23,7 23,4 19,6 15,4 10,6 7,3 14,5
Température maximale moyenne (°C) 12 13 16,4 19,8 23,8 28,6 31,6 31,4 26,8 21,7 16,1 12,8 21,2
Record de froid (°C)
date du record
−8,5
17.01.17
−13,2
11.02.12
−5,4
16.03.13
−4,1
08.04.21
1
07.05.19
6,6
13.06.19
9,8
15.07.16
8,5
18.08.14
3,8
21.09.17
−1,9
22.10.07
−6
18.11.07
−6,6
21.12.09
−13,2
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21,8
28.01.08
22,4
24.02.20
25,3
30.03.12
28,4
21.04.18
35
23.05.09
43,1
28.06.19
39,1
31.07.17
40,1
23.08.23
35,8
04.09.23
30,9
08.10.23
24,6
01.11.22
22,2
30.12.21
43,1
2019
Précipitations (mm) 60,6 45,5 53,6 64,1 52,5 53,6 17,8 25,8 57 99,5 111,7 74,7 716,4
Source : « Fiche 13031002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12
1,2
60,6
 
 
 
13
0,7
45,5
 
 
 
16,4
3,3
53,6
 
 
 
19,8
6,3
64,1
 
 
 
23,8
9,6
52,5
 
 
 
28,6
13,5
53,6
 
 
 
31,6
15,9
17,8
 
 
 
31,4
15,3
25,8
 
 
 
26,8
12,4
57
 
 
 
21,7
9,2
99,5
 
 
 
16,1
5,2
111,7
 
 
 
12,8
1,9
74,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[7]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

La Bouilladisse est une commune urbaine[Note 2],[9]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[12] et 1 625 845 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris et Lyon[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,9 %), zones urbanisées (22,4 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,5 %), terres arables (2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,6 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Attestée sous les formes Leborina en 1279, du latin lepus, leporis (« lièvre ») et suffixe -ina), La Bourine en 1880 puis "La Bouilladisse" en 1909 qui évoque une source particulièrement « turbulente, bouillonnante ».

Histoire modifier

Faits historiques modifier

Histoire institutionnelle : 49 ans après sa première demande de séparation, la commune a été créée le sous le nom de La Bourine par scission de plusieurs hameaux d'Auriol (commune voisine des Bouches-du-Rhône). La commune a été baptisée "La Bouilladisse" le .

Après la grève des mineurs de 1948, le maire de la commune qui avait soutenu le mouvement est suspendu[18].

Du débarquement de Provence à la libération de La Bouilladisse modifier

Dans la nuit du 14 au , l’opération Anvil Dragoon coordonnée par les Alliés est en cours entre Toulon et Cannes. A vol d’oiseau, Toulon se trouve à une distance de 40 km de La Bouilladisse, la courbure de la voie ferrée traversant le village rend le site idéal pour que l’armée allemande y installe une Artillerie Lourde sur Voie Ferrée (AVLF). Par ailleurs, le tunnel de Saint Vincent à Roquevaire (Pont de Joux) d’une longueur de 222 mètres offrait non seulement un abri pour protéger le convoi ferroviaire, dont le wagon supportant le canon mesurait à lui seul 41 mètres, mais aussi bénéficiait de la protection de la garnison allemande située dans les bunkers et fortification de Roquevaire.

Les AVLF ont été créées afin d'utiliser des canons de très gros calibre (280 mm puis 380 mm) à une époque où les solutions sur route ne permettent pas de transporter des charges si importantes. Les canons sur rail permettaient de tirer des calibres importants pour, par exemple, frapper les navires ou des cibles lointaines peu mobiles. Les AVLF sont des armes hérités de la Première Guerre Mondiale, elles concourent au renouveau de l'Allemagne nazie, car compatibles avec la doctrine allemande d'armes d'élite, dissuasives, impressionnantes par leur taille et leur calibre, mais produites en très peu d'exemplaires car extrêmement fragiles et peu fiables.

Le , une AVLF K5(E) équipée d’un canon de 28 cm (batterie allemande Eisenbahnbatterie 749) est positionnée dans la courbe près du stade (actuel stade Robert Conti, Quartier Les Roquettes). La désignation officielle de cette arme allemande est 28 cm K5 E où 28 cm indique le calibre de l’obus, K signifie Kanone (canon en allemand), 5 est son type et E pour Eisenbahn (voie ferrée en allemand).

 
Canon allemand sur rail prêt à bombarder Toulon depuis La Bouilladisse (16 août 1944).

Ainsi, la courbure de la voie ferrée au niveau du stade permettait d’ajuster l’azimut du tir sur plus de 180°, et l’élévation du canon permet de définir la distance à la cible pour réaliser un tir en cloche au-dessus de la Sainte-Baume pour frapper les Alliées dans la rade de Toulon.

Toute la journée du , la « Schlanke Bertha » (« Mince Bertha » en français, mais traduite par la « Grosse Bertha » par la Résistance) tira à une cadence moyenne de 8 coups par heure, chaque obus pesant 255 kg. Pour les résistants de La Bouilladisse, il fallait coûte que coûte empêcher la « Grosse Bertha » de revenir. L’empêcher de bombarder Toulon, c’était non seulement participer à l’effort des Alliés dans leur reconquête de la Provence, mais aussi empêcher que le village ne devienne une cible des bombardements alliés ; c’était épargner des vies humaines à Toulon mais aussi à La Bouilladisse. Dans le village, les craintes d’attaques sont vives. Par précaution, la population se réfugie dans les cabanons éparpillés dans la campagne. Finalement, c’est au fond d’une mine que la décision est prise de faire sauter le pont de chemin de fer situé au quartier Les Playes pour empêcher le canon allemand de reprendre position. Ainsi dans la nuit du 16 au , une équipe de six mineurs, composée d’Antoine Albaladéjo, l’aîné, et cinq de ces camarades, Roger Silva, Lucien Eyssautier, Joseph Moreno, Michel Cano, et Joseph Pedreno se glissèrent le long de voie ferrée, placèrent les charges de dynamite et les détonateurs. Un grand boum déchira cette nuit-là, le pont du chemin de fer des Playes venait de sauter. Le canon allemand ne tira plus jamais sur Toulon[19],[20].

Leur chef, Antoine Albaladéjo, âgé d’à peine 26 ans, était natif de Carthagène en Espagne où il a vu le jour le , terre qu’il quitta à l’âge de cinq ans avec sa famille pour rejoindre la France avec la promesse d’y trouver une vie meilleure. Au moment où en France beaucoup désespéraient et avaient baissé les bras face à l’occupation nazie, comme un peu partout dans le pays, il se créa des groupes de Résistance. Celui de La Bouilladisse sera constitué en . Antoine Albaladéjo sera recruté le et fera partie du détachement FTPF du Bassin Minier de Provence (FTPF pour Francs-Tireurs et Partisans Français). Antoine Albaladéjo étant déjà Sous-Officier instructeur d'artillerie légère au sein de l’infanterie coloniale durant l’entre-deux-guerres, il prendra la direction du groupe de Résistance de la Bouilladisse et il en sera responsable jusqu'au .

Cet acte de la Résistance était dû au courage d'Antoine Albaladéjo, forgé durant ces années passées au sein de l’infanterie coloniale, mais aussi de ces compagnons d’armes rencontrés au village et au fond des mines de charbon, dont on sait que la dureté du travail fraternisait les hommes autour de valeurs communes, point de départ de la patrie.

Antoine Alabaladéjo nous a quittés le à Aix-en-Provence à l’âge de 88 ans, avec le sentiment d’avoir trouvé sa patrie et d’y avoir eu une existence paisible. Diplômé d’un certificat d’études primaires, il exerça successivement différents métiers : manœuvre, militaire, champignonniste, mineur, puis technicien de maintenance. C’était un homme passionné par les champignons et le cyclisme, seul un vieux fusil de chasse ornait son hall d’entrée comme pour se rappeler que la guerre appartenait au passé. Il reçut bien des décorations : Ex-sous-lieutenant FFI (FFI pour Forces Françaises de l’Intérieur), Ex-lieutenant de réserve, détenteur de la Croix de guerre avec citation, Médaillé du Travail Argent, Or et grand Or, Mutilé du travail, Retraité Mineur, Volontaire de la Résistance.

La ville de La Bouilladisse, et les élèves de CM2 (année scolaire 2009-2010) de monsieur Rebuffat (professeur à l’école Paul-Eluard) ont tenu à rendre un hommage mérité et respectueux à celui qui a offert une partie de sa vie, de sa jeunesse à cette liberté reconquise, qui nous est si chère aujourd’hui[21]. Ainsi, le , le parking des Roquettes fut baptisé parking Antoine-Albaladéjo par la commune de La Bouilladisse[22].

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Élections municipales 2008 : Le , la liste d'union de la gauche et du rassemblement des démocrates conduite par le maire sortant André Jullien est élue au premier tour (50,44 %) devant la liste Union pour un mouvement populaire menée par Eric Jouve (36,08 %) et la liste Nouveau Centre conduite par Guy Vincent (13,48%).

Élections municipales 2014 : Le , la liste Union citoyenne et démocrate conduite par le maire sortant André Jullien est élue au premier tour 60,15 %) devant la liste Union de la droite menée par Alain Boutboul (39,85 %).

Élections municipales 2020 : le , la liste "La Bouilladisse notre bien commun" conduite par José Morales est élue au premier tour (63,58 %) devant la liste "Pour une Bouilladisse dynamique" menée par Alain Boutboul (36,41 %).

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[23]
Période Identité Étiquette Qualité
1880 1882 Alphonse Velin    
1882 1888 Joseph Imbert    
1888 1896 Marius Suzanne    
1896 1913 Jean Baptiste Michel    
1913 1922 Célestin Cazalic    
1922 mai 1945 Nicolas Négrel    
mai 1945 mars 1971 Isidore Gautier PCF Conseiller général du canton de Roquevaire (1957-1976)
mars 1971 janvier 1998 Francis Pellissier PCF Conseiller général du canton de Roquevaire (1976-2008)
janvier 1998 mars 2020 André Jullien PCF Retraité
Vice-président de la Communauté d’agglomération du pays d'Aubagne
mars 2020 En cours José Morales PCF Architecte, maître de conférences et président du conseil d'administration de l'École Nationale Supérieure d’Architecture de Marseille

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].

En 2021, la commune comptait 6 341 habitants[Note 4], en augmentation de 4,31 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
1 3781 3151 3041 2361 3291 4101 3321 2431 521
1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
1 5751 4001 5071 6011 7151 9592 2313 1174 115
1999 2006 2008 2013 2018 2021 - - -
4 9045 5615 7436 0466 2546 341---
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

Retrouvez toutes les festivités et manifestations culturelles de la ville de La Bouilladisse dans cet agenda

Économie modifier

Un marché est ouvert chaque jeudi matin, de 8 heures à 12 heures 30, sur la place de la Mairie.

Culture et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Laurent, construite en 1911 ;
  • Chapelle de La Bourine, construite en 1782 ;
  • Oratoire du hameau Le Pigeonnier ;
  • Château de Velin-Tournon, XVIIIe siècle ;
  • Château de la Malvésine, XVIIIe siècle ;
  • La grotte du Tonneau ;
  • La grotte de Janet ;
  • La grotte de la Rate-Penade ;
  • La grotte de l’Escargot[28].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Félix Lescure, poète provençal qui a donné son nom à une rue à La Bouilladisse et à une place à Gréasque.
  • Laurent Artufel, acteur, a vécu à la Bouilladisse de 1985 à 1995, il fut décoré par la ville du trophée des Victoires à la suite de son entrée au conservatoire national de musique de Marseille.

Héraldique modifier

Les armes peuvent se blasonner ainsi : D'or à quatre pals de gueules, au chef d'or à un loriot de sinople perché sur une branche du même, accosté de deux B affrontés de sable.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Lou trésor dóu Felibrige / Le trésor du Félibrige, F. Mistral, vol. 1 p. 319, éditions CPM 1979.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre La Bouilladisse et La Destrousse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « La Destrousse_sapc », sur la commune de La Destrousse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « La Destrousse_sapc », sur la commune de La Destrousse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  9. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
  13. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Jean-Louis Vivens, Conflit social ou affrontement politique ? La grève des mineurs en France en 1948 sous les angles de la solidarité ́et de la répression, mémoire de Master 2, 2015, p. 133-134.
  19. René Teulle, Histoire de mon village La Bouilladisse, La Bouilladisse, Imprimerie De Roquevaire, , 151 p. (ASIN B00J7SOC1Y)
  20. Francis Pellissier, La preuve par neuf, CCEE, Collection Villes Et Villages, , 151 p. (ISBN 978-2-9511643-2-1)
  21. Jonctions. Magazine d'information municipale de La Bouilladisse, N°88, Sept. 2005, page 13
  22. Jonctions. Magazine d'information municipale de La Bouilladisse. N°105, Oct./Dec. 2010, page 11.
  23. http://www.ville-bouilladisse.com/fr/la-ville/histoire/index.html Liste des maires
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  27. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  28. https://www.provence7.com/portails/villes-et-villages/communes-a-visiter/la-bouilladisse-a-visiter-13/ Provence 7

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier