Glénay

commune française du département des Deux-Sèvres

Glénay
Glénay
Vue du bourg de Glénay.
Blason de Glénay
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Bressuire
Intercommunalité Communauté de communes du Thouarsais
Maire
Mandat
Chloé Boisson
2020-2026
Code postal 79330
Code commune 79134
Démographie
Gentilé Glénéen
Population
municipale
555 hab. (2021 en diminution de 2,12 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 51′ 40″ nord, 0° 14′ 58″ ouest
Altitude Min. 87 m
Max. 170 m
Superficie 21,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Thouars
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Val de Thouet
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Glénay
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Glénay

Glénay (prononcé [glenɛ]) est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Glénéens[1]. La commune fait partie de la communauté de communes du Thouarsais. Située dans le nord du département entre le Bocage bressuirais et la Gâtine poitevine, elle est arrosée par le Thouaret dans un paysage vallonné. Elle possède un patrimoine historique, comme son château et son église, tous deux classés.

Géographie modifier

Localisation modifier

 
Localisation de Glénay dans le canton de Saint-Varent (Deux-Sèvres).

La commune de Glénay s'étend sur plus de 20 km2. Elle est située à une vingtaine de kilomètres au nord est de Bressuire, à une dizaine de kilomètres à l'ouest d'Airvault et à une vingtaine de kilomètres au sud de Thouars.

Communes limitrophes modifier

Géologie et relief modifier

La superficie de la commune est de 2 114 hectares, l'altitude varie entre 87 et 170 mètres[2].

Le bourg est situé au bord du Thouaret à 109 mètres d'altitude. Le point culminant de la commune se situe dans le bois de Beaumont à 170 mètres d'altitude.

Le territoire communal est situé sur un sous-sol composé, pour la partie nord de leucogranites et pour la partie sud de migmatites. À l'extrême est de la commune, sur le hameau de Soussigny, on trouve un sous-sol d'alluvions. Les sous-sol du hameau de Biard et du bois de Beaumont sont composés d'argile blanche. On pourra noter aussi la présence d'amphibolite près du château visible de la route[3]. Un terril (crassier) d'une hauteur d'environ 135 m est situé dans la plaine des Justices. Il est constitué des résidus de la carrière de la Noubleau sur la commune de Saint-Varent, ce qui donne à cette partie du territoire un aspect vallonné assez marqué.

Hydrographie modifier

 
Le Thouaret vu du pont du moulin.

Une rivière, le Thouaret parcourt la commune du sud vers le nord. Elle est alimentée par de petits ruisseaux, dont le Mignonnet au sud du territoire.

Voies de communication et transports modifier

Plusieurs axes routiers desservent la commune, dont la D 938 (la Sèvrienne) qui dessert Saumur, Thouars, Parthenay et Niort. Des lignes de transport scolaire desservent le bourg et les hameaux[4].

Climat modifier

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]

  • Moyenne annuelle de température : 11,7 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,5 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,7 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 738 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,7 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1959 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records GLENAY_SAPC (79) - alt : 121 m 46° 51′ 18″ N, 0° 15′ 12″ O
Records établis sur la période du 01-01-1959 au 04-01-2022
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,9 1,6 3,4 5 8,7 11,6 13,4 13,1 10,5 8,4 4,4 2,5 7,1
Température moyenne (°C) 5,1 5,6 8,5 10,7 14,7 18,1 20,2 20,1 16,9 13,1 8,2 5,5 12,3
Température maximale moyenne (°C) 8,2 9,6 13,5 16,4 20,7 24,6 27,1 27,1 23,3 17,9 12 8,6 17,5
Record de froid (°C)
date du record
−16,2
17.01.1987
−17,8
04.02.1963
−11,8
01.03.05
−5
04.04.1973
−2
08.05.1974
2
02.06.1962
5
08.07.1969
2,4
31.08.1986
−1
30.09.1972
−5,1
30.10.1997
−9,2
23.11.1993
−14,3
30.12.1985
−17,8
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
17,4
24.01.16
22,8
15.02.1998
25,9
19.03.05
31,1
30.04.05
34,8
29.05.01
38,8
22.06.03
40,2
23.07.19
41,9
10.08.03
35,7
14.09.20
30
01.10.1997
23,1
08.11.15
18,5
07.12.00
41,9
2003
Précipitations (mm) 63,5 46,3 45,7 55,9 53,7 40,7 45,4 40,9 52,1 72,8 67 67,6 651,6
Source : « Fiche 79134001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme modifier

Typologie modifier

Glénay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thouars, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (87,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45,7 %), zones agricoles hétérogènes (33,8 %), forêts (9,2 %), prairies (6,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,9 %), zones urbanisées (1,7 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie Urbaine modifier

Le village composée d'un bourg, situé au centre du territoire de la commune et de plusieurs hameaux distincts : Soussigny, Biard, Valigny et Beaumont. Le hameau de Soussigny est le plus éloigné du bourg (4 km environ). Orbigny est un hameau jouxtant immédiatement le bourg à l'est.

Logements modifier

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 259, alors qu'il était de 235 en 1999[18].

Parmi ces logements, 82,4 % étaient des résidences principales, 10,0 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 99,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0,4 % des appartements[19].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 87,9 %, en légère augmentation par rapport à 1999 (85,1 %)[20].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Glénay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Thouaret, le Mignonnet et l'Étang Fourreau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1983, 1999 et 2010[23],[21].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Glénay.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[24]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[25]. 30,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 6],[26].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Glénay est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[27].

Toponymie modifier

L'origine du nom Glénay semble venir du celtique « glenn » : vallée.

Le premier écrit relatant du nom « Glenacio » date de 1110, traduit en latin par « Glennacum »[Note 7] se trouve dans le capitulaire de l'église Saint-Laon de Thouars[a 1]. La forme « Glenayo' » apparaît aussi dans le Cartulaire de l'évêché de Poitiers[28]. La forme « Glenais' » apparaît sur des documents de 1824, lors de réparations de l'église. « Glenay' » semble donc utilisé depuis la fin du XIIIe siècle.

Histoire modifier

 
Mur romain.
 
Ruines de moulins.
 
Lavoir sur retenue de Biard.

Les origines modifier

Des fouilles archéologiques[29] à l'est de la commune ont mis au jour des vestiges et sur plusieurs époques, du VIe siècle au Xe siècle. De plus, un tumulus non daté découvert en 1987 sur le hameau de Beaumont[30] semble indiquer une présence de populations anciennes. La villa Glennacum s'étendait sur une grande partie du territoire actuel avant l'époque mérovigienne jusqu'au début du XIe siècle. Des fouilles effectuées en 1943 à l'ouest de l'église ont mis au jour des murs en maçonnerie romaine aujourd'hui recouverts par une habitation[Note 8].

Le Moyen-Âge modifier

Situé à la croisée de plusieurs routes reliant Airvault à Bressuire et Thouars à Parthenay, cette situation géographique était idéale pour le négoce et l'agriculture au cours du Moyen Âge. Bâti sur les fondations d'une maison forte, le château fut de nombreuses fois attaqué et détruit partiellement durant les guerres du XIIIe siècle.

Le bourg était sous la protection du seigneur de Glénay. En 1386, le seigneur Jean de Beaumont, décida la rénovation du château[a 2] ainsi que de la fortification de l'église Saint-Martin[a 3].

François Rabelais fait allusion à Glenay, dans le Cinquième Livre, à travers le personnage Braguibus, ermite de l'ile Sonnante[31].

De l'Époque moderne à nos jours modifier

 
Vue du Bourg (début XXe siècle).
 
Four à chaux.

Glénay a vécu durant le XVIIe siècle au rythme des changements des propriétaires et seigneurs du château, dont les Vignerot de Pontcourlay, intimes du cardinal de Richelieu. Ce dernier ayant passé quelques mois en villégiature au château.

René Vignerot de Pontcourlay et son épouse, Mme Françoise du Plessis, sont enterrés dans le caveau familiale de l'église Saint-Martin de Glenay. Les deux sculptures mortuaires ont été déplacées dans le château au cours du XXe siècle. Leur fille, Marie-Madeleine de Vignerot d'Aiguillon quittera le village en 1616 à la mort de sa mère[32].

Plusieurs moulins, à vent et à eau, situés sur la commune indiquent une activité de minoterie importante jusqu'au début du XXe siècle[33]. De même pour les vignes, dont certaines sont encore visibles depuis la route du Breuil. Plusieurs pressoirs existent encore dans certaines vieilles bâtisses et attestent d'une activité vinicole importante[a 4].

En 1882, une usine de chaux a été construite en face de l'école actuelle. Le four est massif et haut de près de 20 m. L'usine a fermé ses portes en 1930. Elle est aujourd'hui inscrite à l'inventaire général du patrimoine culturel[34].

Au XXe siècle, la Première Guerre mondiale a coûté la vie à 16 natifs du village. Durant la guerre 39-45, 4 habitants de la commune sont morts au combat[35]. La liste de ces hommes est inscrite sur le monument aux morts du village, situé sur la place du bourg en face de l'église.

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Le nombre d'habitants de la commune étant compris entre 500 et 1 499 au dernier recensement, le nombre de membres du conseil municipal est de 15[36].

Liste des maires modifier

 
Mairie de Glenay (face est).
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1873 1876 François Rigaudeau[37]    
1876 1880 René Rabouant[37]    
1881 1906 Omer Réau[37]    
1906 mai 1912 Clément Brit[37]    
1947 1977 Arthur Verlon CNI  
mars 2001 décembre 2005 Claude Bernard[38]   Chef d'entreprise
décembre 2005 avril 2014 Louis Lavaud[39]   Transporteur
avril 2014 juin 2020 David Baptiste   Agriculteur
juin 2020 En cours Chloé Boisson   Promotrice des Ventes

Jumelages modifier

Au , Glénay n'est jumelée avec aucune autre commune[40].

Population et Société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

En 2021, la commune comptait 555 habitants[Note 9], en diminution de 2,12 % par rapport à 2015 (Deux-Sèvres : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
577521641570569529581573594
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
601649670655648674684729707
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
665685653583586599606611614
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
636622515549526499517520561
2017 2021 - - - - - - -
569555-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,6 % la même année, alors qu'il est de 30,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 296 hommes pour 273 femmes, soit un taux de 52,02 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,95 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,7 
90 ou +
1,8 
7,8 
75-89 ans
10,3 
20,6 
60-74 ans
19,0 
19,3 
45-59 ans
22,3 
19,3 
30-44 ans
16,8 
9,8 
15-29 ans
12,5 
21,6 
0-14 ans
17,2 
Pyramide des âges du département des Deux-Sèvres en 2020 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,5 
8,5 
75-89 ans
11 
18,6 
60-74 ans
19,2 
21 
45-59 ans
20,5 
17,4 
30-44 ans
17,1 
15,5 
15-29 ans
13,3 
18 
0-14 ans
16,5 

Enseignement modifier

 
L'école élémentaire.

La commune dépend de l'académie de Poitiers. Elle administre une école maternelle et une école élémentaire (55 élèves)[47]. Ces écoles sont rattachées au regroupement pédagogique intercommunal (RPI) Boussais-Glénay[48] administré par un SIVU commun aux deux communes. Elles bénéficient, depuis 2012, d'un restaurant scolaire géré par la municipalité. Une association des parents d’élèves organise des manifestations pour dégager des fonds destinés au financement d'activités pédagogiques et extra-scolaires (voyages, sorties).

Santé modifier

Il n'existe pas de service de santé à Glénay. Les cabinets médicaux, les services d'infirmerie et pharmacies les plus proches se situent à Saint-Varent à moins de 4 km. Le centre hospitalier du Nord Deux-Sèvres dispose d'un service d'urgence à Thouars et à Bressuire. Dans certains cas graves, les patients sont hospitalisés au CHU de Poitiers situé à 75 km.

Associations et sports modifier

Malgré son nombre d'habitants, la commune possède un tissu associatif riche. On compte, en 2019, 7 associations, dont la Glane (Club d'activités), Le Comité des Fêtes, l' ACCA (Association de Chasseurs), La Société de Pêche, Les Anciens Combattants et l'ARPEG (Association pour la restauration du patrimoine de l’église de Glenay).

Chaque année, durant le mois de juillet, sont organisées des compétitions d'autocross sur le circuit de Glénay situé sur le hameau de Beaumont.

Un court de tennis, situé rue du Breuil, est mis à la disposition des habitants de la commune.

Équipements culturels modifier

 
La salle communale Paul-Réau.

La salle communale Paul Réau est la plus grande du canton en capacité d'accueil (535 personnes). De nombreux événements y sont organisés au cours de l'année.

Cultes modifier

Glénay dépend du diocèse de Poitiers et appartient à la paroisse catholique Plaine et Bocage du secteur paroissial Thouarsais.

À l'origine, le cimetière du village était situé dans le centre du bourg devant l'église[49]. Il a été déplacé vers la route du Breuil avant la moitié du XIXe siècle.

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 28 592 , ce qui plaçait Glénay au 16 597e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[50].

Entreprises modifier

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 338 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,7 % d'actifs dont 68,6 % ayant un emploi et 2,1 % de chômeurs[51].

On comptait 106 emplois dans la commune, contre 188 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune étant de 232, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 10] est de 45,8 %, ce qui signifie que la commune offre un emploi pour moins de deux habitants actifs[52].

Au , Glénay comptait 31 établissements : vingt et un dans l’agriculture-sylviculture-pêche, deux dans l'industrie, trois dans la construction, trois dans le commerce-transports-services divers et trois relatifs au secteur administratif[53].

En 2011, une entreprise a été créée à Glénay, dans le domaine commerce-transports-services divers[54].

La plupart des entreprises sont directement liées au secteur agricole. La commune accueille aussi des entreprises telles qu'un fabricant de matériel pour l'élevage de lapins, une société de travaux publics, une société en optimisation de motorisation automobile.

Répartition des emplois par domaines d'activité (recensement de 2010)

  Agriculture Industrie Construction Commerce,
transports,
services divers
Administration publique,
enseignement,
santé, action sociale
Glénay 65 % 6,3 % 9,4 % 9,4 % 9,4 %
Moyenne nationale 11,3 % 5,7 % 9,6 % 59,6 % 13,8 %
Sources des données : INSEE[55].

Énergie modifier

Une ferme éolienne composée de neuf aérogénérateurs de trois mégawatts est située à l'est du bourg et à l'ouest de la D 738[Note 11]. La production annuelle prévue est de 60 GWh par an[56].

Tourisme modifier

Un itinéraire de Promenade et Randonnée fléché d'un longueur de 11 km parcourant la vallée du Thouaret et du Rau est possible à partir de la place de l'Église[57].

Un gite sur le hameau de Biard accueille les touristes tout au long de l'année.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le château.
 
Église Saint-Martin.

Le château modifier

Le château de Glénay est classé aux monuments historiques depuis le [58]. On peut en apercevoir les vestiges depuis la route de Pierrefitte.

Église Saint-Martin modifier

L'église Saint-Martin, datant du XIIe siècle, est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis le [59]. Elle est située au centre du bourg.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier


Parti : au 1) d'or aux trois hures de sanglier de sable allumées et défendues d'argent, au 2) d'argent aux trois chevrons de gueules[62].
L'origine venant pour le premier, des armoiries des Vignerot de Pont-Courlay et pour le second des armoiries d'Armand Jean du Plessis de Richelieu.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Henry Gallais, Glénay, Son vieux château, son église fortifiée, depuis les temps les plus reculés jusqu'à la Révolution, ed. Le Livre d'histoire.  

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  7. Le suffixe -acum est courant dans le Grand Ouest de la France et désigne génériquement un lieu.
  8. L'abbé Gallais, aidé du maire de Saint-Varent, a entrepris des fouilles à Glénay à partir de 1943. Le mur a été mis au jour lors de la construction en 1947 d'une habitation situé à côté d'un corps de ferme. L'auteur de l'article a pu constater l'existence et le bon état du mur (situé dans l'axe de l'église) avec le concours du propriétaire actuel de l'habitation. Source complémentaire :Bulletin de la Société des antiquaires de l'Ouest et des musées de Poitiers, (BNF 37131598), p. 85
  9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  10. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  11. Arrêté Préfectoral no 5315 du 4 février 2013 autorisant l'exploitation du parc éolien de Glénay.
  • Cartes
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Références modifier

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