Discussion:Élévation du niveau de la mer

Dernier commentaire : il y a 1 an par Desman31 dans le sujet Le cas des îles
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contribution directe de la combustion d'hydrocarbures à l'élévation du niveau de la mer

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Il est dommage de ne pas faire apparaître dans cet article l'apport non négligeable (pour ne pas dire plus) constitué par la combustion des hydrocarbures: pour chaque molécule de CO2 libérée par la combustion d'un hydrocarbure, une molécule d'eau est produite (quasiment). En tenant compte des émissions actuelles par les transport, le chauffage, la production d'énergie, certains déchets, etc ... on fait apparaître des valeurs significative (qu'il est raisonnable de pondérer): cette contribution peut se situer entre 0,5 et 1,5 cm par an. Ces valeurs sont à préciser et pondérer, certainement à la baisse. Elles prend en compte la surface des terres émergées mais ne tient compte de rien d'autre; c'est à dire d'aucun paramètre climatique, interactions complexes, fontes des glaces, évolutions des taux d'émissions, ... Il s'agit donc d'un simple bilan chimique, mais qui ne m’apparaît absolument pas négligeable. Pour comparaison, un article de Wikipédia indique une variation de 120m du niveau de la mer sur 18000 ans (soit 0.66cm/an). Cette remarque est issu d'un calcul un peu rapide et arrondi. Je laisse le soin des calculs aux spécialistes. Néanmoins, ne jamais évoquer cette contribution directe me semble très approximatif pour évoquer le sujet de l'élévation du niveau de la mer et les problèmes qui y sont associés.
Message déposé par l'IP 195.220.83.70 le 22 février 2011

Effectivement, d'autant que cette eau joue aussi - en phase vapeur - un rôle de contributeur à l'effet de serre, mais il faut aussi pondérer cet apport en eau par le fait qu'une pratique courante consiste à injecter de quantités (significatives à importantes) d'eau dans les couches géologiques exploitées dans le cadre les procédures de fracturation hydraulique et/ou de mises sous pression ou de stimulations de puits en baisse de production. A-t-on un estimation de ce volume d'eau ? --Lamiot (discuter) 3 février 2015 à 13:14 (CET)Répondre

L'élévation du niveau marin est une des conséquence du réchauffement climatique

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pour la dilatation thermique, d'accord. mais la dilatation thermique ça ne représente que quelques mètres de variation.

donc bof, la formule suppose qu'on comprend ce qui cause les périodes glaciaires. Acx01b (discuter) 6 août 2015 à 07:47 (CEST)Répondre

Lancement des Journées REFMAR 2016 = Colloque sur l'observation du niveau de la mer à l’UNESCO/Paris du 2 au 4 février 2016

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Pour information, au cas où un wikipédien intéressé serait disponible (ou à étudier à posteriori). Il devrait y avoir des information intéressantes pour la mise à jour de l'article.

Colloque organisé par le SHOM (organisme civil et de défense, référent national pour l'observation in situ du niveau de la mer), avec le MEDDE, la COI et le BRGM, pour mieux appréhender une partie des effets et conséquences du changement climatique (niveau marin moyen et surcôtes, érosion du trait de côte, liens avec l’activité anthropique …) à l’attention des chercheurs, producteurs et usagers de données de mesures de hauteur d'eau (gratuit mais inscription en ligne obligatoire), avec sessions posters

Programme : 3 sessions

  1. mardi 2. L'observation du niveau marin au profit de la recherche (animée par l'Université de Nouvelle-Calédonie) ;
  2. mercredi 3. Les surcotes marines (animée par le BRGM)
  3. jeudi 4. Comprendre l'évolution du niveau de la mer (animée par SONEL : www.sonel.org ). + tables rondes mercredi et jeudi

Programme complet http://refmar.shom.fr/documents/10227/389594/Journees-REFMAR-2016-Programme.pdf
Acceuil : http://refmar.shom.fr/fr/journees-refmar-2016 ; E-mail: refmar2016@shom.fr Exemple de carte de surcôte, lors de la tempête Xynthia (on voit que le Npdc-Picardie est concerné) http://refmar.shom.fr/image/image_gallery?uuid=1cae20d8-e49e-4af3-bc92-6d8a6f068fef&groupId=10227&t=1311058566230 --Lamiot (discuter) 2 février 2016 à 09:18 (CET)Répondre

Apport de précisions nécessaires en introduction

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Merci de veiller à bien distinguer l’élévation du niveau de la mer de :

  • l'érosion des littoraux (phénomène d'abrasion dynamique causé par les vents et les courants)
  • l'affaissement du trait de côte (phénomène d'écoulement lié aux actions humaines d'extraction du sable marin et aux courants sous-marins) et les modifications du bilan de l'apport en sédiments sur les zones d'estrans et d'estuaires, en partie liées à l’anthropisation des milieux littoraux et d'amont.

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 77.202.222.90 (discuter), le 9 décembre 2017, 11h31

Bonjour. Votre ajout concernant l'érosion des côtes sableuses, bien que sourcé, n'était pas objectif : l'érosion du littoral est due avant tout aux courants marins (exemple de la côte landaise en France), et non pas à l'exploitation du sable au large, qui est négligeable par rapport au 1er phénomène.
Mais je suis d'accord pour ajouter une phrase du style "Ne pas confondre avec l'érosion du littoral", le lien interne renvoyant vers les causes (et ce dernier article, au paragraphe "Le phénomène", à enrichir avec cette cause humaine d'érosion).
Cordialement, Jack ma ►discuter 9 décembre 2017 à 07:37 (CET)Répondre
Bonjour, oui oui vous avez raison. Merci de faire la distinction entre "abrasion" (ou érosion horizontale par enlèvement de matière) des littoraux et "écoulement" du sable depuis les estrans et estuaires vers les fonds sous marins (affaissement du trait de côte par comblement vertical des masses prélevées). Pour vous convaincre du second phénomène : mettez du sable dans un verre d'eau incliné à 45°, puis avec une paille enlevez le sable situé au fond du verre : vous verrez qu'alors le sable situé en dessus s'écoule vers le bas!Si vous avez des sources prouvant le contraire, merci de les indiquer. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 77.202.222.90 (discuter), le 28 décembre 2017 à 00:58 (CET)Répondre

Proposition de réorganisation de l'article

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Je trouve le plan de l'article complètement illogique : ça parle des causes, puis des mesures, puis des conséquences, puis à nouveau des causes, etc. De plus certains aspects sont passés sous silence. Une partie de la montée des océans n'a pas de lien direct avec le réchauffement climatique : c'est du à la surexploitation des nappes aquifères sur les continents. On vide les réserves d'eau souterraine, et comme il faut bien que l'eau aille quelque part , ça fait monter les océans. Cet aspect pourtant bien sourcé est ignoré dans l'article. De même au niveau des conséquences, l'intrusion d'eau salée dans les aquifères côtiers n'est pas évoquée. Comme je ne veux pas tout casser sans discussion dans un gros article sur lequel j'ai jamais contribué, voici une proposition./

Le fourbe et cruel Raminagrobis Miauler 9 avril 2019 à 00:15 (CEST)Répondre

Note sans référence fiable

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(déplacé depuis la PDD de Pic-Sou)

Note sans référence fiable

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La référence 4, déterminante dans l'article, est répété à de nombreuse fois et ne mène pas à des références fiables. https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89l%C3%A9vation_du_niveau_de_la_mer#cite_ref-ReutersM2012_4-0 — Le message qui précède, non signé, a été déposé par Sebastienbouchard1 (discuter), le 10 novembre 2019 à 04:09 (CET)Répondre

@Sebastienbouchard1 bonjour, et merci pour l’information. Toutefois, je ne comprends pas pourquoi cela me concerne spécifiquement…   Je déplace sur la PDD de l’article. Bien à vous --PicSou 10 novembre 2019 à 12:02 (CET)Répondre

Incohérence dans un des paragraphes de l'introduction.

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Je cite : "Au xxe siècle, la mer a monté de 17 cm. Le rapport du GIEC de 2007 estimait que la mer pourrait s'élever de 1,8 à 2,2 cm d'ici 2100. Cette prévision a été portée en 2012 de 5 à 10 cm d'ici 2100, par une étude (publiée 28 novembre 2012 pour la 18e conférence de l'ONU sur le climat à Doha) sur le changement climatique. Trois ans plus tard, la NASA estime qu'en 20 ans, de 1990 à 2011, la mer a monté en moyenne de 3,2 mm/an (selon les données satellitaires) ; c'est 60 % de plus que les 2 mm par an anticipés par le GIEC pour son scénario moyen ; en 2013, le GIEC a revu son estimation (30 à un peu plus de 90 cm en 2100)."

On parle de 17cm au 20è siècle, pour ensuite annoncer 1,8 à 2,2 cm d'ici 2100 : soit c'est des décimètres soit la valeur ou l'unité de mesure est fausse, à corriger. Pareil pour les 5 à 10cm de la prévision 2012, ça ne colle pas avec 3mm/an.

— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 77.200.139.103 (discuter), le 23 mai 2020 à 19h18

Ces affirmations dans le Résumé Introductif contredisent ce corps de l'article. De plus, il me semble inutile de donner cette historique des estimations dans le RI. Le RI est à ré-écrire entièrement et à abréger pour suivre les recommandations pour les résumés introductifs.--Thym (discuter) 16 février 2021 à 14:23 (CET)Répondre

Transgression marine et Élévation du niveau de la mer

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Il existe un article Transgression marine. Je pense que les considérations géologiques devrais être dans cet article et que Élévation du niveau de la mer devrait être centré sur l'évolution actuelle du niveau de la mer. C'est ce qui est fait sur en.wikipedia. Qu'en pensez-vous ?--Thym (discuter) 16 février 2021 à 15:03 (CET)Répondre

  Pour ou parler du passé géologique (à l'échelle de million d'années) rend l'article assez confus. Il faudrait mieux simplement y faire référence dansl'intro et envoyer vers l'article idione ou idoine je sais jamais. Le fourbe et cruel Raminagrobis Miauler 16 février 2021 à 17:21 (CET)Répondre

limite avec l'article niveau de la mer

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Les parties 1 Définitions et métrologie et 2 Modifications naturelles du niveau de la mer (titre qui de plus ne décrit pas bien le contenu de la section) ne devrait-elles pas être dans l'article niveau de la mer ? C'est le sujet l'article en question et il est moins détaillé.--Thym (discuter) 19 février 2021 à 00:20 (CET)Répondre

bonjour @Thym. Je suis d'accord pour la section 2, moins sur pour la 1. L'article contenait énormément de détails qui s'éloignent trop du sujet principal (élevation du niveau de la mer au cours des dernières décennies, et dans le futur proche), j'en ai viré (plus de 10 ko) mais il en reste.
Je viens d'expédier tout ce qui concerne les marégraphes français dans l'article Marégraphe. On a beaucoup de redites entre la section 1.3 et la section 4. Les mesures satellites reviennent dans les deux. Je pense que la section 1 doit parler des méthodes de mesure (comment ça marhce) et la section 4 des résultats des mesures (valeurs obtenues).
La section 2 est vraiment encombrante, s'éloigne du sujet, et a peu de sources.
La section 3 me parait "propre" : je ne dis pas qu'il n'y a plus rien à changer dessus, mais elle ne contient que les infos correspondant à son titre (les facteurs qui contribuent à l'élévation du niveau de la mer), que j'ai rassemblées là (y'en avait un peu partout dans l'article), et complétées (la partie "autres contributions").
La section 4 est un gros chantier amha : bcp d'énumération sans vraie synthèse.
La section 5 me semble à peu près "propre" aussi.
Le fourbe et cruel Raminagrobis Miauler 19 février 2021 à 11:33 (CET)Répondre
J'ai modifiés les titres des sections 1 et 2 (et basculé Changements à court terme et périodiques en fin se section 1). Les titres indiquent maintenant à peu près le contenu des sections en question.
OK avec ton point de vu sur l'état des sections. La section 2 est hors sujet en l'état. Éventuellement, il pourrait être judicieux de donner un résumé de l'évolution géologique du niveau de la mer (avec renvois vers les articles correspondants) juste avant la synthèse des mesures sur l'évolution récente.
Je pense que cette synthèse (variation récente jusqu'à aujourd'hui) devrait être dans la section mesures. Avant attribution. Séparé de la section prévisions.--Thym (discuter) 19 février 2021 à 16:51 (CET)Répondre
Oui faudrait probablement résumer la section en 2 ou 3 paragraphes à mettre avant 1.4 Le fourbe et cruel Raminagrobis Miauler 19 février 2021 à 17:47 (CET)Répondre

Mesure de l'accélération de l'élévation

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@Raminagrobis Dans le résumé que tu propose pour la section Évolution récente du niveau de la mer tu écris : « L'évaluation de l'élévation du niveau eustatique se fait par synthèse des mesures des marégraphes et des satellites. Les données des satellites tendent à indiquer une accélération de l'élévation du niveau de la mer plus importantes que celles des marégraphes[1]. Au cours du XXe siècle le niveau eustatique de la mer a monté d'environ 15 cm, de façon régulière, soit 1,5 mm par an, sans présenter d'accélération mesurable[2]. Ce constat ne fournit cependant aucune information pour l'avenir, principalement car le niveau de la mer ne réagit que très lentement au réchauffement[3]. » Je suis aller voir Bâki et al. (2018), OK, ils affirment que l'accélération de l'élévation mesurée à partir des satellites pourrait être un artefact.

Mais c'est un unique article, qui s'oppose aux conclusions des synthèses de la littérature scientifique réalisées par le GIEC :

La synthèse du GIEC de 2011 dit (Climate Change 2014, Synthesis Report, section : 1.1.4 Sea level ; p42): « It is very likely that the mean rate of global averaged sea level rise was 1.7 [1.5 to 1.9] mm/yr between 1901 and 2010 and 3.2 [2.8 to 3.6] mm/yr between 1993 and 2010. Tide gauge and satellite altimeter data are consistent regarding the higher rate during the latter period. It is likely that similarly high rates occurred between 1920 and 1950. {WGI SPM B.4, 3.7, 13.2 »}

Plus récemment la synthèse publié dans le rapport spécial Océan du GIEC (2019) dit (Special Report on the Ocean and Cryosphere in a Changing Climate, Technical Summary, section TS.4, Observations ; p55]) « Global mean sea level (GMSL) is rising (virtually certain)and accelerating (high confidence)7. The sum of glacier and ice sheet contributions is now the dominant source of GMSL rise (very high confidence). GMSL from tide gauges and altimetry observations increased from 1.4 mm yr–1 over the period 1901–1990 to 2.1 mm yr–1 over the period 1970–2015 to 3.2 mm yr–1 over the period 1993–2015 to 3.6 mm yr–1 over the period 2006–2015 (high confidence). The dominant cause of GMSL rise since 1970 is anthropogenic forcing (high confidence). {4.2.2.1.1, 4.2.2.2 »}

Est-ce que tu a d'autres sources plus ressentes pour dire que l'accélération n'est pas significative ? Est-ce que tu pense que cela fait consensus aujourd'hui ?

Sauf si tu a des sources plus fiables et plus à jour que le rapport du GIEC de 2019, je propose de dire ici que l'élévation s'accélère. On peux éventuellement parler de l'étude que tu mentionne pour présenter le débat sur la significance de l'accélération, mais pas affirmer que le niveau de la mer augmente sans présenter d'accélération mesurable. --Thym (discuter) 19 février 2021 à 22:10 (CET)Répondre

Oh ! le temps que je rédige tout cela tu a modifié la passage. Thym (discuter) 19 février 2021 à 22:28 (CET)Répondre
Oui cette section doit être bcp développée : elle ne pèse que 1300 caractères (avec sources) soit 1% de l'article, c'est ridicule. mais le texte existant était tellement pas à jour (sources datant de 2000 à 2006) que j'ai préféré le benner. Le fourbe et cruel Raminagrobis Miauler 20 février 2021 à 15:06 (CET)Répondre

Benne à recyclage

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Contenu retiré car HS dans la section où il se trouvait, mais qui peut resservir (ou du moins ses sources)


Il a augmenté de 3,0 +/ 7 mm/an pour la période 1993-2010, soit une hausse plus rapide qu'annoncé par les modèles précédents, mais qui est conforme aux mesures globales du réseau des marégraphes (excepté pour certains cas, notamment celui de Champlain au Canada où des mesures atypiques peuvent être expliquées par l'artificialisation du régime du fleuve Saint-Laurent[4] sur les berges duquel est situé ce marégraphe) et de Vaasa et quelques autres sites du Golfe de Finlande où les marégraphes montrent une diminution du niveau marin dans la partie nord du golfe mais de moins en moins perceptible en descendant vers le sud, ce qui pourrait traduire un changement dans les bilans hydrographiques de la mer Baltique[5]. En outre, cette zone présente aussi des anomalies et particularités géotectoniques[6],[7].

Les explications avancées dans cette partie sont globalement fausses, et les sources sont détournées. Concernant le golfe de Botnie et la mer Baltique, c'est le rebond post-glaciaire qui explique (au premier ordre), l'élévation relative du niveau de la mer par rapport aux terres (observé par les marégraphes). Les sources sont détournées, car c'est exactement ce qu'indique les sources 2 et 3. La source 1 indique que des variations de 2nd ordre peuvent être expliquées par un modèle de bilan d'eau (après soustraction du 1er ordre expliqué par le rebond).
Je ne connais pas le cas du golfe du Saint-Laurent, mais il y a également là bas un rebond post-glaciaire important, donc je pense que c'est la même chose.--Thym (discuter) 23 février 2021 à 11:04 (CET)Répondre

Benne à recyclage : effet des circulation océanique sur le niveau local

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Contenu retiré car HS dans la section où il se trouvait, mais qui peut resservir.

"L'élévation relative du niveau de la mer à des endroits spécifiques est souvent de 1 à 2 mm/an supérieure ou inférieure à la moyenne globale. Le long des côtes américaines mi-atlantiques et du Golfe, par exemple, le niveau de la mer s'élève d'approximativement mm/an[Quand ?][réf. nécessaire] .

La dynamique des grands courants tourbillonnaires ou pan-océaniques animent lentement le volume des mers, concentrant sur certaines zones des milliers de kilomètres cubes d'eau. À très long terme (centaines de millions d'années) ces courants sont modifiés par le déplacement des continents (tectonique des plaques) et plus périodiquement par les modifications induites par les cycles glaciaires. Aux échelles millénaires et à plus court terme, ils dépendent de la température de la mer et donc du climat, ainsi que de la hauteur des mers contrôlée par les cycles glaciaires[8].

Dès 1992, des scientifiques ont alerté[9] sur le fait que selon leurs modèles, une interruption de la circulation atlantique conduirait à une remontée marine de l'Atlantique Nord et à une baisse de l'Atlantique Sud bien plus rapide que ne le prévoyaient les modèles n'intégrant que les fontes glaciaire et l'expansion thermique de la mer (qui n'expliqueraient que quelques décimètres de différence par siècle, alors que dans le passé, la mer est parfois montée plus rapidement). Les modèles prenant en compte les courants suggèrent des différences pouvant atteindre 25 mm/an[9], au lieu d'un à 2 mm/an. De grands événements comme un apport brutal d'eau froide polaires ont dans le passé brutalement modifié la circulation océanique nord. Aussi les courants s'inversent."

--Thym (discuter) 23 février 2021 à 12:47 (CET)Répondre

Benne à recyclage : figure variation niveau de la mer à l'échelle de 100 millions d'années

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Comparaison de deux reconstructions de niveaux de mer pendant les 500 derniers millions d'années. L'échelle des changements durant la dernière transition glaciaire/interglaciaire est indiquée par la barre verticale noire. Pendant la plus grande partie de l'histoire géologique, le niveau moyen à long terme de la mer était significativement plus haut qu'aujourd'hui.

Sur cette figure la position du dernier épisode glaciaire me semble être fausse. Celui-ci a eu lieux entre il y a ~ 115 000 ans et il y a ~ 11 700 ans. Or sur la figure, il se trouve vers de 20 000 000 ans.

Dans l'article, une figure du niveau de la mer au cours des dernières glaciations (sur ~ 500 000 ans) me semblerait plus judicieuse que cette figures (sur ~ 500 000 000 ans).

--Thym (discuter) 23 février 2021 à 13:07 (CET)Répondre

Ca avance

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L'article commence à être assez cohérent, il reste la section 3 à recycler (ce plan plus ou moins chronologique n'a aucun intérêt). Après y'a encore énormément énormément d'amélioration si on veut le labelliser par contre. Le fourbe et cruel Raminagrobis Miauler

Benne à recyclage : rapports successifs du GIEC (et autres publications) sur les prévisions

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Troisième Rapport d'Évaluation du GIEC (2001)

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Les résultats du chapitre sur le niveau de la mer du Troisième Rapport d'Évaluation du GIEC (TRE), publié en 2001,(auteurs John A. Church (en) et Jonathan M. Gregory (en)) sont donnés ci-dessous.

Facteurs de changement GIEC 1990-2100 Prédiction IS92a Prédiction SRES
Expansion thermique 110 à 430 mm
Glaciers 10 à 230 mm[10]
(ou 50 à 110 mm)[11]
Glaces du Groenland –20 à 90 mm
Glaces de l'Antarctique –170 à 20 mm
Stocks terrestres -83 à 30 mm
Contributions actuelles des inlandsis en réponse au changement climatique passé 0 à 0,05 m
Décongélation du pergélisol 0 à 5 mm
Dépôts des sédiments non spécifié
Élévation totale moyenne globale du niveau de la mer
(résultats du GIEC, pas la somme des éléments ci-dessus)[10]
110 à 770 mm 90 à 880 mm
(valeur centrale de 480 mm)

La somme de ces composants indique une vitesse d'élévation du niveau eustatique de la mer (correspondant à un changement du volume de l'océan) depuis 1910 jusqu'en 1990 qui va de –0,8 à 2,2 mm/an, avec une valeur centrale de 0,7 mm/an. La borne supérieure est proche de la borne supérieure observée (2,0 mm/an), mais la valeur centrale est plus petite que celle observée (1,0 mm/an), c'est-à-dire que la somme des composants est biaisée vers le bas en comparaison avec les évaluations observationnelles. La somme des composants indique une accélération de seulement 0,2 (mm/an)/siècle, dans une fourchette de –1,1 à +0,7 mm/an/siècle, en accord avec la conclusion observationnelle de la non accélération de l'élévation du niveau de la mer pendant le XXe siècle. La vitesse estimée de cette élévation du fait des changements climatiques anthropogéniques depuis 1910 jusqu'en 1990 (à partir d'études de modèles d'expansion thermale, de glaciers et des inlandsis) va de 0,3 à 0,8 mm/an. Il est très probable que le réchauffement du XXe siècle contribue significativement à l'élévation observée, à travers l'expansion thermale de l'eau de la mer et la perte considérable des glaces des terres[10].

Une perception commune est que la vitesse d'élévation du niveau de la mer aurait dû s'accélérer pendant la dernière moitié du XXe siècle, mais les données des marégraphes ne montrent cependant pas d'accélération significative. Nous avons obtenu des évaluations basées sur le Modèle global du climat pour les éléments directement reliés au changement anthropogénique du climat pendant le XXe siècle, c'est-à-dire l'expansion thermale, les inlandsis, les glaciers et les calottes glaciaires… L'élévation totale calculée[12] indique une accélération de seulement 0,2 (mm/an)/siècle, avec une variation de -1,1 à +0.7 (mm/an)/siècle, en accord avec la conclusion observationnelle de non accélération de l'élévation du niveau de la mer pendant le XXe siècle. La somme des éléments non reliés au récent changement climatique est de -1,1 à +0.9 mm/an (c'est-à-dire en excluant l'expansion thermale, les glaciers et les calottes glaciaires, ainsi que les changements des inlandsis dus au changement du climat du XXe siècle). Cet intervalle est inférieur à la borne inférieure observée de l'élévation du niveau de la mer. Donc, il est très probable que ces éléments seuls sont une explication insuffisante, ce qui implique que le changement du climat du XXe siècle a effectivement contribué à l'élévation du niveau de la mer du XXe siècle[13]

Incertitudes et critiques concernant les résultats du GIEC de 2001

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L'enregistrement du niveau marin (+ 180 mm/siècle à partir du XIXe siècle ne montre pas d'accélération mesurable au XIXe siècle ni dans la première moitié du XXe siècle. Le GIEC attribue environ 60 mm/siècle à la fonte des glaces et autres processus eustatiques, laissant un résidu de 120 mm à prendre en compte pour le XXe siècle. Les températures globales des océans, selon Levitus et autres, sont en accord avec les modélisations couplées océan/atmosphère de l'effet de serre, avec un changement de 30 mm dû à la chaleur. La fonte des inlandsis polaires à la limite supérieure des évaluations du GIEC pourrait combler le vide, mais de sévères limites sont imposées par les perturbations observées de la rotation de la Terre. (Munk 2002)

En 2001, le Troisième Rapport d'Évaluation (TRE) du GIEC, conserve pour l'attribution des changements du niveau de la mer un grand vide inexpliqué entre les estimations directes et les estimations indirectes de l'élévation globale du niveau marin. La plupart des évaluations directes (marégraphes), donnaient 1,5-2,0 mm/an, tandis que les évaluations indirectes fondées sur les deux processus responsables de l'élévation du niveau de la mer, en l'occurrence le changement de volume et de masse, étaient très significativement en dessous de cet intervalle. Des évaluations de l'augmentation du volume due au réchauffement de l'océan donnaient une vitesse d'environ 0,5 mm/an et la vitesse due à l'augmentation de la masse, provenant principalement de la fonte de la glace continentale, était encore plus petite. Une étude a confirmé que les données des marégraphes étaient correctes, et a conclu qu'il devait y avoir une source continentale d'eau douce de 1,4 mm/an. (Miller 2004)

Selon Douglas (2002) : « Dans les douze dernières années, les valeurs publiées de l'élévation du niveau global de la mer du XXe siècle étaient entre 1,0 et 2,4 mm/an. Dans son TRE, le GIEC examine longuement cette absence de consensus et prend soin de ne pas présenter de meilleure estimation de l'élévation du niveau global de la mer du XXe siècle. Le panel présente à dessein un instantané des analyses publiées pendant la décennie précédente, et interprète le large intervalle des évaluations comme reflétant l'incertitude de nos connaissances sur l'élévation du niveau global de la mer. Nous ne sommes pas d'accord avec l'interprétation du GIEC. Selon nous, les valeurs qui sont très en deçà des 2 mm/an ne cadrent pas avec les observations régionales de l'élévation du niveau de la mer ni avec la réponse physique continue de la Terre depuis le plus récent épisode de déglaciation. »

Le El Niño puissant de 1997-1998 a causé des variations régionales et globales du niveau de la mer, dont une augmentation temporaire globale de peut-être 20 mm. L'examen du TRE du GIEC concernant les tendances données par les satellites est le suivant : « l'oscillation méridionale du puissant El Niño de 1997/98 pourrait biaiser les évaluations ci-dessus de l'élévation du niveau de la mer et aussi indiquer la difficulté de séparer les tendances à long terme de la variabilité climatique »[12].

Depuis la publication du troisième rapport du GIEC, des études de plus en plus nombreuses tendent à réviser à la hausse les prévisions, avec la prise en compte de nouveaux paramètres tels que :

  • la dynamique d'écoulements de glacier au Groenland en accélérant la fonte ;
  • le dégagement de méthane du permafrost de Sibérie ;
  • la diminution de la fixation du carbone par les organismes marins ;
  • la perte de carbone contenu dans les sols du fait de la déforestation et de l'épuisement des sols cultivés ;
  • l'exploitation des schistes bitumineux et la non réduction de la consommation de charbon.

Des prévisions de 150 cm à 10 m d'élévation du niveau des mers pour la fin du XXIe siècle sont avancées d'une façon non officielle par des organismes indépendants[De quoi ?][14].

Conséquences : une telle élévation causerait le déplacement de 600 millions à 2 milliards de personnes, avec un coût économique de dizaines de milliers de milliards de dollars.

Entre 2001 et 2015

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  • En 2001, le Troisième Rapport d'Évaluation du GIEC prédisait, tablant sur un scénario moyen, que le réchauffement climatique conduirait à une élévation du niveau de la mer de 9 à 88 cm en 2100 (pouvant se poursuivre ensuite). La courbe des émissions de CO2 et d'élévation moyenne des mers ont continué à croître au XXe siècle, mais sans accélération significative détectée de la vitesse d'élévation du niveau marin[15]. Par la suite, J. A. Church et N. J. White ont trouvé une accélération de 0,013 ± 0,006 mm/an²[1].
  • En 2007 le GIEC, sans prendre en compte la fonte des glaces, faute de modèle prédictif satisfaisant indiquait une augmentation de 20 à 60 centimètres en 2100. Cependant, la même année, des scientifiques alertent sur une fonte plus rapide que prévu[16], ce qui sera confirmé en 2009, y compris pour l'antarctique[17].
  • En 2011, un rapport[18] sur la neige, l'eau, la glace et le permafrost dans l'arctique publiée par l'Arctic Monitoring and Assessment Programme (l'AMAP, un programme consacré à la surveillance de l’Arctique par le Canada, le Danemark, les États-Unis, la Finlande, l'Islande, la Norvège, la Russie et la Suède) sur la base de données de terrain récoltées en arctique (quadruplement de la régression des glaciers groenlandais entre 2004 et 2009 par rapport à 1995-2000 ; diminution de l'inlandsis groenlandais passée de 50 gigatonnes/an entre 1995 et 2000 à plus de 200 gigatonnes entre 2004 et 2008) conclut que le GIEC sous-estimait la gravité de la fonte de l'Arctique. Selon l'AMAP, au rythme des années 1995-2000, l'augmentation des mers à cause de la fonte de l'Arctique atteindrait plutôt de 60 cm à 1,60 m d’ici 2100.
  • De plus, dans la revue Science en mai 2011, des climatologues comme Stefan Rahmstorf constataient que les courbes de température et du niveau marin continuaient à suivre les hautes et très hautes limites des projections du GIEC 2001, c'est-à-dire le scenario le plus pessimiste, cependant la durée étudiée (environ 15 ans) ne permet pas de différencier une tendance à long terme de la variabilité naturelle du climat[10].
  • Peu après (en mai 2011), Jim Hansen (NASA) estimait[19] que l'approche semi-empirique[20] de Rahmstorf sous-estime elle-même encore le phénomène, car dans les interglaciaires précédent des traces de montées de plusieurs mètres par siècle ont été enregistrées par la géologie[21]. Si la vitesse de fonte de pôle nord était stabilisée, c'est une élévation marine d'environ 5 m qu'il faut attendre en 2100[22]. Il estime aussi que plus on attend pour réduire les émissions de CO2, bien pire sera la situation en 2100, et que les scientifiques s'autocensurent, parce qu'ils n'ont pas encore toutes les preuves[19].
  • Pour l'instant l'arctique fond plus vite que l'antarctique. Les glaciers continentaux pourraient apporter assez d'eau pour faire monter les mers d'environ 40 cm. La fonte du Groenland apporterait assez d'eau pour élever la mer de 6 à 8 mètres (tout en privant les terres d'eau douce). L'Antarctique-Ouest (qui s'érode aussi[23]) contient assez d'eau pour une élévation de 5-6 m, alors que l'Antarctique-Est s'il fondait élèverait la mer de 70 mètres supplémentaire. Les modèles ne permettent pas encore de prédire à quelle vitesse et dans quelle proportion ces fontes se feront. Les courbes ont été relativement linéaires au XXe siècle, mais des effets d'albédo et de libération massive de méthane pourraient accélérer le réchauffement, et donc la montée des mers[24].
  • Enfin, les prédictions régionales sont rendues difficiles par le caractère non uniforme de l'élévation marine[25] (détails ci-dessous). Certaines régions subissent une élévation plus importante que la moyenne (souvent, plus que deux fois la moyenne), et d'autres une chute[26]. Les modèles divergent encore quant aux probabilités de changement du niveau marin[27].
  • En 2015, des océanographes américains (Carling Hay & al.) publient dans la revue Nature un article laissant penser que la hausse du niveau marin pourrait être plus rapide que celle annoncée par le dernier rapport du GIEC. Selon eux, si l'on se base sur les mesures satellitaires (plus globales et plus précises) et sur une analyse statistique des données de 622 marégraphes en s'appuyant sur la méthode du Filtre de Kalman (méthode estimant les états d'un système dynamique à partir de série de mesures incomplètes ou bruitées) ; vers 2100, le niveau marin n'aura pas augmenté de 40 à 60 cm, mais plutôt d'un mètre[28].

2016 : publication de données et de modèles plus précis

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En février 2016, quatre études nouvelles publiées (dans PNAS) aboutissent à des estimations pour 2100 proches de celles du GIEC ; elles confirment que les calottes glaciaires semblent « vulnérables à des changements relativement faibles de CO2 ». Ces études se basent sur jusqu'à 6 millions d'années de données climatiques réunies sur 24 sites (à partir des foraminifères fossiles notamment) pour affiner les modélisations des interactions entre climat, glaces polaires et océans[29]. Selon ces données :

  • la montée de la mer a, au XXe siècle, été « plus rapide que tout ce que nous avons vu dans les deux millénaires précédents » (il ne s'agit pas ici de modèles, mais de données)[29] ;
  • des hausses et baisses spectaculaires du niveau marin peuvent advenir plus rapidement que ce qu'on pensait jusqu'alors[29] ;
  • Dans les 3 derniers millénaires, de faibles variations de température moyenne ont entraîné des changements mesurables du niveau des mers (une baisse planétaire de 0,2 °C entre 1000 et 1400 C.E., a par exemple diminué le niveau marin moyen d'environ 8 cm, mais il a grimpé de 14 cm environ durant le XXe siècle et au moins la moitié de cette hausse ne peut s'expliquer que par des causes humaines[30],[31]. Si cette tendance se poursuit, la mer montera de 0,24 à 1,3 mètre durant le XXIe siècle[29] ;
  • L'étude d'un forage de 1,1 km de profondeur fait en Antarctique, « éclaire le flux et le reflux des calottes glaciaires du continent en remontant bien plus loin dans le passé » (jusqu'à il y a entre −14 et −20 millions d'années), quand le taux de CO2 de l'air a légèrement dépassé les taux actuels. Les micro-fossiles de ce carottage confirment que le volume des calottes glaciaires a été corrélé avec les changements du taux de CO2 atmosphérique. Quand le CO2 était au plus bas, les calottes glaciaires s'étendaient si loin dans l'océan arctique qu'elles en ont localement creusé le fond marin. Au contraire quand le CO2 était au plus haut, les glaces se sont retirées assez loin pour que des pétoncles et du pollen de plantes côtière soient retrouvés dans le sédiment carotté (ceci correspond à des époques où le taux de CO2 était probablement d'un peu plus 500 ppm, soit environ 100 ppm de plus qu'aujourd'hui)[32],[29].

Ces résultats ont été mis en ligne avec une nouvelle simulation informatique[33] présentant la manière dont la calottes antarctique grandit ou se réduit, qui pourrait résoudre les problèmes contrariants les modèles semi-empiriques précédents (qui ne s'étaient pas montré rétroactivement capable d'expliquer les événements géologiques enregistrés dans les carottes de sédiments antarctiques). Ce modèle, comme les études du GIEC, invite à penser que le niveau marin va continue à s'élever, et plus vite que ne le prévoyaient les modèles précédents.

2018 : nouvelles prévisions

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En 2018, une étude satellitaire menée sur 25 ans par l'Académie Américaine des Sciences (PNAS) estime que la montée des eaux s'accélère et que "Le niveau des océans pourrait grimper de plus de 60 centimètres d'ici 2100"[34],[35]

2019 : une étude inquiétante

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L’océan continue à se réchauffer, atteignant un niveau sans précédent depuis le début des mesures, en forte hausse par rapport à 2018 (pourtant déjà une année record)[36]. En moyenne mondiale, l'anomalie de température de surface de la mer (SSTA) pour 2019 était la seconde plus haute jamais enregistrée (uniquement dépassée l'année record El Niño de 2016)[36]. 2019 est la 8ème année consécutive durant laquelle le niveau moyen mondial de la mer a augmenté par rapport à l'année précédente, atteignant un nouveau record : 87,6 mm au-dessus de la moyenne de 1993 (et culminant mi-2019)[36].

Une étude (2019) publiée par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) révèle la conséquence de la fonte des glaces sur le niveau de la mer. Les scientifiques estiment que le niveau de la mer pourrait grimper jusqu'à 2,4 mètres d'ici la fin du siècle, faisant disparaître alors de nombreuses îles du pacifique. Cette étude inquiétante est toutefois réalisée avec l'aide d'experts et un changement de méthode de travail et se base sur trois mécanismes physiques que sont l'accumulation des précipitations neigeuses, l'écoulement des glaces et le ruissellement de surface affectant le Groenland[37].

Références

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  1. a et b (en) J. A. Church et N. J. White, « A 20th century acceleration in global sea-level rise », in Geophys. Res. Lett., vol. 33, 2006 [présentation en ligne]
  2. (en) GIEC, « AR5 report »
  3. H. Bâki Iz, C. K. Shum et C. Y. Kuo, « Sea level accelerations at globally distributed tide gauge stations during the satellite altimetry era », Journal of Geodetic Science, vol. 8, no 1,‎ , p. 130–135 (ISSN 2081-9943, DOI 10.1515/jogs-2018-0013, lire en ligne, consulté le )
  4. Talbot, A. (ed.) Water Availability Issues for the St. Lawrence River: An Environmental Synthesis (Environment Canada, Montreal, 2006).
  5. Johansson MM Kahma KK & Boman H (2003), An improved estimate for the long-term mean sea level on the Finnish coast. Geophysica 39(1-2):51-73
  6. Chopin, F., Korja, A., & Hölttä, P. (2013). Tectonometamorphic evolution of a large dome in the Svecofennian Paleoproterozoic accretionnary orogeny. In EGU General Assembly Conference Abstracts (Vol. 15, p. 10231), avril 2013 (résumé)
  7. résumé
  8. C.V. Murray-Wallacea, Sea Level Studies | Eustatic Sea-Level Changes, Glacial-Interglacial Cycles ; Encyclopedia of Quaternary Science Pages 3024-3034 doi:10.1016/B0-44-452747-8/00140-X (Résumé)
  9. a et b Travaux présenté par l'institut de recherche sur les conséquences climatiques de Potsdam (Potsdam-Institut fur Klimafolgenforschung ou PIK, créé en 1992, réunissant environ 110 chercheurs) dans le journal « Climate Dynamics », et annoncé par Communique de presse de l'institut, du 04/04/2005, repris par le BE ADIT no 232 du 13/04/2005, de l'Ambassade de France a Berlin
  10. a b c et d (en) IPCC, Climate Change 2001 [détail des éditions], chap. 11 : Changes in Sea Level [lire en ligne]
  11. (en) IPCC, Climate Change 2001 [détail des éditions], chap. 11 : Changes in Sea Level, partie 11.5.4 « Longer Term Changes » [lire en ligne]
  12. a et b (en) IPCC, Climate Change 2001 [détail des éditions], chap. 11 : Changes in Sea Level, partie 3.2.3 [lire en ligne].
  13. (en) IPCC, Climate Change 2001 [détail des éditions], chap. 11 : Changes in Sea Level, partie 11.4 « Can 20th Century Sea Level Changes be Explained? » [lire en ligne]
  14. « L’augmentation du niveau des océans sera plus importante que prévu », Climat CO2
  15. (en) IPCC, Climate Change 2001 [détail des éditions], Technical Summary [lire en ligne]
  16. Stroeve, J., M.K. Holland, W. Meier, T. Scambos, and M. Serreze, 2007, Arctic sea ice decline: faster than forecast, Geophys. Res. Lett., 34, L09501, doi: 10.1029/2007/GL029703.
  17. Velicogna, I., 2009: Increasing rates of ice mass loss from the Greenland and Antarctic ice sheets revealed by GRACE, Geophys. Res. Lett., 36, L19503, doi:10.1029/2009GL040222.
  18. AMAP, (Snow, Water, Ice and Permafrost in the Arctic (SWIPA) 2011 - Executive Summary,
  19. a et b J E Hansen, Scientific reticence and sea level rise ; Environ. Res. Lett. 2 (April-June 2007) 024002 doi:10.1088/1748-9326/2/2/024002 NASA Goddard Institute for Space Studies, 2880 Broadway, New York, NY 10025, États-Unis
  20. Rahmstorf, S., 2007: A semi-empirical approach to projecting future sea-level rise, Science, 315, 368-370.
  21. Overpeck, J.T., B.L. Otto-Bliesner, G.H. Miller, D.R. Muhs, R.B. Alley, J.T. Kiehl, 2006: Paleoclimatic Evidence for future ice-sheet instability and rapid sea-level rise, Science, 311, 1747-1750
  22. James E. Hansen & Makiko Sato, Paleoclimate Implications for Human-Made Climate Change, NASA (Goddard Institute for Space Studies and Columbia University Earth Institute), New York, 2011
  23. Shepherd, A., D. Wingham, E. Rignot, 2004: Warm ocean is eroding West Antarctic ice sheet. Geophys. Res. Lett., 31, L23402 (4 p.)
  24. GIEC 2007 : « Models used to date do not include uncertainties in climate-carbon cycle feedback nor do they the full effects of changes in ice sheets [...] . Dynamical processes related to ice flow not included in current models but suggested by recent observations, could increase the vulnerability of the ice sheets to warming, increasing future sea level rise »
  25. Church, J.A. et 12 coauteurs, 2010 : Sea-level rise and variability: synthesis and outlook for the future, in Understanding Sea-Level Rise and Variability, Ed. J.A. Church, P.L. Woodworth, T. Aarup, W. S. Wilson, Blackwell Publ. Ltd.
  26. (en) IPCC, Climate Change 2001 [détail des éditions], chap. 11 : Changes in Sea Level, partie 11.5.2 « Regional Sea Level Change » [lire en ligne]
  27. (en) IPCC, Climate Change 2001 [détail des éditions], figure 11.13 [lire en ligne]
  28. Carling C. Hay, Eric Morrow, Robert E. Kopp & Jerry X. (2015) Mitrovica (2015) Probabilistic reanalysis of twentieth-century sea-level rise, Nature, Letter, mis en ligne 14 janvier 2015 ; doi:10.1038/nature14093 PDF, 12 pages
  29. a b c d et e Sea levels are rising at their fastest rate in 2000 years ; Science, 22-02-2016
  30. Robert E. Kopp & al; (2016) Temperature-driven global sea-level variability in the Common Era résumé PNAS, doi: 10.1073/pnas.1517056113 ; information compl. en ligne : http://www.pnas.org/lookup/suppl/doi:10.1073/pnas.1517056113/-/DCSupplemental.
  31. Matthias Mengel & al. (2016), Future sea level rise constrained by observations and long-term commitment ; PNAS, doi:10.1073/pnas.1500515113 ; (résumé)
  32. Richard Levy & al. (2016) Antarctic ice sheet sensitivity to atmospheric CO2 variations in the early to mid-Miocene ; Proc. Natl. Acad. Sci. USA 2016 0 (2016) 1516130113v1-201516130
  33. Edward Gasson & al. (2016) Dynamic Antarctic ice sheet during the early to mid-Miocene ; PNAS publié en ligne 22-02-2016, doi: 10.1073/pnas.1516130113 ; voir aussi : http://www.pnas.org/lookup/suppl/doi:10.1073/pnas.1516130113/-/DCSupplemental. et résumé
  34. « Réchauffement climatique: le niveau de la mer monte plus vite que prévu », LExpress.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  35. (en) R. S. Nerem, B. D. Beckley, J. T. Fasullo et B. D. Hamlington, « Climate-change–driven accelerated sea-level rise detected in the altimeter era », Proceedings of the National Academy of Sciences,‎ , p. 201717312 (ISSN 0027-8424 et 1091-6490, PMID 29440401, DOI 10.1073/pnas.1717312115, lire en ligne, consulté le )
  36. a b et c (en) Molly Baringer, Mariana B. Bif, Tim Boyer et Seth M. Bushinsky, « Global Oceans », Bulletin of the American Meteorological Society, vol. 101, no 8,‎ , S129–S184 (ISSN 0003-0007 et 1520-0477, DOI 10.1175/BAMS-D-20-0105.1, lire en ligne, consulté le )
  37. Joseph Martin, « Fonte des glaces : les mers pourraient monter de plus de deux mètres », sur RSE Magazine (consulté le )


Tentative d'évaluation de l'avancement par section

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Ca avance mais y'a encore du boulot, il était vraiment dans un état lamentable cet article.

Légende
Section Avancement Commentaires
RI 50%
1- Mesure du niveau moyen de la mer
1.1 Niveau local, et niveau eustatique 60% Peut être à épurer un peu. Cépasourcé
1.2 Mesures des marégraphes 70% Ca se tient à peu près. Encore du nettoyage à faire, parler des biais de mesures
1.3 Mesures par satellite 60% A compléter
1.4 Évolution du niveau de la mer à l'échelle des temps géologiques 90% Ca suffit : c'est pas le centre de l'article
1.5 Évolution récente du niveau de la mer
2- Contributions à l'élévation contemporaine du niveau de la mer
2.1 Contribution de la dilatation thermique 75% à compléter un peu.
2.2 Contribution des Glaciers et calottes glaciaires 70% A compléter
2.3 Autres contributions
2.3.1 Contribution de l'exploitation des aquifères 90% ok
2.3.1 Effets de la limite des neiges éternelles et du pergélisol 50% aucune source.
2.3.2 Contribution de la sédimentation ? Maigre mais les sources le sont. Compléter si source quantitative
2.3.3 Contribution non-climatique des produits de combustion 100% Peu à dire, c'est un épiphénomène
2.3.4 Contribution négative des retenues d'eau 90% ok
3 - Évaluation de l'évolution future du niveau de la mer
3.1 Prévisions jusqu’à 2100 50% Incomplet
3.2 Précisions à très long terme 60% Incomplet
4- Effets et enjeux de l'élévation du niveau de la mer
4.1 Cas des littoraux 60% Manque de sources
4.2 Cas des îles 80% Pas trop mal
4.3 Intrusion d'eau salée dans les aquifères côtiers 80% Passable
4.4 Salinité accrue des lagunes 0% A faire
4.5 Cas des polders 70% Passable
4.6 Conséquences sociales : migrations et conflits 50% Des HS à enlever?
5- Adaptations et contre-mesures
5.1 - Cartographie des zones touchées selon le niveau 80% Sourçage léger
5.2 Mesures d'adaptation 30% Beaucoup à dire
Propositions de géo-ingénieurie 80% Passable

Brouillon section 3

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Raminagrobis (discuter) 10 avril 2021 à 20:47 (CEST)Répondre

Plusieurs méthodes sont employées pour prédire l'élévation future du niveau de la mer. [1]. Toutes sont naturellement dépendante d'une estimation du réchauffement lui même. Une famille de méthode repose sur la modélisation physique des phénomènes impliqués : dilatation thermique et fonte des glaciers notamment, afin de concocter des modèles prédictifs. Les méthodes semi-empiriques consistent à extraire des données récentes des liens entre température et niveau de la mer pour les extrapoler. Enfin, la troisième méthode consiste à chercher des analogies dans le passé géologique de la terre, pour trouver le niveau de la mer qui est en équilibre avec tel niveau de température. Raminagrobis (discuter) 10 avril 2021 à 20:47 (CEST)Répondre

Attention aux prévisions qui versent parfois dans le sensationnalisme. Cet article doit conserver sa qualité avec le présent et les mesures depuis 1 siècle (de rares marégraphes)... Jack ma ►discuter 11 avril 2021 à 08:36 (CEST)Répondre

Avancement de l'article

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Bonjour, j'avais mis cet article dans ma liste « À traduire » mais je constate qu'un grand travail d'écriture est en cours. Je tenais à demander pourquoi une traduction de l'article anglais n'avait pas été envisagée au lieu de partir d'à peu près zéro ? L'article anglais a été écrit par des gens travaillant dans le domaine et fait office de très bon résumé sur le sujet. J'ai un peu peur ici qu'on se perde dans des exemples au lieu d'expliquer plutôt une situation générale. De plus, je ne sais pas à quel point le travail est réellement avancé mais je pense qu'il faudrait retravailler le sectionnement car il y a actuellement trop de sous-sections et de paragraphes courts, ce qui rend le sommaire trop lourd (de plus, à mon avis, les grandes sections sont plus simple à lire). Je serais en mesure d'aider en cas de besoin.   Salutations, Espandero (discuter) 7 juillet 2021 à 13:43 (CEST)Répondre

Je travaille sur l'article par intermittance depuis un an, c'est un sujet difficile.
l'article anglais n'est pas si complet que ça, par exemple, il fait une curieuse impass sur les contributions non-climatiques. C'est vrai qu'il y a beaucoup de sections, certaines pourraient sans doute être regroupées.
Je compte encore compléter notamment les sections 7 et 9.2. J'espère un jour proposer l'article au BA. Raminagrobis (discuter) 7 juillet 2021 à 17:47 (CEST)Répondre
Je vois effectivement que ça fait un moment que vous travaillez dessus. Après comme je l'ai dit, traduire peut permettre de gagner du temps, et si l'article manque à certains endroits il est toujours possible de compléter par après. Grosso modo vous avez rédigé tout l'article ou certaines sections n'ont pas été touchées ? - Espandero (discuter) 8 juillet 2021 à 10:19 (CEST)Répondre
J'ai réécrit l'essentiel, les sections rescapées de l'ancien texte sont en gros 1.1, 1.2, 3.1.2, et 9.1. Je viens de voler quelques illustrations à l'article anglais Raminagrobis (discuter) 10 juillet 2021 à 20:28 (CEST)Répondre
Très bien. Si vous avez besoin d'aide pour traduire des images ou pour relire quelque chose n'hésitez pas à me contacter. - Espandero (discuter) 11 juillet 2021 à 15:19 (CEST)Répondre

contradiction formelle, dû a une coquille

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dans le paragraphe  :" Contribution des Inlandsis antarctiques" :

les 2  phrases finales  "  C'est en fait seulement l'Inlandsis Ouest-Antarctique qui fond. L'inlandsis ouest-antarctique n'a pas perdu de masse, il s'est même épaissi par endroits." sont contradictoires, il s'agit manifestement d'une coquille. un connaisseur peut-il rétablir ce qu'il faudrait lire  ?

intuitivement je dirai , "L'inlandsis EST-antarctique n'a pas perdu de masse, il s'est même épaissi par endroits." Greenbox (discuter) 24 janvier 2023 à 14:04 (CET)Répondre

merci, oui c'est celui de l'est qui ne font pas. simple coquille. Raminagrobis (discuter) 24 janvier 2023 à 14:11 (CET)Répondre

Remarques après relecture

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Bonjour, voilà un beau travail, ce n'est pas évident d'écrire un tel article qui synthétise beaucoup de choses.

On est certainement très près du label. Cependant quelques points me chiffonnent encore :

  • il est écrit dès le RI et dans plusieurs chapitres que la vitesse de montée des eaux s'accélère. Mais les courbes qui servent à illustrer l'article, en premier lieu la première, ne montre pas cela. Ne peut-on pas trouver des courbes plus explicites ?
  • dans le chapitre "évolution récente du niveau de la mer" la description s'arrête à 2018. Il faudrait mettre à jour avec des données récentes sur 2018-2022 (ou à la rigueur 2018-2021). 3 ans de lacunes c'est beaucoup trop pour un sujet dont les publications sont très nombreuses.
  • un chapitre est consacré à la subsidence continentale (qui n'est pas à proprement parlé liée à l'élévation du niveau mondiale des mers mais constitue un facteur aggravant). Ne faudrait-il pas un chapitre consacré au phénomène inverse tout aussi courant : la surrection continentale ?

Desman31 (discuter) 15 février 2023 à 15:39 (CET)Répondre

Bonjour, merci pour la relecture.
Pour la surrection bonne remarque. La subsidence est accélérée par l'action humaine en de nombreux endroits (par exemple en épuisant les réserves souterraines d'eau, ou de pétrole), par contre je ne connais aucune action anthropique qui accélère la surrection. Elle continue à son rythme. Je vais l'ajouter ce soir comme facteur tempérant localement l'effet du NM.
Pour les courbes, j'en ai mis une qui fait apparaitre une régression linéaire,c omme ça on voit un peu l'accélération (la courbe est passé au dessus de la RL)
Pour les données récentes, c'est vrai que ça se base sur le rapport 2020 du GIEC donc les données s'arrêtent en 2018. J'ai trouvé des données satellitaires jusqu'en 2022, après c'"est des tendances lentes, donc 3-4 ans de données en plus ne changent pas énormément les choses. J'ajoute ça ces oir. Raminagrobis (discuter) 16 février 2023 à 14:38 (CET)Répondre
La nouvelle courbe est parfaite, beaucoup plus parlante !
Concernant la surrection j'ai déjà ajouté un chapitre avant de lire ton message : tu peux modifier à ta guise. Desman31 (discuter) 16 février 2023 à 16:35 (CET)Répondre
Bonjour
j'ai ajouté une petite remarque sur les mesures les plus récerntes avec un rapport de WMO en 2022. Raminagrobis (discuter) 18 février 2023 à 12:08 (CET)Répondre
Bonjour. Attention à ne pas verser non plus dans des fausses informations ou exagérées ; il y a tellement de catastrophisme ambiant et conflits d'intérêts... Un organisme mondial, paradoxalement, n'est pas forcément le mieux placé. Par contre, des mesures de marégraphes sont indicustables (ex: Marseille). Par ailleurs, l'image de l'immeuble du Signal à Soulac en France est trompeuse : elle illustre plus l'érosion du trait de côte et pas du tout la montée des eaux : sur cette côte sableuse soumise aux courants marins, le sable à cet endroit a été transporté par la nature quelques kilomètres plus au nord (en témoignent les anciennes photos aériennes). Jack ma ►discuter 19 février 2023 à 08:05 (CET)Répondre
Bonjour @Jack ma : je suis d'accord avec toi. Tu remarqueras que la légende de la photo du Signal parle d'érosion côtière et non de montée des eaux. Erosion qui est un phénomène naturel, pouvant être accentué par l'activité humaine et la montée des eaux. Concernant le Signal il y aurait beaucoup à écrire par ailleurs, à commencer par la délivrance du permis de construire sur un site comme celui-ci ;) Desman31 (discuter) 24 février 2023 à 16:27 (CET)Répondre

Une phrase à revoir

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Bonjour. Lors de ma première lecture d l'article, une phrase à propos de la fonte des glaces et de la dilatation de l'eau pêchait légèrement en RI, mais depuis, cela s'est accentué pour donner :
« Ces deux phénomènes sont très lents : ils mettent plusieurs siècles à réagir totalement à une élévation brutale de la température. Pour cette raison, il est considéré que le niveau de la mer commence à peine à réagir au réchauffement climatique et qu'il continuerait à augmenter pendant tout le troisième millénaire même si ce dernier pouvait être arrêté. » Je comprends parfaitement ce qu'on a voulu dire, mais le style est malgré tout bancal, et je n'arrive pas à le reformuler correctement.
Si vous êtes plus inspirés que moi… Cdlt, Pa2chant.bis (discuter) 21 février 2023 à 17:50 (CET)Répondre

Ou peut-être :
« Ces deux phénomènes sont très lents : il faut plusieurs siècles pour que les conséquences d'une élévation brutale de température fasse sentir tous ses effets. Pour cette raison, le niveau de la mer, qui commence à peine à réagir au réchauffement climatique, devrait, même en cas d'arrêt de ce dernier, continuer à augmenter pendant tout le troisième millénaire. »
Qu'en pensez-vous ? --Pa2chant.bis (discuter) 21 février 2023 à 18:07 (CET)Répondre
en effet. J'ai mis une formulation qui me parait un peu plus claire. Qu'en penses-tu ? Raminagrobis (discuter) 21 février 2023 à 19:06 (CET)Répondre
Du bien, c'est très fluide. --Pa2chant.bis (discuter) 22 février 2023 à 11:50 (CET)Répondre

60 % de leur masse

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Bonjour @Raminagrobis. Je sais que je m'y prend un peu tard pour terminer la lecture, mais : Sur la période 2006-2015, les données de la mission GRACE confirment que 60 % de l'augmentation du niveau des océans est attribuable à une augmentation de leur masse[1]. me pose un double problème. Tout d'abord de lecture (j'ai pensé initialement que 60 % seulement d'augmentation de la masse des océans expliquait l'élévation du niveau de la mer), mais surtout de déduction : à quoi sont dûs les 40 % restants ? La source semble privilégier des biais de modélisation. A mon sens, le mieux serait serait de se passer de la phrase, en gardant la source, plutôt que de rentrer dans des explications que j'imagine ampoulées, sauf s'il un chiffre plus fiable est accessible. Cdlt, Pa2chant.bis (discuter) 22 février 2023 à 12:18 (CET)Répondre

Les 40% restant sont dus à l'effet stérique (dilatation thermique), dont à une augmentation de volume à masse constante (une réduction de la masse volumique, dit autrement). GRACE ne mesure que la masse, donc par construction ne peut pas "voir" l'effet stérique.
Ce n'est pas du tout ce que je comprends en lisant la source, mais je ne vais pas insister. Cdlt, --Pa2chant.bis (discuter) 22 février 2023 à 13:20 (CET)Répondre
J'ai mis une source qui est plus spécifique sur le sujet (avec une période un peu différence, 2003-2012). Raminagrobis (discuter) 22 février 2023 à 14:17 (CET)Répondre

Le cas des îles

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Pour maintenant ou plus tard, je te dépose ce lien vers un article de 2012 (le plus récent de l'article est de 2002) qui malgré son titre, décrit les effets provisoires dans deux îles résultant d'un séisme (affaissement) + élévation générale + effet El Niño, contrebalancé plus tard grâce à un autre séisme. Cdlt, Pa2chant.bis (discuter) 22 février 2023 à 13:14 (CET)Répondre

Merci. Source ajouté dans le chapitre concerné. Desman31 (discuter) 24 février 2023 à 17:24 (CET)Répondre
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