Peypin

commune française du département des Bouches-du-Rhône

Peypin
Peypin
Monument des Maquisards, chemin de Pichauris à Gardanne - D 46a.
Blason de Peypin
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Bouches-du-Rhône
Arrondissement Marseille
Intercommunalité Métropole d'Aix-Marseille-Provence
Maire
Mandat
Frédéric Gibelot
2024-2026
Code postal 13124
Code commune 13073
Démographie
Gentilé Peypinoise, Peypinois
Population
municipale
5 613 hab. (2021 en augmentation de 2,92 % par rapport à 2015)
Densité 420 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 12″ nord, 5° 34′ 45″ est
Altitude 303 m
Min. 216 m
Max. 602 m
Superficie 13,35 km2
Unité urbaine Marseille-Aix-en-Provence
(banlieue)
Aire d'attraction Marseille - Aix-en-Provence
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Allauch
Législatives Dixième circonscription
Localisation
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Peypin
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Peypin
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Peypin
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Peypin
Liens
Site web http://www.peypin.fr

Peypin est une commune située dans le département des Bouches-du-Rhône, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur, dans le Sud de la France.

Ses habitants sont appelés les Peypinois, Peypinoises.

Géographie modifier

Dans un paysage de collines provençales, la commune de Peypin est posée sur les contreforts nord du massif du Garlaban pour sa partie nord et sur les contreforts est du massif de l'Étoile. Au sud, l’extrémité septentrionale du massif d’Allauch culmine à 628 m d’altitude au sommet du Pirascas, et 377 m au col des Termes. A l’Est, le col de la Pomme, 316 m d’altitude est une derniere limite avant la montagne de Regagnas, appartenant au massif de la Sainte-Baume.

Le village lui même est situé à 307 m d’altitude, à 21 km au Nord-Est de Marseille, 22 km au Sud-Est d’Aix, 15 km au Sud-Est de Gardanne et 10 km au Sud d'Aubagne. Il est surmonté d'un coté, au sommet de la colline de la Creide, d'un oppidum antique et de l'autre, des ruines d'une forteresse medievale construite sur un rocher à pic. Ces ruines consistent dnas les vestiges d’une salle voûtée de 4 à 6 m et de deux enceintes de remparts dont l’une est flanquée de cinq tours rondes.

Le site est entouré de plusieurs hameaux excentrés aux d'énominations chargées d'histoire: dont Les Pegoulieres, La Rouviere, Les Termes, Auberge Neuve, Bedelin, le Puits Armand, Valdonne, Jaz de Valèze, Pré Gaillard, Mauvaise Bastide, Baume de Marron, Doria, Vert Clos, Font de Branque ...

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Allauch, Belcodène, La Bouilladisse, Cadolive, La Destrousse, Gréasque, Roquevaire et Saint-Savournin.

Hydrographie modifier

Entre les deux massifs à Valdonne, se trouve une dépression dans laquelle coule le Merlançon. Cet affluent de l’Huveaune est le seul cours d’eau permanent de la commune. Il reçoit les ruisseaux du Teisset et de la Rouvière, et son débit peut devenir impressionnant voire destructeur lors de precipitations importantes.

Hameaux modifier

  • Valdonne

Sur le Territoire de Valdonne se trouvent deux sites historiques

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 721 mm, avec 6,1 jours de précipitations en janvier et 2 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Destrousse_sapc », sur la commune de La Destrousse à 3 km à vol d'oiseau[5], est de 14,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,2 °C, atteinte le [Note 1],[6],[7].

Statistiques 1991-2020 et records LA DESTROUSSE_SAPC (13) - alt : 201m, lat : 43°23'12"N, lon : 5°36'03"E
Records établis sur la période du 01-09-2007 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,2 0,7 3,3 6,3 9,6 13,5 15,9 15,3 12,4 9,2 5,2 1,9 7,9
Température moyenne (°C) 6,6 6,9 9,8 13,1 16,7 21 23,7 23,4 19,6 15,4 10,6 7,3 14,5
Température maximale moyenne (°C) 12 13 16,4 19,8 23,8 28,6 31,6 31,4 26,8 21,7 16,1 12,8 21,2
Record de froid (°C)
date du record
−8,5
17.01.17
−13,2
11.02.12
−5,4
16.03.13
−4,1
08.04.21
1
07.05.19
6,6
13.06.19
9,8
15.07.16
8,5
18.08.14
3,8
21.09.17
−1,9
22.10.07
−6
18.11.07
−6,6
21.12.09
−13,2
2012
Record de chaleur (°C)
date du record
21,8
28.01.08
22,4
24.02.20
25,3
30.03.12
28,4
21.04.18
35
23.05.09
43,1
28.06.19
39,1
31.07.17
40,1
23.08.23
35,8
04.09.23
30,9
08.10.23
24,6
01.11.22
22,2
30.12.21
43,1
2019
Précipitations (mm) 60,6 45,5 53,6 64,1 52,5 53,6 17,8 25,8 57 99,5 111,7 74,7 716,4
Source : « Fiche 13031002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
12
1,2
60,6
 
 
 
13
0,7
45,5
 
 
 
16,4
3,3
53,6
 
 
 
19,8
6,3
64,1
 
 
 
23,8
9,6
52,5
 
 
 
28,6
13,5
53,6
 
 
 
31,6
15,9
17,8
 
 
 
31,4
15,3
25,8
 
 
 
26,8
12,4
57
 
 
 
21,7
9,2
99,5
 
 
 
16,1
5,2
111,7
 
 
 
12,8
1,9
74,7
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[8]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Peypin fait partie des communes urbaine[Note 2], [10] de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Marseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale regroupant 50 communes[13] et 1 596 326 habitants en 2017, dont elle est une banlieue. L'agglomération de Marseille-Aix-en-Provence est la troisième de France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris et Lyon[14],[15].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (32,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (32,1 %), zones urbanisées (22,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5 %), terres arables (4,2 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4 %), zones agricoles hétérogènes (0,3 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire modifier

Etymologie modifier

L'etymologie de Peypin est liée à son environnement naturel. En effet, jusqu'à XVIIe, les guerres ont raison des chènes et autres bois endémiques. A partir de cette époque, on replante des essences qui poussent vite et sont à la fois sobres et rustiques: les pins, dont on récoltait les pignes, dont les graines sont comestibles, le bois qui sert de materiaux deconstruction, ameublement, outillage et combustible. La résine, suc pégueux dont on enduit les mèches des torches et dont on fait des essences et des baumes, est récoltée par les pégouliers.

Et c'est ainsi que le village prend le nom de « podio pino », « puits de pin » en vieux français, qui deviendra Peypin

Evolution modifier

Le site porte des traces d'implantation humaine des l’âge néolithique puis l’âge du bronze.

Au sommet de la colline de la Creide, se trouvent les vestiges d'un oppidum à trois enceintes en pierres sèches datant de l’âge du fer et Valdonne porte les traces de plusieurs villae, établissements agricoles de l’époque Gallo-Romaine. Aux cimetières romains succèdent des sepultures mérovingiennes, les ateliers de tuiliers romains cotoient ensuite ceux des potiers des Francs mérovingiens puis carolingiens.

Vers l’an 1150, Pierre Bremond, Seigneur d ’Auriol, fait construire sur la colline dénommée Solobium, une forteresse autour de laquelle se s'implantèrent ses sujets. L’Abbaye de St-Victor, autorité majeure de la région, lui en conteste le droit et tente de récupérer l'endroit strategiquement bien placé sur l'accès ers Marseill, Toulon et Arles. Le litige se termine en 1177 au profit de Pierre Bremond.

La Seigneurie demeure en possession de la famille et de la descendance de Piere Bremond, la famille d’Esparon, jusqu’au commencement du XVe siècle, puis la famille de Sabran. C'est alors que les moines de Saint-Victor acquierent la majeure partie des exploitations agricoles des alentours. La famille de Sabran céda la forteresse et le bourg en 1433 à Lazare Bertrand, Notaire du Roi à Tourves. A cette époque, la famille de Foresta, baron de Trets, seigneur de Lançon et de Mimet exerent la Justice sur les trois quarts de Peypin, complétée la baronnie d'Aubagne pour le quart restant.

Au XVe soecle, Peypin était un site pauvre, peu habité, car privé d'affouage[19], c'est-à-dire du droit de ramasser du bois de chauffage dans les forets malgré les protestations de la population.

Au XVIe siècle, la région est envahie par les troupes Impériales de Charles Quint et Peypin est pillée au cours de l’été 1535.

En 1581 l’Evêque de Marseille place l’Eglise sous le patronage de St-Martin et confie au Chanoine Sacristain de la Major une prébande dont dépend le prieuré de Pichauris.

En 1593 au début du règne de Henri IV, le château est détruit par le duc d ’Epernon, Gouverneur de Provence, surnommé « duc de Peypin », car chargé de mettre fin aux troubles de la Ligue sur place.

Les seigneurs déménagent alors à la Destrousse, où ils résident jusqu’à la Révolution.

En 1790, Peypin est inclu dans le canton d’Auriol, et y reste jusqu’en l’an IV (1796). En l’an X (1802), Peypin passe dans le canton de Roquevaire.

Par décret du 22 avril 1870, la section de la Destrousse devient une commune distincte ; Peypin perd ainsi 288 hectares et voit son territoire réduit à 1309 hectares.

A partir du XVIIe siècle, les familles Négrel et Estienne, originaires respectivement de Roquevaire et d’Auriol, fournissent à Peypin de nombreux chefs et consuls et mettent en valeur les terres qui leur avaient été concédées par baux.


Blason modifier

Fond or à quatre cœurs surmontés de tours fortifiées.

Selon les uns, à l’origine les quatre cœurs étaient des pépins de poire que le dessinateur D’Hozier aurait pris pour des cœurs. Quoi qu’il en soit, ces armoiries ne rappellent celles d’aucun seigneur de Peypin et l ’on ne peut en définir valablement l’origine.

On peut trouver sept armoiries différentes sur les murs de l’église de la commune. Elles représentent les blasons des seigneurs qui ont fondé et successivement dirigé Peypin

Description du Castel modifier

Le castel de Peypin est construit sur un rocher à pic, car le territoire de la commune est très accidenté. De nombreux quartiers gravitent aux alentours : Auberge Neuve, Valdonne. Il existe aussi sur le sommet de la colline de la Creide, un oppidum gallo romain de guet.

Les ruines actuelles se composent de remparts (97m) agrémentés de tours, et d'un donjon avec une salle voûtée.

  • Au sommet du site tronait un donjon rectangulaire datant de 1170-1200. Il en reste la base de 7,30 X 5,50 mètres. Ses murs sont épais d'un mètre. Le rez-de-chaussée a reçu plus tardivement une voûte en berceau surbaissé de 4 à 6 m, installée sur un retrait originel destiné à un plancher. À l’époque de la construction de la voûte, la base est rejointoyée avec un mortier rose, contenant une forte proportion de brique pilée, ce qui indique qu’elle est transformée en citerne.
  • Deux enceintes de remparts l'entourent, dont l’une est flanquée de 5 tours rondes.

Faits historiques modifier

  • À la fin du XIIe siècle, Pierre Brémond, seigneur d'Auriol, fit construire entre 1150 et 1170, un chateau-fort, le castrum Podio Pino "en un lieu où il n’en avait point existé jusqu'alors" sur une butte isolée, au plus haut du village actuel, dominant l’église Saint Martin, à 303 mètres d'altitude, très problablement sur le site de l'exploitation agricole "villa" gallo-romaine de Solobie, Solobium en latin.
  • En 1170, le Prieur d’Auriol proteste au nom de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, auprès du comte Raimond-Bérenger IV, lequel ordonne alors la démolition de la forteresse. Mais entre 1171 et 1177, une transaction légalise le château: Pierre-Brémond échange ses terres dans la vallée de l'Huveaune et dans le castrum d’Orgnon à Saint-Zacharie contre les droits de l’abbaye de Saint-Victor de Marseille sur (la moitié de la) seigneurie de Peypin.
  • En 1212, lors du partage de la vicomté de Marseille, le quart de la haute justice échoit à la baronnie d’Aubagne dominée par les sires de Baux tandis que les trois-quarts reviennent aux vicomtes de Marseille-Trets. En 1221, Rostan d'Agoult, fils de Hugues-Geoffroi, cède à son frère Geoffroi tout ce qu'il possède à Peypin.
  • En 1293, Raimond de Roquefeuil, co-seigneur de Peypin, rend hommage à Raimond d’Agoult, seigneur de Trets.
  • En 1308, Raimond d’Esparron et Pierre Brémond, coseigneurs d’Auriol et de Peypin, font renouvellement leur serment d'allégeance à Raimond d’Agoult.
  • En 1316, le chevalier d’Esparron est coseigneur d’Auriol et de Peypin.
  • En 1328, Burgondion de Roquefeuil, Féraud de Barras et Esparron d'Esparron sont coseigneurs de Peypin.
  • En 1356, Burgondion de Puyloubier fait hommage pour sa part à Raimond d’Agoult-Sault, seigneur de Trets.
  • En 1375, Honoré de Roquefort vend à son frère François sa part de la seigneurie et du château pour 200 florins d’or, sous la réserve de l'hommage pour un quart à la baronnie d'Aubagne.
  • En 1408, une part est à Elzéard de Sabran. En 1433, les Sabran cèdent leur part à Lazare Bertrand, secrétaire du roi-comte, Charles Ier (1226-1285), comte d'Anjou, du Maine, de Provence et de Forcalquier (1246-1285), roi de Sicile (1266-1282) et de Naples (1282-1285). Jusqu'au début du XVe siècle, le château est tenu par la même famille en fief de Saint-Victor.
  • En 1476, Joseph Cassin fait hommage pour la seigneurie de Peypin à Astorge de Peyre, seigneur de Trets. Ses descendants, les Esparron, en conservèrent les droits jusqu'au début du XVe siècle.
  • En 1535 les troupes de Charles Quint pillent la paroisse
  • Pendant les guerres de Religion, sous le règne d’Henry IV, le château est rasé par les troupes du duc d’Epernon en 1593, dans le cadre du démantèlement des châteaux-forts de Provence.
  • 1870, Peypin est amputé du territoire de l'actuelle commune de La Destrousse.
 
Carte de Peypin et des communes limitrophes, dont La Destrousse.

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[20]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1908 1917 Marius Coulomb    
1917 1922 Marius Bon PRS  
1922 1941 Louis Julien[21] PCF Mineur, syndicaliste CGTU
1941 1945 Délégation spéciale    
mai 1945 1963 Louis Julien[21] PCF  
1963 1998 Élie Garro PS Maire honoraire
mars 1998 mars 2008 Christian Bourrelly PS  
mars 2008 décembre 2016 Albert Sale DVG Retraité
Réélu en 2009[22] et 2014
janvier 2017 février 2024[23] Jean-Marie Leonardis DVD Chef d'entreprise
Premier adjoint au maire (2014 → 2016)
Vice-président du Territoire du Pays d'Aubagne et de l'Étoile
Élu à la suite d'une élection municipale partielle[24]
février 2024[25],[26] En cours Frédéric Gibelot   Directeur des affaires juridiques et conformité
Premier adjoint au maire (2016 → 2023)
Élu à la suite d'une élection municipale partielle

Population et société modifier

Démographie modifier

Zone habitable par plus de 54 000 habitants de nombreux travaux sont prévus afin de créer une forte croissance démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[28].

En 2021, la commune comptait 5 613 habitants[Note 4], en augmentation de 2,92 % par rapport à 2015 (Bouches-du-Rhône : +2 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6527766698449609909669791 001
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 1041 1941 460704752828823843863
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9499919971 3201 4941 1871 0641 0141 385
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 3041 3652 0182 6294 1554 9565 0975 2595 375
2014 2019 2021 - - - - - -
5 4655 5985 613------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités modifier

  • Le Printemps des Arts, exposition de tableaux, sculptures, etc.
  • Soirée "Beaujolais", repas charcuterie et dégustation du Beaujolais nouveau.
  • Fête votive de la Pentecôte avec cavalcade, bal, spectacles, manèges.
  • Les Festines, fête de la musique agrémentée par des préparations culinaires proposées par les restaurateurs de la commune.
  • Téléthon.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Henry de Gérin-Ricard (1864-1944), comte, membre de l'Académie des Sciences ;
  • Félix Gouin (1884-1977), né à Peypin ; une plaque commémorative a été apposée sur sa maison natale ;
  • Carlo Rim (1902-1989), de son vrai nom Jean Marius Richard, mort le à Peypin, romancier, essayiste, scénariste, réalisateur, mais aussi dessinateur de presse français.

Héraldique modifier

Les armes peuvent se blasonner ainsi :

D'or aux quatre cœurs de gueules appointés en sautoir.

Économie modifier

Activité Minière modifier

L'activité minière semble avoir commencé au XIIIe siècle au Nord-Ouest du Territoire de Peypin, avant une exploitation plus intensive au XVIIIe avec les mines de M. Roux à Valdonne[31] étendue au XIXe xiecle à l'échelle du Bassin minier de Provence. Cette activité a laissé de nombreuses traces dans la région, sur un arc de cercle allant de Trets à Gardanne, et pour ce qui concerne Peypin, Valdonne fit partie de la « Grande Concession C3 » avec la ligne de chemin de fer d'Aubagne à La Barque qui la traversait.

Sept puits se trouvaient sur le territoire de la commune de Peypin : le Puits Saint-François (Peypin Nord 1849-1891), Puits Champisse (Peypin Nord 1851-1890), Puits Lecas (Peypin Nord 1853-1890), Puits Le Cerveau (Peypin Nord 1857-1959), Fendue de Baume de Marron dit Plan incliné 8216 (Peypin Nord 1910-1913) et Puits Baume de Marron (Peypin Nord 1922 1954) et Puits Armand (Concession C9, Peypin Sud 1890-1932 puis 1940-1954)[32],[33]

Agro-Alimentaire modifier

La marque de sirop Moulin de Valdonne (Teisseire), fondée et produite à Peypin des années 1980 jusqu'en 2005, avant d'être transférée à Grenoble.

Culture et patrimoine modifier

  • Le Castellas ou "château-fort" en provençal, forteresse édifiée en 1150 par Pierre Brémond, seigneur d'Auriol, vraisemblablement sur un site gallo-romain dit Solobie, Solobium en latin. Sa destruction, en 1593, advint sous le règne d’Henry IV, lors du démantèlement des châteaux-forts de Provence, sous le commandement du Duc d'Épernon. Les ruines actuelles se composent de deux tours qui encadrent des remparts (97m) et le donjon, salle voûtée.
  • Le Château de la Roque Forcade (Ier siecle), ancienne Villa gallo romaine, c'est-à-dire domaine foncier agricole, remanié au XVIIe siecle sous l'appellation de Château de Valdonne par le négociant marseillais Pierre Roux en forme de bastide, c'est-à-dire manoir fortifié avec ferme attenante. Un site minier s'y ajoute, exploité de la fin du XVIIIe jusqu'au milieu du XXe siècle. Il est inscrit à l’inventaire des monuments historiques,
  • L'oppidum de la Cride (âge du fer, 1100 av J-C), proche de la carrière d’argile de Peypin, avec une triple enceinte avec porte principale et cases. De la céramique claire, non tournée y fut retrouvée, ainsi que des jarres, des citernes ou dolium ; basalte[34] ;
  • Une portion d'un tracé secondaire de la Via Aurelia qui reliait Rome et Arles durant la période antique (Marseille-Pourcieux)[35] devenu par la suite route royale reliant Arles à Toulon.
  • Église Saint-Martin de Peypin (1829).
  • stèle en l'honneur des Maquisards Leï lou rodaïres (« Les loups rôdeurs » en provençal)´, à Valdonne.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. cf historique sur le site https://www.chateaudelaroqueforcade.com/fr/le-chateau/histoire
  2. Bulletin archéologique de 1901, page 27. Imprimerie Nationale.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Peypin et La Destrousse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « La Destrousse_sapc », sur la commune de La Destrousse - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « La Destrousse_sapc », sur la commune de La Destrousse - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  10. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Marseille-Aix-en-Provence », sur insee.fr (consulté le ).
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  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. "affouer" vient de l'ancien français et signifie "allumer le foyer"
  20. Source : Mairie de Peypin.
  21. a et b Notice JULIEN Louis, Joseph par Gérard Leidet, version mise en ligne le 24 novembre 2010, dernière modification le 19 novembre 2021
  22. M. Moly et M. C. Berenger, « Peypin : Sale élu au premier tour », La Provence,‎ (lire en ligne).
  23. Benoît Gilles, « Le maire sortant de Peypin sèchement battu lors d’une élection partielle », sur marsactu.fr, (consulté le ).
  24. Florent de Corbier, « Jean-Marie Leonardis élu nouveau maire de Peypin », La Marseillaise,‎ (lire en ligne).
  25. François Rasteau, « Élection municipale : victoire écrasante pour l'ancien premier adjoint de Peypin, Frédéric Gibelot », La Provence,‎ (lire en ligne).
  26. François Rasteau, « Peypin : Frédéric Gibelot est officiellement le nouveau maire du village », La Provence,‎ (lire en ligne).
  27. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  28. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  29. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  30. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  31. cf. p11 Mines et mineurs de Provence, Gérard Pio, 1984, Ed Clair Obscur (ISBN 9782307112846)
  32. cf p3 http://www.inventaires-ferroviaires.fr/hd13/13073.1.pdf
  33. cf. plan https://www.bouches-du-rhone.gouv.fr/content/download/22284/135850/file/Carte-des-al%c3%a9as_Eff-loc_PEYPIN.pdf
  34. Bernard Bouloumié, Le Massif de l'Étoile et les oppidas au Nord de Marseille.
  35. « La colline de la Cride », sur peypin.fr, (consulté le ).

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

  • À Peypin-en-Provence - CETTE TRAGIQUE MATINÉE DU - Hommage au docteur Jean-Pierre-François NATALI et à Robert GIAPPICONI par Lucien Gabaron (1er trimestre 2015).
  • PEYPIN Noueste Vilàgi dins lou tèms" par Élie Garro (1er trimestre 1983).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier